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I LOVE HARVARD
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    Neal T. Hood ► Thomas Brodie-Sangster
    Neal T. Hood-SpritzDark Rises
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Neal T. Hood-Spritz
    Dark Rises
    Informations
    Âge : 31
    Lieu de naissance : Naples en Italie
    Quartier.s d'habitation & Colocation : Winthrop au 10 Cottage Ave avec mon mari
    Situation sentimentale : marié avec Lukas
    Études & Métiers : barman au Lord Hobo, mécanicien au Holy Motors & bosse pour la Mafia Italienne
    Date d'inscription : 23/11/2019
    Pseudo & pronom IRL : Nagini
    Icon : I am an angel with a shootgun
    Avatar utilisé : Thomas Brodie-Sangster.
    Crédits : Nagini
    Multicomptes : Ange K. Murray
    Description un : Neal T. Hood ► Thomas Brodie-Sangster 59ed1abd857d9b0dd6ba8b2451b6d156

    Fils d'un commissaire Irlandais et d'une mannequin Italienne ● Harcelé à l'école primaire et au collège ● Témoin du meurtre de sa mère le 25 Avril 2005 ● Battu par son père qui a disparu à ses dix-huit ans après l'avoir laissé pour mort ● A rejoint la mafia Italienne et a été utilisé en tant que prostitué pendant plusieurs années ● A tué un homme de sang froid avant de se tirer dessus pour faire passer cette histoire pour un accident et quitter la Mafia ● A voyagé un moment trop incapable de se poser dans un endroit ● A fini par s'installer à Boston en Novembre 2018 ● Est retourné en Italie en Janvier 2021 pour mettre fin à son deal et travaillait comme indic pour la Mafia Italienne ● Victime d'une blessure par balle à la tête le Vendredi 23 Avril 2021 lors d'une attaque au Lord Hobo ● A perdu une partie de sa mémoire tous les événements après 2014 avant de les retrouver ● A été kidnappé du 18 Juin 2021 au 23 Juin 2021 à Naples par le père de Côme • A été opéré le 4 Octobre 2021 pour extraire le morceau de balle restant dans sa tête avec succès • S’est marié à Lukas le 7 Novembre 2021 • A acheté une maison avec Lukas fin 2021 • Travaille de nouveau pour la Mafia depuis mi-juin 2022 • A des pertes de mémoires récurrentes • A perdu connaissance et frôlé l'arrêt cardiaque le 8 avril 2023 lors du TD Garden
    Description deux : Neal T. Hood ► Thomas Brodie-Sangster MOkWYp

    LOVE
    ◆ Lukas : my husband
    ◆ Côme : mafia boy
    ◆ Rob : ex and boss in the Mafia (PNJ)

    FAMILY
    ◆ Aurore : daughter (PNJ)

    SEX
    ◆ Griffith : ex sexfriend
    ◆ Salvatore : Mafia curiosity and more

    FRIENDS
    ◆ Enzio : illegal fighter
    ◆ Khol : Italian friend
    ◆ Milo : ex boxing partner
    ◆ Oliver : boxing partner

    HATE
    Description trois : Neal T. Hood ► Thomas Brodie-Sangster 8DCqo3D

    Accro au sexe ■ Fait des cauchemars violents ■ Fume et boit ■ Suit un traitement pour son trouble Borderline ■ Boite de la jambe droite (blessure au genou infligée par son père en 2011 + blessure au mollet lors de l'accident du métro en Janvier 2020) ■ A de nombreuses cicatrices sur le corps ■ Porte un collier en argent offert par Lukas en Février 2020 avec une bague de femme dessus depuis Février 2021 ■ Porte un bracelet offert par Lukas depuis Août 2021 ■ A un piercing à l'oreille gauche ■ Possède un tatouage sur le bas-ventre gauche fait en 2016 en commun avec Nathaniel ■ Possède un tatouage au poignet en commun avec Côme fait en Avril 2020 ■ Porte une bague de fiançailles à la main gauche offerte par Côme en Janvier 2021 ■ A un tatouage derrière l'oreille droite représentant une bombe de peinture soufflant de la peinture noire qui se transforme en peinture colorée jusqu'à un N bleu fait en Février 2021 ■ A un tatouage à l'annulaire gauche avec un 'L' fait en Février 2021 ■ A demandé Lukas en mariage le Lundi 12 Avril 2021 ■ A un tatouage à la cheville droite représentant un code barre depuis le 8 Juin 2021 pour recouvrir le tatouage ‘Dans cette vie et les suivantes’ fait en commun avec Nate le 3 Juin 2021 ■ A un tatouage sur l’omoplate représentant un tournesol depuis Novembre 2021 ■ Pratiquait la boxe pendant dix ans avant d’arrêter à cause de sa jambe et de reprendre dans des combats illégaux depuis Novembre 2021 ■ A déjà tué quatre hommes (Antonio de la Mafia, un homme sur ordre de la Mafia, le violeur de Tova et son père)

    A strong past for a relationship that is a little too unique
    Neal T. Hood ► Thomas Brodie-Sangster Jnijkv10

    Travail au Lord Hobo
    Lundi : 11:00 pm – 02:00 am
    Mardi : 09:00 pm – 12:00 am
    Mercredi : soirée off
    Jeudi :  07:00 pm – 10:30 pm
    Vendredi : 10:00 pm – 03:00 am
    Samedi :  12:00 am – 03:00 am
    Dimanche : soirée off ou 06:00 pm – 08:30 pm

    Travail au Holy Motors
    Lundi : 08:00 am – 12:00 pm
    Mardi : 09:00 am – 12:00 pm
    Mercredi : off
    Jeudi :  08:30 am – 04:30 pm
    Vendredi : 12:00 pm – 05:00 pm
    Samedi :  off
    Dimanche : off
    RPS en cours : RPs - 5
    Salvatore
    Lukas
    TG Public : Sun Rock
    Salvatore
    Côme

    QnT - 0
    Warning : violence physiques et psychologiques, meurtre, trouble borderline, prostitution, sexe, addictions à l'alcool et au sexe, Mafia, autodestruction, blessure par balle, traumatisme, perte de mémoire, kidnapping
    RPS : 179
    Messages : 46161
    Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t110495-neal-t-hood-thomas-brodie-sangster
    Répertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t155428-neal-ange-repertoire-rps
    Fiche de liens : https://www.i-love-harvard.com/t156146-neal-ange-fiche-de-liens
    Profil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t170364-meetsachussets-neal-devil
    Complément de personnage : https://www.i-love-harvard.com/t162809-neal-t-hood-spritz-complement-de-personnage#7575269
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postSam 23 Nov - 21:38
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    avatar
    Les originesDans l'arbre généalogique de la famille, des origines écossaises et anglaises sont présentes.

    feat. Thomas Brodie-Sangster

    birthday
    Je suis né le 12 Mars 1993 dans le pays de mère en Italie et plus précisément à Naples où mes deux parents vivaient. 
    nationalité
    Je suis de nationalité Italienne de par ma mère et Irlandaise du côté de mon père même si rien ne le connote réellement chez moi hormis cet accent qui me colle à la peau à certain moments et ce second prénom qui reste trop inconnu. 
    situation
    Je suis célibataire au cœur de fer qui a fait une croix sur une quelconque situation amoureuse. Je préfère draguer et chauffer que de vivre de belles histoires. Bisexuel. Je suis attiré par les corps aux courbes sensuelles des femmes autant que par les corps fermes et durs des hommes. Tant que le plaisir est là 
    études
    Je suis étudiant en ingénierie mécanique et ça me passionne. La mécanique m'a toujours attiré et il était logique que je finisse par l'étudier de façon plus poussée.
    statut social
    Niveau social je suis dans le seuil de pauvreté malgré la bonne situation de mes parents puisque ma mère est décédée depuis des années et que mon père a disparu. 
    Le caractère
    Avant toute chose, il est sans doute nécessaire de vous confier que je suis malade. Depuis quelques années déjà, je suis diagnostiqué Borderline ce qui joue dès lors grandement que mon caractère.
    Je dois avoir beaucoup plus de défauts que de qualités bien que je considère mes défauts comme des qualités dans ma vie de tous les jours. Les gens me définissent souvent comme un véritable connard insolent et impatient et je le suis sans doute puisqu'une fois que j'ai obtenu ce dont j'ai besoin, je renvois chier les gens de façon si froide que je pourrais transformer le monde en glacier. De plus, il ne vaut mieux pas me faire attendre si vous ne voulez pas que la foudre vous tombe dessus. Grâce à mes parents et à mes gênes, je suis un beau parleur charismatique. Mon charme opère et je sais comment faire pour que la magie se déroule. Je suis un rebelle dans l'âme qui adore flirter avec le monde des dangers et des excès ce qui fait de moi un dangereux fêtard. Si les gens prennent le temps de m'observer, il est facile de voir que je suis un garçon énigmatique et je pense que cela peut être une qualité plutôt utile. Oh, venons-en à un des points les plus négatifs de mon être sans doute. Suite aux événements du passé, je suis devenu un être solitaire et renfermé voir très timide concernant mon existence ou mes sentiments. Je me suis également transformé en un homme très rancunier qui ne sait pas pardonner. Cette solitude a développé mon côté très colérique qui me pousse à partir au quart de tour mêlant autorité et violence si nécessaire. J'ai souvent entendu les gens souffler sur mon passage que je ne suis qu'un imprévisible cinglé si impulsif et lunatique. Je pourrais également rajouter que je suis très têtu puisqu'il est trop difficile de m'empêcher de faire ce que je veux faire quand je le désire. Le monde de la débauche appartient à l'être hypocrite surprenant et mythomane que je sais être en cas de besoin. Malgré ce tableau bien noir, je pourrais ajouter quelques points positifs pour les rares personnes qui me connaissent ou qui ont eu la chance de se faire une place dans mon existence pour découvrir le vrai Neal. Galant dans l'âme, je suis toujours très respectueux et je fais attention à mon comportement en présence de certaines personnes. Enfant caché, je suis un véritable joueur taquin et attentif. Je me plais à m'amuser avec mes proches et je fais toujours attention au moindre détail me permettant dès lors de devenir un véritable protecteur loyal envers ceux qui comptent vraiment. Je reste un gamin et cela me pousse à être très (trop) curieux et surtout très persévérant. Heureusement que je suis discret pour parvenir à chiper les secrets. C'est à double tranchant que je suis toujours très franc prenant le risque de blesser alors que ma concentration peut parfois me détacher du monde. Tout cela me défini plutôt même même si ma personnalité demeure un véritable labyrinthe trop complexe pour être décrit.
    Les anecdotes
    • ( 01 )De l'adolescence à Février 2020, je portais un collier en argent avec une bague de fiançailles sur celui-ci. La bague était destinée à Milo Novak (mon premier grand amour), mais je ne lui ai jamais donné et elle est partie à la poubelle.
    • ( 02 ) Depuis que mon trouble Borderline a été diagnostiqué, je suis un traitement que j'obtiens majoritairement auprès de dealer puisque je refuse de consulter quelqu'un dans le domaine médical. Je prends du Risperdal pour mon agressivité, du Deroxat pour ma dépression et du Solian pour mes hallucinations.
    • ( 03 ) Même si j'adore flirter et allumer les personnes autour de moi, je déteste les corps à corps qui me font toujours me sentir mal dans ma peau réveillant de mauvais souvenirs. Je les accepte soit avec trop d'alcool et de drogues dans les veines, soit face à certaines personnes.
    • ( 04 ) Je suis adepte des cauchemars violents et trop réels qui me réveillent de nombreuses fois au cours de la nuit et qui provoquent des réactions douloureuses.
    • ( 05 ) Mon père a disparu depuis mes dix-huit ans. Est-il mort ? Vivant ? En Irlande ? Ailleurs ? Je l'ignore totalement.
    • ( 06 ) Je fume trop souvent et je bois très régulièrement. Cependant, je ne suis pas addict à la drogue à moins d'avoir réellement besoin de perdre la tête.
    • ( 07 ) J'ai des cicatrices sur le corps, vestige des coups et des brûlures imposées par mon père. Mais, j'ai surtout une grosse cicatrice au-dessus du cœur, vestige de la fois où je me suis tiré dessus après avoir tué un homme.
    • ( 08 ) Je boite de la jambe droite suite à la fois où mon père m'a laissé pour mort après m'avoir frappé pendant de longues minutes.
    • ( 09 ) J'ai une réelle addiction au sexe développée suite à mon usage en tant que marchandise dans la Mafia.
    • ( 10 ) J'adore la boxe qui me permet de me défouler et de me vider la tête.
    Groupe
    admission Lorsque je me suis installé à Cambridge, j'avais envie de repartir à zéro et d'obtenir un diplôme dans une réelle université. Après des années à suivre les cours à la maison, je voulais tenter l'université et pourquoi pas Harvard. L'une des universités les plus prestigieuses au monde. J'avais longuement hésité sur le domaine à étudier. La médecine m'intéressait au plus haut point, mais je ne me sentais pas capable de suivre des études aussi imposantes et prenantes. Je préférais continuer à étudier ce domaine seul dans mon coin, alors j'avais fini par choisir le cursus d'ingénierie mécanique, un domaine plus que passionnant dans lequel je parvenais à exceller. Lorsque j'avais fait mon dossier d'admission à l'université d'Harvard, je n'étais pas certains d'être accepté. Le dossier administratif a été fichtrement compliqué à faire puisque j'avais longuement hésité sur l'identité que je devais avoir pour ce dossier. Le fils d'un commissaire disparu dans la nature et d'une mannequin décédé ou le fils d'un membre de la mafia... J'avais finalement opté pour ma première identité, mon identité réelle et c'était sans aucun doute la meilleure des solutions même si écrire ce 'Teodoro' comme premier prénom a été foutrement difficile. Quant aux lettres de recommandations, j'avais réussi à en avoir de certains de mes professeurs Italiens. Il y avait également eu l'épreuve des SATs, mais franchement ce n'était qu'une broutille pour moi. Avec ma curiosité et mes études à la maison, j'avais obtenu pas moins de 1 580 comme résultat aux SATs. Mon essay s'était révélé être la seconde épreuve compliqué du dossier d'admission et pour cause je ne savais absolument pas sur quoi écrire ou comment l'écrire. Cependant, après plusieurs heures devant un écran blanc, j'avais fini par suivre mon intuition et par écrire sans réfléchir. J'avais fini par écrire sur mon trouble Borderline et j'étais fichtrement fier du résultat. L'entretien n'avait été qu'une formalité au final puisqu'en étant moi-même et en prouvant que j'en voulais, les choses s'étaient bien passée. Et, malgré mes doutes, malgré ma trouille, j'avais été accepté à l'université d'Harvard.

