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Kaho Parks & Améthyste L. Wagner

Il se présente en tant que Kaho, un prénom qui nous viens directement de l’Asie, alors que le mien peut très bien sonner caucasien ou américain, j’adore mon prénom, mais j’avoue que j’aurais aimé par moment avoir un prénom typiquement coréen, pour avoir un quelque chose qui me rattache à mon pays d’origine. Je fais un petit signe de tête avec un sourire lorsqu’il se présente, signe que je suis en partie contente de le rencontrer. C’est toujours intéressant de faire de nouvelle rencontre de toute façon, on ne sait jamais sur quoi on pourrait évoluer. Dessiner ? Oh, je suis subjuguée, je l’avoue, j’aimerais bien voir quelques esquisses du jeune homme qui me fait face. « Et tu dessines au fusain ? Crayon ? Pastel ? Peinture ? Seulement des paysages où tu fais autre chose ? » Oui, oui, on pourrait croire que je suis en mode interrogatoire et c’est un peu le cas, mais en réalité, je cherche juste à en apprendre plus sur loin et son potentiel talent. Je ne peux pas juger s’il est doué ou pas en n’ayant rien vu. Je secoue la tête lorsqu’il me demande si je suis ici pour le spring break. « C’est le cas et je pensais parfaire mon bronzage avant de rentrer, mais ce n’est pas grave, je remettrais cela à plus tard. » dis-je en regardant l’horizon au travers de mes lunettes de soleil. « Tu me montres quelques-unes de tes œuvres ? » A moins, qu’il n’y ait que des feuilles blanches pour réaliser ses travaux.

Andrew T. Spector, Améthyste L. Wagner & Co

La personne que je venais de frapper avec mon club de golf se retourna vers moi et je fus étrangement surprise de voir mon professeur ici juste devant moi. Non, pas que je le détestais, je l'appréciais m'aime, ils nous arrivaient d'avoir des discussions qui déviaient généralement sur mon moral. Je ne savais vraiment plus ou me mettre, ni comment réagir, je tenais mon club de golf et je retenais ma respiration, le regardant attendant de voir sa réaction. Imaginez un peu si j'ai frappé trop fort sans le vouloir et qu'il est décidé de me haïr à partir de ce jour ? Je n'en frissonne rien qu'à l'idée de l'imaginer. Au moins, il n'a pas de commotion ou autre, il se souvient vraisemblablement de mon prénom et nom de famille. « Je vous assure monsieur Spector que ce n'était pas intentionnel. Vous êtes un des professeurs que j'estime beaucoup. » On va jouer la carte de la flatterie afin de minimiser les pots cassés. Puis, je le regarde de la tête au pied, c'est vrai que lui aussi était en vacances, mais je ne m'attendais pas à croiser un professeur au spring break, encore moins avec une chemise hawaïenne, mais je devais reconnaitre que c'était un style qui lui allait assez bien. Je souffle d'aise quand il ne m'affirme rien n'avoir. Je détourne un peu le regard de mon professeur alors que je m'adresse de nouveau à lui. « Dites, monsieur Spector, vous savez comment on joue à ce sport ? A part, la Wii, je vous avoue que… » Je n'ose même pas finir ma phrase de peur qu'il se fou un peu de moi.

Ian S. Castellano & Theodora E. Suarez

Nouvelle garde à venir et celle-ci démarrait à 21h, je n’étais pas vraiment friande des gardes qui commence le soir ainsi, je préfère encore les gardes qui démarre à 8h. J’embrasse furtivement Keith sur la joue alors que celui-ci est plongé dans l’épisode de la série qu’il regarde avec mon père. Cela me fait sourire, je ne pensais vraiment pas que papa l’accueillerait aussi bien, puisqu’il est une des raisons de ma séparation avec Nemo. Mais papa est un homme bien et cela lui fait de la compagnie quand je suis de garde, parce que mes frères ou sœurs qui vivent encore dans la maison ont tendance à faire leur vie et me font encore ressentir leur rancune, en revanche, je sais qu’ils m’aiment. Après avoir dit au revoir à papa, je prends mes affaires, mes clefs et mon casque de moto, puis me dirige vers ma moto pour me rendre à la caserne. J’aime ressentir ce besoin de liberté avant de me retrouver enfermé dans la routine. J’arrive quelques instants à la caserne de pompiers, juste le temps de passer prendre quelques cafés pour les collègues, bien qu’à la base, c’est essentiellement pour moi, j’ai besoin de caféine ce soir pour bien tenir, je pense. Heureusement, je n’étais membre que sur le camion échelle, de toute façon, je n’avais pas la carrure pour la Squad, puis l’engin pompe était au complet quand je suis arrivée. Une fois à la caserne, j’étais ma moto après l’avoir garé près de l’entrer et à un endroit qui n’entrave pas la circulation des camions. J’avais de la chance d’être assez respecté par les aînés de la caserne, certainement mon passage dans les marines qui doit faire effet, l’inconvénient, c’est que je suis la seule femme de la garde et certains ne se gênent pour faire des remarques désobligeante si l’on veut rester courtois, mais je passe outre. J’ai connu pire chez les marines et le bizutage n’était pas mal dans le genre.

