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    Je... Il.. ?! Nous ?! - JALEY
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    Lien du postSam 14 Jan - 4:02
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    Pardon.
    Il l'aimait avec ses doutes, son désespoir, il l'aimait depuis le plus sombre de lui-même, au cœur de ses lignes de faille, dans la pulsation de ses propres blessures. Il l'aimait avec la peur de le perdre, tout le temps.

    Le désespoir pouvait se lire sur les traits de mon visage. J’étais paniqué, perdu entre ma colère et l’envie d’éclater en sanglot. Les poignets attachés aux barrières du lit, je ne pouvais plus faire de geste sans avoir la sensation de coupure à ce niveau. Je ne sais plus, je ne me souviens plus. J’ai entendu des hurlements, des pleurs. J’avais du sang sur les mains et je n’arrivais pas à comprendre le déroulement de la situation. J’ai rejoint Denys, et j’ai fait mine d’aller bien, j’ai fait semblant pour que finalement je puisse aller moi, m’en charger. Parce que je ne voulais pas mettre mon ami en danger, et je ne voulais surtout pas inquiéter Harley. Parce que pour moi, j’allais rentrer. J’allais rentrer et dormir avec lui, comme tous les soirs. Mais, je me retrouve dans un lit d’hôpital. Ils parlent de blessures graves, au niveau de mon ventre tâché de sang. C’est à peine si j’ai le temps de comprendre qu’un médecin vint me voir, il se poste à mes côtés. Et je le questionne sur les prises autour de mes poignets. Il veut simplement connaître quel type de sang j’ai, est-ce que je me souviens de mon prénom, et si j’ai quelqu’un à appeler. Non, je secoue la tête à plusieurs reprises. Je ne veux pas qu’ils préviennent Haley, parce que cela ne serait pas bon. Je n’arrive pas à me calmer, je fais que des conneries et à force je sais que mon époux va finir par me quitter. Je m’étouffe à cette pensée, je ferme les yeux et j’essaie d’imaginer les scènes qui se sont déroulées. Non, ce n’était pas si grave. Je n’ai blessé personne, si ? Je sais que je devais aller me venger, que je n’allais pas laisser mon époux de la sorte, que personne ne devait le toucher à part moi. Oui, oui je suis devenu cinglé, je n’ai rien vu venir. Je voulais juste que la justice soit faites. Je vois le médecin regarder les papiers que j’avais dans le porte-monnaie, mon jean est déchiré sur les côtés, et mon haut est totalement trempé de mon propre sang, ou celui d’un autre. Et il m’explique, mais j’ai du mal à comprendre. Parce que tout tourne autour de moi, j’arrive à peine à respirer. J’ai mal au cœur, putain. Je suis médecin, je sais qu’il y a un problème. Il devrait m’entuber pour que je puisse respirer correctement. Mais je vois à l’expression du visage du médecin. Qu’il est nerveux. Je vois qu’en regardant mon nom. Il appelle une infirmière. Je ne sais pas quelle heure il est, je suis rentré tard. Enfin, je voulais que tout soit fait et qu’au petit matin ma vie reprenne de plus belle. Mais non, ce ne fut pas le cas. Et j’ai peur que cela ne le soit plus du tout.

    Mes paupières sont lourdes. Ma voix ne veut pas sortir de mes cordes vocales, mais je me bats comme un cinglé pour observer ce qui m’entoure. Des policiers sont présents. Ils disent que je ne suis pas coupable, que l’homme tenait une arme, ou un couteau. Je ne sais pas. Mais qu’ils sont dans l’obligation de me maintenir ainsi, par la force. Parce que je n’ai pas su me contrôler. Je ne cesse de penser à Harley, je ferme les yeux. Et pour la première fois de ma vie, je prie pour qu’il ne sache rien du tout. Je me sens lourd, apaisé. J’ai un peu froid, mais je sais que je ne vais pas mourir. Je suis juste blessé. Et ensuite, je vais pouvoir rentrer chez moi. Parce que ce n’est pas ma place ici. Ma place est auprès de l’homme que j’aime. Je n’arrive plus à ouvrir les yeux, je soupire. Je suis épuisé.



    @Harley Fox-Anderson Mon bébé d'amour Sanie - Je... Il.. ?! Nous ?! - JALEY  1001568715
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    Lien du postSam 14 Jan - 14:30
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    Rien sans toi.
    Personne n'a étudié la douleur des humains quand ils sont ferrés du ventre. Cette impression de brûler, de se vider tout en restant vivant.

    ...

    « Ne bougez pas monsieur. Vous avez fait un malaise. »
    « James.. Où est mon mari..? »
    « Monsieur ... vous êtes dans une ambulance ... restez tranquille ... emmène à l'hôpital. »
    « Dans ma poche arrière.. Regardez dans mon jean.. Ma poche arrière.. »
    ...


    J'ouvre les yeux sur une chambre blanche. Des mouvements à côté de moi, sur mon bras, je peux le sentir. J'ai dormi longtemps ? Je n'en sais rien du tout. Mais je sais une chose : je suis à l'hôpital. L'infirmière tripote mon bras, et je vois la machine de transfusion. J'ai fait un malaise, je me souviens maintenant. En rentrant de ma visite au casino, en rentrant chez moi. Juste devant le bâtiment. Je m'en souviens bien. La transfusion de sang est terminée, j'ai dû dormir quelques heures pour qu'elle soit terminée. Je fronce les sourcils. Pourquoi James n'est pas là ? Il aurait dû être prévenu. Il est toujours prévenu quand je vais à l'hôpital. Il devrait être là. Il est peut-être parti fumer une cigarette.. Je préfère me rassurer en me disant ça. Je me redresse sur mes coudes, sourcils froncés. L'infirmière pose sa main sur mon épaule et je grimace. Je n'aime pas qu'on me touche. « Doucement, Monsieur Fox-Anderson. » Je la regarde, très mal. Elle retire sa main et grimace un sourire désolé, et puis je soupire, assis sur le lit. « Où est mon mari ? Où est James ? » Elle trifouille encore les machines et prend le dossier. « Je ne sais pas. Je vais chercher le médecin, d'accord, monsieur Fox-Anderson ? » Je hoche la tête et passe une main sur mon visage. Elle part en laissant la porte entrouverte sur des médecins qui discutent. Je ne les écoute qu'à moitié.
    « ... le bloc est déjà pris par une opération sur.. James Fox-Anderson, tu dois attendre, ils viennent à peine d'entrer. Monsieur Chenning peut attendre encore un peu, quelques.. »
    Oh bordel. James, à l'hôpital, en train de se faire opérer ? Non c'est pas possible, c'est un cauchemar. mon coeur dans ma poitrine s'arrête de battre, j'arrête de respirer. Je me relève, violemment, en arrachant ma perfusion. Je vacille jusqu'au mur auquel je me rattrape, pas le temps de faire un malaise, Harley reprends toi bordel !! Je marche difficilement jusqu'à eux, l'air paniqué, je les regarde l'un après l'autre. « Vous avez dit James Fox-Anderson hein ?? Il se fait opérer maintenant ?? Il a quoi ? Il se fait opérer de quoi ?? » Je hurle presque sur les médecins qui restent choqués et me demandent encore de me calmer. Mes mains dans mes cheveux, je hurle encore. « RÉPONDEZ MOI PUTAIN !! » Je les regarde d'un air ahuri jusqu'à ce que le médecin réponde enfin. « Il s'est fait poignardé. Mais il ira bien, calmez vous et.. Attendez ! » Je ne lui laisse pas le temps de terminer, je me mets à courir vers le bloc opératoire en suivant les indications. James s'est fait poignardé. Il s'est fait poignardé. Putain de merde, mais comment ? Pourquoi ? Par qui ?? Mes yeux s'embuent de larmes, heureusement j'arrive à la porte close du bloc. Je commence par faire les cent pas, en essayant de calmer ma respiration. En vain. Je panique. Je pleure. Je hurle mes sanglots, les mains sur ma tête à m'arracher presque les cheveux, je me laisse glisser contre le mur, paniqué comme jamais. Et j'attends.

