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    77 résultats trouvés pour Sanie

    Invitéle Sam 21 Jan - 4:37Rechercher dans: Archives 2012-2019
    Les emmerdeurs
    et nous nous aimons, et nous sommes dingues l'un de l'autre. et nous rions, et nous pleurons. et nous avons des nuits plus belles que vos jours.




     
    {#}Sanie{/#}
    Invitéle Sam 21 Jan - 4:25Rechercher dans: Archives 2012-2019
    Je... Il.. ?! Nous ?! - JALEY
    13 Réponses756 Vues
    Pardon.
    Il l'aimait avec ses doutes, son désespoir, il l'aimait depuis le plus sombre de lui-même, au cœur de ses lignes de faille, dans la pulsation de ses propres blessures. Il l'aimait avec la peur de le perdre, tout le temps.

    Je regardais droit devant moi, les nausées remontaient rapidement lorsque j’entendis les mots d’Harley. Je sais, je le sais au fond de moi que je viens de briser quelque chose. Et je ne peux m’empêcher de regarder ailleurs par peur de voir son visage. Ces traits abattus par cette fatigue et cette peur qui l’envahie depuis la fameuse soirée. Mais je ne veux pas, je ne peux pas me le permettre. Je ne veux pas devoir voir cet homme se mettre davantage mal pour ma personne. Ce n’est pas ça être un couple… Si ? Je ne sais pas finalement. Je sais juste qu’il n’a pas besoin d’écouter ces atrocités et de réaliser qui se cache dans son lit tous les soirs. Je le vois à peine disparaître de mon champ de vision pour quitter la pièce. Mes pupilles sont reportés en direction des agents de polices qui sont témoins de cette scène. Ils vont penser quoi ? Que je suis un salopard de première qui ne veut pas dire la vérité à son conjoint ? Ou encore pire, celui qui cache des choses derrière son dos ? Le choix est à vous. Je soupire, bruyamment en voyant son collègue fermer la porte. M’annonçant que ce moment n’allait en rien être une joie. Pour lui, comme pour moi.

    Il n’y a eu aucune plainte à mon nom. Juste le fait que j’étais là, au mauvais moment. Que le couple n’ait pas porté plainte mais qu’ils ont été choqués par cette intervention. Je ne sais pas comment ils ont fait. Mais moi, je ne suis pas arrêté de cette manière. J’ai simplement informé qu’il se passait quelque chose de bizarre, que dans le bien de certaines personnes elles ne devraient pas détenir d’armes. Mais les policiers s’en tapaient. Je crois honnêtement que pour eux ce genre de problème c’est un quotidien qu’ils portent tous les deux sur les épaules d’une façon très lassante. Autant vous dire que je ne l’ai pas vraiment bien pris. Surtout en imaginant que mon état pouvait être plus grave, enfin de compte. Lorsqu’ils allaient partir, je redressais ma phalange pour qu’un des deux puisses la voir et quand cela s’est fait. D’une voix pâteuse et lourde. Je parvenais à articuler. « Vous pouvez appeler une infirmière ? Je n’ai pas envie de sonner. Ce n’est pas une urgence. Mais juste un service. » Ils hochaient tous les deux la tête et à ce geste j’en venais à arquer un sourcil. On aurait dit des robots. J’attendais patiemment qu’une femme plutôt âgée apparaissait dans l’encadrement de la porte tout en me lançant un léger sourire. Comme si elle comprenait les choses, qu’elle avait deviné que ce n’était pas pour moi. « Mon compagnon est partit… Enfin, il n’a pas dû partir très loin, sans doute fumer ou aller chercher de quoi manger ou boire. Je ne sais pas s’il a terminé son traitement et j’aimerai bien si cela est possible que vous me l’ameniez. C’est… Très important. » Mon dernier mot a été dit d’une telle façon. D’une voix tremblante et peu assurée. Que je détournais le regard sur le paysage. Je n’aimais pas être ainsi en froid, parce que je devinais que c’était à cause de mes précédentes paroles. Mais… J’espérais qu’il le comprenne, qu’il puisse savoir que je tiens tellement à lui que je ne veux pas l’embarquer dans ce genre de problème. Parce que je suis vivant, et que c’était le principal. Les autres trucs ne devaient qu’être fictifs à ces yeux. Mais j’ai déconné, je ne suis pas con. Je soupire. Encore une fois en entendant les pas éloignées de l’infirmière. Elle est sans doute aller chercher Harley comme je l’ai simplement quémandé. Ou elle fera la sourde et n’ira jamais.

