Une tempête qui se prépare et j'suis là en mode paniquée depuis la veille. Laszlo qui veut me rassurer, mais j'avoue que je suis une petite nature alors un rien me fait peur. En tout cas par sécurité nous sommes conviés à se réfugier au restaurant de l'hôtel. Tandis qu'on y entre, on voit déjà du monde. Je sens que ça va être long, pas que je n'aime pas le monde, mais disons que je suis peu à l'aise vu la situation. Je regarde Laszlo, lui serrant la main doucement. "Heureusement que t'es là. J'le sens tellement mal." Effectivement quand j'entends le brouhaha à l'extérieur et que je vois le ciel gris, ça ne me rassure pas. En revanche toi, tu me rassures. En détournant mon regard quelque peu, je vois Micah au loin avec une jeune femme, je lui fais un signe de tête en guise de bonjour même si c'est pas vraiment le bon jour.

Alors que j'ai retrouvé Carter, je regarde autour de moi et me rends compte que je connais la jeune femme au loin. Crystal. C'est comme une petite soeur pour moi même si elle a déjà des frères et sœurs et qu'elle n'a pas forcément besoin d'un autre "frère" mais je la considère comme telle, même si on pourrait même dire que c'est un peu mon âme sœur. Elle est avec un homme, je pense que c'est son petit copain puisqu'ils ont l'air d'être bien proches. J'ai parfois du mal à la voir car tout le monde autour de nous s'affolent et bougent dans tous les sens. Je garde Carter près de moi et retrouve Crystal et son petit ami Salut, moi c'est Micah je tends ma main vers le jeune homme comment tu vas ? demande-je alors à Crys tout en la prenant rapidement dans mes bras tout le monde s'affole, la tempête ne va pas tarder et apparemment çà va être violent

A peine arrivés à l'hôtel que les choses se corsent. Moi qui pensais passer des premiers jours incroyables en compagnie de ma chérie, j'étais loin de m'imaginer qu'on allait vivre cette chute émotionnelle en un rien de temps. Une tempête approche et l'hôtel s'est mis en signal alarme. Tout le monde au rez-de-chaussé, on est nombreux, j'aime pas la foule mais je n'ose pas le montrer à Crystal. Elle serre tellement fort ma main que je comprends qu'elle est aussi paniquée que moi et que je dois la rassurer. "t'as aucune raison d'avoir peur, je suis là." et j'essaye de lui faire un sourcil faussement convainquant. Micah, un jeune homme qui se présente, apparemment le meilleur ami de la brune me serre la main, puis saute presque dans les bras de Crystal. "laszlo, le petit-ami du coup." que je lance bêtement mais ça, il doit le savoir j'imagine puisqu'ils sont proches. J'adresse aussi un sourire à Carter, histoire que je me présente aussi à elle. "y'a plus qu'à attendre. ça va bien finir par s'arrêter." je fourre mes mains dans mes poches et je regarde la panique sur tous les visages autour de nous.

On n’était peut-être pas si différente dans le fond. Cole, Elliot, probablement que nous étions attirées par le même style de garçon et qu’à trop vouloir se protéger, on était venue jusqu’à se détester. C’était un temps révolu pour moi. J’avais grandi, mûrie probablement et je savais que le problème venait de moi. J’avais déjà fait un pas vers Agathe de bon cœur et la situation présente me poussait à aller vers Lucky maintenant. Doucement, je m’approchais d’elle, ma voix et mes gestes, animés par la douceur. Elle semblait réceptive, allant même jusqu’au sourire. « J’ai essayé de comprendre un groupe de Français, il semblerait qu’on soit en plein ouragan. » Et pour le coup, même si je tentais de garder la face, je bouillonnais d’inquiétude à l’idée de mourir. Fermant les yeux doucement, en soufflant, je me contentais d’être positive. « Ils ont l’habitude ici, n’est-ce pas ? » J’espérais qu’elle était plus calée que moi sur le sujet, parce que je n’avais aucune idée des procédures de sécurité que nous devions effectuer.

@Lucky Burberry

me voilà enfin au summer camp j'avais tellement hâte que ça commence, au moins ça me permets de décompresser loin de boston car j'en ai vraiment besoin. la floride c'est tellement magnifique en plus. j'ai rejoins micah un ami proche, on a passé la journée ensemble et ce soir une tempête ce prépare du coup pour me rassurée il a décider de resté avec moi heureusement je ne voulais pas rester seule dans un moment pareil. ~ oui heureusement que tu es la merci encore. ~ puis tu vois une amie à toi et je décide de te suivre pour les présentations. ~ je comprends ton stress je suis pareil, enchantée moi c'est carter. ~ je souris à cette fille et à son petit ami. beaucoup de personnes autour de nous sont en train de paniquer et j'espère que ça va très vite s'arrêter.