    ...


    James est sorti du bloc il y a quelques minutes à peine. Je l'ai vu allongé, inconscient sur ce lit d'hôpital. A ce moment-là, un vide s'est creusé dans ma poitrine. Comme si on m'avait arraché le coeur, et je n'ai pas pu retenir un nouveau flot de larmes abondantes. Je me suis écroulé au sol en hurlant, tant j'avais mal. Les bras croisés sur mon torse, je me suis recroquevillé sur moi-même alors que des infirmières me demandaient de me calmer, de respirer et de rejoindre ma chambre. Elles m'ont aidé à me relever, mais moi, je ne voulais pas rejoindre ma chambre. Je voulais aller dans la sienne. Alors je les ai poussées, je me suis débattu en hurlant comme une furie, et je me suis remis à courir. J'ai couru vers lui jusqu'à arriver à sa chambre, dans laquelle il était encore endormi. J'ai cessé mes sanglots bruyants et je me suis approché de son lit en silence, le visage rouge, rongé par la chaleur de mes larmes. Les membres tremblants. Je me suis affalé sur la chaise à côté de son lit, mon regard est vide, triste. Mon âme soeur s'est fait poignardé, et je suis impuissant. Je porte une main à ma bouche pour retenir un sanglot, et ferme les yeux pour retenir mes larmes. Ma seconde main vient prendre la sienne, et je pose finalement ma tête près de lui, dans mes bras, pour pleurer en silence ma peine. Je me sens totalement détruit, je ne peux pas supporter de le voir comme ça. On était tellement heureux.. Je sais qu'il ne va pas partir mais.. J'ai tellement mal..
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    Lien du postSam 14 Jan - 17:45
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    Pardon.
    Il l'aimait avec ses doutes, son désespoir, il l'aimait depuis le plus sombre de lui-même, au cœur de ses lignes de faille, dans la pulsation de ses propres blessures. Il l'aimait avec la peur de le perdre, tout le temps.

    Je ne réalise pas vraiment, l’ampleur des dégâts qu’on causer cette perte de sang. Honnêtement je ne me voyais pas de l’extérieur alors il m’était difficile de juger. Cependant, la douleur était là. Je sentais que j’avais quelque chose qui clochait et que je ne pouvais tout simplement pas être bandé et repartir à la maison l’air de rien. Non, cela serait bien trop facile. Il mon opéré. Je suppose qu’ils devaient vérifier que rien n’avait été touché, j’imaginer que rien ne l’avait été. Pas à cet endroit. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé. Je vois la scène devant mes yeux. Je marchais le long des ruelles et je m’étais dit que passer chez eux serait une meilleure idée d’arriver en gueulant. Mais, la vie en a décidé autrement. Je les avais croisés dans une rue où plusieurs passants passaient. Je vous jure, je voulais faire attention parce que de base c’était simplement parler avec le pervers et ensuite lui en foutre une et me casser. Mais, j’ai bien senti qu’il avait bu, les deux à vrai dire. Et que cela n’allait pas être comme je le désirai. On sait tous que les rues sont parfois dangereuses, mais jamais ne je me suis baladé avec un couteau dans la poche en attendant de me faire agressé. Non, jamais. Puis après, c’est le blanc. Je me suis jeté sur lui quand j’ai entendu quelques mots qui ne m’avaient pas plu, et je me retrouve à l’hôpital. Les poignets attachés, les côtes qui me font un mal de chien, et une blessure plus grave au niveau de mon abdomen. J’ai eu de la chance, je le sais parfaitement. En cette soirée la mort n’a pas voulu de moi. Je me demandais comment ils s’en sont sorti eux. Est-ce qu’ils sont aussi à l’hôpital ou à la police ? Et si c’est le cas, est-ce que je risque gros ? Je suis dans les vapes. J’entends à peine autour de moi, mais je suis conscient. Même si je n’arrive pas à ouvrir les yeux. Je sens que des choses se passent autour de moi. Comme si ma conscience m’informait de la situation.

    « On doit transfuser du sang. Il a perdu beaucoup de sang. Mais son état est stable ça vie n’est pas en danger. »
    « Il faut le surveiller. La police veut l’interroger… »

    Si j’ai des emmerdes avec la police, je sais que je peux en avoir aussi à l’université mais aussi pour mon futur. Je n’arrête pas de commettre des emmerdes et je ne sais pas si un jour j’arriverai à calmer cette haine que j’ai en moi. Je me détends, j’oublie un peu tout. Je me laisse faire, je n’ai pas envie de me battre. De toute manière je ne suis pas en état de lever un seul bras. Je n’ai pas la force. J’ai juste envie de dormir, de me reposer. Parce que je sais qu’après ça sera dur. Très dur. Et je prie que personne n’aille informer mon mari. Pas maintenant, ce n’est pas le bon moment. Il est encore fragile de la nuit passée. Il a besoin de positif autour de lui. Pas d’un gars négatif comme moi.

    La porte claque, ce qui me fait froncer les sourcils. Ce bruit me réveil. Et j’entends quelqu’un. La présence d’une personne autour de moi, paniqué. Sans doute anxieuse. Une voix masculine partant dans des sanglots, des étouffements qu’il ne peut sans doute pas contenir. C’est la voix d’Harley, que j’entends. Personne d’autre ne pouvait être au courant. Je maudis l’hôpital, parce qu’il ne devait pas prévenir qui que ce soit sans m’avertir. Sans que ma vie ne soit plus dans le côté de la mort. Sa main m’électrise. Je gémis, j’essaie de parler. Mais ma bouche est tellement sèche que de simples plaintes surgissent. Mes yeux palpitent. Je suis shooté, mais je me force pour ouvrir les yeux. Ma vue est trouble. Embué de larme. Mon époux se trouve ici, son parfum vient gentiment me chatouiller les narines. Et c’est plaisant, tellement plaisir. Je ne fais que le regarder. Son visage abaissé, il est triste. Aussi triste que la nuit. Mon cœur se serre à cette vue, et je n’arrive même pas à pleurer. J’arrive à rien faire.