    Dans tous les cas, mon regard cherche désespérément mes affaires. Mon sac à dos, ainsi que mes fringues ou même mon téléphone que j’avais dans ma poche. Du coin de l’œil je le trouvais, tous étaient entassé sur une chaise. Putain. Ils auraient quand même pu juste ranger un minimum. Je ne demande rien d’autre que ça. Mais c’est très loin, et je ne veux pas me mettre en danger. Surtout parce que les douleurs étaient assez vives comme ça et que ça me suffisait pour souffrir dans mon silence. Je ne sais pas quand va arriver Harley, ou s’il va tout bonnement revenir. Il est si furieux que je me doute qu’il préfère prendre l’air le temps de se calmer et de ne pas venir me tuer. En même moment, quelqu’un me tire de mes songes. Je tourne le regard, presque vexé d’avoir été de la sorte interrompue. Cette fois, c’était une autre infirmière qui venait se charger de l’état de ma blessure. Je n’ai pas l’impression que je vais être tranquille bien longtemps et ça commence doucement à me chauffer les nerfs. D’ailleurs, je ne perds pas une minute pour la dissuader de faire cela maintenant, que ça fait juste un petit moment et que j’aimerai dans le fond. Pouvoir me reposer. Reposer est un grand mot, je sais. « C’est possible de me laisser seul quelques heures et pas une heure ? » J’étais sérieux. Si j’avais mal, j’appuyais sur le bouton. Et au pire ils pourraient venir toutes les deux heures, ou trois. Ça ferait la même chose. Elle secouait la tête de gauche à droite en grimaçant. S’excusant de ne pas pouvoir se plier à mes envies. Que ce genre de blessure doit être attentivement suivit pour ne pas laisser une infection se produire. Alors, je baissais les bras sans rien prononcer d’autre. Je la laissais examiner tout ce merdier en fermant les paupières. Je voulais juste revoir Harley, et j’espérais qu’il revienne auprès de moi. Même si je n’ai pas assuré, je ne veux pas être seul de cette manière. J’ai besoin de lui, j’ai besoin de cet homme dans ma vie. Parce que je l’aime, et même si je ne mérite pas son amour. Je veux qu’il le sache. Je grimace sous les traitements de l’infirmière. En me tortillant légèrement avant de soupirer de soulagement. Quand tout cela prend fin.


    {#}Sanie{/#}
    Invitéle Sam 21 Jan - 0:17Rechercher dans: Archives 2012-2019

    J'vais bien.

    Denys et James

    J’ai toujours été quelqu’un d’actif. Qui n’aimait pas rester planter au même endroit plus d’une heure. Et là, j’étais obligé. Je veux dire, on ne me laissait même pas la possibilité d’aller pisser sans l’aide d’une infirmière ou infirmier. Ni même d’aller fumer une cigarette tranquillement. Non, avec les médicaments je ne savais pas si je parviendrai à tenir debout sans assistance. Cependant, c’était quelque chose de très dur. J’avais des douleurs qui me prenaient l’intégralité du ventre, ainsi que la colonne vertébrale qui à chaque mouvement me lançais violemment. Et je ne parlais pas des envies de vomir qui deviennent comme quotidiennes. La bouffe était immangeable. Et comment il s’occupait de moi, me donnait envie de me tirer les cheveux. Comme un gosse. Alors que j’ai dépassé les vingt-cinq piges. Ce qui me chagrine le plus, c’est de ne pas voir le bout du nez de mes frères et sœurs. Ils ne se sont pas déplacés pour me voir, dès qu’ils ont su que j’allais bien. Que j’étais hors de danger ils se sont fait un plaisir à dire que le déplacement n’était pas nécessaire. Je ne crois pas que j’arriverais à leurs en vouloirs. Il faut dire qu’à part gémir de douleur, de voir ma tête de shooté. Ça ne sert pas à grand-chose. J’entendis la porte s’ouvrir, et mes paupières firent la même chose. Je regardais longuement qui pouvait bien venir en ce moment. Alors que j’apercevais la tête de mon meilleur ami. J’ai failli mourir, est-ce que lui, va terminer le boulot ? Je n’ai pas assuré comme pote, je lui ai fait comprendre que j’allais simplement à la maison, alors que non. J’imagine qu’il ne doit pas être super content d’apprendre ça. Surtout qu’en plus, j’étais contre le fait qu’Harley vienne à lui informer de ma situation. « Salut mec. Je suis vivant. Va falloir plus que ça pour me tuer. » Blague de merde, journée de merde. Semaine de merde.
    {#}Sanie{/#}
    Invitéle Sam 21 Jan - 0:14Rechercher dans: Archives 2012-2019
    Tu es là.
    Personne n'est propriétaire du bonheur, on a parfois la chance d'avoir un bail, et d'en être locataire. Il faut être très régulier sur le paiement de ses loyers, on se fait exproprier très vite.