    groupe Moi dans une maison, ce serait le truc le plus ridicule du monde entier. Ce serait fichtrement et totalement idiot. Il était absolument hors de question que je rejoigne une quelconque maison quand bien même certaines semblaient attrayante. Il était absolument hors de question que je m'enchaîne d'une façon ou d'une autre à un groupe. Je ne voulais pas leur donner la chance de me heurter. Je refusais de leur offrir la possibilité de m'utiliser. Alors, ouais, il était clairement impensable de m'enfermer dans un groupe particulier, dans une case bien définie. Je n'étais pas fait pour ça. Je n'étais plus fait pour ça. Après des années coincé dans des mondes différents, j'avais fini par trouver une liberté qui me plaisait tant. J'avais fini par découvrir que je n'avais pas réellement besoin d'être entouré pour vivre. Je n'avais pas besoin de monde autour de moi afin d'exister. Je n'avais pas à me lier à un groupe pour exister réellement. Après avoir subi la pression de mon père puis les années coincé comme marchandise dans la mafia, je voulais continuer d'être un électron libre. Alors, être à Harvard entouré d'étudiants, c'était ok. Cependant, faire parti d'une maison, c'était hors de question.
    Irl, ça donne quoi ?
    PseudoNagini
    Age 28 ans
    Nationalité Française
    Double compteNon
    Crédits des imagesNagini
    Nombre de mots par rpDe 200 à 5000 mots.
    Type de personnageInventé
    Code bottin
    Code:
    <div class="card-user-bottin-students class="text-s-bebas text-upper">Thomas Brodie-Sangster<students><span class="c-uno text-upper text-bold">@"Neal T. Hood"</span></div>
    Neal T. Hood-SpritzDark Rises
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Neal T. Hood-Spritz
    Dark Rises
    Informations
    Âge : 31
    Lieu de naissance : Naples en Italie
    Quartier.s d'habitation & Colocation : Winthrop au 10 Cottage Ave avec mon mari
    Situation sentimentale : marié avec Lukas
    Études & Métiers : barman au Lord Hobo, mécanicien au Holy Motors & bosse pour la Mafia Italienne
    Date d'inscription : 23/11/2019
    Pseudo & pronom IRL : Nagini
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    Crédits : Nagini
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    Description un : Neal T. Hood ► Thomas Brodie-Sangster 59ed1abd857d9b0dd6ba8b2451b6d156

    Fils d'un commissaire Irlandais et d'une mannequin Italienne ● Harcelé à l'école primaire et au collège ● Témoin du meurtre de sa mère le 25 Avril 2005 ● Battu par son père qui a disparu à ses dix-huit ans après l'avoir laissé pour mort ● A rejoint la mafia Italienne et a été utilisé en tant que prostitué pendant plusieurs années ● A tué un homme de sang froid avant de se tirer dessus pour faire passer cette histoire pour un accident et quitter la Mafia ● A voyagé un moment trop incapable de se poser dans un endroit ● A fini par s'installer à Boston en Novembre 2018 ● Est retourné en Italie en Janvier 2021 pour mettre fin à son deal et travaillait comme indic pour la Mafia Italienne ● Victime d'une blessure par balle à la tête le Vendredi 23 Avril 2021 lors d'une attaque au Lord Hobo ● A perdu une partie de sa mémoire tous les événements après 2014 avant de les retrouver ● A été kidnappé du 18 Juin 2021 au 23 Juin 2021 à Naples par le père de Côme • A été opéré le 4 Octobre 2021 pour extraire le morceau de balle restant dans sa tête avec succès • S’est marié à Lukas le 7 Novembre 2021 • A acheté une maison avec Lukas fin 2021 • Travaille de nouveau pour la Mafia depuis mi-juin 2022 • A des pertes de mémoires récurrentes • A perdu connaissance et frôlé l'arrêt cardiaque le 8 avril 2023 lors du TD Garden
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    LOVE
    ◆ Lukas : my husband
    ◆ Côme : mafia boy
    ◆ Rob : ex and boss in the Mafia (PNJ)

    FAMILY
    ◆ Aurore : daughter (PNJ)

    SEX
    ◆ Griffith : ex sexfriend
    ◆ Salvatore : Mafia curiosity and more

    FRIENDS
    ◆ Enzio : illegal fighter
    ◆ Khol : Italian friend
    ◆ Milo : ex boxing partner
    ◆ Oliver : boxing partner

    HATE
    Description trois : Neal T. Hood ► Thomas Brodie-Sangster 8DCqo3D

    Accro au sexe ■ Fait des cauchemars violents ■ Fume et boit ■ Suit un traitement pour son trouble Borderline ■ Boite de la jambe droite (blessure au genou infligée par son père en 2011 + blessure au mollet lors de l'accident du métro en Janvier 2020) ■ A de nombreuses cicatrices sur le corps ■ Porte un collier en argent offert par Lukas en Février 2020 avec une bague de femme dessus depuis Février 2021 ■ Porte un bracelet offert par Lukas depuis Août 2021 ■ A un piercing à l'oreille gauche ■ Possède un tatouage sur le bas-ventre gauche fait en 2016 en commun avec Nathaniel ■ Possède un tatouage au poignet en commun avec Côme fait en Avril 2020 ■ Porte une bague de fiançailles à la main gauche offerte par Côme en Janvier 2021 ■ A un tatouage derrière l'oreille droite représentant une bombe de peinture soufflant de la peinture noire qui se transforme en peinture colorée jusqu'à un N bleu fait en Février 2021 ■ A un tatouage à l'annulaire gauche avec un 'L' fait en Février 2021 ■ A demandé Lukas en mariage le Lundi 12 Avril 2021 ■ A un tatouage à la cheville droite représentant un code barre depuis le 8 Juin 2021 pour recouvrir le tatouage ‘Dans cette vie et les suivantes’ fait en commun avec Nate le 3 Juin 2021 ■ A un tatouage sur l’omoplate représentant un tournesol depuis Novembre 2021 ■ Pratiquait la boxe pendant dix ans avant d’arrêter à cause de sa jambe et de reprendre dans des combats illégaux depuis Novembre 2021 ■ A déjà tué quatre hommes (Antonio de la Mafia, un homme sur ordre de la Mafia, le violeur de Tova et son père)

    A strong past for a relationship that is a little too unique
    Neal T. Hood ► Thomas Brodie-Sangster Jnijkv10

    Travail au Lord Hobo
    Lundi : 11:00 pm – 02:00 am
    Mardi : 09:00 pm – 12:00 am
    Mercredi : soirée off
    Jeudi :  07:00 pm – 10:30 pm
    Vendredi : 10:00 pm – 03:00 am
    Samedi :  12:00 am – 03:00 am
    Dimanche : soirée off ou 06:00 pm – 08:30 pm

    Travail au Holy Motors
    Lundi : 08:00 am – 12:00 pm
    Mardi : 09:00 am – 12:00 pm
    Mercredi : off
    Jeudi :  08:30 am – 04:30 pm
    Vendredi : 12:00 pm – 05:00 pm
    Samedi :  off
    Dimanche : off
    RPS en cours : RPs - 5
    Salvatore
    Lukas
    TG Public : Sun Rock
    Salvatore
    Côme

    QnT - 0
    Warning : violence physiques et psychologiques, meurtre, trouble borderline, prostitution, sexe, addictions à l'alcool et au sexe, Mafia, autodestruction, blessure par balle, traumatisme, perte de mémoire, kidnapping
    RPS : 179
    Messages : 46161
    Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t110495-neal-t-hood-thomas-brodie-sangster
    Répertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t155428-neal-ange-repertoire-rps
    Fiche de liens : https://www.i-love-harvard.com/t156146-neal-ange-fiche-de-liens
    Profil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t170364-meetsachussets-neal-devil
    Complément de personnage : https://www.i-love-harvard.com/t162809-neal-t-hood-spritz-complement-de-personnage#7575269
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    L'histoireI fell in Hell

    Il est tard. Vous avez sommeil. C'est l'heure de dormir. Allongé dans votre lit, vous vous tournez. Il ne fait pas si noir que ça finalement. Peut-être n'est-ce pas encore l'heure de dormir. Vous ouvez les yeux. La lumière au bout du couloir vous dérange. Elle vous intrigue, n'est-ce pas ? Vous ressentez ce violent désir de vous lever afin de pousser cette porte et découvrir tout ces sombres secrets. Tic, tac. À pas de loups, vous vous glissez hors des draps. Sur la pointe des pieds, vous rejoignez la porte des mystères posant votre main sur le battant. Votre coeur bat à tout rompre. Votre souffle s'accèlère. Vous la ressentez ? Cette adrénaline qui court dans vos veines. Si délicieuse. Êtes-vous vraiment prêt à pousser cette porte ? Êtes-vous prêt à faire face aux sombres secrets et aux monstres dans le placard ? La vie n'est pas ce conte de fée que tout le monde peut croire. La vie n'est pas cette jolie histoire pour vous endormir. Mon existence va provoquer vos cauchemars. Alors, vous êtes toujours partants ? Tic, tac. Vous êtes toujours là ? Bien, allons-y. Mais je vous aurez prévenu. Bienvenue en enfer. Un enfer écrit à l'encre rouge sang et noir désespoir.