    « Monsieur Harley Fox-Anderson. Votre mari doit se reposer. Et vous aussi. Il va bien aller, il va s’en remettre. Il lui faut juste le temps… Et vous n’avez pas le droit de venir. La police voudrait l’interroger… »

    On peut sentir dans la voix de la jeune femme, qu’elle est autant perturbée. Pourtant, les infirmières sont obligées d’être préparées à ce genre d’événement. Moi-même, j’avais dû être mentalement prêt. Je bouge mon visage, pour que ma joue vienne à caresser le front de mon époux. L’incitant à redresser le visage pour que nos yeux épuisés se rencontrent. J’avale le peu de salive que j’ai, je soupire. La douleur est perçante. Mais je tente de simplement parler. Après une opération c’est toujours difficile. Mais je sais, que je peux y arriver. « Harley… » Ma voix est rauque. Je ne m’étais jamais senti de cette manière, pas depuis mon internat. Je ne veux pas retomber dans cette merde. Je regrette mes choix, mon attitude. Je regrette d’avoir rendu malheureux la seule personne qui m’aimait comme je suis.

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    Lien du postSam 14 Jan - 18:13
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    Rien sans toi.
    Personne n'a étudié la douleur des humains quand ils sont ferrés du ventre. Cette impression de brûler, de se vider tout en restant vivant.

    Non. Non, je ne voulais pas que ce soit vrai. Ca devait être cauchemar. Je vais me réveiller dans peu de temps, je le sais. Il ne peut pas être dans cet état, il ne peut pas. Je ne sais même pas ce qu'il s'est passé. Je le sentais mal, le fait de ne pas l'avoir vu de la nuit ensuite, puis de la journée.. Il fait nuit dehors, je vois bien. Il est parti cette nuit, et je ne sais pas ce qu'il a fait. Je n'en sais rien, est-ce qu'il est allé revoir le couple de la veille ? C'est ça ? Ils l'ont poignardé ? Non. Non ça ne peut pas être ça. James les a menacé, ça ne peut pas être eux. Mais qu'est-ce que c'est ? J'ai mal au coeur, j'ai envie de vomir mes tripes. J'ai tellement mal de le voir ainsi allongé, il doit tellement souffrir.. Il a dû tellement souffrir. Je ne veux pas y penser, je ne peux pas. Avachi dans le fauteuil, la tête dans mes bras, ma main dans la sienne, il faut que je sois fort, il faut que je reste à ses côtés jusqu'à au moins son réveil, et plus encore. Il faut que je reste fort. Pour lui, je lui dois bien ça. Une infirmière me demande encore de partir, je redresse vivement la tête pour la foudroyer du regard. « C'est mon mari espèce de pimbêche !! Je reste avec lui si j'en ai envie ! » Je crie presque, je me retiens pour ne pas réveiller mon James, mais sa caresse sur mon front me dit qu'il l'est déjà. Je tourne mes yeux déboussolés, anéantis dans les siens, je suis désespéré. Je serre sa main, je l'ai réveillé. Je l'ai réveillé.. Je m'en veux tellement. De l'avoir laissé partir. De ne pas avoir été là. De ne pas l'avoir cherché. De l'avoir réveillé.

    Il prononce mon nom, et je pose ma main contre sa joue. Je me relève, toujours penché au-dessus du lit, je le regarde avec douleur. « Mon amour.. Je.. Je suis tellement, tellement désolé.. Je voulais pas te réveiller je.. Je suis désolé. » Je me mords la lèvre pour ne pas céder une nouvelle fois à de nouveaux sanglots bruyants, alors, je hoquete. Je regarde en direction de l'infirmière qui est toujours là, et je me frotte les yeux. « Laissez nous seuls quelques minutes. S'il vous plaît. » Face à ma voix faussement calme et à mon regard insistant, elle finit par sortir de la pièce d'un air contrit, et ferme la porte derrière elle. Quant à moi, je reste dos à James le temps de quelques secondes, pour respirer. Et reprendre contenance, et sécher mes larmes. Dans ma blouse d'hôpital. Oh merde, il va savoir que je suis là pour un malaise. Merde. Non il ne faut pas qu'il s'inquiète. Quel con je suis..

    Je me rassieds un peu plus calme que tout à l'heure, et je remonte mon regard sur lui. Reprenant sa main. Il doit tellement se sentir mal. Il doit tellement être fatigué.. J'ai mal au coeur rien que d'y penser. Et je pense, en silence, je pense à la façon dont ça a dû arriver. Je l'imagine allongé sur le bitume, la peau transpercée, un couteau dans le ventre. Baignant dans son sang. Je me relève brusquement et cours aux toilettes de la chambre pour vomir mes tripes. C'est ce que je voulais éviter, et pourtant je suis au-dessus des chiottes en train de dégobiller ma peine pendant qu'il s'inquiète pour moi. Il ne devrait pas s'inquiéter. Alors je me reprends, passe de l'eau sur mon visage, et me rince la bouche. Et je reviens vers lui. Je m'excuse lamentablement en me réinstallant sur la chaise et je soupire, passant une main dans mes cheveux. Puis je le regarde, calmement. « Je vais bien. D'accord ? Comment tu te sens, toi ? Tu as soif ? Oui, bien évidemment que tu as soif. » Je soupire face à ma bêtise tandis que je sers un verre d'eau. Je le fais boire en relevant sa tête avec douceur, puis je me rassois et lui prends la main, la serrant lentement. Je ronge la peau de mes lèvres, comme je le fais toujours quand je réfléchis, ou quand je stresse. Il faut que je sache ce qu'il lui est arrivé, mais j'ai tellement peur de ce qu'il va me dire. J'ai aussi très peur de ma colère. Je l'aime comme c'est pas permis, et je hais de savoir qu'on lui a fait du mal. « Qu'est-ce qu'il s'est passé ?.. » Finis-je par dire d'une voix tremblante, les yeux rivés sur son ventre. Et j'attends sa réponse, en remontant mon regard inquiet sur son visage endormi. Pâle. Et cerné. Bon dieu mais qu'est-ce qu'il t'est arrivé, mon ange ?..

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    Lien du postSam 14 Jan - 19:48
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    Pardon.
    Il l'aimait avec ses doutes, son désespoir, il l'aimait depuis le plus sombre de lui-même, au cœur de ses lignes de faille, dans la pulsation de ses propres blessures. Il l'aimait avec la peur de le perdre, tout le temps.