    Le plus difficile dans tout ça c’était d’être éloigné D’Harley. Surtout que lui et moi, étions en froids. Pas seulement à cause des événements mais je n’arrivais pas accepter le fait qu’il se soit laissé aller. Sans prendre les médicaments, manger. C’était pour moi une erreur et c’était dur de passer outre. Je lui avais demandé de rentrer à la maison, le temps de se reposer même si c’était quelque chose qu’il ne ferait certainement pas. Mais au moins, il serait ailleurs qu’entouré de quatre murs blancs. Je me retrouvais donc seul, avec ma putain de conscience qui m’envoyait à la gueule sans s’arrêter quel minable j’étais et que peut-être dans le fond, le gars n’aurait pas dû me louper. J’ai réussi à envoyer quelques messages pour signaler à mes proches que j’allais bien, qu’il n’y avait pas besoin de se déplacer pour venir me voir. De toute façon si c’était pour me regarder me tordre de douleur et d’être la plupart du temps shooté des médicaments, je n’y voyais pas la nécessité. Mais au fond, ce n’était pas vraiment ça. Je ne désirais pas qu’on me voit dans cet état, je ne mangeais pratiquement pas et l’image d’Harley se faisant touché me répugnais au plus haut point. Je n’arrivais pas à m’ôter cette image de la tête et je sentais qu’elle viendrait à me hanter encore longtemps. Je sors de mes songes, quand j’entends la porte s’ouvrir mais également des pas plus léger que ceux du médecin et de l’infirmier. Tous les deux avaient un pas lourd, comme s’ils traînaient de nombreux soucis sur leurs épaules. Allongé, sur le lit. Les paupières lourdes par les médicaments, je tournais péniblement mon visage vers le silhouette qui s’élançait en ma direction. Je reconnais ce visage, parmi mille. Je fronce les sourcils en essayant de redresser mon buste pour ainsi frotter mes yeux et y voir davantage plus claire. C’était Carter, cette personne qui m’avait tant touché, qui avait su prendre une place si énorme dans ma vie et qui finalement est disparue. Sans un mot. Sans l’ombre d’un regard. Je ne sais pas si je dois lui en vouloir, ou au contraire. Remerciais le ciel qu’elle soit à nouveau présente. Mais, un sourire s’incruste sur les coins de mes lippes. Un sourire sincère, un sourire qui venait du fond du cœur. « Tu n’arrivais pas à te passer de moi, n’est-ce pas ? » Ma voix est fine, très légère. Quasiment inexistante. Je n’ai pas beaucoup de force, et pourtant. J’en cherche encore plus en ce moment.
    {#}Sanie{/#}
    Invitéle Sam 21 Jan - 0:09Rechercher dans: Archives 2012-2019
    EVC (James)
    14 Réponses662 Vues
    Les meilleurs
    Le suivre dans ses délires, lui porter ses valises. Promener son poisson rouge et partir surfer à Nice. J’m’y attache c’est pour pas qu’il m’lâche.