    Chapter One: A perfect childhood through pink-tinted glasses – De ma naissance à mes 12 ans à Naples (1993-2005)

    La porte s’ouvrait sur un grand bureau des plus simples. Hormis les quelques photographies de nature accrochées au mur, rien ne laissait penser que le bureau était occupé par une personne de façon quotidienne. Il n’y avait aucune photo de famille. Il n’y avait aucun objet personnel. C’était comme si la personne qui travaillait dans ce bureau n’avait pas de vie en dehors de ces murs. Comme s’il n’existait que derrière son bureau où il campait encore le nez plongé dans une tonne de papiers. Lunettes visées sur le nez, l’homme tournait les pages du rapport alors que sa jambe s’agitait en rythme sous la table. L’affaire était urgente. Il n’y avait pas de temps à perdre. Il releva à peine la tête lorsque la porte s’ouvrit à la volée. Toute son attention demeurait tout de même dirigé vers l’individu qui venait de pénétrer son bureau et qui s’adressait à lui.
    «- Commissaire Hood, nous avons localisé la seule famille restante de notre évadé. Il s’agit de sa fille et elle…
    - Bien, qu’elle soit dans la salle d’interrogatoire le plus rapidement possible.
    - Euh… Monsi… Commissaire… Cela risque d’être difficile. Elle réside en Italie et si nous la contactons et que notre évadé est là-bas, nous risquons de le perdre. Non ?
    - Réservez-moi un vol sur le premier avion qui décolle vers l’Italie. Dépêchez vous ! »

    La porte claqua alors que le commissaire Jordan Hood replongeait aussitôt dans ses papiers. Jordan Hood, mon père, était un homme imposant et sûr de lui. D’origine Irlandaise, il n’avait jamais réussi à quitter son pays et résidait à Dublin depuis de nombreuses années. Il avait gravi les échelons de la police avant d’être nommé commissaire de la Garda – la police de la République d’Irlande – par le gouvernement deux ans plus tôt. Son dévouement envers son travail et sa capacité à résoudre rapidement les affaires entraînaient la reconnaissance et le respect des autres. Il était admiré et beaucoup de jeunes policiers rêvaient de lui ressembler, de devenir aussi bon que lui. Malgré cette allure très imposante, Jordan Hood était un homme généreux et bon. Le genre de patron qu’on ne pouvait qu’apprécier et pour qui on donnerait notre vie. Renié par sa famille qui traînait dans les affaires illégales, le commissaire Hood n’avait aucune autre attache que son métier et son pays. Un pays qu’il allait devoir quitter pour résoudre cette affaire urgente. Un assassin s’était évadé de la prison et il fallait le retrouver au plus vite. Après vingt-quatre heures sans la moindre piste en Irlande, s’il fallait se rendre en Italie pour trouver ne serait-ce qu’un début de piste, Jordan Hood était prêt. Ce fut d’ailleurs dans cet état d’esprit qu’il s’installa dans un avion deux heures plus tard sans se douter que ce voyage chamboulerait toute sa vie.

    Quelqu’un toquait violemment contre sa porte. Une des plus belles femmes d’Italie râlait contre ce visiteur imprévu qui venait bouleverser tout son programme alors qu’elle était déjà en retard pour se rendre à sa séance photo. Martina Anzil, ma mère, était une mannequin réputée et très connue en Italie. Le public admirait sa fraîcheur et sa douceur. Elle semblait si innocente et si parfaite à la fois comme une poupée en porcelaine. Toujours ouverte au monde, elle ne refusait jamais de discuter avec les personnes qui l’interpellaient dans la rue. Son agent l’avait repéré lors d’un casting qu’elle avait passé sous les encouragements de sa mère. Son père avait toujours été absent du tableau et elle avait vécu très proche de sa mère, son unique famille, jusqu’à son décès brutal. Martina Anzil vivait seule dans une majestueuse villa et elle vivait très bien grâce à toutes ces marques qui désiraient collaborer avec elle. Entre les défilés et les séances photos, Martina quittait régulièrement Naples, sa ville adorée. Cependant, elle finissait toujours par y revenir et tentait de trouver le maximum d’affaires de ce côté du monde. La main s’abattait encore sur la porte poussant la jeune femme à lever les yeux au ciel. Qui donc pouvait venir l’importuner de cette manière ? Elle était peut-être en retard, mais pas suffisamment pour qu’on en vienne à la chercher. Se pouvait-il qu’un autre fou furieux ait réussi à détourner l’attention des vigiles de l’entrée ? Non, il ne fallait pas penser au pire. Lorsqu’un énième coup se fit entendre contre la porte, Martina s’y dirigea d’un pas énervé se fichant de ne pas encore porter de tee-shirt parce qu’elle n’avait pas réussi à mettre la main dessus, désordonnée qu’elle était. Elle ouvrait la porte à la volée prête à hurler sur ce visiteur incongru. Mais, elle n’eut même pas le temps de placer un mot qu’il débita des tonnes de paroles, des tonnes de questions en rapport avec un être qu’elle n’avait jamais connu. Son père. À moitié cachée derrière la porte après s’être rendue compte que cet homme la reluquait sans gêne, Martina répondait la vérité. Elle n’avait jamais eu de contact avec son père. Elle ne savait même pas qu’il avait été arrêté. Elle ne savait pas où il se trouvait. Et, se fichant de l’identité de la personne, elle n’hésita pas à montrer ce tempérament Italien tenue de sa mère alors qu’elle reprochait à l’homme son arrivée et son insistance. Claquant la porte au nez de cet homme, Martina était loin elle aussi de se douter que sa vie venait de changer.

    Franchement, je vais vous passer le détail de toute l’histoire d’amour entre mon père et ma mère. L’histoire était plutôt banale et pas franchement intéressante d’autant plus que vous êtes là pour en savoir plus sur moi, non ? Bien. Le commissaire Jordan Hood avait passé plusieurs jours à espionner la belle mannequin Martina Anzil. Au-delà d’être belle, Martina était intelligente et elle avait remarqué le manège du commissaire tant et si bien qu’elle ne tarda pas à faire entendre sa voix répétant les mêmes mots que lors de leur première rencontre. Et, appelez ça comme vous voulez, mais ce fut une sorte de coup de foudre entre eux. Ils tombèrent l’un pour l’autre sous cette réelle passion. Jordan en oublia presque sa mission, son affaire alors qu’il invitait Martina à toutes les sorties qu’il pouvait trouver. Martina se laissait courtiser avec joie tombant sous le charme de cet Irlandais. Tout se passa rapidement. Très rapidement. Jordan et Martina ne tardèrent pas à partager le même lit pour une seule et unique nuit. Pourquoi cela alors qu’ils étaient amoureux ? Oh, simplement parce que le travail rappela mon père en Irlande bien trop vite. Jordan ne voulait pas quitter Naples et cette femme avec qui la vie avait enfin un sens. Cependant, il n’avait pas le choix. Il aimait trop son travail pour tout plaquer. Après des adieux déchirants et une promesse de se revoir rapidement, les deux amoureux furent séparés sans même savoir qu’ils avaient donné vie à quelque chose. À quelqu’un. Ouais, bingo, maman était enceinte.

    Martina appris la nouvelle de sa grossesse rapidement parce qu’elle faisait attention à sa santé et qu’elle était suivi. La douce italienne hésita sur ce qu’elle devait faire. Devait-elle contacter Jordan et lui annoncer la nouvelle ? Devait-elle avorter et ne jamais en parler ? Devait-elle me garder et garder le silence ? Pendant de longues semaines, la situation lui fit tourner la tête en même temps que sa carrière continuait. Étrangement, le fait d’être enceinte lui permettait de toucher un nouveau public et de rester une des mannequins les plus désirées d’Italie. Ce ne fut que lorsque maman commença à connaître des complications qu’elle cessa pour un temps son travail et qu’elle osa contacter mon père pour lui apprendre la nouvelle. Un père qui avait presque oublié cette femme pour qui il avait succombé ou plutôt qui voulait faire comme s’il l’avait oublié encore plus après ne pas avoir eu de ses nouvelles pendant des mois. Mais, lorsqu’il apprit que Martina était enceinte, il ne pu faire semblant plus longtemps. Il s’empressa de présenter sa démission et de déménager pour l’Italie, pour Naples même s’il savait que son Irlande finirait par lui manquer et le rendre malade. Il ne pensait pas que cela pourrait réellement le heurter, pas alors que sa vie semblait enfin trouver un sens, enfin devenir rose. Martina et Jordan se marièrent et s’installèrent dans la villa de Martina. Jordan trouva un poste de commissaire au sein de la police municipale de Naples et son métier lui plaisait. Ce danger de jouer aussi proche de la mafia était son petit plaisir de tous les jours. Les mois passèrent et je finissais par pointer le bout de mon nez un certain 12 Mars dans l’hôpital de Naples rendant mes parents fous de joies et plus amoureux que jamais. Comme le voulait la tradition de notre famille, je portais deux prénoms même si mon histoire avec ces prénoms est particulière – vous verrez. À ma naissance, j’étais donc Teodoro Neal Hood, la perle de mes parents. Maman avait longuement insisté pour que Teodoro soit mon prénom car elle en aimait la sonorité et elle voulait que mon côté italien ressorte. Mon père n'aimait pas vraiment ce prénom, mais il était amoureux alors il avait laissé faire choisissant uniquement ce Neal qui fut mon second prénom pendant des années.

    Pour tout vous avouer, je n’ai pratiquement aucun souvenir des premières années de ma vie. Mes souvenirs ne sont que des brouillons qui se dessinent dans ma tête grâce aux photographies de cette époque. Pendant quelques années, je n’étais pas à plaindre. Je vivais dans cette sublime villa avec mes deux parents qui m’aimaient et me chérissaient comme la prunelle de leurs yeux. Ils nous arrivaient de voyager et de découvrir le monde tous les trois dans notre bulle. Nous passions beaucoup de temps en famille à vivre et à sourire. Durant les six premières années de ma vie, les choses étaient parfaites. Je n’étais qu’un petit garçon totalement épanoui. Je me plaisais à tout essayer. Je me plaisais à n’être qu’un enfant insouciant qui n’avait pas de limites et qui demeurait trop plein d’énergie. Le rose n’était pourtant pas si rose et les choses avaient fini par se détérioré à mon entrée en classe primaire, là où les enfants commençaient à reconnaître le monde. Les gens me reconnaissaient. Moi le fils d’un policier et d’une mannequin. J’étais célèbre malgré moi, même si je ne voulais pas de ces choses qui me collaient à la peau. Certains étaient jaloux et le faisais savoir. Mon ventre se tordait à chaque fois que je me rendais à l’école. Moi et mon corps trop mince. Moi et mon allure trop étrange. Moi et mon style de vêtements trop particuliers, souvent trop efféminé ou léger pour certains de mes camarades. Ils me haïssaient et je n’y comprenais rien. Je savais simplement que leurs poings s’abattaient trop souvent sur moi. J’entendais leurs insultes à longueur de temps. C’est là que les choses se sont mises à changer.