    Je me sens si mal, et non ce mal physique qui peut être guéris par des médicaments. Non, ce mal est bien pire. Il vous enveloppe et vous ménage comme jamais. Il vous fait sentir comme une sous-merde, alors que nous n’avez fait que protéger l’amour de votre vie. C’est ainsi alors ? Quand on veut faire la justice par notre propre moyen on est renvoyé à l’hôpital. Poignardé ? Je sais que ce n’est pas juste. Qu’ils devraient plutôt être à ma place. Bordel, j’ai fait ce qu’il fallait. Ce qui me paraissait juste. Parce que la police n’aurait rien fait, qu’ils auraient été libre. Alors qu’ils ont fait des attouchements auprès des personnes qui n’étaient pas consentantes. Je hais, ce monde. Je hais ces gens qui se disent protecteurs des droits de l’homme, mais qui tournent la tête dès qu’il y a une merde quelque part. Je soupire, bruyamment. Je veux que l’infirmière se casse et qu’elle nous laisse seuls, lui et moi. Parce que j’avais peur. Ma conscience ne cessait de m’envoyer des conneries dans la tête, des mots qui avaient tendance à me faire davantage mal. Il ne va jamais t’accepter, parce que tu es trop dangereux. Il va avoir peur de toi, tu vas le faire fuir. Tu vas le perdre. Tout ça tournait en rond dans ma tête et je ne pouvais contrôler ou faire taire ces horribles démons. J’écoutais à peine les paroles d’Harley. Non pas que je ne veux pas, mais j’étais tellement hypnotisé par le « après » que je n’arrivais pas à faire face à cette maudite réalité. Peut-être que dans un sens j’éviter de me rendre conscient, que je voulais éviter de regarder la vérité en face. Je suis dangereux. Et je risque de mettre en danger Harley. Et intérieurement, je ne peux le concevoir.

    Quand je redresse mon visage, je vois Harley courir en direction de la salle de bain. J’eu un réflexe qui était celui de tendre mon bras, mais ce dernier me faisait tellement mal qu’un faible gémissement s’évacuait de mes cordes vocales. Où vas-tu ? Comment… Mes yeux tombent sur la chemise d’hôpital que porte Harley. Il n’est pas là en visite, il n’est pas là parce qu’on l’a appelé. Il est là, parce que lui aussi, est malade. Je prends panique, je sens mon cœur se contracté et cette souffrance m’enterrer. Je ne savais pas, je n’avais pas été au courant, si j’avais su. Non, je ne pouvais pas savoir c’est impossible. Mais si je n’avais pas fait de connerie il ne serait sans doute pas là. Je le scrute de mon regard inquiet, je parviens à simplement lui demander pourquoi, pourquoi ces habits. Mais il m’informait qu’il allait bien. Je détournais le regard. Pour ne pas pleurer sans doute, alors que mon époux se trouve à mes côtés en sanglots prêt à exploser. Je ferme les paupières par sa question. J’ai très soif, et je crois que c’est à cause de ça que j’ai du mal à parler. Quand je sens sa main derrière mon crâne, je réussi tant bien que mal à me redresser faiblement pour pouvoir boire quelques petites gorgées de ce liquide qui traversait ma gorge comme une lame de couteau. Puis je me reculais, le souffle court et les mains légèrement tremblantes. Sachant qu’il allait me demander ce qu’il s’était passé. Ça voix ce brise, sous mon regard. Je plisse des yeux en observant le plafond. Comme si ce dernier allait pouvoir me donner des réponses. Mais au final, il donne juste un silence pesant et gênant. « J’ai voulu me venger. » ce sont les mots les plus durs que j’ai dû articuler depuis que je suis avec lui. Je le regarde du coin des yeux, en abaissant les paupières tout en venant passer ma main sur mon visage, sur mes cernes. Mes traits épuisés. C’est à peine si j’avais de la force pour me lever. « Je… » Je ne peux aligner d’autres mots qu’un médecin pénètre dans la pièce. Il a l’air plus jeune. Enfin, ce n’est pas le même qui m’a opéré. Il me semble.

    Il ne veut pas déranger. Cependant il s’approche de moi. Retire lentement mes draps pour observer le pansement qui recouvre la blessure. Elle est légèrement tâchée, sans doute qu’elle rejette le sang pourrit. Grimaçant par ces mains sur mon être. N’aimant absolument pas être touché de la sorte. Je vins lui empoigner le poignet en fronçant les sourcils. Je vais bien, je respire. Je suis en vie. Pas besoin de venir me regarder comme si j’étais une espèce rare.

    « Vous avez eu de la chance, Monsieur Fox-Anderson. Mais je dois observer. Après, la police viendra vous interroger. Et vous aurez le temps de vous reposer. »

    J’hoche la tête, et lentement je défais l’étreinte que j’ai créé autour de son poignet. Ma muqueuse passait entre mes chaires. Alors que je le laisse faire. Voulant occuper le regard de mon époux. Je décide de le regarder. Passant un faible légère sur sa joue. « Tu devrais aller te reposer… Je ne veux pas que tu sois là quand il y aura la police… » Je ne veux pas que tu saches que tu as un monstre qui dort dans le même lit que toi.


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    Lien du postSam 14 Jan - 21:11
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    Rien sans toi.
    Personne n'a étudié la douleur des humains quand ils sont ferrés du ventre. Cette impression de brûler, de se vider tout en restant vivant.

    Alors que je réalisais peu à peu l'ampleur de la situation, et surtout sa réalité, je le voyais se décomposer en voyant ma blouse. Non, il ne faut pas qu'il s'inquiète. Il ne faut pas, je vais très bien. J'avais juste oublié de prendre mes cachets, oublié de manger, et de dormir correctement. Juste.. Non, c'était énorme. J'avais trop été choqué par la soirée de la veille pour penser à tout ça, et je sais parfaitement que c'est de ma faute. Il a le droit de m'en vouloir. Mais pour le moment je m'inquiète pour lui, je ne veux absolument pas qu'il se mette à paniquer, ou qu'il se mette en colère. Ca lui ferait du mal, il n'a pas besoin d'avoir mal. Alors pour le moment, je préfère ne rien lui dire, le rassurer. Lui dire que je vais bien, parce que c'est vrai : je vais bien. Mais lui, il ne va pas bien. Pas bien du tout. Son état.. Je n'aime pas le voir comme ça. Mon coeur se serre lorsque je lui pose la question. J'ai mal de connaître la réponse, parce qu'au fond, je sais ce qu'il a fait. Je le sais très bien. Et il me le confirme d'ailleurs, je l'observe longuement, les traits attristé. Oui, je suis attristé, parce qu'il voulait nous rendre justice et qu'à la place, il a été blessé par l'un des deux gars. Je suppose qu'il s'agissait de Jean.. Je suppose, mais je n'en sais rien. Et au moment où il va me révéler le reste, les détails, un médecin entre.

