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J'avais promis à Marc que je viendrais avec lui à cette soirée anti-saint Valentin à laquelle je n'avais pas prévu d'aller. Et finalement, je m'étais fais à l'idée que cette soirée pouvait s'avérer être cool, et que le principe était original. C'est vrai, c'était la première fois que j'voyais une fête anti-saint Valentin, et au vu du nombre de voitures présentes sur le parking, il devait y avoir du monde. C'est avec curiosité que Marc et moi nous rendîmes à l'appartement d'une certaine Holly, avec une bouteille de champagne en guise de cadeau pour la remercier de l'accueil. C'était la moindre des choses. Nous toquâmes à la porte et quelqu'un nous ouvrit immédiatement, et nous souhaita le bienvenue. J'ignorais qui c'était. Cette soirée a l'air sympa, glissais-je à l'oreille de Marc alors que je regardais un peu autour de moi, essayant de reconnaître quelques têtes connues.

Il est certain que tu préférais une bonne vieille petite soirée pour passer la Saint-Valentin plutôt que de devoir supporter de voir des couples se montraient des signes d'affection niais et gerbant au plus haut point. Si t'aimes pas voir des personnes ensemble c'est que t'as de bonnes raisons. On t'avait volé l'être aimé et malgré le temps qui avait passé, la blessure était encore à vive bien que tu avais vécu les démons qui avait suivis cette perte. Donc oui la Saint Valentin était une fête douloureuse pour toi car elle te rappelait que bien que l'amour soit beau, celui-ci pouvait devenir une vraie torture. En entendant la réflexion et le sous entendu de Macsen tu ne pus réprimer un sourire charmeur, parce que oui il avait raison." Ben justement faut que je prenne des forces pour être endurante toute la nuit. " Tu détaillais déjà les proies masculines présentes pour voir ce qu'il y avait de bon au menu." Y'a pas grand chose pour l'instant. " disais-tu en soupirant. Tu jetais donc ton dévolu sur un verre de soda pour cacher ta déception.

C'était le soir que je n'aimais pas spécialement dans l'année, le soir comme la journée, la saint-valentin, la journée de ceux qui s'aiment amoureusement et je fais parti de ceux qui échappe à cette fête. J'ai reçu une invitation il y a quelques jours d'une étudiante qui m'invitait à sa soirée anti-st-valentin, j'ai trouvé le concept original alors c'est pour ça que je m'y suis pointé avec Georgia, elle a accepter bien qu'hésitante au début mais elle est venue à mon bras à cette soirée. On nous ouvraient et en rentrant on pouvaient vraiment voir qu'il y avait du monde comme quoi, je n 'étais pas le seul à ne pas aimer ce jour. Elle me glissait dans l'oreille qu'elle trouvait la soirée plutôt sympathique et j'étais de son avis, je me contentais de sourire et de lui retourner quelques mots à mon tour dans son oreille Je suis d'accord, tu veux un verre ? lui demandais-je restant à ses côtés scrutant les lieux voir si une tête me disait quelque chose.

Cette soirée semblait bonne à première vu. J'aime les soirées de ce genre , anti saint valentin c'est parfait pour moi. Je venais de boire un verre cul sec et j'ai pris un autre verre , en buvant une première gorgée, je faillis m'étouffer en voyant Marc accompagner d'une autre femme que je ne connaissais pas (Georgia). Je n'en revenais pas. Je voulais juste lui exploser mon verre à la figure de cette p***e. Moi jalouse ? Oui et pas qu'un peu. Allez on se calme , détend toi et sois plus maligne que lui , pensais-je intérieurement en bouillant en moi. Je vois au loin Ruben un mec assez mignon avec une pancarte free hugs à la main. Il tombe bien lui. Je sais bien que c'est un bizutage , mais j'avais juste envie de m'amuser un peu ce soir. Je me dirige vers lui , tout sourire.   « Salut toi. Je veux bien un câlin de ta part. » Après ses mots , je me blottis contre lui afin d'avoir mon câlin. Un sourire en coin s'affichant sur mes lèvres , je le regardais en ajoutant. « Pas mal comme bizutage. Je me présente , Mary. » Ben il fallait bien qu'il connaisse mon nom pour qu'on fasse connaissance gentiment.

