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ce n’était pas rare pour toi de voyager, kaho. durant ton enfance, tu avais eu l’occasion de visiter le monde et tu pouvais remercier tes parents d’avoir un salaire assez élevé pour vous avoir permis de découvrir de nouvelles cultures et de nouveaux endroits. cependant, tu n’avais jamais mis les pieds au mexique, ni même en amérique du sud, alors lorsque le spring break était arrivé, tu t’étais décidé à y aller seul. et c’était assez rare pour toi de voyager sans personne pour t’accompagner, mais ta soeur ne semblait pas vouloir t’accompagner, alors tu étais dans ce coin de paradis seul. aujourd’hui, c’était une journée libre et tu avais prévu sortir un peu à l’extérieur et trouver un coin isolé pour profiter du joli paysage. tu avais emmené avec toi un peu de ton matériel d’art, alors tu n’avais pas hésité à le glisser à l’intérieur de ton sac avant de partir de l’hôtel, bien franchement, sans aucune idée de l’endroit où tu allais te retrouver. un plan des environs en main, tu avais marché pendant un petit moment, utilisant tes maigres connaissances de la langue pour te retrouver et pour demander conseil à des locaux. c’est grâce à l’une d’entre eux que tu t’étais retrouvé là où tu étais désormais, dans une petite crique isolé du reste du monde. la vue était magnifique et tu étais bien heureux d’avoir fait confiance à l’homme qui t’avait conseillé lorsque tu marchais plus près de l’eau pour trouver un endroit où te poser. ton regard s’était balancé sur l’endroit, jusqu’à ce que tu sois tombé sur une jeune femme. AAAAAH ! que tu t'étais exclamé en te détournant le regard. j- je suis désolé, je ne savais pas qu'il y avait quelqu'un. des excuses sincères, kaho. c'était une surprise pour toi d'y retourner une inconnue, encore plus lorsqu'elle était couchée comme si de rien était sans haut. embarrassé par la situation, tu ne savais où regarder, ni quoi faire, alors tu étais figé sur place, le regard bien loin de la jeune femme.

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Kaho Parks & Améthyste L. Wagner

Aujourd’hui, nous étions dimanche, le dernier jour du week-end, nous étions arrivés il y a deux jours sur Yucatán, l’emploi était assez chargé entre visite, visite puis visite, heureusement nous avions quelques journées de libre comme aujourd’hui. C’est pourquoi j’en avais profité pour aller bronzer un peu aujourd’hui, il fallait vraiment que je travaille mon bronzage, afin de colorer un peu cette peau qui était un peu trop pale pour moi. J’avais pris le matériel nécessaire pour une bonne séance, c’est-à-dire écouteur pour écouter de la musique, lunette de soleil, livre au cas où je ne voudrais pas écouter de musique, crème solaire pour ne pas devenir une écrevisse non plus, drap de plage pour s’allonger confortable sur le sable. Le maillot de bain lui se trouvait déjà sur ma peau délicate, par-dessus j’avais vêtu une robe simple de couleur blanche. Mes cheveux attachés dans une tresse fait à la va-vite, je prends mon sac et je pars en direction de la petite crique reculé de tout et qui n’avait pas trop de visite d’après les gens du pays.

Je finis par trouver assez rapidement après avoir redemandé mon chemin une dernière fois, afin de ne pas me perdre non plus dans les méandres du Yucatán. Rapidement, je pose mon sac sur le sable de la plage qui est déserte, j’enlève ma robe et la laisse choir sur mon sac. Paire de lunette de soleil sur le nez, crème solaire mise, un dernier regard aux alentours, je finis par faire tomber le haut de mon maillot de bain deux pièces, sans les marques, c’est mieux. Je m’allonge sur le ventre afin de profiter du soleil chaud sur mon dos. Quelques dizaines de minutes plus tard, je sens comme un froid, enlevant mes lunettes, je remarque une ombre au-dessus de moi. Je souffle agacée qui était ce microbe qui osait me faire de l’ombre entre sa magnificence le soleil et moi ? On était en pleine relation sereine. Je tourne la tête un peu et j’aperçois la silhouette d’un jeune homme qui ne me dit rien. Un sourire taquin, je relève ma poitrine prenant clairement l’air, mais sans aucune gène pour aller me mettre devant. « Ne soit pas si prude, tu n’en as jamais vu ou quoi ? C’est que des seins, tu sais ? » dis-je alors en les montrant avec mes doigts.