    Je tourne la tête vers ce dernier qui retire les draps. Mes yeux sont fixés sur la blessure. Je n'arrive pas à les détacher.. Et mes traits trahissent l'horreur. Putain de merde. J'ai encore envie de gerber en pensant que ce couple de connards nymphomanes ait réussi à blesser profondément l'amour de ma vie. J'ai failli tuer Francis hier.. Je ne le regrette pas. J'ai juste envie qu'ils souffrent eux aussi. Ca fait peut-être psychopathe, je sais. Mais je m'en fous. Personne touche à l'amour de ma vie. Le médecin commence à retirer le bandage pendant que James essaie de capter mon regard, mais je secoue la tête à ses mots, me défaisant de sa caresse par un mouvement de tête. J'ai besoin de savoir duquel des deux il s'agit. Je me fiche du reste, mais il doit payer pour avoir failli tuer l'amour de ma vie. Je me rends compte que maintenant, c'est moi qui veux me venger. Que c'est un cercle vicieux. Mais je ne veux pas qu'ils s'en sortent ainsi, ils n'ont pas le droit. Alors je tourne mon regard déterminé pour le plonger dans les yeux de James. « C'est lequel ? »

    Je sais qu'il ne me répondra pas. Pas tant qu'il y aura d'autres personnes dans la pièce. Mais je veux qu'il sache que je veux le savoir. Que je le saurais de toute façon, parce que je ne le lâcherais pas avant de le savoir. Et si ce n'est pas lui qui me le dis, ce sera l'un des deux. Je soupire, passant mes mains sur mon visage, puis je l'observe de nouveau en lui reprenant la main. « Bébé, ça va. Je vais bien, je t'assure. Je veux être là, d'accord ? Tu ne m'en empêcheras pas.. » Je le supplie limite du regard, parce que je ne veux pas le laisser entre les mains de la police. Oh non, mais il y a de fortes chances qu'ils me demandent de sortir pour pouvoir le questionner tranquillement. Sans influence extérieure. J'essaierais bien sûr de les faire changer d'avis. Après tout, je suis son mari. On est liés, maintenant. Légalement. Alors je crois que je peux rester là. J'ai le droit.

    Je me sers un verre d'eau que je bois d'une traite. Et ça me fait un bien fou. J'avais oublié que je n'avais rien mangé, que j'avais arraché ma perfusion, et que j'avais vomi ma bile il y a quelques minutes plus tôt. Mon esprit n'est pas très clair, et je dois fermer les yeux quelques secondes pour me reposer un peu, concentrer mes forces. Je me penche vers James, l'embrassant du bout des lèvres, lui caressant les cheveux. « Je t'aime. Je t'aime plus que ma propre vie, James. Tu es mon mari, je ne te laisserais pas. Je ne te laisserais jamais, tu entends ? » Je le regarde dans les yeux en murmurant mes paroles. J'ai tellement envie de le prendre dans mes bras à cet instant là, de lui dire que tout ira bien. Que rien ne peut plus nous arriver. Et que nous allons nous en sortir. Mais je ne peux pas, le prendre dans mes bras. Je ne veux pas lui faire mal. Mais je sais qu'après toutes ces visites, je me faufilerais dans le lit, pour dormir avec lui. A ses côtés, je me sens toujours mieux. Je caresse sa joue, et puis son cou, et je murmure à son oreille après avoir déposé un doux baiser dans le creux de sa nuque. « Quand tout ça sera terminé, quand tu seras sur pieds, rétabli, on voyageras. On ira à Dubaï comme tu en as envie, et on ira ailleurs aussi. J'ai mis un peu d'argent de côté. On pourra faire plein de choses. On réservera quand tu sortiras d'ici, d'accord ? Je veux partir avec toi. Qu'on s'en aille loin. Qu'on prenne des vacances tous les deux.. Au soleil.. »

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    Pardon.
    Il l'aimait avec ses doutes, son désespoir, il l'aimait depuis le plus sombre de lui-même, au cœur de ses lignes de faille, dans la pulsation de ses propres blessures. Il l'aimait avec la peur de le perdre, tout le temps.

    Je ne cessais de regarder mon époux, qui se tenait à mon chevet depuis pas mal de temps. C’était difficile, de le voir ainsi. Je savais pertinemment qu’il était là. Pas seulement pour moi, mais parce que lui aussi. A été ramené aux urgences. Je fronce les sourcils en essayant de réfléchir comment il se serait retrouvé là. Pourtant, cela en devenait logique. Il n’avait pas dormi de la nuit et évidemment le lendemain il a dû oublier de prendre ces médicaments. Dans un sens, je devrais lui en vouloir de s’être laisser aller ainsi, d’avoir sacrifier sa santé pour finalement en arriver là. Je détourne le regard, quand il me rejette. Je ne dis rien mais ce comportement venait de me blesser au plus haut point. J’essayais de planter mes yeux dans les siens mais il préférait regarder comment le médecin traitait ma blessure en l’examinant correctement de tous les côtés. Histoire de ne pas avoir d’infection ou une merde pareille. Le plus dingue dans tout ça c’est que la souffrance physique n’a rien à voir avec la douleur mentale. C’est de se dire qu’encore une fois je venais de gâcher quelque chose dont j’avais construit depuis si longtemps. J’avais réussi à calmer ces vieux démons en moi en m’obligeant à réaliser qu’un malheur ne vient jamais seul. Mais non, j’étais redevenu le même type qu’auparavant et je commençais à me dire que cette facette de moi, ne s’en irait jamais. J’écarquillais des yeux, brutalement tirer de mes pensées alors qu’Harley me demande qui est l’auteur de ces dégâts. Je le fusille du regard, une fois. Puis la deuxième fois je décide de simplement me clouer le bec. Jamais je ne viendrais à dire qui cela serait. Encore moins en sachant comment est Harley. En attendant que le médecin parte, je reste silencieux, un peu trop à mon goût mais je jongle entre plusieurs émotions et l’envie d’hurler m’a pris aux tripes quand il m’a posé cette question. Il croit vraiment que je vais lui dire ? Il croit que je vais le mettre en danger ? Comme si cela ne suffisait pas que nous deux se retrouvent à l’hôpital. Mais je sais, putain. Je sais qu’il fait ça par amour qu’il ne fait pas ça simplement pour se venger, mais que derrière il y a cette faim de vengeance de m’avoir touché. Quand il se cale contre moi, j’ai à peine écouter ces dernières paroles. Ma tête ne cesse de tourner et j’essayais de réfléchir à plusieurs décisions qui s’offrent à nous. J’hoche la tête, en trouvant son idée plutôt bonne. Celle de partir loin d’ici quelques temps sans réellement prendre des nouvelles des autres. Mais plutôt pour nous. Parce que ces derniers temps on n’a pas arrêté d’avoir des merdes et j’ai la sensation que ce ne sera jamais terminé. Quoiqu’il en soit, j’eu à peine de force pour placer ma main sur la colonne vertébrale de mon mari, la caresser de manière à ce qu’il comprenne que je suis là, et que je vais bien aller. Le médecin quittait la pièce, en m’informant qu’il fallait boire beaucoup d’eau, que je me repose le plus possible et que ma guérison ne devrait pas poser de problème. Je lui remerciais à ma manière, d’un faible sourire crispé qui en voulait dire long. C’était assez pour que la police vienne m’interroger comme un véritable délinquant.