    Maman et papa s’étaient mis à s’engueuler de plus en plus souvent. Lorsqu’ils me pensaient endormi à l’étage, je les entendais hurler. Maman reprochait à papa d’être de moins en moins présent, de plus en plus obnubilé à l’idée de capturer des membres de la mafia. Papa reprochait à maman de me transformer en une chochotte qui pensait plus à son apparence physique qu’à autre chose. Maman et papa s’étaient mis à se fuir et à s’éviter à longueur de temps. Je les voyais d’une façon différente. Maman était toujours là, souvent là. Elle n’avait jamais repris son travail de mannequin après ma naissance. Elle restait une célébrité en Italie, mais elle avait un nouveau travail qui lui laissait plus de temps pour être avec moi, pour partager une enfance ensemble. Elle tenait une boutique de vêtements et de relooking où elle m’emmenait régulièrement. J’adorais m’y rendre. J’étais proche de maman. Très proche. Elle était ma meilleure amie, ma confidente. Elle était la prunelle de mes yeux. Elle était plus importante que tout. Et, de l’autre côté, il y avait mon père. Je le voyais rarement. Et, lorsque je passais du temps avec lui, il me rendait malade. Papa passait son temps à tenter de m’endurcir. Il m’entraînait dans cette pièce à l’écart de tout et me poussait à apprendre à me battre, à apprendre à faire face aux autres. Il me frappait souvent. Il m’insultait régulièrement. Et, lorsque mes pleurs étaient trop insupportables pour lui, il m’enfermait dans cette pièce pendant des heures. Des heures avant de revenir et de me repousser à ces combats douloureux. Maman avait tenté d’arrêter ce massacre, mais lorsque papa avait levé la main sur elle pour qu’elle se taise, je l’avais supplié de laisser papa faire. Je lui avais juré que je pouvais tenir le coup.

    Et, à mes douze ans, ma vie était comme ça. Je vivais pleinement et avec douceur en compagnie de ma maman que j’aimais par dessus tout. Je l’accompagnais régulièrement à la boutique et je me plaisais à juste être avec elle comme le gosse que j’étais. Je survivais avec papa faisant des progrès chaque jour, m’endurcissant toujours un peu plus. Papa était loin de se douter que ce qu’il m’apprenait allait se retourner contre lui. S’il l’avait su, peut-être aurait-il simplement laissé maman faire. Ou peut-être pas. À cette époque, papa n’aimait déjà plus maman. L’Irlande lui manquait. Nous n’étions déjà plus sa famille. Nous n’étions qu’un boulet à sa cheville et il nous le faisait savoir même si maman tentait de m’empêcher de comprendre cette douloureuse réalité.

    Chapter two: You left me so I fall – De mes 12 ans à mes 17 ans à Naples (2005-2010)

    Les cris se répercutaient violemment dans toute la villa. Ils provenaient tous de la même pièce : ce bureau qui était le seul endroit éclairé de notre demeure à la nuit tombée. Cet endroit qui m’empêchait de dormir tant la lumière se reflétait violemment dans ma chambre. J’aurais pu faire abstraction de la lumière si j’avais vraiment fait un effort. Cependant, recroquevillé sous les couvertures de mon lit d’adolescent, je ne parvenais pas à effacer les cris qui résonnaient de façon trop violente. Maman et papa se disputaient encore une fois. C’était devenu une habitude au cours des derniers mois. Ils ne cessaient jamais de s’éviter la journée et de se crier dessus la nuit. Ils se reprochaient des milliers de choses l’un à l’autre. Je n’y comprenais rien. Je n’avais pas envie de comprendre. Alors, je me bouchais à moitié les oreilles tentant ainsi de rendre leur dispute comme un blabla incompréhensible pour moi. Je sursautais soudainement lorsqu’un bruit plus violent se fit entendre. Mon cœur battait trop fort. Je ne me sentais pas bien. J’avais envie de faire pipi. Alors, comme l’adolescent discret que j’étais, je sortais doucement de mon lit. Sur la pointe des pieds, je sortais de ma chambre et je me dirigeais vers le bureau entre-ouvert. J’aurais pu me rendre aux toilettes, juste à côté de ma chambre. Mais, je n’étais qu’un gamin un peu trop curieux. Je désirais savoir ce qui avait fait ce bruit. Je voulais résoudre le mystère. À pas de loup, je me dirigeais vers la porte du bureau de papa où mes parents se disputaient. Je posais ma main contre le battant pour garder mon équilibre alors que je me penchais légèrement pour observer l’intérieur de la pièce. Le bureau de papa était renversé sur le sol et je me doutais que c’était ça le bruit qui m’avait effrayé. Néanmoins, ce ne fut pas ce qui retint mon attention. Non, mon regard était tourné vers maman. Maman au sol, le visage en sang alors que papa s’approchait dangereusement d’elle. J’aurais aimé me précipiter dans la pièce pour me mettre entre eux. J’aurais aimé trouver l’usage de ma voix pour supplier maman d’arrêter de parler. Mais, elle n’arrêtait pas. Et, papa continuait d’avancer vers elle. J’étais pétrifié. Incapable de retourner dans mon lit. Incapable de me précipiter dans la pièce. Juste incapable. Un minable gamin qui assista à toute la scène. Papa se mettait à frapper maman sans s’arrêter. Il finissait même par attraper la lampe pour l’abattre sur la tête de maman qui tomba au sol inanimée alors que le sang se formait déjà autour d’elle. Soudainement, mes jambes se débloquèrent alors que je courrais à toute vitesse aux toilettes vomissant. Les larmes glissaient violemment sur mes joues sans que je ne puisse les contrôler. Mais, c’était surtout la peur qui me tordait le ventre. Alors, lorsque le plancher craqua, je m’empressais de traverser la villa pour retourner dans ma chambre. Je m’installais dans mon lit et m’empressais de faire semblant de dormir. Quand papa passa sa tête à travers la porte, il n’y vit que du feu. Il ne vit rien et je le haïssais tant. Il ne vit rien et j’étais mort de trouille. Maman était morte. Papa l’avait tuée.

    « - Teo… Neal… réveille-toi
    - Mmh ?
    - Chéri, écoute-moi bien. Allez réveille-toi, il faut que tu m’écoute. Cette nuit, les méchants messieurs que papa traquent au travail sont venus dans la maison et ils…
    - Ils quoi papa ?
    - Ils ont tué ta maman mon chéri. Je suis tellement désolé. Ça va aller, je suis là. Ça va aller. »
    Quelques heures après avoir tué ma maman, mon père débarquait avec cette folle histoire qui pouvait pourtant tenir la route. Je savais que tout le monde allait le croire. Je savais qu’on allait se ranger de son côté. Le commissaire Hood était un homme bon. Il ne pouvait pas être coupable de quoi que ce soit de mauvais. Il ne pouvait pas avoir assassiné sa femme. Mais, je l’avais vu moi et je savais que j’aurais dû en parler ce jour-là lorsque la police était venue pour m’interroger. Le regard de papa pesait sur moi. Je sentais ses prunelles observer le moindre de mes mouvements alors j’avais joué la sécurité. J’avais menti à la police. Je n’avais rien vu. Je n’avais rien entendu. Je dormais. Et, comme je n’avais que douze ans, on me laissa bien vite tranquille alors que papa avait du temps pour se remettre de cette épreuve. On lui offrit autant de congés qu’il souhaitait. On lui proposait même de repartir en Irlande pour quelques temps. Pourtant, papa ne sauta pas sur l’occasion comme je l’aurais pensé. Il était dans son rôle jusqu’au bout. Il resta à la maison pendant deux jours avant de retourner travailler pour attraper les méchants qu’il me disait. Tous les jours, j’avais envie de lui cracher qu’il n’avait qu’à aller derrière les barreaux parce qu’il était le méchant. Les méchants messieurs qu’il traquait était sans doute meilleurs que lui. Je me taisais pourtant. Je courbais la tête. Je me renfermais. J’avais perdu ma maman et je ne savais plus comment m’en sortir à présent qu’elle n’était plus là pour m’aider. Et, au fil du temps, les choses changèrent.

    Le monde se modifiait autour de moi. Papa changeait aussi. Après avoir assassiné maman, il ne voulait plus de cette vie. Cependant, il ne pouvait pas partir sans avoir l’air d’un suspect surtout après que certains de ses collègues aient remarqué mon comportement distant envers lui. Papa restait à Naples. Il restait avec moi. Mais, il changeait. Il ne cessait de boire et il ne savait même plus contenir sa colère. Ce n’était plus qu’un monstre. Moi ? Je devenais un adolescent toujours plus différent. Passionné par la mode et la boutique que maman avait laissé derrière elle, j’arborais un style un peu trop particulier par rapport aux autres élèves du collège où papa m’avait scolarisé. Les gens ne cessaient de parler dans mon dos à propos de ma maman, de mon père, de mon style, de ma solitude, de ma silhouette si frêle, de mon air de gosse. Je les entendais rire sans cesse. J’entendais les rumeurs qu’ils s’amusaient à lancer. Je n’avais pas d’amis. Je ne voulais pas d’amis. La solitude me semblait préférable à tout le reste notamment alors que les choses se dégradaient. J’étais un élève assidu, mais je n’avais pas de très bonnes notes. Quant à mon comportement… Il ne cessait de devenir mauvais. Papa était souvent convoqué parce que je me battais régulièrement avec les autres. Des bagarres dont je sortais vainqueurs grâce au cours de boxe que je suivais deux fois par semaine depuis le décès de maman. Je pouvais jouer le dur à l’école. Au fil des semaines, j’avais fini par devenir le plus redouté des élèves et en même temps le plus désiré. Allez comprendre cette logique. Cependant, à la maison, les choses étaient totalement différentes. À la maison, j’avais sans cesse l’impression de redevenir cet enfant paralysé qui avait assisté au décès de sa maman. J’avais l’impression de n’être qu’un enfant et de ne pas pouvoir agir. Papa le savait. Papa en profitait. Il n’aimait pas que je me fasse autant repérer. Physiquement, je tenais beaucoup plus de maman que de lui. Je n’étais pas l’image du fils parfait qu’il voulait. Mon comportement lui faisait presque aussi honte que mon physique trop féminin et mes cheveux trop longs pour lui. Alors, papa ne cessait de me le faire payer. Après chaque convocation, il m’entraînait de force à la maison et sa ceinture s’abattait violemment sur ma peau. Au vu de mes batailles très régulières, les coups de ceinture n’avaient jamais le temps de guérir. Parfois, lorsqu’il avait bu avant de venir me chercher, il m’étranglait et s’amusait à brûler ma peau. Au jour d’aujourd’hui, je possède des cicatrices de cette époque. Des brûlures sur certaines parties de mon corps. Des cicatrices de sa ceinture sur d’autres parties. Je me fiche de les exposer, mais je n’en parle pas et les gens racontent ce qu’ils veulent. À cette époque, lorsque les vacances venaient, ma vie devenait un enfer. Il me suffisait de faire un pas de travers pour que la sentence tombe. Et, après m’avoir battu, papa m’enfermait dans une pièce de la villa. Il m’y laissait pendant des jours à mourir de chaleur ou de froid en fonction des saisons. Il m’abandonnait là me laissant crever de faim. Et, dans le fond, même si tout cela me heurtait, ça m’endurcissait en même temps. Je devenais toujours plus résistant. Je devenais toujours plus capable de survivre. Alors, papa se vengeait de plus en plus.

    « Hé Hood, viens par là ! » La voix s’élevait derrière les buissons du collège alors que je sortais d’un cours pour me rendre chez le proviseur pour la troisième fois de la journée et sans doute celle qui me coûterait l’appel à mon père pour avoir osé frapper un connard de riche. Mais, ce n’était pas ma faute s’il balançait sa chaise sur mon pied à chaque fois. La voix se réitéra et je fronçais les sourcils hésitant un instant. Zut. Je n’avais absolument rien à perdre à aller voir ce qu’on me voulait. S’il s’agissait d’une bagarre, cela me défoulerait. Dans le cas contraire, cela me ferait toujours perdre quelques minutes avant que mon père fou de rage ne vienne me chercher et s’en prenne à moi. Sur mes gardes, je m’approchais des buissons pour y découvrir un groupe de garçons. Je n’avais que quinze ans et ils devaient tous en avoir au moins dix-sept. Ils étaient quatre et je calculais déjà mes chances de réussites s’il s’agissait d’un piège. La boxe c’était ça. Réfléchir avant tout. Savoir se sortir d’une situation. Cependant, aucun d’entre eux ne m’attaqua. Non. Ils s’empressèrent de m’expliquer la situation. Ces quatre garçons étaient envoyés par le père de l’un d’entre eux pour me proposer de rejoindre la mafia Italienne. Ils connaissaient mon histoire. Ils savaient qu’aucun d’entre eux n’était coupable du meurtre de maman. Et, grâce aux observations des quatre garçons, la mafia supposait la culpabilité de mon père. Ils avançaient également le fait que papa était violent envers moi et qu’il me traitait mal. Je mordais ma lèvre ayant soudainement peur que mes tentatives pour masquer mes blessures soient merdiques. Pourtant, je fus vite rassuré. J’étais foutrement doué et c’était pour cela qu’ils avaient mis longtemps avant de m’approcher. Ils n’étaient pas sûrs. Maintenant, ils l’étaient. Je confirmais leurs pensées confiant pour la première fois le meurtre commis par mon père. L’offre tomba bien vite. Ils me proposaient de veiller sur moi, de s’occuper de moi et de m’entraîner dans leur monde. En échange, je devais les tenir au courant des affaires de mon père et tenter de dérober quelques indices ou quelques dossiers. Je n’avais même pas hésité à accepter l’offre. J’aurais peut-être dû faire plus attention. Mais, zut, il me vendait tellement ce côté familiale qui me manquait que je plongeais tête baissée encore plus en sachant que je pouvais me venger de papa.

