Maxime était de loin de plus beau, c'était indéniable. Sauf que tu venais d'voir son pote (Max) et bien lui non plus n'était pas mal dans son genre. Du calme... répond t'il tandis que tu imaginais déjà ce que tu pourrais bien faire avec ce garçons. N'allez pas vous imaginez des trucs hein, j'parle bien sûr d'une partie de scrabble. Whatever. Du calme pourquoi faire. Dis lui d'nous rejoindre. dis-tu en lui donnant une tape sur l'épaule. Sauf que, c'est pas l'beau gosse qui vous avait rejoint, c'était Alexys. Merde, c'était quoi son problème à la fin ? Elle t'enchaîna tout un tas de vulgarité qui voulaient toutes sensiblement dire la même chose. Tu souriais, dépitée devant tant d’imbécillité. C'est bon ? T'as terminé ? J'préfère quand même pétasse. Ce mot dégouline de jalousie, tu trouves pas ? Maxime tenta tant bien que mal de vous calmer, mais tu bouillonnais trop quand cette fille était dans les parages. C'était possible de détester autant une meuf en trois semaines de temps ? Oui. J'quitterais les Mathers pour rien au monde. Ni même MA chambre. Juste pour avoir le plaisir de t'pourrir un peu plus la vie. grognes-tu.

J'avais Maxime au loin qui me faisait signe alors qu'il était en compagnie de deux filles (Olive et Alexys) et je décidais de les rejoindre histoire de commencer la soirée comme il le fallait quoi. Même si bon, de loin, elles avaient l'air de se prendre le bec et c'est en me rapprochant que je me rendais compte que c'était vraiment le cas. « Yooo mec! Wassup ? Salut les filles! » disais-je, sans vraiment me présenter, ce que je faisais bien assez vite. « Max, enchanté. » Ca fait bizarre, sachant que Maxime aussi se faisait appeler Max.

Les restes, les restes.. c'était des bon restes alors parce que Maxime était loin d'être dégueu. Tu n'répondis même pas. Jalouse ou pas jalouse de toi, t'en avait strictement rien à faire : elle restait une bouffonne quand même. Elle t'envoya un verre rempli d'une boisson non identifiée dans la figure - certainement de la vodka vu l'odeur.. - avant de t'annoncer clairement la couleur : elle voulait te pourrie la vie. Espèce de salope ! vocifères-tu en t'apprêtant à lui coller une gifle alors que Maxime vint s'interposer entre vous et t'attrapes par la taille pour t'éloigner. Tu n'résistes même pas, elle valait pas l'coup d'en venir aux mains. Le gars que Maxime avait salué un peu plus tôt (Max) arriva à votre hauteur et se présenta. Le Mather te présenta et tu relevas la tête, le regard méchant. Pouf, disparu l'envie de draguer ce beau jeune homme. Salut. lâches-tu en cherchant sur la table à côté de vous une serviette qui pourrait servir à éponger l'alcool qui déferlait sur ta poitrine et continuait de couler le long de ton ventre.

Je m'étais approché de mon pote Mather mais visiblement, c'était pas le top top moment puisque les deux filles étaient en train d'avoir une espèce de crêpage de chignon. Au moment où j'suis arrivé, un verre voltigeait sur la blonde des deux (Olive) et je ne savais plus vraiment quoi dire. Alors je faisais genre j'avais rien vu et je me présentais, comme si de rien était. Sinon, ça allait être awkward et c'était à éviter à tout prix. « J'crois que j'arrive pas vraiment au bon moment. Il s'passe quoi ? » Enfin, c'est pas vraiment le genre de questions qu'il faut poser si on veut passer une bonne soirée. Sauf que trop tard, c'était demandé et fallait assumer. Eeeet évidemment, pendant que je parlais y'avait Alexys qui me contournait pour attraper les cheveux de la jeune femme. Presque choqué - pas tant que ça, les fights c'était habituel ici - je regardais la scène avant d'agir. « Woah, doucement ici. » Je m'approchais de la vice présidente Mather, l'invitant à lâcher les cheveux de la jeune femme. « Lâche ses cheveux, ignore la et va passer une bonne soirée, loin d'elle. Ca vaut pas l'coup de s'prendre le chou, non ? »

Toi d'ordinaire si bagarreuse n'avait pas envie d'te donner en spectacle, pour une fois. Tu changeais ? Peut-être bien. Alexys ne voyait pas les choses sous le même angle, elle était bien décidée à t'frapper un peu. Tu grognas intérieurement lorsqu'elle évoqua que Maxime protégeait sa petite chérie. Tu étais une fille libre, solitaire et tu détestais être cataloguée comme la chérie de quelqu'un. T'avais toujours fait tout pour. Même si c'était purement ironique, tu détestais ça. Mais une fois de plus, tu flançhais pas, restant droite. Elle t'attrapa les cheveux en plongeant son regard haineux dans le tient qui l'était tout autant. J'partirais jamais. murmures-tu à ton tour en lui saisissant le menton avant qu'un autre gars (Ricardo) n'arrive pour essayer de retenir l’hystérique Carpenter. Elle t'avait enfin lâchée les cheveux, et t'avais lâché son menton. On en parle plus. Se serait lui donner trop d'importance. soupires-tu à Maxime et Max avant d'attraper un verre de vodka et de le boire cul sec.