Je n’ai pas envie de laisser Carter toute seule, il est hors de question qu’elle reste toute seule surtout en ce moment. Je sais que c’est une grande fille, mais je la connais depuis longtemps, et nous venons de nous retrouver, ce n’est pas pour qu’une tempête de merde vienne foutre tout en l’air. La floride avait pourtant bien commencé, mais là c’est un fiasco total. La pénombre est déjà bien présente, on a du mal à distinguer ce qu’il se passe dehors mais les différents bruits et les gens qui s’affolent nous aident à comprendre la situation. je ne t’aurais certainement pas laissée comme ça tu le sais je vois rapidement Crystal avec son mec, ouais je sais pas ce que ça donne, mais je peux pas juger. Elle a l’air heureuse, et il a l’air cool mais on verra plus tard. le summer camp avait pourtant bien commencé… je laisse ma phrase en suspens. Je me tourne vers son copain qui se présente à son tour. Je tends la main à Laszlo content d’enfin te rencontrer m’exclame-je avant de reprendre ca passera, mais je pense qu’on en a pour la nuit, on pourrait voir pour récupérer de quoi manger, et tout pour se poser, je sais que c’est pas fou mais çà pourrait nous faire passer le temps … car perso je ne dormirai pas…

ça me plaît bien de rester avec micah disons que c'est toujours mieux que de rester toute seule, d'ailleurs tu ne veux pas que je reste seule tu es vraiment protecteur envers moi. ~ oui je le sais et je t'en remercie d'ailleurs. ~ le summer camp commence bien dis donc, si j'avais su je ne serais pas venue en floride.. puis tu retrouve ton amie crystal et son mec laszlo qui ont l'air sympa tous les deux, elle est aussi stressée que moi on se comprends bien toutes les deux. ~ je suis ok on devrait faire ça au moins on ne va pas rester sans rien faire. ~ je suis prête à te suivre de toute façon.

@Micah Tenenbaum @Crystal Carvalho @Laszlo Griggs

Connor s'était placé dans un coin mal éclairé dans le coin de la salle, au plus loin des fenêtres. Ce n'était pas la tempête qu'il craignait... Du moment qu'il savait sa moto à l'abri, ça allait. Ayant pris le temps d'aller se chercher à boire, il n'avait plus bougé depuis. Sa tête lui tournait un peu, il n'avait pas beaucoup dormi la nuit dernière. Le coude appuyé contre la table, il releva la tête lorsqu'il entendit une voix qui lui semblait familière. Levant la main pour le saluer, il se mit à grimacer légèrement en entendant le timbre beaucoup trop fort pour son état de la part de Lorenzo. "Ouais j'ai passé la nuit dernière sur la route..." Avec une pause d'une petite demie-heure où il avait mangé un bout et fermait les yeux un instant. Connor n'avait pas réellement conscience de son état général pour lui c'était juste un peu de fatigue... Mais il avait la solution à cela. Un petit cachet qui gardait précieusement dans sa poche. "Si je m'attendais à te voir ici... Que viens-tu faire?"

À un moment, il faut savoir prendre du recul, penser à tous vos tourments, la tête reposée. Étonnement, ça aide beaucoup. Tu arrives même à te demander ce que tu fais. Vous êtes attirées par les mêmes mecs, qu'est-ce que vous pouvez y faire ? C'est dans cette optique que t'as décidée de passer à autre chose. Aujourd'hui, tu n'as pas envie de lui tourner le dos, surtout pas dans un moment comme celui-ci, car d'après ses dires, vous allez faire face à un ouragan dans peu de temps. Oh ouai rien que ça ? Parfait pour débuter un summer camp non ? « Sérieux ? Et j'ai juste rien pigé moi ? » tu secoues la tête et tu te facepalm de l'énergumène que tu es. Cléolya tente de se rassurer. Tu la sens peu confiante et stressée, mais si vous commencez tous à paniquer, ça va vite partir dans tous les sens. « Je ne sais pas s'ils en ont l'habitude, mais t'as vu l'hôtel ? J'pense qu'il peut résister, sinon j'crois qu'on nous aurait fait évacuer non ? Par contre, les petites maisons vont prendre cher. J'espère qu'il n'y aura aucun mort... » tu penses à ces personnes, t'es comme ça Lucky. Mais toi, bizarrement, t'es plutôt confiante. « T'inquiète, j'suis certaine qu'on ne mourra pas. Au pire des cas, on mourra ensemble. Et on pourra craquer sur le même mort dans l'au-delà. Ainsi va notre destin. » tu accompagnes ces mots d'un clin d'œil, au fond, tu essaies juste de lui faire oublier ce moment stressant.

Je n’étais pas sereine après l’entente des mots de ce groupe de Français, mais voir une tête connue parmi cette foule, me rassurait. Depuis quelques semaines, déjà, j’avais arrêté de constamment regarder en arrière, préférant me concentrer sur l’avenir. Il était beau, j’en étais sûre et je tentais d’être une meilleure version de moi-même à mesure que le temps avançait. Je regrettais d'avoir été impulsive à l’époque, parce qu’elle ne méritait en aucun cas mes foudres. Je tentais une approche, sachant très bien qu’elle était une belle personne, Ashleigh me l’avait assurée à l’époque et j’en étais maintenant certaine. « Il y a à peine quelques minutes, j’étais aussi perdue que toi. » Mais sûrement, que dans le fond, j’aurais préféré ne rien savoir, pour ne pas m’inquiéter pour rien. J’étais de nature stressée, de par le poids qu’avait mis mon père sur mes épaules. « T’as raison… » Je devais voir le positif, ici, on semblait plus à l’abri que les habitants de cette ville. « J’espère aussi, ils ont dû prendre des précautions. » Partir, ou se mettre à l’abri, je n’en savais trop rien après tout. Un rire filait entre mes lèvres à l’entendre de sa remarque, me permettant ainsi d’oublier un instant la situation. « Je crois qu’on a réussi à briser ce cercle. » Vicieux, dans lequel nos conquêtes semblaient tirailler entre l’une et l’autre. « En parlant de ça, désolée… » Il vaut mieux tard que jamais. « Pour tout. » Et c’était plus que sincère.

