Une chance que ce ne soit pas mon premier coup d'essai, j'ai donc pensé à un plan b, c et même d au cas où les choses tournent mal pour nous. Azur ne doit pas en faire les frais, et dans chaque cas, c'est à sauver sa réputation en premier lieu que j'ai eu à cœur. Je me hisse donc après avoir pris sa main, l’échafaudage me paraît un peu branli branla mais on va devoir faire avec. Un pas après l'autre et si t'as le vertige, regarde-moi que je lance en plaçant mes pieds de façon tactique, comme si j'étais un pro d'escalade. Une activité à laquelle je ne me suis jamais adonné, au passage. Tiens, prends le dossier en premier ! Je ne lui donne qu'ensuite le matos utilisé, ayant rangé l'autre partie dans ma sacoche à bandoulière. J'entends bientôt une voix s'exclamer et je sursaute. Ils sont là, unité une dans la ruelle ! Le vigile nous regarde depuis la fenêtre du bureau, et je bénis presque le ciel que nous n'ayons pas encore enlevé nos cagoules. La voiture est trop loin... va falloir qu'on en emprunte une ! Sans attendre, j'attrape la main d'Azur afin qu'elle me suive jusqu'au premier véhicule de la ruelle, sortant une matraque télescopique pour ouvrir la vitre côté conducteur et ainsi monter dedans. Je déverrouille la totalité des portes avant de beugler : monte dépêche !! J'ai déjà ôté les quelques fils sous le volant, prêt à en dénuder deux à l'aide de ma lame fétiche, gravée à mon prénom, offert il y a longtemps par nulle autre que Mia.

j'ai le vertige habituellement, mais la avec l'adrénaline j'y pense pas.. parce que j'ai pas le temps surtout d'y penser. je descend l'échelle en première, tu me lances le dossier que j'attrape puis au moment ou tu descend un mec nous repére merde. vite on va se retrouver encerclés sinon ! tu me prends la main et on cours en direction d'une voiture tu te dépêche de faire ce qu'il faut pour entrer à l'intérieur et tu essaye de la démarrer. tu me hurles de monter, mais je sens quelqu'un qui m'attrape le bras. un mec est déjà la. toi tu iras nulle part un frisson me parcours le corps, mais je n'ai pas le temps de me laisser faire et heureusement que je fais de la boxe alors je lui enfonce mon poing sur le visage, lui donnant un coup de genoux dans le ventre avant qu'il sort son arme puis je me dépêche de monter dans la voiture. démarre.. vite.. je sens mon corps qui tremble sous la pression.

Je n'ai même pas le temps de sortir de notre nouveau carrosse de fortune que je vois Azur mettre une dérouillée mémorable à l'un des vigiles à nos trousses. De quoi me laisser suffisamment de temps pour démarrer la voiture, tandis qu'elle monte sur le siège passager. Rien de cassé ? que je lâche en jouant aussitôt du volant histoire de nous barrer loin de cette ruelle et ce aussi vite que possible. Avec la pluie battante, je serais étonné que nos poursuiveurs aient eu le temps de noter la plaque, et de toute façon, on ne gardera pas la même voiture bien longtemps. Curieusement, l'adrénaline coule encore en quantité dans mes veines, m'empêchant de trembler ou même d'hésiter. T'inquiètes, j'avais désactivé les caméras de la ville sur trois kilomètres carrés autour du bureau que je crois bon de préciser avant de garer l'engin dans une ruelle quasi déserte. C'est le moment que je choisis pour enlever ma cagoule et regarder Azur dans le blanc des yeux. Ça va ? Question bête évidemment mais je ne peux pas m'empêcher de la poser. On va rester quelques minutes histoire de redescendre puis on ira jusqu'à ma voiture. Deal ? J'approche ma main et la pose sur la sienne. Doucement, sans la brusquer. Juste pour lui dire que je suis là.

heureusement que je fais de la boxe ça sers lors de ce genre de moment. je monte vite dans la voiture et je ne te réponds pas de suite, je fais un bref non de la tête. j'ai simplement mon corps qui tremble, j'ai mal à mon poing mais la douleur ne me fait rien sur le coup je l'encaisse je ne réalise pas encore. ok.. tu gare la voiture dans une ruelle, tu enlève ta cagoule et je fais de même pour pouvoir enfin me sentir à l'aise. ouais ça va aller.. je ne m'y attendais pas c'est tout.. je regarde mon poing je risque d'avoir un sacré bleu que j'essayerais de cacher sous un bandage pour ne pas que l'on me pose trop de questions. tu pose ta main sur la mienne doucement pour ne pas me brusquer et je trouve ce geste rassurant. petit à petit ma respiration redevient normale et je tourne la tête vers toi allons à ta voiture maintenant j'ouvre la porte de celle-ci et je fais le tour pour venir me positionner à tes côtés.