    Ainsi, à seize ans, je faisais parti de ce groupe de caïd. J’étais membre de ce clan des quatre fils de mafieux. Je n’avais encore jamais été en contact avec la mafia même ou avec des adultes en faisant parti. Je n’interagissais qu’avec ces quatre garçons qui changèrent ma vie. Ils m’apprenaient le monde d’une autre manière tellement plus intéressante et amusante que ma vie actuelle. Papa voyait que je lui échappais, mais il me laissait glisser la plupart du temps. Il se vengeait encore parfois sur moi violemment. Cependant, la majorité du temps, j’étais libre. Libre de traîner avec la bande comme je l’appelais. Notre bande. Ils veillaient réellement sur moi m’entourant au collège, remettant à leur place ceux contre qui je ne parvenais pas à me battre et que j’entraînais en dehors de l’école. Ils soignaient mes blessures lorsque je n’étais pas capable de le faire seul. Ils étaient simplement là pour moi de façon incessante. Un repère dans mon enfer. Une boussole dans ma nuit. Et, lentement, je suivais leur trace. Je me mettais à fumer des cigarettes de façon régulière devenant bien vite accro à la nicotine. Je me mêlais de plus en plus aux bagarres évitant toujours de me faire chopper par le directeur ou les surveillants. Je pouvais me battre sans avoir peur de mon papa par la suite. Alors, je m’y donnais corps et âme m’entraînant même à la boxe avec la bande. Mais, ça ne suffisait pas pour moi. Je n’étais pas encore assez comme eux. Je me sentais toujours trop à la traîne. Ainsi, j’étais devenu leur image peu à peu au fils des mois. J’avais seize ans et je fumais comme un pompier. J’avais seize ans et je consommais de la drogue de façon régulière. J’avais seize ans et je passais des soirées à boire de l’alcool. J’avais seize ans et j’étais déjà adepte des coups d’un soir. Ma bouille d'ange et mon côté bad boy faisaient craquer. Des filles et des garçons passaient dans mon lit. Je ne voyais pas pourquoi me priver d’un plaisir. J’avais une nouvelle vie et elle me plaisait même si je ne pouvais pas m'empêcher de me détruire. Il m'arrivait souvent de me laisser être blessé, de me blesser. Je passais souvent du temps à ne pas manger ou à me faire vomir. J’étais le fils d’un policier et je faisais pourtant parti du réseau de la mafia. La donne changeait. Et c’était loin d’être terminé.

    Chapter three: You make everything seems better – 18 ans à Naples (2011)

    Il s’appelait Antonio. Il avait quarante ans. Il était l’un des membres les plus influents de la mafia, un des pères d’un garçon de la bande. J’avais fini par me retrouver face à lui sans réellement le vouloir, sans réellement le chercher. Certainement pas. Même si la mafia me passionnait et m’intriguait, je n’avais pas très envie d’y mettre réellement les pieds. Surtout pas aussi jeune. Ma vie avec la bande me convenait même si j’étais tout seul au lycée à présent et que je ne les voyais qu’à l’extérieur. Quoiqu’il en soit, je n’avais pas besoin de plus pour me sentir bien. Pourtant, les choses se dessinèrent autrement comme si mon destin était déjà écrit d’une autre manière. Je me souvenais parfaitement de cette semaine qui bouleversa totalement mon existence. Cette semaine qui chamboula la totalité de ma vie. Si j’avais su, peut-être que j’aurais agi autrement. Si j’avais su, peut-être que je n’aurais jamais passé ce coup de fil qui avait tout fait basculé. Ou peut-être que je l’aurais quand même fait.

    Quelques semaines après mon anniversaire pour mes dix-huit ans, j’étais rentré à pied à la maison pour y découvrir mon père. Totalement saoul. Foutrement fou. Il m’attendait de pied ferme après avoir entendu des choses sur moi. Il avait entendu dire que je couchais avec des hommes. Moi. Son fils. Il ne pouvait pas accepter ça. Il avait déjà trop accepté venant de moi. Les bagarres à répétitions, l’amour idiot pour une mère décédé, un look qui n’allait pas du tout avec la réputation, un physique efféminé de gosse. Trop c’était trop. Ce soir là, papa se déchaîna sur moi comme jamais. Le feu brûlait ma peau. La ceinture pleuvait sur mon corps. Les poings et les pieds de mon père se mêlèrent à la partie. Ce ne fut que lorsque je me retrouvais au sol à moitié mort que papa cessa le massacre tournant les talons en claquant la porte. Gémissant, je me retournais sur moi. Alors, c’était ça ? J’allais crever là. Comme ça ? Je ne parvenais pas à m’y résoudre. J’avais difficilement glissé ma main dans mon pantalon pour passer un coup de fil. Rob, le fils d'Antonio, était celui avec qui j’étais le plus proche dans la bande. Nous avions couché ensemble plusieurs fois et ils nous arrivaient de nous comporter comme un couple sans en être réellement un. Quoiqu’il en soit, je lui faisais confiance. Je l’avais appelé et il s’était empressé de décrocher. Après tout, si j’appelais à cette heure, cela ne pouvait n’être qu’une urgence. J’avais réussi à bafouiller quelques mots avant de m’évanouir. Le trou noir complet.

    Lorsque mes prunelles s’ouvrirent de nouveau, je n’étais plus chez moi. J’étais dans un lit qui n’était pas le mien. J’étais dans une chambre qui n’était pas la mienne. Et, lorsque je tentais de me redresser, je fus aussitôt arrêté par une main sur mon épaule. Une main qui m’effraya dans un premier temps me poussant à vouloir me recroqueviller sur moi-même gémissant de douleur. La voix de l’homme me rassura et je me rendormais sans savoir tout de suite qu’Antonio veillait sur moi. Antonio, pas Rob. Je fus réveillé quelques heures plus tard par l’odeur de la nourriture et je parvenais à m’extraire du lit avec difficulté. Je notais les bandages sur ma peau et cette nouvelle tenue. On s’était occupé de me soigner et de me changer. Doucement, je me mettais sur mes pieds, ma jambe droite manquant de se dérober sous moi. En descendant à la cuisine pour rejoindre Rob et son père à la cuisine, je me rendais compte que je ne parvenais pas à marcher sans boiter. Rob et son père m’accueillirent avec un sourire qui me poussa à me sentir chez moi. En famille. Remarquant ma façon de marcher, ils me parlèrent rapidement de mon état. J’allais vite me remettre de la majorité des blessures même si j’allais malheureusement conserver des marques. Quant à ma jambe droite, ils étaient sincèrement désolés, mais je risquais de boiter à vie car mon père avait bien foutu en l’air mon genou. J’acquiesçais avant de m’installer à table et d’écouter les autres nouvelles tout en déjeunant. Rob était venu me chercher pour me ramener ici alors que son père était parti à la recherche de mon père en vain. Même si ma gorge se serra un moment, je tentais de prendre sur moi pour ne pas le montrer. Mon père avait disparu. C’était mieux comme ça, non ? Cependant, qu’allais-je devenir maintenant ?

    Ce fut là qu’une nouvelle proposition tomba. Antonio proposait de m’adopter en quelque sorte. Je pouvais rester ici et il veillerait sur moi. Rob allait décoller pour une université américaine dans quelques semaines alors je pouvais parfaitement avoir sa place ici. Antonio ne laisserait jamais rien de mal m’arriver. J’allais être bien ici. Je devais simplement me faire à l’idée que mes prénoms allaient basculer sur les papiers officiels pour éviter de me relier à qui j’étais par le passé. Le fils d’un policier et d’une mannequin. Ils voulaient effacer mon identité et mon passé pour me faire l’un d’eux. Je n’eus qu’une seconde d’hésitation pesant le pour et le contre. Si je refusais, je n’avais nul part où aller et papa pourrait me retrouver pour achever le travail. Si j’acceptais, j’aurais droit à une famille. Alors, je l’avais fait. J’avais dit oui. Et, en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, j’étais devenu Neal Teodoro Hood. Antonio m’avait expliqué que, malgré mes parents connus, mon visage actuel n’était que trop peu connu. Mon visage avait été connu quand j’étais un enfant, mais j’avais beaucoup changé et il était mission impossible de me relier directement à ma famille. Mes prénoms restaient utilisés dans la mafia. Quant à mon nom de famille, il se trouvait qu’un des membres de la mafia décédé quelques années plus tôt portait ce patronyme. Tout était donc parfait. En quelques jours, toute ma vie se trouva changée. Je n’étais plus ce gosse riche et connu pour le bien fait par son père. J’étais ce fils d’un membre de la mafia. Je suivais les cours à la maison étudiant surtout la mécanique et la médecine. Je continuais de vivre dans une atmosphère tellement différente, mais tellement mieux. Presque aussi bien que lorsque maman était en vie.

    Antonio. Antonio. Antonio. Je m’étais bien vite retrouvé seul avec le père de mon ami. J’avais remarqué les regards qu’il ne cessait de me lancer. Je savais à quel point je pouvais être attirant, à quel point je pouvais plaire. Alors, j’avais fini par en jouer face à Antonio parce que j’étais tombé pour lui. Je ne saurais expliquer comment les choses s’étaient faites. Je ne saurais vous dire si c’était vraiment normal. Je savais simplement que j’étais totalement amoureux d'Antonio qu’importait son âge, qu’importait qui il était. J’étais amoureux de cet homme qui veillait sur moi et qui ne cessait jamais de prendre soin de moi. J’étais dingue de cet homme qui redonnait de la couleur à ma vie si sombre. Il était devenu mon soleil. Il était devenu la raison de ma survie. Et, à force de provocation, Antonio avait fini par me bloquer dans un coin pour m’embrasser et me faire sien. Il n’y avait pas vraiment de tendresse dans ses actes. Tout ne semblait n’être que désir violent et pulsions intenses. Mais, ça me convenait. Je me sentais bien. Je me sentais à ma place entre les bras d'Antonio. Ça me plaisait. Alors, au fil des semaines, Antonio et moi étions devenus quelque chose d’étrange. Il s’occupait toujours de moi comme avant, mais tout semblait différent. Il m’embrassait régulièrement. Il ne me perdait jamais de vue m’entraînant avec lui dans diverses rencontres avec de dangereuses personnes. Je couchais régulièrement avec cet homme qui me rendait fou d’amour et ivre de désir. J’obéissais à tout ce qu’il voulait. J’avais l’impression d’avoir trouvé ma place. Et, lorsque je lui soufflais que je l’aimais, il ne me répondait simplement qu’il le savait. Cela aurait dû me mettre la puce à l’oreille. J’aurais dû comprendre et fuir avant qu’il ne soit trop tard. Mais, l’amour rend stupide. N’est-ce pas ?