J’avance dans l’enceinte de la caserne mon sac sur le dos et mon casque à la main droite et les gobelets de cafés à la main gauche. Direction le dortoir pour poser mes affaires, je n’allais pas non plus me le traîner durant toute la garde. Puis je pars à la recherche des membres de l’équipe, je croise le chef que je salue avant de retrouver finalement quelques mecs de la garde, je repère rapidement Ian et un sourire apparaît sur mon visage avant de froncer des sourcils, encore de la tension dans l’air. D’ailleurs les deux lourdos n’ont pas l’air de m’avoir vu. « Dites, vous ne voulez pas allez faire les gamins de cinq ans plus loin ? » dis-je en direction des deux hommes imposants qui s’en prenaient encore à mon frère de cœur. Je me dirige d’ailleurs vers ce dernier pour lui coller un bisou sur la joue. « Café ? Après t’en fais ce que tu veux ! » marmonnais-je à Ian. Qu’il le boive ou le jette à la figure de l’autre, ne me regarde pas, mais je ne prendrais le partis de personne devant le chef. « Sergent, un café ? » demandais-je en direction de mon sergent, des restes de la marine, à le nommer par son grade plutôt que son nom de famille ou son surnom. « Tu ne m’avais pas dit que tu reprenais aujourd’hui andouille. » fis-je à l’intention de Ian. Je sais qu’il ne s’offusquera pas du sobriquet que je lui donne, cela à toujours été ainsi entre nous.

Dernière vérification sur le miroir, je suis parfaite, comme à chaque fois que je sors un samedi soir et que je prévoie de finir la soirée avec une personne. Enfin, je n’ai pas vraiment prévu de draguer ce soir, je dois rejoindre Dove dans le bar ou travaille Nathan. J’embarque ma fausse carte d’identité pour boire de l’alcool et aussi accéder au bar, bien que Nathan me connaisse bien, je ne veux pas vraiment d’ennui pour lui et pour moi. Puis je ne sais pas vraiment s’il sait que je ne suis pas majeure. Je mets un peu de temps pour me rendre sur les lieux, il faut dire qu’il faut que je quitte mon appartement que je partage avec Neyla pour ensuite me rendre dans le centre de Boston. Arrivé sur place, je pousse la porte pour entrer dans le bar, mon amie brune est déjà arrivée et semble déjà siroter une boisson. Oh la chipie, elle a débuté sans moi. Je me dirige d’un pas décidé vers le comptoir avant d’y prendre place aux côtés de Dove et lui faire un sourire splendide. « Hello you, ça va bien ? » lançais-je à la brune, avant de me tourner vers mon petit barman sexy. « Salut, salut, Nath ! » Oui petit surnom, mais bon après tout ce temps passé sous la couette, je peux me le permettre non ? « Je veux bien un rhum coca citron s’il te plaît. » soufflais-je en direction de Nathan en papillonnant brièvement des cils.

Améthyste L. Wagner & Co.