Je n'aurais jamais dû t'entraîner là-dedans que je murmure en constatant l'hématome naissant sur la main d'Azur. Ce soir, la demoiselle n'a pas eu froid aux yeux et je m'avoue impressionné. Mais cela n'empêche pas ce brin de culpabilité qui prend peu à peu place dans mon esprit. Aussi, sans une parole supplémentaire, je sors de notre carrosse de fortune pour venir lui ouvrir la porte, le froid fouettant la peau de mon visage ainsi que les bouclettes brunes légèrement trempées de sueur. Dans un geste d'une infinie douceur, je m'empare de la main non blessée de ma partenaire de ce soir, la conduisant jusqu'à ma Porsche qui n'attend que nous. Le confort sera bien meilleur et, de toute évidence, bien plus sécurisant. Si j'attends que l'étudiante monte à son tour, j'ouvre la boîte à gants où une trousse de premiers secours se trouvent. Tu me donnes ta main ? Histoire d'atténuer le bleu que j'explique en saisissant un tube d'arnica. Véritable sauveur en toute circonstance, quelque soit l'hématome. Je peux te soigner ici mais j'ai plus de matériel chez moi... si tu n'es pas contre te rendre dans mon antre de mec que je plaisante en tâchant de capter la plus petite émotion, la moindre réaction qu'Azur pourrait offrir à mes prunelles inquiètes.

tu ne m'as pas forcer et ça ne me dérange pas bo, au contraire j'ai aimé refaire ça comme avant ça change des autres soirées pas le temps de m'ennuyer à tes côtés c'est tant mieux. je sors de la voiture et je te rejoins, tu me prends la main qui n'est pas blessée pour se rendre à ta voiture. je monte à tes côtés, tu sors ta trousse de premier secours pour soigner mon poing tu te balade toujours avec une trousse de soin ? c'est pratique je te souris et je te tends la main pour que tu puisses appliquer la crème, ça me fait légèrement grimacer je vais avoir un sacré bleu quand même je pense. tu me propose de venir chez toi pour que tu puisses mieux me soigner et je te regarde en souriant tu sais je vis avec des garçons donc ça ne me fait pas peur je ris légèrement, je vis avec alistair et toni quand ils sont la de temps en temps, poppy nous rejoint bientôt mais en attendant je sais ce que ça fait de vivre avec des mecs. j'attache ma ceinture une fois que tu as mis la crème allons-y je n'ai pas trop envie de rester longtemps ici et que l'on se fasse prendre.

Un petit rire peuple bientôt l'atmosphère sonore au sein de ma voiture. La répartie d'Azur a toujours été pour moi l'une de ses plus belles qualités. Impossible de ressentir le plus petit ennui en sa compagnie. Y voir le fait que je me trouve facilement dans des situations improbables ? Entre autres choses... que je lance dans une moue entendue, non sans démarrer notre carrosse. Le vrombissement délicieux de ma Porsche me donne l'impression d'être déjà chez moi. Pourtant, tant que nous ne serons pas suffisamment loin de cette rue, le sentiment de sécurité ne sera pas pleinement ressenti. C'est pas... tout à fait pareil. Je doute fortement de l'implication amoureuse ou, à tout le moins, physique avec les colocataires sous-entendus. Bien loin de moi l'idée de me rendre sur ce terrain précis, en revanche. Je laisse un brin d e silence nous entourer alors que je conduis prudemment, sans attirer l'attention. À plusieurs reprises, je scrute les voitures derrière nous, ne souhaitant pas risquer d'être suivis en prime. Une fois dans le sous-sol de mon immeuble, aussi sécurisé qu'un véritable bunker, je souffle enfin. Dossier en main, sacoche en bandoulière sur l'épaule, je conduis Azur jusqu'à la porte de mon loft, l'invitant à entrer sans plus de cérémonie qu'un signe de tête. Par chance, Soraia s'occupe des chiens ce soir, et ne rentrera que demain. Je vais chercher de quoi te soigner mieux que ça. Si tu veux te changer, je peux te prêter des affaires de ma sœur. Tu peux prendre une douche si tu le souhaites, et il y a tout un tas de remontants dans la commode en face de toi. Fais comme chez mémé... Mon ton se veut taquin, mais le contenu du dossier occupe hélas tout mon esprit. Tu peux fermer la porte à clef si... tu veux de l'intimité. Nom de chien à force de ne vivre que pour le boulot, je perds la main côté séduction. Cela me paraît tellement inaccessible avec l'épée de Damoclès constamment au-dessus de ma tête, prête à frapper lourdement à chaque seconde qui passe.