    En prenant une grande respiration, je reposais mes pupilles dilatées sur le visage de mon tendre amour. Alors que mes sourcils se fronçaient. Je raclais ma gorge afin d’accentuer mes paroles le plus que je pouvais. « Non. Tu ne feras rien, qui pourrait te nuire. Regarde ton état, tu as été interné à l’hôpital. Et tu veux revenir encore plus ? Je ne te dirais rien Harley. Rien du tout. Et tu n’auras pas d’informations. Tu ne te vengeras pas. » Ne soit pas comme moi, n’agit pas de la même manière que moi. Ça n’importe que des ennuis. Je grimace en essayant de me tourner légèrement pour tendre mon bras et prendre le verre d’eau qui m’était accessible. Je tremble, je n’arrive pas à aligner correctement le verre et l’emmener jusqu’à moi. Je m’énerve, subitement. Pris dans un élan, et je jette le verre à travers la pièce en hurlant une plainte qui me fit tellement mal que je m’étalais sur le lit. Les mains sur le ventre, sur cette blessure qui me tirait. J’avais envie de vomir, de sortir toute cette haine que j’avais en moi, mais la seule chose que j’arrivais à faire. C’était de détourner le regard ver la fenêtre. Comme si j’espérais un signe, une réponse d’une force supérieure. « Ne fais pas ça. Pour moi, Harley. Pour nous. Ne te venge pas. » Le bruit du verre, brisé en mille morceaux à attirer une infirmière. Elle nous scrute longuement, et moi. Encore une fois, je grogne entre mes dents en abaissant mes paupières. Elle me gueule limite dessus, en articulant le fait que je ne dois pas faire de mouvements trop brusques parce que je venais de sortir du bloc opératoire. Ma mâchoire serrée, je n’aime pas quand on me parle comme si j’avais cinq ans putain. « Je sais, les procédures. Je travaille dans un hôpital, je fais des études pour devenir médecin. Alors ne venez pas m’emmerder, parce que vous n’êtes qu’une infirmière ! » Je gueule à travers la petite pièce. Elle me regarde, les yeux rivés en ma direction puis change vers la tête d’Harley. Je ne regarde plus personne. Parce que je ne veux pas de pitié, je ne veux pas des explications sur mon état. Parce que j’ai l’impression que les gens ne comprennent pas que je n’ai pas fait ça pour me rendre intéressant mais que j’ai fait ça. Parce qu’un homme a osé entrer dans notre intimité, qu’il s’est permit d’agresser l’homme que j’aimais et que la justice elle, ne bougeait pas son putain de cul. Je me calme, ou presque. J’essaie.
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    Lien du postMar 17 Jan - 14:35
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    Rien sans toi.
    Personne n'a étudié la douleur des humains quand ils sont ferrés du ventre. Cette impression de brûler, de se vider tout en restant vivant.

    Je savais pertinemment que ma question ne lui plaisait pas. N'allait pas lui plaire. En voyant son regard noir se poser sur moi, je secoue la tête et baisse les yeux en soupirant. Il ne faut pas qu'il m'en veuille. Mais de le voir ainsi, dans cet état, alors qu'il a juste voulu me rendre justice, me rend complètement malade. C'est à cause de moi, tout ça. C'est à cause de moi. Si je n'avais pas insisté pour aller à cette foutue soirée, rien de tout ça ne se serait passé. Absolument rien. Et nous n'avions pas besoin d'avoir ce genre de merdes. Notre bonheur était là, et pourtant, il avait disparu à la seconde même où nous sommes entré dans ce putain d'appartement. Bon dieu, mais pourquoi il a fallu que ça tombe sur nous ? Je ne pouvais détourner mon regard de sa blessure, que le médecin s'appliquait à soigner. Mais je détourne finalement les yeux pour me caler contre James. Lui proposant une idée de voyage. Je n'avais pas envie de rester en ville, pas maintenant. J'y étais bien obligé pourtant, mais quand James sera guéri, je voudrais qu'on s'en aille, loin. Tous les deux, rien que tous les deux. Ca me semblait être une merveilleuse idée, de partir loin. De faire un petit tour du monde, à deux, rien que lui et moi. Pourtant, je le sentais un peu bizarre. Je fronce les sourcils en me redressant alors que le médecin s'en va en lui donnant ses recommandations. Je savais que les flics n'allaient pas tarder à venir interroger mon mari, et je savais bien aussi qu'ils allaient m'interroger, voir si je savais quoi que ce soit. Même si je n'étais pas là. Mais je ne voulais rien leur dire, je n'ai rien à leur dire de toute façon.

    Soudain, j'entends les paroles de James et je tourne le regard sur lui. Je fronce les sourcils, il ne veut pas que j'aille le venger comme il était parti le faire pour moi. Je secoue la tête en soupirant, passant une main dans mes cheveux. « J'ai rien, t'en fais pas pour moi James. Et si tu ne veux rien me dire, c'est pas grave. J'irai les trouver, je sais déjà qui c'est. L'un ou l'autre, c'est la même chose. » Je m'enfonce dans le siège, l'observant méticuleusement. Il n'avait pas le droit de m'interdire ça. J'étais bien trop déterminé à le venger pour qu'il puisse m'arrêter, quoi qu'il m'en coute. Même si je savais, au fond, qu'il avait raison. Il fallait que ça s'arrête, tout ça, mais je ne pouvais simplement pas les laisser gagner, c'était tout. Je le vois tendre le bras et alors que je me redresse pour lui servir un verre d'eau, il jette le verre à travers la pièce, créant un grand fracas. Je sursaute, dans ma fatigue, je suis surpris par son geste. Mais j'ai peur, aussi. Alors je me relève et pose mes mains sur lui. « Bébé.. Calme toi. Tu vas te faire mal. Et ta plaie va se rouvrir. » Je soupire, et me dirige vers les morceaux de verre que je ramasse en me penchant, jusqu'à ce qu'une infirmière arrive et hurle sur mon mari. Je soupire encore une fois, plus lourdement cette fois, et me redresse en posant les morceaux de verre sur la table. « Laissez le tranquille. Il a pas besoin que vous l'engueuliez comme un gosse. Allez chercher un autre verre, plutôt. » Sans un regard, je me repose sur la chaise et passe mes mains sur mon visage. Je suis fatigué. Et j'ai mal de le voir comme ça à cause d'un putain d'enfoiré. Mon regard se pose sur mon amant, j'attrape sa main et serre ses doigts.