    Mon envie de tout savoir était activé. Non sérieusement, je n’ai pas envie de parler de mariage ou encore du fait que je flippe comme jamais de ce jour et encore pire. Les préparatifs me rendent totalement barge. C’est limite si je vis mariage, je mange mariage, et je dors mariage. Alors cette fois j’ai envie d’écouter jusqu’au bout de la nuit Denys me raconter ces aventures folles. Depuis que je suis marié, c’est devenu plus soft. Je ne sortais plus vraiment mais c’était normal. Pourquoi aller chercher quelque chose alors que ce que je cherchais depuis de longues années se trouvait chez moi, dans mon lit ? J’inclinais mon visage sur l’une de mes épaules en écoutant la première histoire de mon meilleur pote. Ashleigh, quand j’entends son prénom j’en viens à grimacer. Je ne sais pas s’il le savait ou pas. Du moins, c’était quelque chose que je ne pouvais pas vraiment cacher. « Je connais Ashleigh. C’était une amie. Enfin à mes yeux elle l’est toujours mais actuellement je crois qu’elle pense qu’Harley m’a volé à elle. On sortait souvent ensemble. C’était une amie de soirée. » J’hochais la tête, convaincu que cette femme pourrait effectivement plaire à Denys. Sauf qu’en connaissant Ashleigh qui était quand même une nana qui détenait un caractère de cochon, je ne cessais pas d’imaginer plusieurs scènes qui me dérangeais vraiment l’esprit. D’où ma petite mine. Mais rapidement, il continuait dans une histoire un peu plus croustillante. Un sourire même se lisait sur les coins de mes lippes alors qu’un rire vint à s’éclipser de mes chaires masculines. « Ah quand même. Mais du coup elle a carrément coupée les ponts ? Jules il se doute de quelque chose où elle a promis fidélité après la nuit passée avec toi ? » Je suis un vrai petit emmerdeur. Mais il savait que je le taquinais. Ce n’était en rien de réellement méchant. Je redressais mon buste quand le barman vint à nous servir les petits verres. Tout ce temps pour préparer des shoots ? J’en viens à me demander s’il ne s’était pas foutu de notre gueule pendant tout ce temps. Je le remercie. « Attends, attends. Tu vis avec trois nanas ? Ou genre avec deux ? Comment tu fais ? Et bordel, c’est laquelle qui te plait ? Je parie que c’est Ashleigh. » Je le sens, je ne sais pas pourquoi. Mais je crois que je n’ai pas trop faux. Parce qu’il a parlé d’elle mais pas des autres. Ou peut-être que les autres c’étaient des gars. En tout cas, je viens à envelopper le petit verre. Le soulevant à la hauteur de nos visages. « Alors, on trinque… Au fait que tu te sois tapé la nana d’un autre gars ! »
    {#}Sanie{/#}
    Invitéle Sam 21 Jan - 0:00Rechercher dans: Archives 2012-2019

    T'as besoin d'moi ?

    Kacy et James

    Je ne sais toujours pas comment j’ai fait pour être ainsi, je veux dire. D’habitude je m’en fiches des problèmes des gens en dehors de l’hôpital je préfère largement penser à ma petite personne. Pour dire, les gens font pareil quand cela me concerne. Mais c’était différent. J’avais décidé d’être à l’écoute de mon amie, de lui donner même des conseils qu’elle suivrait ou ne suivrait pas. Mais au moins, elle savait que je n’étais pas juste là, en guise de décoration. Alors qu’elle souriait, je lui rendis ce sourire en haussant ensuite les épaules. La cigarette coincée entre mon majeur et mon index. « Tu veux que je te raccompagne ? Je vais chercher ma veste. » Je lâchais ma cigarette au sol, afin de l’écraser du bout de ma chaussure. Et rapidement, je pénétrais dans l’établissement pour au final y sortir aux bouts de quelques fractions de secondes. Ma veste sur les épaules. Parce que putain, il faisait froid. « En tout cas, ça me fait plaisir de te parler. Mais maintenant tu sais qu’il faut que t’arrêtes de te mettre dans des états pareils. » Surtout pour une personne qui ne t’a même pas laissé de mot, ni même un regard pour te dire que tu allais lui manquer. Non, je ne crois pas que ça vaut la peine. Même si on venait à aimer comme jamais cette personne.
    {#}Sanie{/#}
    Invitéle Ven 20 Jan - 23:57Rechercher dans: Archives 2012-2019

    Une rencontre

    Brent et James

    C’est bien la première fois que je parle avec une personne que je ne connais pas depuis longtemps. Faut dire que je n’ai pas eu cette envie en atterrissant en Amérique. Au Brésil, c’était plus simple. C’était ma langue maternelle et évidemment avec le peu de moyen que mes parents avaient la plupart du temps nous étions avec nos voisins, ou nous accueillons à bras ouverts de nouveaux arrivants. Ce n’était pas pareil qu’être ici dans cette immense ville. Je ne voyais d’ailleurs pas aller papoter avec des inconnus de cette façon. C’était plus moi, et fort heureusement. Je préfère garder mon groupe d’amis aux risques de me faire prendre pour un con comme la plupart des personnes. Je regardais le jeune homme avec un faible sourire tout en hochant la tête. « C’est cool, ouais de voir de nouvelles gueules. Mais j’ai toujours un peu « peur » de tomber sur des gars qui en valent pas le coup. On ne sait pas sur qui on tombe. » Je suis comme ça, je préfère connaître. Ou encore, si je viendrais à rencontrer des gens. J’aimerai vraiment savoir comment ils sont pour ensuite me dire si oui, ou non. Ils méritent d’être dans ma vie. C’est con, non ? Mais je fonctionne comme ça. Et ce n’est pas plus mal entre nous. « Après je comprends qu’il faut certaines fois lâcher prise. À force, je vais finir par être seul si je ne deviens pas sociable un petit peu. » Je souris, tout en laissant un faible rire s’éclipser.
    {#}Sanie{/#}
    Invitéle Jeu 19 Jan - 19:02Rechercher dans: Archives 2012-2019
    Je... Il.. ?! Nous ?! - JALEY
    13 Réponses756 Vues
    Rien sans toi.
    Personne n'a étudié la douleur des humains quand ils sont ferrés du ventre. Cette impression de brûler, de se vider tout en restant vivant.

