Alors que l'on sait éloigné de lui, Ael revient à la charge pour tenter de m'insulter et en écoutant ses propos, je commence à rire. Mais pas qu'un peu, un vrai rire, parce qu'il me faire rire. Comme un clown pourrait faire rire un enfant; Voilà, Ael est un pitre. Et avant que je me reprennes,que je retrouve mon sérieux, Jonathan prend la parole pour me défendre. Je le regarde encore plus amusé avant de poser mon regard à nouveau sur Ael. "L'âge ne fait pas tout, en effet, et tu en es assez bien la preuve Ael. Alors, arrête de t'enfoncer et de te donner en spectacle comme tu sais si bien le faire. A moins, que peut-être tu t'entraînes pour devenir pitre ? J'avoue que si c'est le cas, je veux bien être aimable avec toi et te rémunéré ta première prestation, même si elle ne vaut pas grand chose." Regard hautain, voilà la façon dont je le regarde, le prenant clairement de haut, parce qu'à mes yeux, il est clairement un pouilleux et il risque clairement d'avoir du mal à changer cette vision que j'ai de lui, si bien entendu, un jour, il désire qu'elle change. Enfin, je pense un peu la tête et le regard, toujours un sale sourire vissé sur mes lèvres. "Puis, si tu veux que j'arrête de parler de toi, cesse de venir m'importuné de la sorte. Tu ne te donnerais pas en spectacle de cette façon, je n'en aurais rien à faire de ta petite personne. Alors, tu veux bien nous laisser ? On cherche a avoir une conversation sérieuse ici." Ouais, je le remballe, parce que j'ai pas envie de débattre avec lui, que son avis ne m'intéresse pas du tout. Bref, j'en ai plus rien à faire de lui là. Regardant Jonathan. "On en était où ?" Je me mets à ignorer Ael, pour lui faire comprendre que son intervention vis-à-vis de nous est terminée, puis, il n'oserait pas faire de scandale ce soir en étant violent non ? Alors qu'il soit sage et qu'il retourne d'où il vient.

Reprenant donc ma conversation avec Jonathan comme si Ael n'était jamais intervenu, j'écoute l'amnésique me contre-dire, encore, mais j'accepte sa vision des choses, sa contre-argumentation, à laquelle je réponds à nouveau à mon tour et ainsi de suite. En réalité, on semble partit dans un petit débat. "Le mot destruction était là pour te marquer, mais je pensais pas que tu resterais planté dessus Jon'. Pour un bon argumentaire, il faut savoir choquer les gens en usant de termes fort, mais là, j'y suis peut-être aller un peu fort avec toi n'est-ce pas ?" Je ris légèrement avant de le laisser poursuivre. "Tu n'es pas le seul à avoir cette impression, je parle avec Cole assez souvent et sa parano ne fait que nous crée des ennuis. Je ne serais pas surpris de le voir encore spéculé des conneries dans pas longtemps. Il croit tout ce qu'on raconte et étant notre vice-président, il est sensé nous représenter, mais tout ce qu'il donne comme image de nous, c'est une Eliot faible et parano." Soupirais-je un peu avant de lui parler de ma vision Ellitiste. Chose qui fait intervenir une nouvelle personne. Je tourne la tête pour regarder le nouveau protagoniste à notre débat, Xaver, qui ne manque pas de m'attaquer directement. Un léger rire agacé sur les lèvres, j'attends qu'il ai fini pour répondre à ses dires, sauf que Jonathan, encore une fois, me précède. Il a le crachoir ce soir, cela est étonnant de sa part. Il ne me semble pas l'avoir déjà vu si bavard. J'acquiesce aux dires de mon poulet avant de prendre la parole pour m'adresser directement au prince de Prusse. "Peut-être aurais-tu préférés que je dises les membres de la haute société et non pas héritier. Mais dans notre jargon, on parle bien plus souvent d'héritier que de dire je suis de la haute société. Je trouve cela moins péjoratif. Héritier signifie que c'est de naissance alors que l'autre usage peut sous entendre que ce n'est pas de naissance. Même si dans le cas des princes comme toi, cela date de plusieurs générations, les personnes comme moi, sont également des héritiers. Parce qu'à défaut d'hérité d'un empire territorial, on hérite d'un empire financier et il me semble que souvent, l'empire financier peut être bien plus grand qu'un empire territorial." Prenons le cas de Ikea, ce n'est pas une petite entreprise. On est quand même implanté un peu partout dans le monde, que cela soit ici, sur le continent Américain, ou ailleurs, en Asie, en Afrique ou en Europe. "Cependant, je ne suis pas d'humeur à jouer à c'est moi qui ai la plus grosse, si vous voyez ce que je veux dire..." Dis-je en haussant un peu les épaules. "Parce que je pense qu'on est tout les trois d'accord sur le fait que ceux qui ont leurs places ici à la Eliot House, ce sont ceux ayant un héritage financier, une éducation, venant d'un certain milieu de vie, comme l'a très bien dit Jonathan." Je fixe alors mon co-chambreur pour qu'il affirme ou non mes dires.