    « Tu as faim ? Je pourrais aller te chercher à manger. Tout ce que tu voudras mon amour. » Je m'inquiète pour lui. Je sais qu'il est en colère contre moi, qu'il ne veut pas que j'y aille. Mais j'ai envie d'aller voir ce foutu couple. J'ai envie de leur montrer qu'ils n'avaient aucun droit de mettre mon James dans cet état. Non, ils étaient loin d'avoir le droit pour ça. J'ai peut-être mis Francis à mal, mais eux avaient mis mon homme à l'hôpital, ils l'avaient poignardé. Ils n'avaient pas le droit. Je joue avec ses doigts un petit instant avant que l'infirmière ne revienne avec un verre. Je la remercie et serre un verre d'eau à James, que je lui fais boire en faisant passer ma main derrière sa nuque. Je pose le verre ensuite et caresse sa joue au passage. « J'ai averti Summer, Kacy et Denys tout à l'heure. Summer viendra demain nous voir, et Denys est en chemin. » Ma voix est calme, pourtant inquiète. Et douloureuse. Je sais qu'il en a pour un moment à rester ici, dans cet hôpital. Et je sais aussi que je ne le quitterais pas non plus. Je vais rester à son chevet, tout le temps de son séjour. Je trouverais un moyen pour Lucky et Héros, mais pour le moment, je me dois de rester avec James. Je suis son mari, il a besoin de moi. Et j'ai besoin de lui. De savoir qu'il va bien, qu'il va s'en remettre. C'est tout ce qui compte pour moi.


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    Lien du postJeu 19 Jan - 4:31
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    Pardon.
    Il l'aimait avec ses doutes, son désespoir, il l'aimait depuis le plus sombre de lui-même, au cœur de ses lignes de faille, dans la pulsation de ses propres blessures. Il l'aimait avec la peur de le perdre, tout le temps.

    Les yeux rivés en direction du plafond, cette sensation de tristesse m’envahissant. Je ne prends pas la peine de lui répondre, ni même de le regarder. J’ai peur pour lui, j’ai peur d’imaginer des choses qui pourraient éventuellement lui arriver. Mais il n’écoute pas, il ne m’écoute pas. Alors à quoi bon ? Je suis cloué sur ce lit d’hôpital et la seule chose que je puisse faire c’est d’essayer de lui faire comprendre qu’agir de la sorte, ne lui mènera rien de bon. Il est têtu. Il m’aide à boire, je bois quelques gorgées. Je peux sentir sa main emprisonner la mienne et cette douceur au creux de sa voix masculine. Mais c’est différent, parce que je sais au fond de moi, que son envie actuelle est d’aller voir celui qui m’a fait cela. Je plisse des yeux, en retirant d’une certaine force ma main prise en otage dans la sienne. Je lui fais face, les yeux rivés sur les traits épuisés de mon mari. Mais également de cette blouse qui signifiait qu’il était venu ici, et que ce n’était pas qu’une courte visite médicale. « Pourquoi tu es là ? Ta blouse. Je parle de ta blouse. » Je ne parle pas de moi, à vrai dire s’il n’avait pas cette blouse je lui demanderai de rentrer. Que ça ne sert à rien de rester ici, qu’il va d’autant plus s’épuiser à rester de la sorte. Je prends une grande respiration, j’ai un peu peur de réellement savoir pourquoi il est là, même si je me doutais que cela soit à cause des événements de la nuit passée, et que je ne sois pas là à son réveil. C’est difficile à expliquer, mais moi-même j’aurai voulu être là, je m’étais dit que cette soirée allait rapidement terminée et qu’en rentrant nous irons reprendre notre vie là où elle s’était stoppée. Mais ce ne fût pas le cas, et il nous faudra du temps pour que finalement nous puisons oublier ce drame. Cette histoire à se tirer les cheveux, et à s’isoler du reste du monde. « Comment tu as su pour moi ? » Je sais que lorsque j’ai été emmené aux urgences j’ai déclaré qu’il ne fallait pas avertir mes proches, et c’était mon droit. J’étais en état de commander, et surtout j’avais toute ma tête. Ma vie n’était pas en danger alors les médecins n’avaient pas d’autres choix d’accepter mes indications. Mais probablement que ça, Harley ne le sait pas. Et je n’ai pas envie de lui signaler ce détail. Il risquerait de mal le prendre, ce qui en soi, est compréhensif. Mes mains se posent toutes les deux sur mon ventre, je soulève légèrement mon habit en grinçant des dents, sentant cette déchirure me prendre aux tripes. Je n’ai jamais aussi senti de douleur, sauf quand j’avais perdu mes parents. Ce n’était pas comparable, mais la douleur mentale pouvait être plus violente. J’étais à bout de nerfs, j’en voulais à Harley de vouloir aller me venger. Ce n’était pas pareil. C’était à moi, de le protéger et je n’avais pas remplis ma mission durant ce souper.

    Alors que je m’apprête à succomber à un nouveau discours, quelques coups toquent à la porte de la chambre en indiquant qu’il s’agissait des policiers qui sont sur cette affaire. Je ne panique pas, j’ai déjà eu affaire à ce genre de personnage et davantage en travaillant dans un hôpital. L’un se présente sous le prénom de David, et son coéquipier lui, est vachement plus discret. Quasiment inexistant. Mais ce prénomme Luis. Ils sont là, pour enquêter. C’est logique dans l’ensemble. Ils regardent Harley, en fronçant les sourcils. J’espère qu’on n’est pas tombés sur des homophobes, ça serait le comble.
    « Vous êtes Monsieur Harley Fox-Anderson ? Le conjoint ? »
    Je me redresse comme je peux, d’un gémissement qui ne s’éternisait malheureusement pas dans ma gorge. Ils s’approchent de ma personne, en sortant un petit bloc-notes et un stylo.
    « C’est vous qui choisissez, si vous voulez ou non qu’il reste. Il n’est pas appliqué dans l’enquête nous n’avons pas eu de plainte le concernant. Cependant, nous aurions des questions un peu plus tard. »
    Je ne sais pas quoi choisir, je ne veux pas qu’Harley soit présent. Et bordel, je sais qu’il va m’en vouloir. Mais, la seule idée qu’il puisse savoir que je suis allé dans le seul but, de les tuer. Me fais peur. Je baisse les yeux en direction de la couverture qui m’entourait, et même s’il y avait une lourde couche je sentais la froideur s’infiltrer dans mon corps. C’est étonnant à quel point je pouvais me sentir nerveux à l’idée que l’image de moi, change aux yeux de l’homme que j’aime. « Mon époux doit aller se faire soigner. Il est venu aux urgences. Je préfère qu’on le raccompagne à sa chambre pour qu’il puisse terminer son traitement et qu’il se repose. » J’essaie de racler ma gorge pour qu’elle ne dérive pas. Qu’elle ne soit pas le reflet de mon inquiétude mais également de ma douleur face à mes propres mots. Je veux juste que mon époux se tienne bien, que sa santé ne soit pas menacé. Parce que même encore maintenant, je préfère penser à lui plutôt qu’à moi.
    « Luis, raccompagne Monsieur à sa chambre. »
    Les sourcils froncés, violemment. Je redresse mon buste en plaçant ma main en l’air. « Non, il se fait raccompagner par une infirmière. Et non, par un officié. » Pas un homme. Non, cette idée me répugne. Je ne cesse d’avoir des images en tête, de voir Harley. Mon mari, mon amant. Se faire tripoter par un homme plus vieux que lui, d’imaginer des mains d’inconnus frôler ce qui est à moi. Personne n’avait le droit, même si cela serait le président. Personne. Je ferme les yeux. M’écroulant dans mon lit dans une dernière plainte excessif.