Wayland Strauss venait de prendre littéralement la fuite et je ne m’y attendais pas. Soit il en avait une petite, soit il était puceau ce que je doute fortement, soit il avait un balai coincé dans le cul pour être gêné de parler sexe avec des filles. Enfin, au début, il n’avait pas l’air si gêné que cela. Je finis par hausser les épaules avant de boire une grande gorgés de mon verre puis de me retourner vers la brune répondant au nom d’Alice, mais elle était déjà partie en quête de connaissance à elle. J’avais dans l’optique de la suivre ou pas, je ne savais pas si je pouvais m’incruster de la sorte. C’est alors que j’ai vu Dove s’approcher d’Alice et d’un garçon (Marin) qui ne me disait pas grand-chose, qui lui était avec une autre jeune fille. Bon, j’y vais, je n’y vais pas ? Que faire ? D’un côté, j’étais contente de pouvoir croiser Dove par ici, mais d’un autre, j’avais une certaine soirée qui me revenait en tête et je n’étais pas vraiment à l’aise avec ce que cela pouvait provoquer en moi. Je finis de prendre une décision et me dirige vers le petit groupe, prenant un autre verre au passage. J’avais opté pour un Monaco ce coup-ci, basique mais agréable. On va faire comme d’habitude, afficher un sourire et faire comme s’il n’y avait aucun malaise. D’un côté, il n’y a que moi qui suis atteinte par ce malaise. Alors j’avance d’un pas décidé afin d’aller dire bonjour à la brune que j’ai pu découvrir sous certains angles. Arrivée à sa hauteur, je passe mes bras autour de son cou pour lui faire un câlin, tenant mon verre fermement quand même, on va éviter d’en renverser un deuxième. « Doveeeeeeee d’amour, comment ça depuis l’autre fois ? » demandais-je en parlant un peu fort, ah oui, l’alcool commence cruellement à faire son effet. La soirée promet encore. Je jette un regard circulaire en faisant un sourire à Alice, la brune qui était avec quelques minutes plutôt. Puis je regarde les deux autres personnes, deux garçons (Marin et Eros). « Hello. » dis-je avec un sourire avant de plaquer un bisou sur la joue de Dove.

Ewen Duncan & Améthyste L. Wagner

Je ne me préoccupe absolument pas de ce garçon qui servait de plante verte devant la porte. Je voulais simplement entrer et j’avais réussi ma manœuvre, maintenant, c’était à lui de voir s’il voulait rester ou simplement franchir de nouveau le pas de la porte pour partir et ne plus revenir m’importuner, oui cette option me paraissait pas mal. J’avais finalement opté pour un ordinateur que l’on pourrait qualifier de gameur. Mon ordinateur personnel n’avait pas la capacité d’accueillir des jeux vidéo dans sa mémoire, ce qui me chagrinait un peu, il faudrait cruellement que je pense à en acheter un. Restait à choisir entre un pc portable gamer ou un pc fixe avec double écran. Je ne savais pas encore lequel choisir, puis ensuite, il faudrait acheter les périphériques, à savoir souris gaming, casque gaming avec micro intégré, ou simplement un casque et un micro-pied à côté et un bon clavier, cela va de soi. Il faut vraiment que je prenne le temps de réfléchir à tout ceci. Cependant, pour l’instant, je vais simplement m’amuser un peu sur le jeu que j’ai choisi, cela fait un bon moment que je n’ai pas joué, alors autant en profiter un maximum avant que l’endroit se fasse envahir par trop de monde. Après, mure réflexion, je choisis Overwatch, un MOBA qui oppose 6 joueurs à 6 joueurs. L’objectif de la mission était de prendre un point clé ou bien de transporter un train de marchandise, si nous étions en poste d’attaque, sinon dans le cas contraire, il faut défendre la position. On pouvait jouer support, tank ou dps. Mon choix se portait sur un tank, j’appréciais beaucoup de jouer D.Va, Orisa ou encore Chopper. Je regardais rapidement mon téléphone et mon fil Twitter en attendant qu’une partie se lance. Ce qui ne pris que quelques secondes. Le casque sur la tête, mais le son pas très fort pour entendre dans le cas ou une connaissance arriverait pour me parler. La partie se passait plutôt bien, je ne communiquais pas vraiment avec mes mates, préférant rester silencieuse et focus sur ma partie. En revanche, je n’étais pas prête à réentendre cette voix qui m’avait interpelé quelques instants plus tôt. Je jetais un regard en biais vers la source sonore, oui, il était bien là. Il est obligé de venir m’ennuyer ? Genre il n’y a pas une autre personne ? « Et ? Si cela te dérangeait tant que cela, il ne fallait pas te mettre sur le chemin. » marmonnais-je alors que je faisais mon possible pour rester concentré. Visiblement, il avait décidé de s’enraciner à mes côtés, je suis un attrape plante-humaine ou bien ? La partie touchait à sa fin, alors que le mot victoire s’affichait sur l’écran, je le regardais subjuguée par sa demande. Il était sérieux ? J’enlève mon casque pour mieux le regarder. « T’apprendre ? Hum, tu as déjà joué à un moba avant ? Tu joues à quel genre de jeux ? Puis pourquoi tu me nommes chaton ? » demandais-je doucement en le regardant un sourcil levé. Cette situation était assez étrange.    