    Pourquoi il a fallu que ça aille aussi loin ? Ca ne suffisait pas, la branlée que j'ai foutu à l'autre gars hier ? Ca ne suffisait pas alors, de rentrer chez nous tous les deux choqués ?.. J'avais eu ce mauvais pressentiment plus tôt dans la journée, quand j'ai été voir Kimberley, quand James n'était pas rentré, ne m'avait pas donné de nouvelles. J'avais eu un pincement au coeur, celui qui m'indique que ça allait foirer quelque part. Et nous voilà tous les deux à l'hôpital, fâchés l'un contre l'autre. Déçu de ne pas pouvoir retrouver une vie normale après une soirée aussi désastreuse que celle de la veille. J'essaie de faire face comme je peux, fatigué, livide, je ne lui ai toujours pas dit pourquoi j'étais là. Peut-être que ce n'est pas le bon moment, mais lorsqu'il retire sa main de la mienne avec violence, je fronce les sourcils et ce geste me blesse plus que je ne veux bien laisser paraître. Mais il lit en moi, il lit dans mes yeux alors il le saura forcément. Mon regard trahi tout à qui sait bien le lire. Et James sait le lire mieux que personne. Il me demande pourquoi je suis là, et je ferme les yeux, baissant la tête en soupirant. Je passe mes mains sur mon visage, et je secoue la tête. C'est pas vraiment important, ce n'est rien qu'un foutu malaise, c'est tout. Et je n'ai pas envie qu'il m'en veuille. Mais il finira par demander à un médecin si je ne le lui dis pas. Alors, je prends mon courage à deux mains, et assis au bord de ma chaise, jouant avec mes doigts, je fixe le sol d'un air coupable. « J'ai fait un malaise. Mais c'est pas important. J'vais bien. On m'a fait une transfusion. » Comment lui dire que le réveil ne s'est pas tellement bien passé ? Parce que personne ne m'a prévenu de sa venue, évidemment. Personne. Il a fallut que je l'apprenne par des foutus médecins qui parlaient du bloc opératoire en mentionnant son nom. C'est pas très joyeux, et je suis sûr que si la situation avait été inversée, il n'aurait pas aimé du tout. Et je n'ai pas réellement aimé non plus.

    Mais le pire, c'est quand il me demande comment j'ai su. Sa question me serre le coeur, parce que j'en conclus qu'il a demandé à ce que je ne sois pas prévenu. Et ça me fait tellement de mal, qu'il fasse ce genre de choses. Je suis son mari, bordel. Il n'a pas le droit de me mettre à l'écart. Mon regard ébahi remonte sur lui, je ris nerveusement. « Tu t'fous d'moi là ? » Je sens la colère monter en moi quand je m'imagine ce qui se serait passé si je n'avais pas été à l'hôpital à ce moment-là, si j'avais été dehors, à paniquer parce que je ne saurais pas où il est. Putain de merde il m'aurait laissé dans le vague tout le temps de sa convalescence ? Il m'aurait caché tout ça ? Il m'aurait vraiment laissé me faire un putain de sang d'encre pour ne pas que je m'inquiète ? Alors que c'est ce que j'aurais fait, c'est ce que j'ai fait, et je l'aurai su de toute façon. Je suis son mari, bordel de merde, je suis marié à lui, je suis censé être la première personne au courant, je suis sa famille putain. Les mains tremblantes de nerfs, je me redresse, mais pile avant que je me relève, les flics entrent dans la chambre et je leur lance un regard colérique. Je sais de quoi j'ai l'air, d'un gamin boudeur, quand je fais cette tête là. Mais je m'en fous actuellement. J'en ai putain de rien à foutre. Quand l'un d'eux me demande si je suis le conjoint, je hoche la tête et puis tourne un regard assassin vers James. Il a pas intérêt à me mettre à l'écart. Il a pas intérêt. Je sais pas comment je vais réagir si encore une fois il me met à l'écart.