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    Lien du postJeu 19 Jan - 19:02
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    Rien sans toi.
    Personne n'a étudié la douleur des humains quand ils sont ferrés du ventre. Cette impression de brûler, de se vider tout en restant vivant.

    Pourquoi il a fallu que ça aille aussi loin ? Ca ne suffisait pas, la branlée que j'ai foutu à l'autre gars hier ? Ca ne suffisait pas alors, de rentrer chez nous tous les deux choqués ?.. J'avais eu ce mauvais pressentiment plus tôt dans la journée, quand j'ai été voir Kimberley, quand James n'était pas rentré, ne m'avait pas donné de nouvelles. J'avais eu un pincement au coeur, celui qui m'indique que ça allait foirer quelque part. Et nous voilà tous les deux à l'hôpital, fâchés l'un contre l'autre. Déçu de ne pas pouvoir retrouver une vie normale après une soirée aussi désastreuse que celle de la veille. J'essaie de faire face comme je peux, fatigué, livide, je ne lui ai toujours pas dit pourquoi j'étais là. Peut-être que ce n'est pas le bon moment, mais lorsqu'il retire sa main de la mienne avec violence, je fronce les sourcils et ce geste me blesse plus que je ne veux bien laisser paraître. Mais il lit en moi, il lit dans mes yeux alors il le saura forcément. Mon regard trahi tout à qui sait bien le lire. Et James sait le lire mieux que personne. Il me demande pourquoi je suis là, et je ferme les yeux, baissant la tête en soupirant. Je passe mes mains sur mon visage, et je secoue la tête. C'est pas vraiment important, ce n'est rien qu'un foutu malaise, c'est tout. Et je n'ai pas envie qu'il m'en veuille. Mais il finira par demander à un médecin si je ne le lui dis pas. Alors, je prends mon courage à deux mains, et assis au bord de ma chaise, jouant avec mes doigts, je fixe le sol d'un air coupable. « J'ai fait un malaise. Mais c'est pas important. J'vais bien. On m'a fait une transfusion. » Comment lui dire que le réveil ne s'est pas tellement bien passé ? Parce que personne ne m'a prévenu de sa venue, évidemment. Personne. Il a fallut que je l'apprenne par des foutus médecins qui parlaient du bloc opératoire en mentionnant son nom. C'est pas très joyeux, et je suis sûr que si la situation avait été inversée, il n'aurait pas aimé du tout. Et je n'ai pas réellement aimé non plus.

    Mais le pire, c'est quand il me demande comment j'ai su. Sa question me serre le coeur, parce que j'en conclus qu'il a demandé à ce que je ne sois pas prévenu. Et ça me fait tellement de mal, qu'il fasse ce genre de choses. Je suis son mari, bordel. Il n'a pas le droit de me mettre à l'écart. Mon regard ébahi remonte sur lui, je ris nerveusement. « Tu t'fous d'moi là ? » Je sens la colère monter en moi quand je m'imagine ce qui se serait passé si je n'avais pas été à l'hôpital à ce moment-là, si j'avais été dehors, à paniquer parce que je ne saurais pas où il est. Putain de merde il m'aurait laissé dans le vague tout le temps de sa convalescence ? Il m'aurait caché tout ça ? Il m'aurait vraiment laissé me faire un putain de sang d'encre pour ne pas que je m'inquiète ? Alors que c'est ce que j'aurais fait, c'est ce que j'ai fait, et je l'aurai su de toute façon. Je suis son mari, bordel de merde, je suis marié à lui, je suis censé être la première personne au courant, je suis sa famille putain. Les mains tremblantes de nerfs, je me redresse, mais pile avant que je me relève, les flics entrent dans la chambre et je leur lance un regard colérique. Je sais de quoi j'ai l'air, d'un gamin boudeur, quand je fais cette tête là. Mais je m'en fous actuellement. J'en ai putain de rien à foutre. Quand l'un d'eux me demande si je suis le conjoint, je hoche la tête et puis tourne un regard assassin vers James. Il a pas intérêt à me mettre à l'écart. Il a pas intérêt. Je sais pas comment je vais réagir si encore une fois il me met à l'écart.

    Finalement, il se redresse. Et prononce ces mots que je n'aurais jamais voulu entendre. « Tu.. Tu déconnes là, t'es pas sérieux ?! » Je suis au bord de la crise de nerfs, et je me sens pas vraiment bien. Des vertiges, le corps qui tremble. J'ai tellement mal putain, qu'il me dégage comme ça, comme si j'étais pas important, comme si je devais rien savoir de sa vie. Comme si je n'étais qu'un ami. Hors de moi, je recule, si je dois partir, je partirais tout seul. « Va vraiment falloir que t'apprennes le sens du mot mariage, James. Parce que t'as pas l'droit d'me mettre à l'écart de ta vie comme ça ! » Je hausse le ton, alors que je sens que ma voix se brise sur mes derniers mots. Je sens même les larmes lacérer mon visage lentement. Alors je préfère sortir de la chambre plutôt que de me ridiculiser davantage. D'un pas rapide, ma gorge nouée, je repars dans ma chambre. Mais je ne vais pas me reposer, non. J'enfile mes vêtements, ma veste, et je sors. J'ai besoin d'une clope, et je m'en bats les couilles des pensées des médecins, ils n'ont qu'à aller se faire foutre. Je m'assieds dehors, sur un banc, et m'allume une cigarette d'une main tremblante. Alors que mes pensées tournent en boucle sur une seule question : pourquoi ?.. Pourquoi il me met constamment à l'écart, comme si j'étais une petite chose fragile qui ne supporterait pas ce qu'il devrait entendre ?.. Putain, je me sens tellement mal. De savoir qu'il ne me laisse pas être correctement dans sa vie, mais plus que ça, de le voir ainsi mal dans ce foutu lit d'hôpital, parce que c'est le dernier endroit où il mérite d'être. Parce que putain, il le mérite vraiment pas. Et j'ai tellement mal de le voir ainsi..

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