comme je disais c'es pratique je te souris légèrement, tu applique la crème et tu me propose de me soigner un peu plus chez toi. j'arque un sourcil à ta remarque pourquoi ce n'est pas tout à fait pareil ? heureusement mes colocs ne sont pas bordéliques, mais c'est peut-être ton cas ? tu démarres la voiture et peu de temps après on arrive au sous sol de ton immeuble. j'entre dans ton loft en regardant tout autour de moi, je scrute les moindres détails cor j'aime le faire. je suis de nature curieuse, je ne peux pas m'en empêcher. tu m'explique que je peux prendre une douche, que tu peux me prêter des affaires de ta sœur et que tu vas chercher de quoi me soigner mieux que ça. tu peux m'indiquer le chemin pour la salle de bains ? je te regarde dans les yeux en disant ça ça fait tellement bizarre d'être chez toi. mais j'ai besoin de savoir où je peux aller me doucher. merci pour les vêtements, je serais peut-être plus à l'aise avec un de tes t-shirts sur le dos ? promis je te le rends ensuite je ris légèrement, mes vêtements me collent à la peau je souhaite vite m'en débarrasser. tu m'indique la route pour la salle de bains et j'y entre laissant la porte entrouverte voulant me sentir en sécurité, entendre ta présence au loin. j'aime avoir des sensations fortes, mais ce type m'a vraiment fait peur j'ai eu l'impression de me revoir gamine avec mon père qui avait cette emprise sur moi et rien que d'y penser ça me glace le sang. je me débarrasse vite de mon t-shirt, de mon jean il a frôler mes vêtements et j'ai limite envie de les brûler alors je les envoie valser à l'autre bout de la pièce pour le moment.

D'ordinaire, personne ne rentre jamais dans ce cocon de bien-être dans lequel je peux ôter le masque. Redevenir moi-même sans le polissage soigneusement plaqué sur mes moindres émotions. Sur le terrain du Droit, point de sentimentalisme qui tienne, hélas. Au bout du couloir, dans la chambre d'ami. Il y a des affaires à Mia et à moi, hésite pas à fouiller pour trouver ce qui te rends la plus à l'aise. Oh et tu as des serviettes propres dans le meuble de ladite salle de bain que je lui explique pour mieux me diriger vers ma propre chambre, et opter pour une douche massante qui délasse mon corps tendu au possible. Comme demoiselle il y a, j'opte pour un Marcel qui met mes formes en valeur ainsi qu'un bermuda. Rien de trop chichi pompon, rien de trop débraillé non plus. J'attends son retour dans la cuisine, le dossier désormais étalé contre l'immense îlot de cette pièce ouverte avec bar. A plusieurs reprises je fronce les sourcils, en me rendant compte que le boulot de terrain, lui, risque d'être bel et bien réel... Moment relaxant ? que je lance à la volée, tellement habitué au silence des lieux que le moindre micro son m'indique la présence de quelqu'un. Ce n'est qu'ensuite que mes prunelles sombres se posent sur son être délicieusement féminin, semblable à une poupée à préserver à tout prix. Tu as peut-être faim... ou envie d'un remontant ?

merci des infos, je te rejoins juste après je te souris et je me dirige au bout du couloir dans la chambre d'ami et ensuite je prends une bonne douche. quand je sors je m'enveloppe dans une serviette avant de m'habiller, je prends un short à mia et un de tes t-shirts un peu longs pour moi. oui, j'arrive je sors de la chambre d'ami pour te rejoindre à la cuisine. une soirée vraiment éprouvante pour tous les deux, je n'avais pas fait ça depuis l'adolescence, depuis paris autant dire que ça remonte à des années. je veux bien un remontant tu as quoi à me proposer ? je n'ai pas vraiment faim je serais capable d'être malade si j'avale quelque chose je préfère largement boire un bon verre histoire de me changer les idées. la douche ne m'as pas tellement relaxer j'ai plutôt repenser au passé. je me rapproche de toi pour te regarder sortir des verres comment tu te sens ? tu as pus te relaxer aussi sous la douche ? tu as fait énormément ce soir pour ne pas que je me fasse prendre et je sais encore plus que je peux te faire confiance.