@Jonathan T. Lynch @Xaver Von Hohenzollern @Ael C. Raudenfeld

Je ne vis plus à la Eliot House. Je ne vis pas à la Eliot House depuis mon retour à Harvard puisque j'étais sensée jouée au parfait petit couple avec Charlie avant que toute notre histoire ne soit terminée. Actuellement, je vis seule et c'est vrai que parfois, je me dis que ça serait une bonne idée que de revenir. Je pense que je me sentirais moins coupée du monde. Enfin bref, que je vive ou non à la Eliot, je me dois de participer au gala dans le but de récolter des fonds pour ma confrérie. J'arrive sur les lieux avec un peu de retard et directement, je me mets à chercher Orysia partout. J'interpelle quelques personnes ici et là pour leur demander : Excusez-moi, qu'est-ce que vous avez vu Orysia ? Bah quoi ? Elle m'avait promis qu'elle viendrait !

Sérieusement, qu’est-ce qui t’avais pris de dire cela? Tu aurais dû te taire, continuer de faire semblant que tu était intéressé par cette stupide soirée, et puis repartir chez toi le soir pour pouvoir profiter de ta copine. Cependant, tu devais faire bonne figure, après tout, ta confrérie était réduite en cendre et si il fallait se montrer uni pour ne pas poser de soupçon sur toi, tu le ferais. Tu ne pourrais pas nier que la possibilité d’une attaque te trottait par la tête, mais qui ferait cela? Personne de Nemesis, de ce que tu savais. Tu engageais la conversation avec ses deux eliots, que tu ne connaissais points. Leur conversation était intéressant, c’était tout ce que tu avais à dire. « Mais, les héritiers de fortunes, cela peut vite se terminer. Un mauvais coup et la fortune entière peut disparaître. » Marquas-tu, appuyant bien sur le fait, que toi, ton nom il existera toujours, que ta ligné serait à jamais existante dans ce monde. L’autre jeune homme dont tu ignorais le nom. « Et pourtant, les héritiers territorial, on a bien souvent une meilleure éducation, un meilleur moyen de savoir faire les choses, une meilleure vision de ce que c’est que de représenter un nom. Enfin sauf si on vient de la famille de Belgique, sans vouloir lancer de piques envers une quelconque famille royale. » Il continuait, sur quelque chose que tu n’acceptais. « Tu insinues donc que ceux qui portent simplement un nom de grande famille non pas leur place? La eliot est un signe de prestige, pas juste d’argent. Il faut un comportement exemplaire, et purger ceux qui ne savent pas se montrer comme on l’attend d’un héritier du monde, que cela soit financier comme tu l’aimerai, ou princier comme moi je préfère. »  Tu n’étais pas exactement d’accord avec tout ce qu’il disait, mais il en était de soit que la Eliot House devait renaître de ses cendres, et pas que littéralement parlant.  