    Chapter four: Between hell and paradise – De mes 19 ans à mes 22 ans autour de l'Italie (2012-2015)

    Même si ma vie au sein de la mafia avait commencé depuis longtemps, elle débuta réellement l’année de mes dix-neuf ans. L’année où tout bascula et où je comprenais que l’enfer était peut-être plus proche du paradis qu’on ne le pensait. Il ne suffisait que d’un pas pour basculer. Je vivais mon histoire avec Antonio et, même s’il ne soufflait jamais qu’il m’aimait, je pensais que c’était le cas. Pourquoi m’aurait-il recueilli et accepté comme ça si ce n’était pas le cas ? Mais, plus le temps passa et plus je comprenais. Il ne m’aimait pas. Il avait vu mon potentiel et il avait su user de ses cartes pour parvenir à faire de moi sa marionnette. Il avait su jouer tous les coups en avance sur l’échiquier pour me placer en échec et mat sans même que je ne m’en rende compte aveuglé par un amour qui n’était pas réciproque. Un amour que je crus réciproque pendant des années tellement Antonio savait bien manier le jeu. De mes dix-neuf ans à mes vingt-deux ans, il parvient totalement à me berner. Et, malgré les événements qui se déroulèrent, je le croyais toujours. J’acceptais toujours de rester. Stupide gosse amoureux.

    Le temps s’écoulait et Antonio me faisait venir de plus en plus souvent avec lui lors de ses réunions avec des acheteurs, avec des hors-la-loi, avec ces dangereux criminels. Je pensais qu’il le faisait parce qu’il ne voulait pas me perdre de vue, parce que je courrais un danger quelconque dont il refusait de me parler pour ne pas m’affoler. Et, bordel, oui je courrais un danger. Mais, je le courrais en restant avec Antonio puisqu’à chacune de ses affaires, je devenais une possible marchandise pour ces femmes et ces hommes avec qui il traitait. Je ne l’avais pas compris tout de suite. Il ne me l’avait pas dit sur le champ. Tout avait été mis à plat après que la première fois soit arrivée. Après avoir passé son accord sans mon droit d’entendre (comme à chaque affaire) avec un espagnol, Antonio était venu vers moi. Il m’avait soufflé que je lui ferais très plaisir si j’allais m’occuper de cet espagnol, qu’il avait envie de voir comment je pouvais bien me soumettre à un autre homme. La demande m’avait semblé étrange, mais je n’avais pas bronché. J’avais laissé cet espagnol faire ce qu’il voulait me rendant compte de ma position en tant que marchandise uniquement lorsqu’il avait laissé de l’argent supplémentaire à Antonio. Le mafieux n’avait pas tardé à mettre les choses au clair. Il m’avait fait comprendre que j’étais son atout de charme. Je pouvais faire pencher la balance de son côté si facilement, je pouvais lui faire gagner plus d’argent. J’étais son petit trésor et si je ne voulais pas que les choses finissent mal, il valait mieux que j’accepte. De toute façon, pour lui, j’étais aussi gagnant dans l’histoire. Plus d’argent signifiait plus de confort chez nous. Quant à coucher avec tous ces étrangers, ce n’était que du plaisir. Stupide ou simplement amoureux, j’avais accepté que les choses soient comme ça. Et, le marché avait pris sa place attirant de plus en plus de clients pour Antonio suite aux mots qui étaient soufflés.

    J’étais la pièce maîtresse de toutes ses affaires. Il veillait toujours à ce que mon allure soit parfaite. Des vêtements qui me mettaient en valeur et qui collaient à ma peau. Un maximum de peau à la vue de ces regards désireux. Une peau pâle qui aurait dû faire peur, mais qui attirait tellement. Des cheveux longs qui me donnaient un air mystérieux. Une allure frêle qui faisait succomber. J’étais la perle de toutes ses affaires. Son petit joyau. Au départ, Antonio ne m’utilisait qu’à Naples. Je ne le suivais que sur les affaires dans la ville. Cependant, bien vite, il m’avait entraîné avec lui dans toute l’Italie, dans chacune de ses affaires. Il était hors de question de se passer de moi à présent qu’il avait compris à quel point je pouvais être parfait dans ce rôle. C’était toujours les mêmes histoires. Ma vie pouvait être tranquille pendant quelques jours. Quelques jours où Antonio parvenait toujours à m’embobiner et à me faire croire qu’il avait autant de sentiments pour moi que j’en avais pour lui. Quelques jours qui suffisaient toujours à m’empêcher de fuir. Mais, je passais la majorité de mon temps dans les avions, dans les salles de négociation. J’étais devenu la marchandise d'Antonio. Sa marionnette. Lors de chaque affaire, je me trouvais là et je devais séduire les individus. Parfois, ces étrangers ne voulaient qu’une coucherie rapide. D’autres fois, ils payaient pour m’avoir la nuit entière. J’obéissais toujours. Je me pliais aux ordres. Et, à chaque fois, Antonio venait me féliciter, me récompenser. Lorsque certains des clients se montraient violents envers moi, il veillait sur moi et me faisait louper une affaire au maximum pour que je puisse aller mieux. Je tanguais entre l’enfer et le paradis. L’enfer de cette vie où je n’étais qu’un objet, une marchandise pour tous ces marchés. L’enfer de cette vie où les gens m’utilisaient et me frappaient. Le paradis d’une famille autour de moi avec la mafia. Le paradis d’un homme qui semblait m’aimer. Le paradis de m'occuper des voitures de la mafia sur certaines affaires et d'en conduire lors de certaines courses poursuites pour le fun autour de l’entrepôt car j'étais doué et c'était excitant.

    Ma vie me semblait presque parfaite. Presque parce qu’il m’arrivait des choses que je ne parvenais pas à contrôler. Il m’arrivait trop souvent de me retrouver totalement perdu dans qui j’étais ou ce que je devais ressentir. Ce flou s’était déclaré un an après le début de mon utilisation comme marchandise. Au départ, Antonio pensait que c’était juste normal. Je pensais que c’était normal. Cependant, tout avait fini par empirer tant et si bien qu'Antonio avait dû faire appel à celui qu’on appelait Doc. Celui qui pourrait venir mettre des mots sur ce que j’avais. Ce que j’avais ? Peut-être que vous allez le découvrir en quelques mots simplement. J’étais devenu trop instable. Mon comportement ne cessait de jongler entre diverses humeurs excessives parfois en quelques secondes. Je pouvais être aussi doux et soumis qu’un agneau. Juste là à attendre, à prendre soin des autres et à faire ce qu’on me demandait. Je pouvais être agressif et violent comme un loup. Simplement là à heurter les gens, à tuer ces clients qui allaient trop loin pour moi. Et, parfois même, je pouvais être fermé dans une bulle trop sombre de dépression. Juste là à enfoncer mes ongles dans ma peau, à me faire vomir et à me foutre en l’air. Il y avait des hauts. Il y avait des bas. C’était trop incompréhensible. C’était trop anormal. Ce ne fut que lorsque je manquais de tuer un des hommes d’affaires les plus importants pour Antonio qu’il se décida à me faire examiner. Un examen qui ne dura pas longtemps et qui fit tomber très vite le diagnostic. J’avais un trouble de la personnalité. J’étais Borderline. Il n’y avait pas grand-chose à faire. Au vu de qui j’étais, parler à un psychologue ne semblait pas envisageable. Cependant, le Doc nota quelques médicaments qui pouvaient agir sur certaines de mes phases.

    Après ce diagnostic, la routine reprenait sa place. Antonio veillait simplement encore plus à mes états ce qui me poussait à être de plus en plus irrité, de moins en moins amoureux. L’amour était ridicule. Et, je ne voulais plus être cet esclave.

    Chapter five: Leakage from this life – De mes 22 ans à mes 25 ans autour du monde et à Cambridge (2015-2018)

    Pour mes vingt-deux ans, Antonio m’emmena loin de ses affaires habituelles. Il était persuadé que ça me ferait du bien de m’éloigner de notre monde pendant quelques temps. Il était sûr que je parviendrais à mieux me gérer après une pause bien mérité. Après tout, cela faisait des années que j’étais à son service, des années que j’obéissais sans sourciller si ce n’était lors de mes crises. Antonio avait réservé un bateau. C’était juste lui et moi. S’il avait su le plan qui se dessinait dans ma tête, il n’aurait jamais mis en vacances les gardes qui nous suivaient sans cesse. S’il avait su ce que j’avais prévu depuis que je savais la nouvelle, il ne m’aurait pas emmené en vacances. Mais, il ne savait pas. Il ne savait pas parce qu’après toutes ces années auprès de la mafia, je savais y faire. J’avais appris à manipuler avec adresse. J’avais appris à divertir avec perfection. J’étais en mesure de jouer sur l’échiquier sans que personne ne puisse détecter mes mouvements avant d’arriver à l’échec et mat. Les choses étaient encore plus simples avec Antonio parce qu’il était persuadé que j’étais toujours amoureux de lui. Je n’avais pas changé de comportement et, les rares fois où j’étais étrange, il l’avait foutu sur le compte de la maladie n’y prêtant pas plus d’attention. Erreur mon cher Antonio, erreur. Jouant mon rôle, j’étais monté sur ce bateau et j’avais laissé Antonio donner vie à son fantasme de me faire sien à bord de celui-ci. Pendant deux jours entiers, j’avais joué ce garçon si parfait et si conforme à l’image qu’il se faisait. J’avais été son amant, son jouet. Mais, je ne voulais plus de cette vie. Je ne parvenais plus à faire face à cette existence. La mafia n’était pas faite pour moi. Je ne voulais pas d’une famille. Je voulais juste être libre et ne plus avoir à obéir.

    La troisième nuit de notre escapade, mon plan se mit en place. Antonio était endormi à mes côtés alors que je me levais discrètement. J’avais toujours été doué pour me faufiler sans me faire repérer depuis que j’étais gosse. Ce n’était pas difficile maintenant. Grâce à ma diversion au cours de la soirée, je savais qu'Antonio avait avalé cette pilule qui l’empêcherait de pouvoir affronter la réalité avec toute sa force. Je m’étais rendu à la cuisine pour prendre le plus long couteau qui s’y trouvait. Après avoir fumé une cigarette, j’étais de retour dans la chambre m’installant à califourchon sur cet homme que j’avais tant aimé et qui n’avait fait que m’utiliser. Antonio n’avait pas tardé à se réveiller comme à chaque fois qu’il sentait mon contact, comme s’il avait un radar pour détecter ma présence. Lorsque la peur se refléta dans son regard, je sus qu’il avait vu le couteau que je serrais entre mes doigts. Mon sourire s’étira en voyant qu’il ne parvenait pas à se débattre comme il aurait pu le faire sans la drogue que j’avais glissé dans son verre. « Neal… Hey Love, qu’est-ce que tu fais ? » Je plantais mes prunelles dans les siennes sans même lui répondre à haute voix. J’étais persuadé que mes yeux soufflaient tout ce qu’il y avait à dire. Cette haine qui pulsait au fond de moi. Ce mal-être qui ne cessait jamais de tordre mon ventre. Ce ras-le-bol de n’être que cette marionnette depuis des années. Mais, alors que j'allais abattre le couteau, Antonio trouva la force de basculer me faisant tomber sur le sol, lui au dessus de moi. Il me frappa au visage. Une fois, deux fois, trois fois... Je le laissais faire profitant du moment pour récupérer le couteau qui avait glissé trop loin. Lorsque je l'attrapais, sans attendre un instant de plus, je l'abattais sur le dos d'Antonio. Une fois, deux fois... Il cessait de se débattre et, grâce à ma pratique de la boxe, je parvenais à le renverser sur le côté. À califourchon sur lui, je rentrais dans la folie me remettant à abattre le couteau sur lui et perdant le décompte des coups. Je ne m’arrêtais qu’une fois à bout de force. La chambre était éclaboussée de sang. J’étais couvert de sang. Mais, bordel, je me sentais libre. J’étais enfin libre. Après tant d'années à n’être que la marionnette du monde, j’étais libre. Et, après avoir pris une douche, je le célébrais en vidant toutes les bouteilles d’alcool du navire.

