we both know
we got complications
@Ottis Abatucci
ven 15 mai, bal
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Y'a cette petite voix dans ta tête qui veut te faire comprendre ce qu'il est en train de se passer ici et maintenant. Tu la réprimandes purement et simplement. T'as pas le temps de penser à ça, car t'es trop occupée à penser à ce que tu vas bien pouvoir faire pour arranger ta propre situation. Égoïste ? A quel moment t'as dis que tu ne l'étais pas. C'est ton credo, c'est comme ça que tu fonctionnes. Que tous les Borgia fonctionnent. Ça n'excuse en rien ce que t'es en train de faire, c'est à dire lui crier à moitié dessus. Mais c'est juste plus facile pour te sortir indemne de cette situation plus qu'houleuse. Lorsqu'il te dit de te calmer, ça a évidemment l'effet inverse. T'en perdrais même la notion de la discrétion que tu chéries pourtant avec tant d'attention. Finalement, ce ne sont ni ses mots, ni ses gestes ni même quoi que ce soit ni personne qui arrivent à te calmer. C'est elle. Enfin, c'est plutôt cette impression que t'as eu de la voir ici. T'aimerais tellement t'être trompée, mais, si t'as bien des divergences sur énormément de points avec ta cousine, vous avez au moins un point commun : votre amour pour ce créateur Milanais dont tu saurais reconnaître les créations à des kilomètres. La colère laisse place à la panique, rapidement devancée par l'incompréhension. Est-ce vraiment possible que cette soirée s'empire encore plus, sérieusement ? T'es là à te demander qu'est ce que t'as bien pu faire pour le karma se déchaîne autant sur toi lorsque sa voix t'arrache à tes tourments. Il regarde dans la même direction, il ne comprend pas. Comment pourrait-il comprendre ? Il te fixe, l'air sincèrement inquiet et, à y voir comme ça, tu serais presque capable de croire que ce précédent échange était juste une illusion. Qu'il ne vient pas de faire partir en fumée ce prémisse de relation de confiance mutuelle. T'as pas le temps de te demander si tu lui offres une seconde chance ou pas qu'il te questionne. « j'ai cru voir... » tu plisses les paupières, les traits toujours figés et ton regard planté sur la porte de la salle, bien que cette dernière s'est déjà refermée sur elle depuis quelques instants. Tu ne détournes pas la tête de cette putain de porte, juste par peur de la voir réapparaître d'une seconde à l'autre. « j'ai cru voir ma cousine, je... ça a jamais été l'amour fou entre nous. c'est même la guerre, pour ainsi dire. » ton regard toujours planté là bas, tes sourcils froissés, tu soupires avant de finalement venir perdre tes pupilles sur son visage. « bref, oublie. » à quoi bon parler de ça après tout ce qu'il vient de passer ? ça sert à rien, ça ne le regarde pas et il doit surement s'en foutre complètement. Après tout, ta cousine n'est peut être pas vraiment là. C'était peut être juste un mirage. Un subterfuge, une pirouette de ton cerveau pour te pousser à détourner la conversation rapidement et aisément. Tu recules encore et te retrouves dans la lumière des lampadaires entourant le grand bâtiment. « tu penseras à récupérer ta veste. » tu dis doucement en désignant du doigt cette dernière qui est tombée à côté de lui. Tu te retournes et vas en direction de la salle, sauf qu'à mi chemin tu aperçois Toni sortir furibond et aller vers le parking. Tu te hâtes d'aller derrière lui, sans la connaissance que cette course que prend tes jambes te mènera à ta perte.

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we both know we got complications ★ ─ w/ @Katalia Borgia

C'est peut-être une ruse de sa part, pour m'éloigner et qu'elle puisse partir sans terminer notre conversation. J'en sais rien. Tout ce que je sais, c'est qu'elle a vu quelqu'un qui lui a foutu la chaire de poule. Elle est tellement troublée que je peux l'être aussi, sans comprendre réellement ce qu'elle a vu. Sa cousine ? Je ne connais pas son histoire, ni ses liens familiaux, mais j'ai au moins appris qu'elle a une cousine. J'allais lui répondre mais elle me coupe l'herbe sous l'pied en disant d'oublier. Comme tu veux... bref, avec tout ça, on en était où nous ? Difficile de reprendre notre conversation sous l'arbre, les yeux dans les yeux. Y'a maintenant cette distance et cette froideur qui nous croque les os. Je garde mes mains dans mes poches, balade mon regard entre elle et mes pieds. Katalia, elle recule au fil des secondes. C'est bien. Oui, c'est ce qu'elle doit faire. Qu'elle me laisse seul avec ma veste à terre comme compagnie. Elle me tourne le dos. J'hésite à l'appeler, à dire quelque chose pour qu'elle se retourne. Mais rien ne me vient. L'intention y est mais les mots ne sortent pas. C'est mieux comme ça Ottis. Non, ça ne l'est pas ! Fuck, mon esprit est embrouillé. Je vais vraiment rentrer je crois et prendre enfin la dose qu'il me faut pour oublier tout ce merdier. En tant que meilleur ami, je devrais rester au côté de Danna mais je crois qu'elle me déteste trop pour ça. Comme Katalia, elle me déteste aussi. Oh t'as l'habitude gamin, d'être détesté de la gente féminine, ça t'avait presque manqué.

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the end

✧. ❛ love on top. i know nothing's perfect but it's worth it after fighting through my tears and finally you put me first. it's you.