    Finalement, il se redresse. Et prononce ces mots que je n'aurais jamais voulu entendre. « Tu.. Tu déconnes là, t'es pas sérieux ?! » Je suis au bord de la crise de nerfs, et je me sens pas vraiment bien. Des vertiges, le corps qui tremble. J'ai tellement mal putain, qu'il me dégage comme ça, comme si j'étais pas important, comme si je devais rien savoir de sa vie. Comme si je n'étais qu'un ami. Hors de moi, je recule, si je dois partir, je partirais tout seul. « Va vraiment falloir que t'apprennes le sens du mot mariage, James. Parce que t'as pas l'droit d'me mettre à l'écart de ta vie comme ça ! » Je hausse le ton, alors que je sens que ma voix se brise sur mes derniers mots. Je sens même les larmes lacérer mon visage lentement. Alors je préfère sortir de la chambre plutôt que de me ridiculiser davantage. D'un pas rapide, ma gorge nouée, je repars dans ma chambre. Mais je ne vais pas me reposer, non. J'enfile mes vêtements, ma veste, et je sors. J'ai besoin d'une clope, et je m'en bats les couilles des pensées des médecins, ils n'ont qu'à aller se faire foutre. Je m'assieds dehors, sur un banc, et m'allume une cigarette d'une main tremblante. Alors que mes pensées tournent en boucle sur une seule question : pourquoi ?.. Pourquoi il me met constamment à l'écart, comme si j'étais une petite chose fragile qui ne supporterait pas ce qu'il devrait entendre ?.. Putain, je me sens tellement mal. De savoir qu'il ne me laisse pas être correctement dans sa vie, mais plus que ça, de le voir ainsi mal dans ce foutu lit d'hôpital, parce que c'est le dernier endroit où il mérite d'être. Parce que putain, il le mérite vraiment pas. Et j'ai tellement mal de le voir ainsi..

    {#}Sanie{/#}
    Invitéle Jeu 19 Jan - 4:31Rechercher dans: Archives 2012-2019
    Je... Il.. ?! Nous ?! - JALEY
    13 Réponses756 Vues
    Pardon.
    Il l'aimait avec ses doutes, son désespoir, il l'aimait depuis le plus sombre de lui-même, au cœur de ses lignes de faille, dans la pulsation de ses propres blessures. Il l'aimait avec la peur de le perdre, tout le temps.

    Les yeux rivés en direction du plafond, cette sensation de tristesse m’envahissant. Je ne prends pas la peine de lui répondre, ni même de le regarder. J’ai peur pour lui, j’ai peur d’imaginer des choses qui pourraient éventuellement lui arriver. Mais il n’écoute pas, il ne m’écoute pas. Alors à quoi bon ? Je suis cloué sur ce lit d’hôpital et la seule chose que je puisse faire c’est d’essayer de lui faire comprendre qu’agir de la sorte, ne lui mènera rien de bon. Il est têtu. Il m’aide à boire, je bois quelques gorgées. Je peux sentir sa main emprisonner la mienne et cette douceur au creux de sa voix masculine. Mais c’est différent, parce que je sais au fond de moi, que son envie actuelle est d’aller voir celui qui m’a fait cela. Je plisse des yeux, en retirant d’une certaine force ma main prise en otage dans la sienne. Je lui fais face, les yeux rivés sur les traits épuisés de mon mari. Mais également de cette blouse qui signifiait qu’il était venu ici, et que ce n’était pas qu’une courte visite médicale. « Pourquoi tu es là ? Ta blouse. Je parle de ta blouse. » Je ne parle pas de moi, à vrai dire s’il n’avait pas cette blouse je lui demanderai de rentrer. Que ça ne sert à rien de rester ici, qu’il va d’autant plus s’épuiser à rester de la sorte. Je prends une grande respiration, j’ai un peu peur de réellement savoir pourquoi il est là, même si je me doutais que cela soit à cause des événements de la nuit passée, et que je ne sois pas là à son réveil. C’est difficile à expliquer, mais moi-même j’aurai voulu être là, je m’étais dit que cette soirée allait rapidement terminée et qu’en rentrant nous irons reprendre notre vie là où elle s’était stoppée. Mais ce ne fût pas le cas, et il nous faudra du temps pour que finalement nous puisons oublier ce drame. Cette histoire à se tirer les cheveux, et à s’isoler du reste du monde. « Comment tu as su pour moi ? » Je sais que lorsque j’ai été emmené aux urgences j’ai déclaré qu’il ne fallait pas avertir mes proches, et c’était mon droit. J’étais en état de commander, et surtout j’avais toute ma tête. Ma vie n’était pas en danger alors les médecins n’avaient pas d’autres choix d’accepter mes indications. Mais probablement que ça, Harley ne le sait pas. Et je n’ai pas envie de lui signaler ce détail. Il risquerait de mal le prendre, ce qui en soi, est compréhensif. Mes mains se posent toutes les deux sur mon ventre, je soulève légèrement mon habit en grinçant des dents, sentant cette déchirure me prendre aux tripes. Je n’ai jamais aussi senti de douleur, sauf quand j’avais perdu mes parents. Ce n’était pas comparable, mais la douleur mentale pouvait être plus violente. J’étais à bout de nerfs, j’en voulais à Harley de vouloir aller me venger. Ce n’était pas pareil. C’était à moi, de le protéger et je n’avais pas remplis ma mission durant ce souper.

