S’il y a bien une chose qui me fait horreur, c’est de ne pas savoir où se trouvent les personnes auxquelles je tiens lorsque tout dérape. Laisser de la place à l’interprétation, c’est ouvrir la porte à toutes ces hypothèses foireuses qui se terminent sur des scénarios complètement catastrophiques qui me font angoisser encore plus. Jonah, il est souvent collé à son téléphone, du genre à répondre hyper vite, parfois même à ne pas te laisser le temps de compléter ta première réponse sur un deuxième SMS qu’il a déjà répondu au précédent et te force à tout écrire sur un seul et unique très long message. Ne pas avoir la moindre nouvelle de lui après tous ces appels et toutes ces notifications qu’il a dû recevoir de ma part, ce n’est pas habituel, c’est même louche et cela ne fait que renforcer ce mauvais pressentiment qui m’hérisse les poils et me serre le cœur. S’il lui arrivait quelque chose… Tais-toi Efrain, tu ne peux pas vriller, pas maintenant ! Je me reprends tant bien que mal et opte pour la seule solution censée, rejoindre la foule au restaurant qui, de ce que j’ai cru comprendre, demeure l’endroit où nous serons le plus en sécurité. Pas de Jonah sur place, mais Lorenzo avec un mec – pour changer – qui a au moins le mérite de me rassurer un petit peu, ne pas le savoir en sécurité me mine également. Je dois avoir un type, d’ailleurs, un faible pour ces garçons qui ne savent pas prendre soin d’eux, qui ne courent qu’après l’autodestruction. Ce n’est pourtant pas par volonté de les sauver, il y a bien longtemps que j’ai compris que ce serait impossible, mais quelque chose m’a immédiatement cueilli chez ces deux mecs bien précis. L’un d’entre eux s’est glissé dans mon cœur, dans mon lit, jusque dans ma peau tandis que l’autre… L’autre me laisse penser que notre amitié (?) est autant – si ce n’est plus – compliquée que sa vie. Je l’observe, ce garçon, qui est là, à enchainer les conquêtes, à s’envoyer en l’air sans se prendre la tête alors que moi, même avec une volonté de fer, je n’arriverais jamais à relever un tel défi sans me sentir faible, sans me sentir sale, sans me sentir en complet décalage avec ce que je suis vraiment, au fond de moi. Une voix s’élève et je la reconnais immédiatement, celle-ci, je ne pourrais jamais l’oublier. Rassuré et en colère, mon seul réflexe c’est d’approcher et de le prendre dans mes bras pour le serrer très fort contre moi. « Ton téléphone te sers à quoi, bordel ! » Que je grommelle, loin du gars habituellement calme et pondéré que je suis. « J’ai eu peur, peur qu’il puisse t’arriver quelque chose, là, dehors… Ils annoncent une grosse tempête ! »

@Jonah Kim @Lorenzo Grimm

t'as connu mieux comme début de vacances. t'es complètement stressée, toi qui te voyait déjà en train de siroter un cocktail en terrasse, finalement c'était un tout autre programme. très rapidement, pour essayer de dissimuler ton stress, tu proposes à Willow de s'éclipser dans sa chambre. faut bien passer le temps, non ? tu grimaces à sa réponse, tout en soupirant. pas grave, la mienne est libre. tu hausses les épaules tout en lui attrapant la main pour te diriger dans le couloir. t'as bien envie d'un câlin plus.. intime pour être rassurée. c'est toujours comme ça avec elle, tu peux pas t'empêcher d'avoir envie de contact physique, t'as envie d'elle quoi.



@Willow Fernandez (hj : on continue en ouvrant un autre rp ? ) 

Quand on lui avait conseillé de descendre dans le restaurant de l’hôtel pour être en sécurité avec tout le monde, Val avait un peu eu envie d'envoyer chier le personnel et rester dans sa chambre, à paresser sur son lit en attendant que les choses se calme. Mais elle s'était levée et avait rejoint la foule, en pyjama, ses lunettes sur le nez. Elle avait passé la journée dans sa chambre, regardant épisode sur épisode de sa série préférée. Le pyjama avait donc été de rigueur. Jusqu'au moment où on lui avait demandé de rejoindre tout le monde, sans qu'elle ne prenne la prenne la peine de se changer. Au pire, elle balancerai que c'était la nouvelle collection été de la marque de son famille et elle n'aurait pas de commentaire. Valentina venait d'arriver dans le hall, essayant de repérer ses amies dans la foule. Elle doutait de les retrouver mais elle pouvait toujours essayer. Ou faire semblant d'essayer, juste assez pour dire qu'elle avait fait des efforts avant de se mettre dans un coin pour lire en attendant que ça passe. Tout en faisant semblant que le bruit de la tempête dehors ne l'effrayait pas alors qu'elle rêvait juste d'aller se terrer sous un lit en attendant que ça passe. Elle n'avait jamais aimé les orages et là clairement, ça allait en être un très gros. Alors elle tapota sur l'épaule de la première personne venue pour lui faire la conversation et ainsi espérer oublier ce qu'il se passait autour d'elle.