Ewen Duncan & Améthyste L. Wagner

Je commençais légèrement à m’impatienter alors que le jeune homme ne semblait pas réellement se rendre compte du problème qu’il pouvait provoquer en moi. J’étais légèrement en manque de jeux vidéo, j’en avais vraiment besoin et s’il ne décide pas vraiment et qu’il prend racine devant la porte, je suis prête à lui passer par-dessus, l’enjamber, me mettre à même le sol pour ramper entre ses jambes, du moment que je finisse par pénétrer dans cette caverne d’Ali Baba. Je ne relève pas vraiment sa phrase, je n’ai pas le temps de m’offusquer d’une petite pique, je veux juste assouvir mes envies en ce moment. Puis quelques minutes, plus tard, je le vois qu’il se recule légèrement pour me laisser accéder à mon univers de bonheur absolu. Un sourire apaisé se fait immédiatement sur mon visage, je vais enfin pouvoir me vider l’esprit. Je ne m’attarde pas vraiment sur le garçon situé à quelques pas de moi, ni sur le fait qu’il est retiré sa capuche, ni sur le fait qu’il soit aussi asiatique que moi physiquement, ni sur ses paroles. Non, en ce moment précis, je n’ai qu’un objectif atteindre la première console de jeux que je trouverais. Je m’apprête enfin à passer le pas de la porte, je porte ma main à la poignée de la porte pour la tirer vers moi, mais ma main n’atteint pas son but, elle est stoppée dans son élan et attrape un bras. Comment cela un bras ? Il vient faire quoi ce bras sur ma trajectoire ? Je remonte doucement mon regard jusqu’au visage de l’énergumène qui a osé me freiner. Je remarque ses lèvres qui remuent et connecte donc mes paraboles auditives. Je souffle d’agacement avant de braquer mon regard dans ses iris et de m’avancer dangereusement vers lui quitte à le coincer entre la porte de l’établissement et ma personne. Passant mon bras derrière son corps, j’essaye d’atteindre la poignée de porte. « Ecoute, pourquoi tu n’irais pas de toi-même dans ce lieu et te faire une idée, au lieu de vouloir m’empêcher de prendre mon pied ? » Je finis par attraper la poignée alors que mon corps est pratiquement collé au sien, mais je ne m’en formalise pas vraiment. J’ouvre enfin la porte et le pousse dans l’antre de l’univers du jeu. « Voilà, tu peux faire ce que tu veux maintenant. Tu as de la chance en plus, il n’y a presque jamais personne à cette heure de la journée. » Je lui lance un dernier regard et par en direction de mon jeu favori, mais au passage, je salue la personne qui s’occupe de ce lieu.

Kaho Parks & Améthyste L. Wagner

Je ne peux m’éviter de sourire d’avantage en le voyant se justifier, affirmer que ce n’est pas la première paire de seins qu’il voit. Personnellement, qu’il soit puceau ou non cela ne me regarde pas, c’est un choix personnel que de vouloir attendre la bonne personne. Pour ma part, j’avais pensé que c’était la bonne personne, c’est pourquoi je n’avais eu aucun doute à vouloir lui donner cette part de moi. Cependant, je peux vous assurer qu’une fois que l’on goûte, on en veut toujours plus, c’est pourquoi je dois avoir une sacré liste de coups d’un soir. Perdu dans mes pensées, repensant à mon premier petit-copain, je perçois quand bien même ses paroles sur le fait qu’il n’est pas vraiment à l’aise à l’idée de parler avec une inconnue dont l’une de ses parties intimes se trouvent à l’air libre. Je hausse les épaules avant d’aller remettre mon haut de maillot de bain. J’espère que cela conviendra à monsieur, je n’ai pas l’intention de remettre ma robe non plus. Nous sommes sur une plage après tous. Je retourne près de lui pour regarder de plus près ce qu’il transporte avec lui. Autant changer de sujet et ne pas s’attarder sur le sujet sein, fesses, anatomie d’une personne. Je ne peux m’empêcher d’avoir un petit sourire amusé en l’imaginant aussi mal à l’aise durant les cours d’éducations sexuels que nous avions plus jeunes. « Alors, hum, tu viens faire quoi dans le coin ? Au passage, je me prénomme Améthyste, ainsi, je ne suis plus une inconnue. Et toi, tu es ? » Autant se présenter, c’est plus facile pour converser par la suite.