    Alors que je m’apprête à succomber à un nouveau discours, quelques coups toquent à la porte de la chambre en indiquant qu’il s’agissait des policiers qui sont sur cette affaire. Je ne panique pas, j’ai déjà eu affaire à ce genre de personnage et davantage en travaillant dans un hôpital. L’un se présente sous le prénom de David, et son coéquipier lui, est vachement plus discret. Quasiment inexistant. Mais ce prénomme Luis. Ils sont là, pour enquêter. C’est logique dans l’ensemble. Ils regardent Harley, en fronçant les sourcils. J’espère qu’on n’est pas tombés sur des homophobes, ça serait le comble.
    « Vous êtes Monsieur Harley Fox-Anderson ? Le conjoint ? »
    Je me redresse comme je peux, d’un gémissement qui ne s’éternisait malheureusement pas dans ma gorge. Ils s’approchent de ma personne, en sortant un petit bloc-notes et un stylo.
    « C’est vous qui choisissez, si vous voulez ou non qu’il reste. Il n’est pas appliqué dans l’enquête nous n’avons pas eu de plainte le concernant. Cependant, nous aurions des questions un peu plus tard. »
    Je ne sais pas quoi choisir, je ne veux pas qu’Harley soit présent. Et bordel, je sais qu’il va m’en vouloir. Mais, la seule idée qu’il puisse savoir que je suis allé dans le seul but, de les tuer. Me fais peur. Je baisse les yeux en direction de la couverture qui m’entourait, et même s’il y avait une lourde couche je sentais la froideur s’infiltrer dans mon corps. C’est étonnant à quel point je pouvais me sentir nerveux à l’idée que l’image de moi, change aux yeux de l’homme que j’aime. « Mon époux doit aller se faire soigner. Il est venu aux urgences. Je préfère qu’on le raccompagne à sa chambre pour qu’il puisse terminer son traitement et qu’il se repose. » J’essaie de racler ma gorge pour qu’elle ne dérive pas. Qu’elle ne soit pas le reflet de mon inquiétude mais également de ma douleur face à mes propres mots. Je veux juste que mon époux se tienne bien, que sa santé ne soit pas menacé. Parce que même encore maintenant, je préfère penser à lui plutôt qu’à moi.
    « Luis, raccompagne Monsieur à sa chambre. »
    Les sourcils froncés, violemment. Je redresse mon buste en plaçant ma main en l’air. « Non, il se fait raccompagner par une infirmière. Et non, par un officié. » Pas un homme. Non, cette idée me répugne. Je ne cesse d’avoir des images en tête, de voir Harley. Mon mari, mon amant. Se faire tripoter par un homme plus vieux que lui, d’imaginer des mains d’inconnus frôler ce qui est à moi. Personne n’avait le droit, même si cela serait le président. Personne. Je ferme les yeux. M’écroulant dans mon lit dans une dernière plainte excessif.

    {#}Sanie{/#}
    Invitéle Mar 17 Jan - 14:35Rechercher dans: Archives 2012-2019
    Je... Il.. ?! Nous ?! - JALEY
    13 Réponses756 Vues
    Rien sans toi.
    Personne n'a étudié la douleur des humains quand ils sont ferrés du ventre. Cette impression de brûler, de se vider tout en restant vivant.