HJ : si quelqu'un veut être la personne que Val aborde, vous gênez surtout pas

J'écoutais avec la jeune fille avec attention sans lui couper la parole, j'excellais dans cet exercice après tout. "Vous n'avez pas l'air d'aimer le mauvais temps, on dirait." Alors bien entendu, je me doutais des arguments. On ne venait pas en Floride pour ses ouragans sauf tourisme bien spécifique, mais il n'était pas au programme du Summer Camp. Il était bien conscient que la demoiselle en face de lui faisait grise mine de cette situation et lorsque je me présentais finalement son expression changea très légèrement, je n'avais pourtant rien sur mon activité… N'aimait-elle pas la médecine au sens large ? "Celui qui vous plaira, je ne suis pas procédurier." Faisant une poigne assez ferme mais sans être douloureuse pour autant avant de s'asseoir. "Quel parcours suivez-vous à Harvard ?" Vous qui se transformera en tu selon la réponse de mon interlocutrice.

Connor n'était pas très bien ces derniers temps, autant physiquement que mentalement, il avait vécu beaucoup de choses qui étaient très lourde émotionnellement. Et son esprit n'en réalisait qu'une seule partie. Mais ces problèmes semblaient bien moindre au vu du taux d'alcoolémie de son ami. Il aurait peut être du faire ça finalement lui aussi. Boire jusqu'à avoir du mal à tenir debout. Jusqu'au point de tout oublier. Une chose était sure, Lorenzo empesté l'alcool. Qu'avait-il à oublier...? Le jeune homme haussa légèrement le squelette qui lui servait d'épaule avant de répondre. "Tu veux voir mon instagram pour voir le dernier truc que j'ai préparé ?" Même s'il n'en parlait pas particulièrement, Connor aimait bien se perdre dans la cuisine de temps en temps, il avait longtemps eu l'habitude de se faire nourrir par les meilleurs traiteurs de Boston alors manger de la merde préparée, ce n'était pas son genre. Posant son menton dans le creux de sa main, il détailla la salle du regard en continuant d'écouter son interlocuteur. Ses yeux retournèrent dans sa direction avant qu'il ne lâche finalement. "Pour dormir réellement ? Je doute que cet hôtel soit assez isolé pour moi." De l'extérieur, on aurait pu penser qu'il parlait d'un éventuel acte sexuel un peu trop bruyant, la réalité était tout autre et Lorenzo le savait, il en avait été témoin. Le jeune homme sortait un argument alors qu'il savait très bien qu'il n'y couperait pas. Enfin vu l'état actuel des choses, c'était plutôt lui qui allait devoir le ramener à sa chambre. Lorsque le regard de Lorenzo se perdit dans une autre direction, le jeune homme tourna la tête pour en suivre la direction jusqu'à un homme, qui visiblement ne laissait pas son ami indifférent. Une ancienne conquête ? Le voyant pencher la tête exagérément en arrière, Connor se pencha vers lui avant de passer une main dans ses cheveux pour regarder ses yeux. "Je ne sais pas depuis quand à commencer la fête mais tu m'as l'air d'avoir déjà commencé à en profiter." Un rictus apparu sur le coin de ses lèvre, il monta profondément dans sa joue creusée renforça une nouvelle fois la maigreur qui prenait possession de lui. "Qui est-ce?" Il parlait bien entendu de l'homme qu'il venait de dévorer du regard. Se replaçant sur sa chaise avant de plonger sa main dans la poche intérieure de son blouson. Lorenzo ne vit pas à ce qu'il avait dans sa main mais cette chose termina sa course dans la bouche de Grimm.