T’es où putain ? Je panique, comme un parent qui aurait perdu la trace de son enfant dans un centre commercial, qui hurlerait désespérément son prénom en espérant attirer son attention. Cette personne que tout le monde dévisage silencieusement sans pour autant effectuer le moindre mouvement. Combien de messages vocaux figurent déjà sur la boite vocale de Jonah ? Une quinzaine, tous ceux que je n’ai eu de cesse de lui adresser depuis qu’il a trouvé intelligent de s’absenter pendant la tempête. Cette situation m’angoisse, de nous deux, il a toujours été le plus impulsif, le moins prudent, celui qui préfère faire fi de la situation quel que soit le danger. Je te jure sur ce que j’ai de plus cher que si tu n’es pas rentré à l’hôtel dans l’heure… Je te jure que… Que quoi ? Que je vais quitter l’hôtel à mon tour, au risque qu’il m’arrive une bricole pour m’assurer de retrouver ta trace ? De soulever des montagnes pour te savoir en sécurité ? Je suis risible. Dernier message envoyé avant que le réseau ne soit coupé, ainsi, je n’ai plus aucun moyen de savoir où Jonah se trouve. Je me retrouve seul, face à mes doutes, face à de multiples incertitudes. Je croise un employé de l’hôtel dans les couloirs de ce dernier, un jeune garçon surement plus apeuré que nous tous ici. Il baragouine, parle à une allure folle et me perd à la moitié de ses explications. La seule chose que je retiens, c’est qu’il faut se rendre au restaurant, là où la construction est la plus solide, l’endroit où nous serons tous en sécurité. Peut-être que Jonah, Céleste et tous les autres s’y trouvent ? Je me sens cruellement esseulé soudainement. Impossible de sciemment emprunter l’ascenseur, j’ai bien trop peur qu’il tombe en panne à cause du cyclone, j’opte donc pour les escaliers que je dévale les uns après les autres sans me soucier d’une éventuelle chute. Le restaurant, il est plein à craquer. Je marque un temps d’arrêt, près de la porte d’entrée, déboussolé. Il n’y a que Lorenzo que je repère non loin d’ici, lui qui m’a envoyé des messages on ne peut plus explicites et qui n’a plus donné la moindre nouvelle depuis, pour le meilleur ? Je n’en sais rien, je n’ai plus aucune certitude sur rien de toute manière.

@Jonah Kim @Céleste Witherspoon @Lorenzo Grimm

La veille, nous avions entendu parler d’une tempête qui arrivait sur nous mais comme je suis un peu têtue de temps en temps, j’avais décidé de sortir un peu dehors pour profiter du paysage que je connais déjà pour y être déjà aller dans le passé mais je veux à nouveau le revoir. Je ne sais pas tellement ce qui m’arrive sans doute est-ce la peur qui est là quelque sorte mais je me recroqueville sur moi-même. Je me demande bien si quelqu’un va venir, en tout cas mes pensées dérivèrent sur mes amis. D’un seul coup, je me sens transporter dans les bras d’une personne et la regarde dans les yeux, il s’agit de mon ami Won est venu me secourir. Je le sens trembler ce qui est normal mais je suis contente de le voir. Je hochai tout doucement la tête en entendant ses paroles « je ne sais pas ou est Carter, je ne l’ai pas vue. Sans doute qu’elle est à l’abri ? » Je me redressais sur mes jambes et marcha un peu en compagnie de mon ami afin de rejoindre tout le temps. Une fois en sécurité, je sentis mon ami qui m’embrasse mon front ce qui me fit sourire « vas la chercher, je reste là »

Vous avez été toute les deux victimes de l'amour, vous avez aimé les mêmes hommes, vous avez été aveuglés par vos sentiments. Pour quoi au final ? Ni l'une, ni l'autre n'a réussi à avoir son happy end. C'était une perte de temps que te crêper le chignon avec elle. Vous auriez dû apprendre à vous connaître, à mieux vous cerner et ne pas voir le négatif dans toute cette histoire. Mais comme on dit, il n'est jamais trop tard pour se rattraper. Tu rigoles à ta petite blague servant à lui faire un peu oublier votre situation. Toi, bizarrement, t'es sereine, quand tes proches te connaissent ultra peureuse. La vie n'est rien en fin de compte. Voilà pourquoi il ne sert à rien de garder rancune. Tu secoues la tête lorsqu'elle te fait remarquer que vous avez réussi à briser ce cercle vicieux. « J'me suis même demandé un jour, si on n’allait pas finir par faire un plan à trois sérieux. » tu rigoles de plus belle. Tes pensées sont même allées plus loin, à croire que vous auriez épousé le même homme sans que l'une où l'autre ne le sache. Elle s'excuse soudain, tu tournes la tête vers elle, surprise. Yeux grands ouverts. Des excuses pour tout... Tu n'es pas non plus allée de mains morte. « Et si on rejetait toute la faute sur le karma ? On a juste été aveuglé par l'amour. » un sourire barre tes pulpeuses. « j'accepte tes excuses si tu acceptes les miennes ! » et là, tu lui tends une main amicale, comme un tout nouveau départ. T'as envie de repartir sur un bon pied avec elle.