    Trois jours. C’était le temps qu’il restait pour nos vacances normalement. Le temps qu’il m’aurait été disponible pour fuir avant qu’on vienne nous chercher. Cette nuit-là, j’aurais dû jeter le cadavre d'Antonio par dessus bord et nettoyer le bateau de fond en comble. Le lendemain, j’aurais dû conduire vers une île pour tenter de m’en sortir en manipulant les habitants et en tentant de donner vie à une histoire de fuite amoureuse. Pourtant, je savais que ça ne fonctionnerait pas. Antonio ne m’aimait pas. De cette manière, j’aurais la mafia aux trousses et peut-être même la police. Je savais comment m’en sortir. Après avoir pris soin d’enfiler des gants, je saccageais le bateau de haut en bas. Je fouillais dans mon sac en tirant le revolver que je m’étais procuré des semaines plus tôt. Je me rendais de nouveau aux côtés d'Antonio récupérant son téléphone et composant son message d’appel au secours. Lorsque le texto s’envoya, je savais que le temps m’était compté. Ma respiration s’accélérait. C’était quitte ou double. Grâce à ma passion pour la médecine, à mes diverses lectures et à mon expérience au sein de la mafia, j’espérais réussir. Je devais me rendre mourant pour faire croire à une embuscade au sein de laquelle j’aurais pu perdre la vie moi aussi. Remontant sur le haut du bateau, je respirais l’air frais une dernière fois avant de poser le revolver contre ma peau au-dessus de mon cœur. Fermant les yeux, j’appuyais sur la détente et la douleur me perfora le torse aussitôt. Je profitais de mes dernières secondes de forces et de lucidités pour balancer le revolver dans la mer avant de m’effondrer au sol. Mes yeux se fermaient déjà à moitié alors que je priais silencieusement pour ne pas y laisser la vie. Soit je vivrais libre. Soit j’allais mourir libre.

    Il y avait un brouhaha affreux à mes côtés. Je ne sentais pas mon corps. Je ne parvenais pas à bouger. J’avais beau penser ouvrir les yeux, je n’en étais pas capable. Un gémissement m’échappa et le silence se fit aussitôt. Je sentais l’agitation à mes côtés. Un verre fut pressé contre mes lèvres et je buvais sans rechigner ayant trop soif pour tenter de protester. Mes prunelles finirent par s’ouvrir. Je m’habituais doucement à la lumière de la pièce et lentement je distinguais les membres de la mafia présents autour de mon lit. C’était le moment de jouer mon rôle. « Que… Que… S’est-il… Passé… ? » Quelqu’un se racla la gorge me demandant si je n’avais pas de souvenirs. Je fronçais les sourcils et, soudainement, je tentais de me redresser en appelant Antonio. En criant le prénom de cet homme que j’avais aimé. On me soufflait de me calmer. On m’annonça la mort d'Antonio et je jouais la comédie laissant les larmes de la douleur glisser sur mes joues et passer pour des larmes de tristesses. On me soufflait de me reposer et je refermais les yeux. Mon état s’améliora de jours en jours. J’apprenais qu’à quelques centimètres près, c’était la mort assuré pour moi. Lorsqu’on tenta de tirer une histoire de moi, je ne soufflais que des bribes de souvenirs conduisant à un gang rival de la mafia. Rien de très concret. Un mois après cette histoire, j’étais sur pied et j’avais conscience que tout le monde me respectait dans la mafia parce que, selon leurs déductions à mes mots, j’avais essayé de protéger Antonio me faisant blesser en premier. J’en avais profité. J’avais convoqué certaines personnes pour souffler que je ne pouvais plus continuer comme ça. J’avais su jouer parfaitement le rôle du pauvre gamin amouraché qui ne pouvait plus rester ici et dans cette voie. Étrangement et de façon surprenante, tout le monde avait compris. J’avais signé des papiers laissant clairement entendre que je ne devais rien raconter et que s’il y avait des fuites, on saurait que j’étais coupable. J’avais signé tout ça et j’avais pu m’enfuir. Grâce à mes économies de boulot pour Antonio, j’avais pu m’acheter un billet pour partir en bateau ailleurs. Et ce fut là que mon périple commença.

    Pendant deux années, je n’avais jamais cessé d’être sur la route. Je ne parvenais jamais à me résoudre à rester à un seul endroit même si je savais que la mafia Italienne ne s’en prendrait pas à moi et que la police ne viendrait jamais à mes trousses car il n’avait pas eu beaucoup d’information sur le décès d’Antonio. Quelque chose en moi avait la trouille qu’on me retrouve et que la liberté me soit enlevée de nouveau. Sans doute cette culpabilité que je portais dans le plus grand des secrets. Alors, j’avais voyagé. La France, la Norvège, l’Espagne, l’Irlande, le Royaume-Uni, l’Afrique, l’Australie, la Chine… Je ne restais jamais plus de quelques mois au même endroit. Je cumulais des petits boulots acceptant même parfois de faire les trottoirs si je manquais d’argent. Je vivais bien sinon. Je me plaisais avec tant de libertés. Une vie de fête, une vie de délice.

    Ce ne fut qu’à la fin de l’année 2018 que je me décidais à m’installer quelque part pour me construire une vie autrement que dans ma fuite constante. Fin 2018, je m’installais définitivement à Cambridge tombant sous le charme de la ville, étant suffisamment coupé du reste du monde et étant accepté à Harvard. Cela me semblait être une bonne idée pour un nouveau départ. Un nouveau départ pour l’être particulier que j’étais.

    Chapter six: Another life, another boy – 26 ans à Cambridge (2019)

    Nous sommes maintenant en Novembre 2019. Cela fait donc plus d'un an que je vis à Cambridge et que je tente de me reconstruire une vie stable. Franchement, une vie stable n’est pas quelque chose de facile à faire pour un être comme moi. Je vis seul dans un miteux petit appartement que j'ai pu acheter avec les restes de l’argent volée à Antonio. Dingue de l’adrénaline, je n’ai pas réussi à me détacher du côté sombre de la vie. Pour me faire plaisir, je me plais à tremper dans des affaires illégales que ce soit des bagarres à déclencher ou de la drogue à livrer. Depuis que j’ai tué Antonio, je n’ai plus commis un seul meurtre même s’il m’arrive trop souvent d’être violent et de devoir être arrêté pour ne pas tuer. Après avoir été accepté à Harvard, j’ai commencé des études en ingénierie mécanique. Cependant, l’argent ne tombe pas du ciel et j’ai trouvé un poste de barman de façon officielle et récurrente. Il s’agit de ma principale source de revenue et le métier me plaît. Il me permet d’observer la population sans avoir à réellement m’y mêler. Il me donne l’occasion de manipuler aussi, un art dans lequel j’excelle à présent grâce à mon charme et à la mafia. Et, bien sûr, ce job me permet presque toujours de me dégoter des proies pour flirter. Lorsque j’ai réellement besoin d’argent, il m’arrive de vendre mon corps, mais cela demeure toujours difficile et je préfère voler de l’argent lors de danse endiablée sur la piste plutôt que dans un lit. Passionné par la boxe, je n’ai pas cessé de la pratiquer même si je m’entraîne désormais seul et la plupart du temps chez moi. Cela m’évite de chercher les bagarres. Peu de personnes le savent, mais je continue d'étudier la médecine dans mon coin de façon non officielle.

    Au jour d’aujourd’hui, on me connaît sous le nom de Neal Hood. Rare sont les personnes à savoir que j’ai un second prénom et encore plus rares sont celles qui savent que ce second prénom est Teodoro. J’ai vingt-six ans sur le papier alors que dans ma tête, je suis sans aucun doute encore un adolescent. Neal Hood… Certaines personnes tentent parfois de faire le rapprochement avec le commissaire Hood, très connu en Irlande puis en Italie avant d’être porté disparu depuis trop longtemps. Beaucoup plus parviennent à me rapprocher de ma maman mannequin. Je les laisse dire. Je ne confirme jamais rien. Je ne veux pas prendre de risque. Personne ne connaît vraiment mon histoire. Comment les gens réagiraient face à la totalité de mon histoire ? Je n’ai pas envie de prendre le risque. Malgré mes comportements qui jouent au yo-yo, peu de personnes sont au courant de mon trouble Borderline. Ce n’est pas quelque chose que j’ai envie de mettre en avant. Je ne vois toujours pas de psychologue. Je me débrouille pour trouver les médicaments qu’il me faut pour gérer certaines crises de colère, de panique...

    Je ne passe jamais inaperçu. Sûr de moi et imposant, mon physique frêle et ma peau pâle attirent les regards. Je fais beaucoup trop jeune pour âge. Mes prunelles sombres cachent des secrets trop douloureux. Mon corps est marqué par ces coups de ceinture, ces brûlures et ces marques de mutilation. Mon boitillement interpelle aussi et les gens se demandent souvent ce qu’il m’est arrivé. Mes cheveux sont tantôt courts, tantôt longs tant je me fiche de m’en occuper. Mon air mystérieux et bad boy intrigue tant il ne colle pas à mon apparence extérieure. J’ai parfois entendu des gens dire que je semble être un dieu sur terre. Je n’en suis pourtant pas un. Je serais plutôt le diable.

    Au jour d’aujourd’hui, je vis toujours dans les excès. Je consomme régulièrement de la drogue quand bien même je suis loin d’être un accro. Je fume beaucoup trop. Je passe énormément de soirée à l’extérieur. Je descends l’alcool comme personne. Et, par dessus tout, j’évite de m’accrocher aux gens autour de moi. Je me contente d’utiliser les individus pour des affaires. Je couche rarement avec les gens préfèrent le flirt innocent et brûlant. Je chauffe, j’embrasse, j’allume et je disparais que ce soit avec les filles ou les garçons. Les personnes qui ont une place dans ma vie sont des privilégiés qui ont su se nicher une place dans mon cœur. Et, ça c’est important. Ils doivent mesurer à quel point ils sont chanceux.