J’entrais dans la salle, bondée, essayant de me frayer un passage au milieu de cette multitude de personne plus ou moins paniqué. Pour le coup, j’étais en totale détente, sûrement que les joints que j’avais fumé au cours de la journée, m’avaient fait perdre la raison. Ils semblaient habitués ici et si nous courions un réel danger, ils nous auraient probablement évacués, non ? Je m’approchais du bar, retrouvant alors @Nawel Reuben, ma meilleure amie, pour la prendre directement dans les bras. « Le vent se lève beauté, il a consumé mon joint en moins de temps qu’il faut pour le dire. » Que je soufflais, amusée, avant de regarder la carte pour commander un verre. « Ca va ? T’es toute seule ? » Moi j’avais perdu mon frère, je ne sais où, mais qu’importe, je le retrouverais plus tard. Et j’étais déjà en train de gérer pour qu’on puisse rapidement faire notre virée à Universal studio.

habillée d'un pantalon de survêtement et d'une brassière alors que j'étais en train de flemmarder dans mon lit on est venus me dire de rejoindre tout le monde en bas ce que j'ai fais immédiatement enfilant des chaussures au passage pour ne pas rester pieds nus. je regarde autour de moi, mais je ne vois pas de têtes connues pour le moment, je décide alors de rester dans mon coin allant sur mon téléphone portable en espérant ne pas vider la batterie sinon je risque de mourir d'ennui durant cette tempête, moi qui n'aime pas les orages je vais être servis. je sens ensuite une main sur mon épaule et quand je tourne la tête je reconnais cette fille de tinder valentina, justement nous étions bien en train de discuter elle voulait même me faire une surprise.~ au final on se voit plus vite que prévu! tu vas bien? ~ je me permets de lui faire la bise et de la regarder de haut en bas elle est très jolie on dirait une poupée.

@Valentina Versace (je viens à ton secours )

Bon le summer camp commence bien. La tempête frappe fort et moi je veux juste boire un verre le temps que ça passe, puis parce que j'ai envie. Faut dire que c'est pas une tempête qui m'arrêtera. J'envoie des sms à Izzy pour savoir si elle comptait venir se réfugier avec moi, je ne voudrais pas la perdre et encore moins me sentir seule. Quand elle débarque, un sourire apparaît sur mon visage et à l'entendre elle s'est déjà mis bien, enfin presque. "Putain t'aurais pu partager au moins !" Que je lance en riant. Je n'ai pas pour habitude de fumer, mais de temps en temps ça fait du bien et puis merde c'est les vacances. "Ça va et toi? Comme tu peux le voir, je suis seule, aucun beau mec à l'horizon pour me draguer et je ne sais même pas où est mon mari." Oui je suis mariée mais libre comme l'air, c'est comme ça qu'on s'aime avec Tyrone, enfin aimer est un bien grand mot. Le barman arrive vers nous, je commande un sex on the beach, mon cocktail préféré, puis une fois qu'Izzy a commandé également, il repart alors je me retourne vers elle. "Et toi bébé? T'es seule? Aucun mec à l'horizon? Et tes frères?"

@Izzy Bulger

Je ne pouvais remettre la faute sur tous les hommes qu’on avait aimé, déjà parce que c’était trop facile et aussi parce que j’avais toujours été celle qu’avait ruinée mes relations. Il fallait bien avouer que j’étais tout, sauf douée en relation amoureuse, mais en effet, les sentiments m’avaient rendue aveugle. Je ne pouvais pas le nier et je ne m’amusais pas à déformer la réalité, mais à l’instant ou je touchais le bonheur, j’avais cette tendance autodestructrice. Je ne regrettais pas mes actes envers eux, mais plutôt les miens, déclencher par une jalousie excessive, envers celles que je considérais comme des menaces. Elle utilisait l’humour, le second degré, pour mon plus grand plaisir, me montrant qu’à son tour, elle avait oublié nos erreurs passées. Nous étions jeunes, sûrement un peu trop naïves pour voir la réalité des situations dans lesquelles ils nous avaient mise. Je la regardais, intriguée, avant de rire à l’unisson avec elle, quant à cette folle idée. Amusée, je détaillais sa silhouette, un sourire au coin des lèvres, laissant mon index jouer avec mes cheveux. « Alors comme ça, je te plais, Lucky ? » Il n’en était rien, évidemment, mais grâce à elle, le temps d’un instant, j’oubliais les bourrasques qui venaient frapper le bâtiment. Je reprenais mon sérieux, m’excusant pour tout ce que j’avais bien pu faire ou dire, qu’avait pu la toucher ou non. « Il parait que le karma est une pute de toute façon, on finit par ci habituer. » Toutes les épreuves récentes que j’avais dû surmonter en étaient la preuve. Hochant doucement la tête, bien plus détendue qu’à mon arrivée dans cette pièce, c’était un pas de plus vers la version 2.0 de Cléo. « J’accepte volontiers. » Un nouveau départ.