    Je savais pertinemment que ma question ne lui plaisait pas. N'allait pas lui plaire. En voyant son regard noir se poser sur moi, je secoue la tête et baisse les yeux en soupirant. Il ne faut pas qu'il m'en veuille. Mais de le voir ainsi, dans cet état, alors qu'il a juste voulu me rendre justice, me rend complètement malade. C'est à cause de moi, tout ça. C'est à cause de moi. Si je n'avais pas insisté pour aller à cette foutue soirée, rien de tout ça ne se serait passé. Absolument rien. Et nous n'avions pas besoin d'avoir ce genre de merdes. Notre bonheur était là, et pourtant, il avait disparu à la seconde même où nous sommes entré dans ce putain d'appartement. Bon dieu, mais pourquoi il a fallu que ça tombe sur nous ? Je ne pouvais détourner mon regard de sa blessure, que le médecin s'appliquait à soigner. Mais je détourne finalement les yeux pour me caler contre James. Lui proposant une idée de voyage. Je n'avais pas envie de rester en ville, pas maintenant. J'y étais bien obligé pourtant, mais quand James sera guéri, je voudrais qu'on s'en aille, loin. Tous les deux, rien que tous les deux. Ca me semblait être une merveilleuse idée, de partir loin. De faire un petit tour du monde, à deux, rien que lui et moi. Pourtant, je le sentais un peu bizarre. Je fronce les sourcils en me redressant alors que le médecin s'en va en lui donnant ses recommandations. Je savais que les flics n'allaient pas tarder à venir interroger mon mari, et je savais bien aussi qu'ils allaient m'interroger, voir si je savais quoi que ce soit. Même si je n'étais pas là. Mais je ne voulais rien leur dire, je n'ai rien à leur dire de toute façon.

    Soudain, j'entends les paroles de James et je tourne le regard sur lui. Je fronce les sourcils, il ne veut pas que j'aille le venger comme il était parti le faire pour moi. Je secoue la tête en soupirant, passant une main dans mes cheveux. « J'ai rien, t'en fais pas pour moi James. Et si tu ne veux rien me dire, c'est pas grave. J'irai les trouver, je sais déjà qui c'est. L'un ou l'autre, c'est la même chose. » Je m'enfonce dans le siège, l'observant méticuleusement. Il n'avait pas le droit de m'interdire ça. J'étais bien trop déterminé à le venger pour qu'il puisse m'arrêter, quoi qu'il m'en coute. Même si je savais, au fond, qu'il avait raison. Il fallait que ça s'arrête, tout ça, mais je ne pouvais simplement pas les laisser gagner, c'était tout. Je le vois tendre le bras et alors que je me redresse pour lui servir un verre d'eau, il jette le verre à travers la pièce, créant un grand fracas. Je sursaute, dans ma fatigue, je suis surpris par son geste. Mais j'ai peur, aussi. Alors je me relève et pose mes mains sur lui. « Bébé.. Calme toi. Tu vas te faire mal. Et ta plaie va se rouvrir. » Je soupire, et me dirige vers les morceaux de verre que je ramasse en me penchant, jusqu'à ce qu'une infirmière arrive et hurle sur mon mari. Je soupire encore une fois, plus lourdement cette fois, et me redresse en posant les morceaux de verre sur la table. « Laissez le tranquille. Il a pas besoin que vous l'engueuliez comme un gosse. Allez chercher un autre verre, plutôt. » Sans un regard, je me repose sur la chaise et passe mes mains sur mon visage. Je suis fatigué. Et j'ai mal de le voir comme ça à cause d'un putain d'enfoiré. Mon regard se pose sur mon amant, j'attrape sa main et serre ses doigts.

    « Tu as faim ? Je pourrais aller te chercher à manger. Tout ce que tu voudras mon amour. » Je m'inquiète pour lui. Je sais qu'il est en colère contre moi, qu'il ne veut pas que j'y aille. Mais j'ai envie d'aller voir ce foutu couple. J'ai envie de leur montrer qu'ils n'avaient aucun droit de mettre mon James dans cet état. Non, ils étaient loin d'avoir le droit pour ça. J'ai peut-être mis Francis à mal, mais eux avaient mis mon homme à l'hôpital, ils l'avaient poignardé. Ils n'avaient pas le droit. Je joue avec ses doigts un petit instant avant que l'infirmière ne revienne avec un verre. Je la remercie et serre un verre d'eau à James, que je lui fais boire en faisant passer ma main derrière sa nuque. Je pose le verre ensuite et caresse sa joue au passage. « J'ai averti Summer, Kacy et Denys tout à l'heure. Summer viendra demain nous voir, et Denys est en chemin. » Ma voix est calme, pourtant inquiète. Et douloureuse. Je sais qu'il en a pour un moment à rester ici, dans cet hôpital. Et je sais aussi que je ne le quitterais pas non plus. Je vais rester à son chevet, tout le temps de son séjour. Je trouverais un moyen pour Lucky et Héros, mais pour le moment, je me dois de rester avec James. Je suis son mari, il a besoin de moi. Et j'ai besoin de lui. De savoir qu'il va bien, qu'il va s'en remettre. C'est tout ce qui compte pour moi.


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