    Mon nom est Neal Teodoro Hood. C’est ma vie que vous venez de découvrir. Mais, à présent, c’est à moi que vous allez faire face. Attachez bien vos ceintures parce que ça risque de secouer.
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    rouuur thomas Neal T. Hood ► Thomas Brodie-Sangster 4205929361
    rebienvenue parmi nous, et bon courage pour ta fiche avec ce perso qui promet hanwii
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    welcome back, amuse-toi bien Neal T. Hood ► Thomas Brodie-Sangster 2109348208 Neal T. Hood ► Thomas Brodie-Sangster 2109348208
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    RE-BIENVENUUUUUUUUUE Neal T. Hood ► Thomas Brodie-Sangster 1688815589



    “take a deep breath and remember who the fuck you are ”
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    Lien du postSam 23 Nov - 23:34
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    Bon retour !! Neal T. Hood ► Thomas Brodie-Sangster 1946740601
    Italien, il nous faudra un lien. Neal T. Hood ► Thomas Brodie-Sangster 3997999705
    Neal T. Hood-SpritzDark Rises
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    Neal T. Hood-Spritz
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    Âge : 31
    Lieu de naissance : Naples en Italie
    Quartier.s d'habitation & Colocation : Winthrop au 10 Cottage Ave avec mon mari
    Situation sentimentale : marié avec Lukas
    Études & Métiers : barman au Lord Hobo, mécanicien au Holy Motors & bosse pour la Mafia Italienne
    Date d'inscription : 23/11/2019
    Pseudo & pronom IRL : Nagini
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    Description un : Neal T. Hood ► Thomas Brodie-Sangster 59ed1abd857d9b0dd6ba8b2451b6d156

    Fils d'un commissaire Irlandais et d'une mannequin Italienne ● Harcelé à l'école primaire et au collège ● Témoin du meurtre de sa mère le 25 Avril 2005 ● Battu par son père qui a disparu à ses dix-huit ans après l'avoir laissé pour mort ● A rejoint la mafia Italienne et a été utilisé en tant que prostitué pendant plusieurs années ● A tué un homme de sang froid avant de se tirer dessus pour faire passer cette histoire pour un accident et quitter la Mafia ● A voyagé un moment trop incapable de se poser dans un endroit ● A fini par s'installer à Boston en Novembre 2018 ● Est retourné en Italie en Janvier 2021 pour mettre fin à son deal et travaillait comme indic pour la Mafia Italienne ● Victime d'une blessure par balle à la tête le Vendredi 23 Avril 2021 lors d'une attaque au Lord Hobo ● A perdu une partie de sa mémoire tous les événements après 2014 avant de les retrouver ● A été kidnappé du 18 Juin 2021 au 23 Juin 2021 à Naples par le père de Côme • A été opéré le 4 Octobre 2021 pour extraire le morceau de balle restant dans sa tête avec succès • S’est marié à Lukas le 7 Novembre 2021 • A acheté une maison avec Lukas fin 2021 • Travaille de nouveau pour la Mafia depuis mi-juin 2022 • A des pertes de mémoires récurrentes • A perdu connaissance et frôlé l'arrêt cardiaque le 8 avril 2023 lors du TD Garden
    Description deux : Neal T. Hood ► Thomas Brodie-Sangster MOkWYp

    LOVE
    ◆ Lukas : my husband
    ◆ Côme : mafia boy
    ◆ Rob : ex and boss in the Mafia (PNJ)

    FAMILY
    ◆ Aurore : daughter (PNJ)

    SEX
    ◆ Griffith : ex sexfriend
    ◆ Salvatore : Mafia curiosity and more

    FRIENDS
    ◆ Enzio : illegal fighter
    ◆ Khol : Italian friend
    ◆ Milo : ex boxing partner
    ◆ Oliver : boxing partner

    HATE
    Description trois : Neal T. Hood ► Thomas Brodie-Sangster 8DCqo3D

    Accro au sexe ■ Fait des cauchemars violents ■ Fume et boit ■ Suit un traitement pour son trouble Borderline ■ Boite de la jambe droite (blessure au genou infligée par son père en 2011 + blessure au mollet lors de l'accident du métro en Janvier 2020) ■ A de nombreuses cicatrices sur le corps ■ Porte un collier en argent offert par Lukas en Février 2020 avec une bague de femme dessus depuis Février 2021 ■ Porte un bracelet offert par Lukas depuis Août 2021 ■ A un piercing à l'oreille gauche ■ Possède un tatouage sur le bas-ventre gauche fait en 2016 en commun avec Nathaniel ■ Possède un tatouage au poignet en commun avec Côme fait en Avril 2020 ■ Porte une bague de fiançailles à la main gauche offerte par Côme en Janvier 2021 ■ A un tatouage derrière l'oreille droite représentant une bombe de peinture soufflant de la peinture noire qui se transforme en peinture colorée jusqu'à un N bleu fait en Février 2021 ■ A un tatouage à l'annulaire gauche avec un 'L' fait en Février 2021 ■ A demandé Lukas en mariage le Lundi 12 Avril 2021 ■ A un tatouage à la cheville droite représentant un code barre depuis le 8 Juin 2021 pour recouvrir le tatouage ‘Dans cette vie et les suivantes’ fait en commun avec Nate le 3 Juin 2021 ■ A un tatouage sur l’omoplate représentant un tournesol depuis Novembre 2021 ■ Pratiquait la boxe pendant dix ans avant d’arrêter à cause de sa jambe et de reprendre dans des combats illégaux depuis Novembre 2021 ■ A déjà tué quatre hommes (Antonio de la Mafia, un homme sur ordre de la Mafia, le violeur de Tova et son père)

    A strong past for a relationship that is a little too unique
    Neal T. Hood ► Thomas Brodie-Sangster Jnijkv10

    Travail au Lord Hobo
    Lundi : 11:00 pm – 02:00 am
    Mardi : 09:00 pm – 12:00 am
    Mercredi : soirée off
    Jeudi :  07:00 pm – 10:30 pm
    Vendredi : 10:00 pm – 03:00 am
    Samedi :  12:00 am – 03:00 am
    Dimanche : soirée off ou 06:00 pm – 08:30 pm

    Travail au Holy Motors
    Lundi : 08:00 am – 12:00 pm
    Mardi : 09:00 am – 12:00 pm
    Mercredi : off
    Jeudi :  08:30 am – 04:30 pm
    Vendredi : 12:00 pm – 05:00 pm
    Samedi :  off
    Dimanche : off
    RPS en cours : RPs - 5
    Salvatore
    Lukas
    TG Public : Sun Rock
    Salvatore
    Côme

    QnT - 0
    Warning : violence physiques et psychologiques, meurtre, trouble borderline, prostitution, sexe, addictions à l'alcool et au sexe, Mafia, autodestruction, blessure par balle, traumatisme, perte de mémoire, kidnapping
    RPS : 179
    Messages : 46161
    Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t110495-neal-t-hood-thomas-brodie-sangster
    Répertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t155428-neal-ange-repertoire-rps
    Fiche de liens : https://www.i-love-harvard.com/t156146-neal-ange-fiche-de-liens
    Profil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t170364-meetsachussets-neal-devil
    Complément de personnage : https://www.i-love-harvard.com/t162809-neal-t-hood-spritz-complement-de-personnage#7575269
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    Lien du postDim 24 Nov - 0:47
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    congratulations, you're in

       
    bienvenue chez les students

    tes speedy gonzales ou quoi ? Superman plus vite que son ombre Neal T. Hood ► Thomas Brodie-Sangster 1881463262
    Je te souhaite la re bienvenue sur ILH Neal T. Hood ► Thomas Brodie-Sangster 3850463188
    Un autre personnage vraiment intéressant c'est fou et j'adore ta plume Neal T. Hood ► Thomas Brodie-Sangster 1365124802
    J'espère que tu t'amuseras avec ce personnage et que cette fois-ci on te gardera encore plus longtemps hanwii
    les petits liens utiles

    ► Nous te conseillons d'aller vérifier le BOTTIN D'AVATARS afin d'être sûrs qu'on a bien recensé ton avatar !
       ► Une fois ta fiche de lien ouverte, n'oublie pas de passer par le MEMBERCLAIM pour être ajouté au listing des personnages !
       ► Afin de mieux comprendre comment marchent les POINTS sur ILH et comment aller LES RÉCLAMER
       ► Il faut absolument suivre le FIL D'ACTUALITÉ car nous annonçons toutes les nouveautés par là ! En plus de ça, tu peux retrouver aussi toutes l'actu pour ton personnage sur le fil IRL/IG concernant l'actualité de Boston et Cambridge.
       ► Allez poster votre FICHE DE LIENS par ici
       ► Si jamais tu veux travailler dans un endroit, n'hésite pas à faire un tour au niveau de L'AGENCE IMMOBILIÈRE !
       ► Comme il y a beaucoup de choses à savoir et que tu pourrais être vite perdu(e), nous t'invitons à aller lire le GUIDE DU NOUVEAU avec tout ce qu'il faut savoir sur le forum !
       ► N'oublie surtout pas d'activer la partie VERITAS dans ton profil pour mettre en avant les secrets qui ne pourront jamais être publiés sur l'application.

       Et si tu te sens un peu dépassé(e), n'hésites surtout pas à contacter un membre du staff pour demander de l'aide :heaart:
    Neal T. Hood-SpritzDark Rises
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    Fils d'un commissaire Irlandais et d'une mannequin Italienne ● Harcelé à l'école primaire et au collège ● Témoin du meurtre de sa mère le 25 Avril 2005 ● Battu par son père qui a disparu à ses dix-huit ans après l'avoir laissé pour mort ● A rejoint la mafia Italienne et a été utilisé en tant que prostitué pendant plusieurs années ● A tué un homme de sang froid avant de se tirer dessus pour faire passer cette histoire pour un accident et quitter la Mafia ● A voyagé un moment trop incapable de se poser dans un endroit ● A fini par s'installer à Boston en Novembre 2018 ● Est retourné en Italie en Janvier 2021 pour mettre fin à son deal et travaillait comme indic pour la Mafia Italienne ● Victime d'une blessure par balle à la tête le Vendredi 23 Avril 2021 lors d'une attaque au Lord Hobo ● A perdu une partie de sa mémoire tous les événements après 2014 avant de les retrouver ● A été kidnappé du 18 Juin 2021 au 23 Juin 2021 à Naples par le père de Côme • A été opéré le 4 Octobre 2021 pour extraire le morceau de balle restant dans sa tête avec succès • S’est marié à Lukas le 7 Novembre 2021 • A acheté une maison avec Lukas fin 2021 • Travaille de nouveau pour la Mafia depuis mi-juin 2022 • A des pertes de mémoires récurrentes • A perdu connaissance et frôlé l'arrêt cardiaque le 8 avril 2023 lors du TD Garden
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    ◆ Côme : mafia boy
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    FAMILY
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    ◆ Enzio : illegal fighter
    ◆ Khol : Italian friend
    ◆ Milo : ex boxing partner
    ◆ Oliver : boxing partner

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    Accro au sexe ■ Fait des cauchemars violents ■ Fume et boit ■ Suit un traitement pour son trouble Borderline ■ Boite de la jambe droite (blessure au genou infligée par son père en 2011 + blessure au mollet lors de l'accident du métro en Janvier 2020) ■ A de nombreuses cicatrices sur le corps ■ Porte un collier en argent offert par Lukas en Février 2020 avec une bague de femme dessus depuis Février 2021 ■ Porte un bracelet offert par Lukas depuis Août 2021 ■ A un piercing à l'oreille gauche ■ Possède un tatouage sur le bas-ventre gauche fait en 2016 en commun avec Nathaniel ■ Possède un tatouage au poignet en commun avec Côme fait en Avril 2020 ■ Porte une bague de fiançailles à la main gauche offerte par Côme en Janvier 2021 ■ A un tatouage derrière l'oreille droite représentant une bombe de peinture soufflant de la peinture noire qui se transforme en peinture colorée jusqu'à un N bleu fait en Février 2021 ■ A un tatouage à l'annulaire gauche avec un 'L' fait en Février 2021 ■ A demandé Lukas en mariage le Lundi 12 Avril 2021 ■ A un tatouage à la cheville droite représentant un code barre depuis le 8 Juin 2021 pour recouvrir le tatouage ‘Dans cette vie et les suivantes’ fait en commun avec Nate le 3 Juin 2021 ■ A un tatouage sur l’omoplate représentant un tournesol depuis Novembre 2021 ■ Pratiquait la boxe pendant dix ans avant d’arrêter à cause de sa jambe et de reprendre dans des combats illégaux depuis Novembre 2021 ■ A déjà tué quatre hommes (Antonio de la Mafia, un homme sur ordre de la Mafia, le violeur de Tova et son père)

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    Lundi : 11:00 pm – 02:00 am
    Mardi : 09:00 pm – 12:00 am
    Mercredi : soirée off
    Jeudi :  07:00 pm – 10:30 pm
    Vendredi : 10:00 pm – 03:00 am
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    Lundi : 08:00 am – 12:00 pm
    Mardi : 09:00 am – 12:00 pm
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    Vendredi : 12:00 pm – 05:00 pm
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    Lien du postDim 24 Nov - 1:04
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    Haha chuuut c'est un secret, faut pas le dire que je suis speedy gonzales Neal T. Hood ► Thomas Brodie-Sangster 636082422 Enfin... J'aimerais bien parfois :laugh:

    Merci beaucoup pour la validation et pour les compliments Neal T. Hood ► Thomas Brodie-Sangster 2659158125 Neal T. Hood ► Thomas Brodie-Sangster 1001568715

    Je l'espère aussi :love2:
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