Premier bal en couple. Tu avais passé une bonne soirée. Mieux encore, tu avais cette impression que vous vous étiez pleinement retrouvés après cette zone de turbulences qui aura duré une jolie vingtaine de jours. Dix jours loin l'un de l'autre, et dix autres faisant suite à vos retrouvailles ratées mais rattrapées. C'est peut-être pour ça que tu avais voulu marquer le coup, en réservant la suite de la soirée dans cet hôtel de luxe qui vous avez déjà vu passé. Votre première nuit d'amour, la première fois que vous aviez goûté au plaisir charnel ensemble après un bain caliente. A croire que tu devenais sentimental, et même si tu voulais lui faire plaisir, marquer le coup, tu avais aussi gardé tes intentions pour toi. Récupérant votre carte à la réception, tu te glissais dans l'ascenseur avec ta belle italienne. Torse contre son dos tu l'entourais de tes bras en soufflant à son oreille. Tu veux que je te dise ? J'ai l'impression que ça remonte à une éternité, notre dernière fois ici. L'unique fois jusqu'à aujourd'hui d'ailleurs. Indiscipliné, tu profitais des étages défilant pour l'embrasser à sa nuque. A croire que ton objectif était de lui donner chaud, mais tu étais indiscipliné de nature, alors après ce bal, on pouvait pas s'attendre à ce que tu te la joues sage.

@Bambi C. Corleonesi

Ce premier bal en couple avait été une pure merveille pour Bambi. Un souvenir qu'elle ne risquait pas d'oublier, et qui mettait un terme à cette vingtaine de jours de supplice entre eux. Leurs dix jours de séparation avaient été rudes, mais presque moins que leurs maladroites retrouvailles ensuite, qui s'étaient étendues en longueur... un peu trop au goût de l'italienne, qui n'aspirait qu'à retrouver leur bulle si précieuse. Voilà pourquoi elle avait accueilli l'idée de son homme avec tant d'enthousiasme, car il s'agissait autant d'un joli clin d’œil à leur première vraie nuit ensemble, une nuit d'amour, une nuit de passion, qu'à la promesse d'une fin de soirée fabuleuse. Cette fois, la brunette laissa les rennes à Ciarán, qui récupéra leur carte de chambre - dont elle aurait pu reconnaître le numéro entre mille - et laissa éclater sa joie une fois dans l'ascenseur. Elle se laissa cajoler alors que le beau brun cala son torse contre son dos, et elle caressa doucement ses bras, sentant ses lèvres caresser déjà la peau de sa nuque. Moi j'ai l'impression que c'était hier... murmura-t-elle avec une certaine nostalgie dans la voix. Tu ne pouvais pas me faire plus plaisir amore... j'avais tellement envie de retrouver notre bulle et ici, c'est tellement parfait ! s'exclama-t-elle en laissant échapper un petit soupir de plaisir. Si quelqu'un rentre dans l'ascenseur Ciarán ? J'ai déjà... chaud...

@Ciarán S. Halstead

Tu étais légèrement surpris de l'entendre qu'elle avait cette impression que votre dernière fois ici, remontait à pas plus tard qu'hier. Chanceuse, elle était sur ce coup. Toi, à l'inverse tu avais véritablement l'impression que ça remontait à longtemps. Quand on sait que tu n'étais jamais resté avec une fille aussi longtemps, ça pouvait se comprendre n'est-ce pas et surtout tu avais l'impression qu'il s'était passé tellement de choses depuis ce début. Midinette.. Lui avais-tu glissé au creux de l'oreille. Ta midinette. Tu partageais évidemment sa nostalgie mais tu avais tout juste cette impression que ces semaines, ces mois vous avaient poussé à vous apprivoiser, à vous connaître véritablement. Et ce que tu avais prédit, fût. Tu es accro, et pas uniquement de la manière la plus romantique qui soit. D'ailleurs à cet instant tu étais incapable de savoir ce qui te faisait le plus plaisir : l'entendre s'exalter de ton initiative ou ce petit soupir de plaisir qui la quittait, quand tes lèvres ne cessaient d'aimer sa peau. Je n'fais rien de mal, là. Pas faux, tu lui annonçais simplement la couleur de tes intentions, de tes envies. Même si tu raffolais du fait d'être avec Bambi, tu appréciais d'autant plus quand vous n'étiez que deux. Elle le disait si bien.. votre bulle. Mais joueur et provocateur que tu étais tu glissais tes doigts dans son joli décolleté, remontant subtilement jusque sa gorge, devinant aisément l'expression au visage de la belle italienne. Mais ding vous arriviez à destination. Rassurée ? La taquinant gentiment, tu te dirigeais avec elle dans votre chambre. Champagne, fondue chocolatée et fraises on the house. Room-service comme vous l'adoriez. C'était le Nirvana. Tellement que tu en oubliais que tu voulais profiter de l'occasion pour lui confier ce qu'elle voulait savoir.

