"Oui elle n'est pas seule, toi non plus, je suis là avec toi. Et en tant que ami d'enfance je ne te laisse pas seul. Même si je t'avoue, cette tempête me fais peur, mais ne t'en fais pas, je suis fort, chez moi la peur n'existe pas. Je ne veux pas te faire peur, alors que tu as déjà peur comme ça."

Je regarde ailleurs et choisis de la porter sur mes épaules, je préfère qu'elle soit en sécurité et moi non, oui je sais, pourquoi je fais ça. Je me dis que je n'ai plus rien a perdre de ma vie, mais je sais que si Rosie, comprends pourquoi elle m'en voudra. Nous arrivons dans un coin plus aéré et je la dépose doucement. Je vois des bouteilles d'eau et j'en pique une et donne à Rosie.

"Tiens, prends là, si jamais tu en as besoin, je ne veux pas que tu meurs de soif. Tu es comme une soeur et je ferais tout pour ma soeur. Alors ne meurt pas, tes soeurs ont également besoins de toi et ta famille. Moi ce n'est pas ma famille biologique."

Je m'assois parterre et regarde les gens, je regarde Rosie qui ne dois rien comprendre.

"Je me sens mal Rosie, j'ai pris des coups à la place de mon père. Je le protège et aussi j'ai envie d'arrêter les études pour faire de la scène. Je suis perdu vraiment. S'il te plaît toi seul peut m'aider."

Je suis rassurée que Janessa n’est pas toute seule, du monde est là pour elle en cas de problème. « La peur existe chez tout le monde crois moi » Alors que j’étais concentrée sur ma respiration, je pouvais sentir mon ami d’enfance me porter sur ses épaules « Je ne suis pas un sac à patates il me semble et je sais marcher aussi » Je m’en fiche un peu de ce que les gens vont penser de son attitude, quoi que si mon cousin me voit dans cette position, je vais me sentir gênée oui quand même. Après plusieurs mètres, nous arrivions à un endroit plus aéré ou enfin mon ami me déposa doucement et me donna une bouteille d’eau. Je m’asseyais par terre afin d’être mieux « Je ne veux pas que tu meurs de soif non plus » dis-je en lui tendant la bouteille d’eau. « Je n’ai pas l’intention de mourir et oui, ma famille a besoin de moi tout comme j’ai besoin de toi dans ma vie » Je regardai les gens autour de nous avec attention afin de voir si je reconnaissais des personnes « En quoi puis-je t’aider ? »

"Je sais que la peur existe chez tout le monde, mais ma mère ma toujours dis de la surmonter, de protéger ceux que j'aime même si j'ai peur. De regarder les gens sourire et la peur partira sans problème. Mais aujourd'hui c'est difficile, mais je prends sur moi, je pense au futur. Aux beaux jours avec toi, ma famille, la personne qui m'aimera comme je suis"

Alors que je porte Rosie sur mon dos , elle me sort une phrase qui me fais rire, je tourne un peu ma tête et lui donne un vrai sourire et je remets ma tête droite et avance en riant doucement. J'aime quand elle est comme ça, elle est très drôle cette fille. J'ai de la chance qu'elle soit mon amie d'enfance.

"Un sac à patate? Tu vas loin Rosie, profite que je puisse te porter sur mon dos avant que je ne puisse plus. Et si on croise ton protecteur, je dirais que je souhaite te mettre en sécurité le plus vite possible. Je t'aime Rosie, tu es vraiment comme une soeur pour moi je tiens à toi."

Une fois dans l'endroit aéré, je regarde Rosie et lui souris une fois de plus. Alors que je lui avait tendu une bouteille d'eau, elle me la tend également en me disant qu'elle ne souhaite pas me laisser mourir de soif, je lui remercie en lui déposant un baiser sur sa joue et bois doucement. Je pense à notre fameux jours sur la plage et je ris. Quand elle me dit qu'elle avait besoin de moi dans sa vie, je la regarde et je suis intriguer. Je lui prends sa main doucement.

"Rosie tout vas bien? Il t'es arrivé quelque chose dernièrement? Tu ne dis jamais cela habituellement, tu m'inquiètes là. Mais je te promets et je m'excuse pour t'avoir fais peur. Je serais toujours là quoiqu'il arrive et je serais une écoute. Je ne te laisse plus tomber, si tu as besoin de moi dans les situations heureuses comme mauvaises, je serais là. Je suis ton ami d'enfance. Aishiteimasu (je t'aime)"

Je souris, j'aimais parler en japonais avec ceux qui y vivaient, qui y avait vécu. Puis elle me parla et je regarde le monde et lui dis tranquillement.

"Rosie, j'aime la musique, la danse, le chant je veux faire la scène, mais ça en viens a arrêter mes études et m'éloigner de toi, de ceux que j'aime. Et aussi faire des parfums en mémoire de ma mère, mais entendre que ma mère tout le temps et non moi je ne peux pas. Aide moi je t'en supplie je ne sais pas quoi choisir. "

« Cela est si facile à dire qu’à faire mais il faut que je prenne sur moi aussi et essayer de profiter de l’instant présent avec les personnes que j’aime. Je suis sûre que tu trouveras une personne qui t’aimera comme tu es crois moi » je ne suis pas tellement inquiète pour mon ami car il est assez mignon dans son genre, il est aussi très bien gentil il ne ferait pas de mal à une mouche. Je me sentis aussitôt soulever de terre, j’ai l’impression d’être comme un sac de patates que l’on porte franchement. « Oui oui, j’ai la sensation de me sentir comme un sac à patates que l’on porte et tu parles de quel protecteur ? » mes pensées dérivèrent tout de suite vers mon cousin mais il faut dire que je suis bien entourée dans ma vie par des hommes qui me veulent du bien donc ça peut être n’importe qui. « Si tu tiens vraiment à moi, laisse-moi descendre s’il te plait »  

Une fois dans l’endroit aéré ou il est plus facile de respirer, mon ami me tendis la bouteille d’eau qu’il avait attrapé quelques petites secondes plutôt afin que je m’hydrate un peu et lui tendit à nouveau car il faut qu’il s’hydrate lui aussi, il est hors de question qu’il meurt maintenant, je ne veux pas ça. « Tout vas bien crois moi aussi s’il te plait » Oui, tout va bien dans ma tête ainsi que dans mon cœur.  « Je serais toujours là pour toi en cas de besoin. Aishiteimasu »

Je lui répondu également en japonais après tout, c’est notre langue natale à tous les deux donc nous la comprenons encore heureux ou au pire, je lui aurais demandé de traduire ce qu’il vient de me dire mais là, ce n’est pas la peine. « Je ne peux pas vraiment t’aider là car le choix n’est pas facile en effet mais peu importe ta décision, je serais toujours fière de toi » J'enlaça mes doigts aux siens pour lui montrer que je suis là et posa ma tête sur son épaule