@Micah Tenenbaum @Crystal Carvalho @Laszlo Griggs

Cela faisait quelques temps que Connor n'avait croisé ses frères ou sa sœur. Depuis ce fameux jour, il avait pris quelques distances. Néanmoins il se souvenait du souhait de sa sœur d'aller au Summer Camp. Inquiet pour elle, il avait pris sa moto pour la rejoindre. Néanmoins il n'avait pas regardé la météo et se fit surprendre rapidement par la tempête. Il prit quand même le temps de mettre à l'abri sa moto avant de se réfugier dans l'hôtel. Connor passa la porte la porte du restaurant appuyé sur sa canne, il semblait boité de la jambe droite mais c'est son physique qui était le plus impressionnant. On aurait pu le comparer à Slender à cause de sa taille de 1m90 et de son faible poids. Ses joues étaient fortement creusés, on avait l'impression que sa peau reposait directement sur ses os. Ceux qui l'ont déjà rencontré auparavant verront que sa santé s'est dégradé. Il balaya la salle du regard avant d'aller s'installer dans un coin peu éclairé pour éviter d'attirer l'attention.

t'acquiesce ses propos d'un simple signe de tête, ouais, tu sais très bien que tu peux compter sur elle, qu'elle sera toujours là pour toi. y'a pas à dire, willow elle compte énormément pour toi. je sais.. t'es parfaite. et tu le penses, c'est l'amie parfaite, toujours là quand il le faut. elle ne t'a jamais déçue et tu sais qu'elle ne le fera jamais. elle vient te prendre dans ses bras et tu te blottie tout contre elle, tu te sens bien, là. t'as pas envie d'être ailleurs, juste rester là, tout contre elle jusqu'à ce que tout soit terminé. t'oublie un peu ta peur, tu te sens protégée. on peut monter dans ta chambre si tu veux. viens-tu murmurer à son oreille, tu perds pas le nord vic.

@Willow Fernandez

Quatre-vingt dix minutes. Voilà quatre-vingt-dix minutes que Éole et son atrabilaire souffle, donnait la réplique à Neptune inondant de ses cataractes lacrymales les contrées de Floride. Dans les jardins de l’hôtel, les palmiers tutoyant les cieux ombragés ondoient tel des cobras suivant le rythme et les mouvements des charmeurs de serpents et de leur flûte. Frappée par d’implacables remous, les eaux de la piscine – d’ordinaire grouillant de nageurs au degré d’expertise divers – déferlent sur les dalles en béton où ce matin encore des rangs d’oignons de transats habillaient ce cadre propice au farniente. Une version américaine et édulcorée de la crue annuelle du Nil. A l’écart des estivants agglutinés dans le spacieux restaurent de l’hôtel, c’est posté devant l’imposante baie vitrée, les yeux emplis d’une fascination teintée d’effroi, que le discret acolyte de sa majesté le Prince Kareem contemple ce cataclysme métrologique d’un air mi-songeur mi-tracassé. Si l’enfant des ergs se souvient encore de l’ébahissement qui fut le sien, la première fois qu’il découvrit la neige lors de son premier hiver passé sur le sol américain, jamais ô grand jamais il ne lui a été donné de voir un pareil courroux et déchaînement céleste. Le climat égyptien étant bien trop doux, clément et aride pour que naquissent des intempéries de cet acabit. Le genou remuant frénétiquement sous les affres de la nervosité, le petit laquais au modeste mètre soixante-dix lorgne pour la énième fois en direction de l’écran bleuté du smartphone fermement ancré dans sa dextre. Rien. Hormis ce désormais habituel message dans le coin supérieur gauche l’informant de l’absence de réseau. Conformément aux ordres de son maître, Nadhir était arrivé à Orlando quelques jours avant son excellence, afin de préparer au mieux leur chambre et veiller à ce que rien n’altère le confort et le bien-être de l’étudiant au sang bleu. Théoriquement, c’était aujourd’hui que le soleil de sa vie autour duquel il gravite tel une exoplanète, devait le rejoindre. La carence de nouvelles alliée à l’incapacité d’entrer en contact avec le Prince fouaille d’anxiété ses viles chairs de plébéien. Dans un soupir tenant en respect les bourrasques du cyclone et se matérialisant par une nébuleuse de condensation sur la surface vitrée, l’adonis à l’écorce caramel verrouille son portable avant de l’exhumer dans les tréfonds de la poche de son jeans slim délavé et savamment élimé. Une œillade par dessus son épaule lui permet de constater que l’affluence ne cesse de battre son plein dans la salle de restauration, et que tout à chacun s’efforce au mieux de tuer le temps en discourant. Profitant du labile reflet offert par le verre constellé de perles pluvieuses devant lui, le bibliophile du désert réajuste son catogan en maltraitant de ses incisives sa lippe inférieure. Le myocarde faisant des claquettes tout contre sa cage-thoracique à l’idée qu’il soit advenu malheur à sa huitième merveille du monde.

Le summer camp, mon père ma dit que cela me ferais du bien de partir de quitter la maison pour me reposer, mais je ne pourrais pas penser que une tempête serais en chemin. Je regarde mon portable et commence à essayer de courir. Dans mon coeur il y a deux femme que je dois protéger et c'est compliquer. Mais la peur commence à venir, j'ai l'impression de revivre le même cauchemar que en janvier avec l'attentat. Je dois retrouver Rosie et Carter, je regarde et me protège de mon bras du vent et je regarde au cas où de la possibilité de glissement de terrain.

Un moment je vois Rosie en boule, je la prends rapidement contre moi et je tiens son visage dans mes mains et la regarde dans les yeux, je tremble de peur et de joie aussi. J'ai presque envie de pleurer, je sui content de la savoir en vie.

"Rosie, vient avec moi tu dois être protéger, dis moi si tu as vus Carter. Je vais t'emmener en sécurité et essayer de sauver d'autre personne pour les ramener à l'hôtel. Tu ne bouge pas, je reviendrai je te promets."

Je la regarde encore une fois que nous sommes à l'hôtel et je caresse son visage et lui embrasse son front heureux toujours. Je relève ses cheveux blond et souris doucement.

"Je dois aller la chercher