Andrew T. Spector, Améthyste L. Wagner & Co

Nous étions déjà la deuxième semaine de ce spring break et le vendredi pour être exacte. Aujourd’hui il y a une excursion de prévu dans une grotte, mais je n’avais pas envie d’y participer. Je souhaitais faire autre chose pour une fois et c’est pourquoi j’avais pris la direction du mini-golf, une envie soudaine. Le problème, c’est que je n’ai jamais vraiment joué au mini-golf sauf sur la Wii, mais je doute que ce soit la même chose. Enfin, ce n’est pas bien grave, dans le pire des cas, j’enverrais juste la petite balle en dehors du décor. En arrivant sur place, je remarque bien vite qu’il y a énormément de monde, tout le monde s'est donné rendez-vous au golf aujourd’hui ? Ou c’est habituel pour ce genre de lieux ? Je me gratte la tête un peu hébétée avant de finalement faire la queue pour avoir un club et une balle de golf et une petite feuille pour marquer ses points. Hum, ça marche comment ce truc-là aussi. Finalement on me donne un club, c’est étrange père quand il va au golf il a le droit à un caddie, enfin je hausse les épaules, remercie la personne qui s’occupe de l’accueil je présume. J’avance vers le reste du monde qui fait la queue et commence à faire comme tout le monde, mais sans faire exprès, je donne un coup de club que la tête de la personne devant moi. Mes yeux s’ouvrent en grand comme des soucoupes volantes, il manquait plus que cela, pseudo-tentative de meurtre sur la personne devant moi. Je crois même qu’il a renversé une partie de sa boisson à cause de moi. « Je… Hum… Désolé, vraiment hein. Je cherchais quelques choses d’important dans mon sac et hum enfin voilà quoi. Vous allez bien ? » me confondais-je en excuse rapidement alors que je ne savais toujours pas, qui mon club de golf a voulu tuer.

Kaho Parks & Améthyste L. Wagner

Aujourd’hui, nous étions dimanche, le dernier jour du week-end, nous étions arrivés il y a deux jours sur Yucatán, l’emploi était assez chargé entre visite, visite puis visite, heureusement nous avions quelques journées de libre comme aujourd’hui. C’est pourquoi j’en avais profité pour aller bronzer un peu aujourd’hui, il fallait vraiment que je travaille mon bronzage, afin de colorer un peu cette peau qui était un peu trop pale pour moi. J’avais pris le matériel nécessaire pour une bonne séance, c’est-à-dire écouteur pour écouter de la musique, lunette de soleil, livre au cas où je ne voudrais pas écouter de musique, crème solaire pour ne pas devenir une écrevisse non plus, drap de plage pour s’allonger confortable sur le sable. Le maillot de bain lui se trouvait déjà sur ma peau délicate, par-dessus j’avais vêtu une robe simple de couleur blanche. Mes cheveux attachés dans une tresse fait à la va-vite, je prends mon sac et je pars en direction de la petite crique reculé de tout et qui n’avait pas trop de visite d’après les gens du pays.

Je finis par trouver assez rapidement après avoir redemandé mon chemin une dernière fois, afin de ne pas me perdre non plus dans les méandres du Yucatán. Rapidement, je pose mon sac sur le sable de la plage qui est déserte, j’enlève ma robe et la laisse choir sur mon sac. Paire de lunette de soleil sur le nez, crème solaire mise, un dernier regard aux alentours, je finis par faire tomber le haut de mon maillot de bain deux pièces, sans les marques, c’est mieux. Je m’allonge sur le ventre afin de profiter du soleil chaud sur mon dos. Quelques dizaines de minutes plus tard, je sens comme un froid, enlevant mes lunettes, je remarque une ombre au-dessus de moi. Je souffle agacée qui était ce microbe qui osait me faire de l’ombre entre sa magnificence le soleil et moi ? On était en pleine relation sereine. Je tourne la tête un peu et j’aperçois la silhouette d’un jeune homme qui ne me dit rien. Un sourire taquin, je relève ma poitrine prenant clairement l’air, mais sans aucune gène pour aller me mettre devant. « Ne soit pas si prude, tu n’en as jamais vu ou quoi ? C’est que des seins, tu sais ? » dis-je alors en les montrant avec mes doigts.