@Bambi C. Corleonesi

Ce murmure de la part de Ciarán arracha un tout petit rire à Bambi, preuve qu'elle ne prenait pas le mot midinette pour une critique mais pour un compliment. Après tout, à chaque fois que son intention avait été de le surprendre, de lui faire plaisir, son tempérament de midinette s'était glissé en avant, en bonne romantique qu'elle savait si bien être. Oui mais la tienne uniquement... crût-elle bon de préciser dans un petit soupir de plaisir. Ce soir, ce n'était pas l'italienne qui avait tout mis en œuvre pour passer un moment délicat, empli de romantisme comme elle les aimait tant. Son beau brun lui-même avait réservé une suite, leur suite, et tout préparé sans même qu'elle ne s'en doute une seconde. Cela, ajouté à ses multiples caresses auxquelles elle était loin d'être insensible, ne faisait qu’amplifier ses marques sonores et lui faire monter le rouge aux joues d'un même temps... Rien de mal parce que nous ne sommes que tous les deux amore... mais j'essaye de me contenir et tu ne me facilites pas la tâche... tu connais tous mes... points faibles ! Surtout l'italienne ne pouvait même pas se retourner pour lui faire subir le même sort. Quelque part, le ding de l'ascenseur fut presque salvateur pour Bambi, qui éclata de rire à la remarque de son homme. Juste le temps que l'on arrive à notre suite... tu ne perds rien pour attendre, vil séducteur ! Et déjà, elle s'armait de ce fameux regard dangereux qui faisait tant d'effet à Ciarán comme pour mettre en place sa petite vengeance, bien loin d'imaginer la perfection qui l'attendait dans la suite. Perfection, le mot était encore trop faible par rapport à ce que ses yeux contemplaient : champagne, fondue chocolatée et fraises... Je suis... je suis sans mot ! Mon amour tu nous offres le paradis... c'est... parfait ! Et encore le mot n'est pas assez fort ! Si elle avait loupé leurs précédentes retrouvailles... Bambi ne manqua pas de lui sauter au cou pour un baiser d'une rare passion pour qu'il comprenne à quel point elle était charmée. Tu es parfait...

@Ciarán S. Halstead

J’adore quand tu dis ça. Pas étonnant, n’est-ce pas ? Tu adorais quand elle te disait être à toi. C’était autant flatteur que confortant, et ça faisait un bien fou, n’est-ce pas Kiki ? Tu as été son cavalier à ce bal, et tu savais que ça avait du sens pour beaucoup. Pour toi, le simple fait qu’elle ait été avec toi et pas avec un autre voulait dire beaucoup. Oui être en couple, c’était aussi avoir certains privilèges, certaines exclusivités et tu les vivais au compte-goutte, souvent pour la première fois, avec Bambi. Personne ne t’impose de te contenir, il est là le secret. Il fallait le reconnaître, plus longtemps dans cet ascenseur tu n’aurais été que de plus en plus vilain, de moins en moins sage. Mais tu n’étais pas à blâmer. Non tu étais juste fou d’amour et empli de désir. Alors forcément quand elle t’énonçait ses intentions, tu n’en étais que davantage ravi. L’entourant de tes bras quand elle te sauta au cou, tu n’accueillais son baiser qu’en donnant suite pleinement, passionnément. Pas sérieux pour trois francs, quand elle te confiait être parfait, tu ajoutais. Et sinon, tu me le retires ce nœud-pap’ ? Elle te l’avait promis. Bon sang les smoking tu avais horreur de ça, et tu n’avais gardé ce nœud uniquement pour elle.


@Bambi C. Corleonesi

Ciarán ne pouvait pas voir la réaction que provoqua sa réplique, mais Bambi piqua un léger fard alors que son sourire s'épanouissait sur ses lèvres. Bien sûr qu'elle lui appartenait. Corps et âme. Chacune de ses attentions, chacun de ses gestes visait à le lui faire comprendre au quotidien... mais ce soir, alors qu'elle avait été sa cavalière, sûrement n'avait-il pas de doute. Si moi je veux me contenir pour que tu sois le seul à m'entendre ! protesta-t-elle tout d'abord avant de promettre vengeance par le biais de son regard, trahissant son propre désir. Désir qui s'exprimait également dans le baiser qu'elle lui offrit, même si c'était avant tout pour le remercier de lui donner l'impression d'être une princesse ce soir. Diable, je pensais que tu me laisserais te contempler encore un peu en smoking... tant pis, tes désirs son des ordres amore ! Mais son regard dangereux s'intensifia alors qu'elle se mit à tirer sur un pan du nœud papillon très, très lentement. Cherchait-elle à le mettre au supplice à cause de l'ascenseur ? Peut-être bien.