T'avais l'air bien ridicule en boxer, ton sac sur le dos, et ta pancarte dans les mains.. Heureusement, personne ne t'avais vraiment remarqué. Et alors que tu t'apprêtais à repartir aussi discrètement que tu étais arrivé - haha, ou pas - une jeune femme (Mary) arriva à tes côtés. Salut toi. Je veux bien un câlin de ta part. Et hop, elle se blotti contre tes bras. Oh pétard, oh pétard. C'est qu'elle était belle.. Mais belle du genre canon quoi. Mais, mais, mais.. doucement Ruben, t'es qu'en boxer.. alors la honte si tu commences à t'emballer un peu là. Du coup, tu lui tapotes le dos, comme le ferait un bon vieux pote avec son pote. Nul. Pas mal comme bizutage. Je me présente , Mary. Ca s'voyait tant que ça que c'était un bizutage, hein ? Wow. Enfin j'veux dire, enchanté. Moi c'est Ruben. Werner. Ruben Werner quoi. pouffes-tu de rire en te passant la main derrière la nuque. C'qu'elle était belle.

Au départ , en voyant Marc avec la blondasse Georgia , je dois admettre que ça m'avait presque bousiller la soirée , j'avais envie de lui exploser sa figure à celle là. Mais de voir ce mignon garçon (Ruben)venir pour demander des câlins je trouvais ça juste trop beau. Le destin a fait qu'on devait se rencontrer , alors ni une ni deux je viens me blottir dans ses bras , oubliant sa tenue. Faut dire que ce n'est pas commode de venir en boxer avec un sac à dos , mais qu'importe. Il fut assez surpris que je me rapproche de lui et vint me tapoter le dos, j'en ris. « Enchantée. Très joli nom, pour un beau garçon. » Je lui offrais un beau sourire charmeur. Il avait l'air tout timide c'en est mignon. « Tu veux intégrer quelle confrérie ? » Demandais-je d'un air curieuse.

Enchantée. Très joli nom, pour un beau garçon. Beh si ça c'était pas du rentre dedans avec ses compliments, tu savais pas c'que c'était. Joli nom, beau garçon.. Trop de compliments dans sa phrase là.. Surtout que tu y étais pour rien si t'étais beau et si t'avais un beau prénom, c'était à tes parents que tu devais ça hein.. Bref. Tu veux intégrer quelle confrérie ? Voilà, tu passais pour le bizut. Depuis que tu étais rentré il y a de ça quelques jours, c'est comme si t'avais jamais existé. Comme si tout l'monde te prenait pour le gentil p'tit nouveau. Mais non pétard ! J'suis un Dunster. Je le suis déjà hein.. mais j'ai du m'absenter quelques mois pour des choses... délicates. Et on m'recolle bizut. Baaah ! soupires-tu en agitant ta pancarte sous le nez de Mary. Bon sang, c'qu'elle était belle. Et toi ? Tu veux aller chez moi ? Enfin, j'veux dire chez qui ? Chez qui ! dis-tu en secouant la tête. Tu t'exaspérait toi même.

Je ne repérais pas encore de maître ni maîtresse des lieux, mais j'espérais quand même les croiser pendant la soirée. Après quelques regards histoire d'admirer un peu les lieux et de voir qui était présent, Marc me proposa un verre que je n'avais pas l'intention de refuser. Oui, j'veux bien s'il te plait, tout sauf du whisky. J'avais le whisky en horreur, rien que l'odeur me répugnait. Marc était élégant ce soir, il fallait l'avouer. En ce qui me concernait j'avais dégoté une petite robe simple noir, sans artifices. Autant j'aimais parfois l'extravagance, autant j'avais aussi un penchant pour la simplicité. Alors que je patientais quelques secondes que Marc servent nos verres, je reçu un regard noir d'une fille, inconnue au bataillon (Mary). Tout de suite, je compris et en fit part à Marc. J'crois qu'une de tes conquêtes est pas contente d'me voir avec toi. Les emmerdes commençaient déjà apparemment. Et alors que le français me tendait mon verre, j'aperçu une tête connue parmi les invités. Umberto était présent ce soir et en charmante compagnie apparemment. Comme d'habitude quoi.

Avec Georgia, on venaient d'arriver à cette soirée anti st-valentin d'organisée et j'étais venu parce que j'avais vraiment trouvé le concept original. A peine arrivés, on avaient vraiment pu constater qu'il y avait un certain monde et tant mieux ais-je envie de dire, la belle brune accepte que j'aille lui chercher un verre, je m’exécute de ce pas allant à ce petit bar où je nous prenais deux verres, un de whisky pour moi et un mojito pour elle, je savais que le whisky la répugnait et je ne l'ai jamais oublié depuis toutes ces années puis elle me l'a clairement fait comprendre  avant que j'aille lui chercher son verre. En revenant vers elle et en lui passant son verre, elle me faisait remarquer qu'une de mes conquêtes soit disant n'était pas très ravie de me voir accompagnée d'une fille et cette conquête en question était Mary, j'aurais du m'en douter. En effet, moi qui pensait passer une soirée sans problèmes, je suis tout de suite moins confiant là. avouais-je buvant une gorgée de mon whisky.