@Jonathan T. Lynch @Elis 'Darwin' Kamprad

Qu'est-ce que je dois pas faire pour un bizutage hein? Mais c'est pas grave, je suis bon délire alors je le prends bien. Cela mettra un peu d'ambiance parmi tout ce monde, cet orchestre, etc. J'espère me faire remarquer oui, pour que mon bizuteur le sexy Xaver remarque que je n'ai pas peur de me mouiller et de me ridiculiser. Comme quoi je suis motivée à intégrer cette maison. Allez, je commençais. J'avais mon coussin à pet sous ma veste et je m'approchais d'une inconnue (Reagan Garcia-Wilcox) en sautillant sur place comme si j'avais un besoin pressant. « Excusez-moi, je... où sont les toilettes? Ça fait dix minutes que je cherche et ça devient pressant ! » tellement pressant que j'appuyais sur le coussin à pet pour faire des proutes. L'envie de rire me traversa la tête mais je me faisais violence en faisant une grimace honteuse. « Pardon, comme j'vous dit, c'est pressant. J'crois que je suis malade. » j'aimerais être filmée juste pour regarder ça après en me marrant. Je tournais ensuite la tête vers Amalyne qui était avec un garçon. Peut-être qu'eux, ils savent m'aider. « Bonsoir, les toilettes ! » m'empressai-je de dire en faisant encore des petits proutes par-ci par-là. Tranquille la vie.

@Reagan Garcia-Wilcox @Aymalyne K. Strauss

✧. ❛ love on top. i know nothing's perfect but it's worth it after fighting through my tears and finally you put me first. it's you.

-25/10/2016-

-Eliot House-

Soirée de gala : récolte de fonds.

Je les écoute parler, cette joute verbale étant des plus délicieuses.
On était tous les 3 d’accord sur un seul point : la Eliot House n’est plus la même… Cela dit nous ne semblons pas d’accord à propos des raisons .
Darwin commence son argumentaire choc avec des termes que je lui reproche et il m’assure que ce n’est que pour capter mon attention.
Qu’il me considère captivé alors!
J’écoute la suite et en comprends son point de vue. “Une Eliot Faible et Parano”. Et alors qu’il a une vision Élitiste. Le nouveau venu (Xaver) parle plutôt de la pureté du sang, il évoque les territoire, la ligné , et tous deux se disputaient la définition d’un parfait Eliot .
Pour ma part, je pensais à autre chose dans toute cette histoire. Quelque chose de bien plus terre à terre. Ce que je reprochais à la Eliot, c’était son image, non pas ses habitants. Loins de moi l’idée de reprocher aux gens leurs appartenance, ou leurs état financier. Loin de moi l’envie d’en débattre … Ou plutôt … Si ! Je veux bien en débattre avec le brun :
"Les héritiers de fortunes peuvent certes la perdre, mais les héritiers de Territoire ne sont pour la plupart que des héritiers de noms, et rare sont ceux qui ont le pouvoir qu’ils avaient jadis." Je souriais à mon interlocuteur pour distiller mes paroles. Ce qui me prenait? aucune idée. Il me semblait juste judicieux de spécifier à mon interlocuteur, que même s’il faisait partie des “sang bleu”, il n’avait pas d’avantage sur ceux qui ne l’étaient pas.
Même s’il avait raison sur un point : Son éducation devait certainement être plus rigoureuse que la plupart d’entre nous.
Je me tourne vers Darwin pour continuer :
"Quant à accepter que seul les héritiers ou les gens venant d’un certain milieu de vie soient accepté à la Eliot, c’est la règle . Et je ne suis pas forcément en accord avec l’idée." je ne me départit pas de mon sourire en expliquant "j’énonçais juste un fait, ça ne veut aucunement dire que je l’approuve. " Je m’arrête un petit instant pour voir leurs réaction, puis reprends sans leurs laisser le temps de répondre "Je ne suis pas d’accord qu’on départage les gens par leurs héritage... parce que justement ils n’ont rien fait pour l’avoir, à part être né dans la bonne famille. Mais je n’ai rien contre cette règle, parce que c’est ainsi, tout le monde le sait, personne ne trouves à y redire et moi non plus. Sauf que je ne considère pas moins les autres confréries comme des gens respectable. Eux par contre, et depuis quelques temps, ne pensent pas pareil de nous. Faire partie des Eliot c’est comme faire partie d’une secte, on a des trait de caractère qu’on nous impute sans nous connaitre : Froid, Hautain, orgueilleux, futil , fils à papa. Tous ces qualificatifs que je n’aime pas particulièrement, mais qu’on nous donne. "
Pas du tout le prestige dont parlait le brun un peu plus tôt.