@Ciarán S. Halstead

Te flatter pour te contredire, elle savait faire ça. La preuve ! Jouer la carte de l'exclusivité pour arguments c'était te flatter, même si tu te foutais pas mal de qui pourrait entendre. Ton humeur était beaucoup trop caliente pour ça, et elle n'arrangeait rien avec son regard qui t'appelait autant qu'il t’envoûtait. Profitant de ce joli baiser, pas décidé à te jeter des fleurs pour avoir penser à venir ici, ni même pour avoir pensé au champagne, ou aux fraises. A croire que tu n'étais pas à l'aise quand on te flattait sérieusement. Je te laisse me le retirer, à ton rythme.. ça compense non ? A son rythme beaucoup trop lent, beaucoup trop chargé en intensité. Tu la voyais venir, elle était décidée à se jouer de toi, te faire languir quand toi tu aurais été prêt à lui sauter dessus sans attendre. Tu la regardais sans rien dire, trahi par un petit sourire à la fois amusé, malicieux coquin. En attendant, cela te laissait le temps de tendre le bras vers le bol de fraises et piquant l'une d'entre elles tu la plongeais dans le chocolat pour la mener jusque la bouche de ton italienne.

@Bambi C. Corleonesi

Maintenant qu'ils se trouvaient dans leur suite et non plus l'ascenseur, l'humeur de Bambi s'en trouvait nettement plus caliente. Pas de regards ni d'oreilles indiscrètes, juste leur bulle protectrice et enviable... du champagne, des fraises. Pour un peu, si l'italienne ne venait pas de partager un baiser aussi fougueux et amoureux avec Ciarán, elle s'en serait pincée pour être certaine qu'il ne s'agisse pas d'un rêve. Mais non. La réalité sous ses yeux était délicieuse et elle jouait avec ce nœud papillon ainsi qu'avec les nerfs de son beau brun, incroyablement patient pour le coup. Tu m'offres la plus grande des patiences... oui c'est une belle récompense pour moi admit-elle dans un grand sourire taquin, mordant dans la fraise alors que ses doigts s'affairaient avec une précaution quasi chirurgicale à ôter ce morceau de tissu si précieux. Mais je vais abréger tes souffrances amore... ce sera ma récompense fit-elle finalement, ôtant d'un petit geste le nœud papillon, s'éloignant d'un pas, jouant avec comme si elle allait se bander les yeux. Puisque j'ai été si sage... j'ai le droit à une petite coupe ?

@Ciarán S. Halstead

Tu n'étais même pas étonnée qu'elle se plaise dans ta patience, ce qui t'empêchait pas de te dire qu'elle en profitait pour se faire désirer. Tu te joues de moi, surtout.. Par chance, tu t'en amusais également. D'ailleurs elle ne tarda pas à te retirer complètement ce nœud papillon qui avait semblé être un petit poids sur tes épaules. En attendant, la regarder jouer avec ton nœud papillon te donnait de vilaines idées, et reconnais le tu étais partagé entre cette envie de concrétiser tes idées, et le simple fait de te faire désirer à ton tour. Retirant ta veste, et déboutonnant ta chemise, tu semblais petit à petit vouloir prendre congés de cet accoutrement classique, classe mais impersonnel. Peut-être un peu trop sage non ? Tu n'aimais donc pas quand elle se faisait désirer hein ? Rien de négatif, tu étais juste mauvais joueur. Ouvrant la bouteille de champagne, tu lui demandais en même temps. A quoi est-ce qu'on trinquerait ? Il allait sans dire que tu servais ses coupes de champagne bien que dans l'attente de voir que ta midinette proposerait.

@Bambi C. Corleonesi

Pour une fois que Bambi avait la force de se faire désirer, autant en profiter un tout petit peu, n'est-ce pas ? A peine... mais c'est parce que tu es trop beau amore alors j'en profite un peu c'est normal ! s'exclama-t-elle en faisant une petite moue. Rien ne laissait présager qu'elle ôterait subitement le nœud papillon quelques instants plus tard, mettant ainsi fin au supplice de Ciarán. Bien entendu, elle se mit à jouer avec le bout de tissu mais être qualifiée de trop sage fut perçu comme une sorte de défi par l'italienne, qui n'avait rien loupé du déshabillage du beau brun. Il aurait été criminel de sa part que de détourner le regard, n'est-ce pas ? C'est juste une idée que tu te fais amore mio ! La preuve, après avoir dézippé sa robe sur le côté, elle la fit glisser à ses pieds pour mieux apparaître dans un ensemble coquin qu'il ne connaissait pas. De couleur blanche, cette fois. Elle s'approcha le plus innocemment du monde, l'air de rien, détachant même ses cheveux pour proposer, sans même réfléchir : à cette soirée romantique à laquelle je ne m'attendais pas et que tu as orchestrée à la perfection... à toi, que j'aime chaque jour plus encore que la veille... à nous et notre merveilleuse histoire qui ne fait que commencer... et enfin à ce premier bal que nous avons vécu ensemble... tu veux rajouter quelque chose petit cœur ?

@Ciarán S. Halstead