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tu n’avais aucune idée de la situation dans laquelle tu allais te retrouver assez tôt, kaho. tu n’avais qu’une idée en tête, trouver un endroit assez calme pour te poser et dessiner, peut-être même t’arrêter un moment pour prendre quelques vidéos du paysage, t’updater sur ce qui arrive dans ta vie pour poster sur les réseaux sociaux puis retourner à l’hôtel pour te reposer avant de sortir le soir. tu n’avais pas de plans, tu te décidais une heure avant de sortir et ça t’allait très bien. mais, bien évidemment, tu devais te retrouver dans une situation comme celle ci, c’était bien ta chance de tomber sur quelqu’un qui se faisait bronzer à poil, alors que tu n’étais qu’au yucatan depuis deux jours. c’était bien toi ça, kaho. et pourtant, ça ne semblait choquer la jeune femme de se retrouver devant toi les seins en l’air, alors qu’elle se moquait bien de toi en les pointant, même. mais non, ce n’était pas quelque chose qui arrivait à tout les jours, surtout pour toi, grand gamin au coeur qui aime un peu trop. les femmes, ça te trouve un peu trop amoureux, un peu trop fleur bleue, ça te laisse pas le temps d’être intime avec elles qu’elles te lâchent. à ce que tu te souviens, la dernière fois que c’était arrivé, c’était pendant le nouvel an et c’était voulu… disons. en quelque sorte, si tu pouvais te souvenir de la soirée, peut-être. toi et l’alcool, ça faisait deux, un verre et tu as déjà le coeur qui bats plus fort et les joues rouges. mais certainement, c’était toi de prendre les choses de façon dramatique, de laisser échapper un cri et de réagir de façon exagéré avant de te trouver dans une situation embarrassante. tu avais haussé des épaules, soufflant un mais si, j’en ai déjà vu qui pouvait sembler peu convainquant bien que c'était la vérité. mais en même temps, tes pensées se tournaient vers une certaine brunette qui se trouvait à être rester à boston et tu avais laissé échapper un soupir de tes lèvres. mais je préfères un haut quand même quand j'rencontre une inconnue et tu hochais la tête, les lèvres légèrement pincées, le regard droit dans les yeux de la femme qui ne semblait pas gêné du tout.

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Kaho Parks & Améthyste L. Wagner

Je ne peux m’éviter de sourire d’avantage en le voyant se justifier, affirmer que ce n’est pas la première paire de seins qu’il voit. Personnellement, qu’il soit puceau ou non cela ne me regarde pas, c’est un choix personnel que de vouloir attendre la bonne personne. Pour ma part, j’avais pensé que c’était la bonne personne, c’est pourquoi je n’avais eu aucun doute à vouloir lui donner cette part de moi. Cependant, je peux vous assurer qu’une fois que l’on goûte, on en veut toujours plus, c’est pourquoi je dois avoir une sacré liste de coups d’un soir. Perdu dans mes pensées, repensant à mon premier petit-copain, je perçois quand bien même ses paroles sur le fait qu’il n’est pas vraiment à l’aise à l’idée de parler avec une inconnue dont l’une de ses parties intimes se trouvent à l’air libre. Je hausse les épaules avant d’aller remettre mon haut de maillot de bain. J’espère que cela conviendra à monsieur, je n’ai pas l’intention de remettre ma robe non plus. Nous sommes sur une plage après tous. Je retourne près de lui pour regarder de plus près ce qu’il transporte avec lui. Autant changer de sujet et ne pas s’attarder sur le sujet sein, fesses, anatomie d’une personne. Je ne peux m’empêcher d’avoir un petit sourire amusé en l’imaginant aussi mal à l’aise durant les cours d’éducations sexuels que nous avions plus jeunes. « Alors, hum, tu viens faire quoi dans le coin ? Au passage, je me prénomme Améthyste, ainsi, je ne suis plus une inconnue. Et toi, tu es ? » Autant se présenter, c’est plus facile pour converser par la suite.

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plus le temps passe et plus tu es mal à l'aise avec la situation dans lequel tu es tombé. si la plupart des hommes se gênerait pas pour poser le regard sur les seins de la femme, tu n'as aucun intérêt à le faire, pour ta part. quelqu'un d'autre a capturé ton attention et elle se trouve toujours à boston. et même si vous êtes pas ensembles, tu restes tout de même 'exclusif' avec elle. pour être franc, c'est bien compliqué, la situation... et lorsque la brunette se couvre finalement la poitrine en remettant son haut, tu peux enfin souffler et mettre tout ça de côté, comme si rien était arrivé. et tu es de nouveau toi-même, confortable et bien heureux qu'elle n'ait pas continuer de te taquiner. moi, c'est kaho, enchanté améthyste! que tu lui dis alors qu'un sourire se dessine sur ton visage. on m'a conseillé de passer par ici, je cherchais un endroit où m'installer pour dessiner, que tu continues en laissant tomber ton sac sur le sol pour y prendre ton carnet, faisant sûr de trouver un croquis sans couleur pour ne pas la rendre confuse sur les choix de couleurs utilisés, pour lui montrer ce que tu fais. étant daltonien, tu ne vois pas les couleurs comme tout le monde et le trois quart de tes dessins sont fait sans faire attention aux couleurs. tu choisis ce qui te plait, parce que c'est un hobbie, qu'une passion que tu aimes bien faire de ton temps libre. tu lui aurais demandé ce qu'elle faisait à cet endroit aussi, mais vu la situation qui venait tout juste de se dérouler sous tes yeux, tu avais déjà une idée. tu es ici pour le spring break aussi ? que tu décides plutôt de lui demander.

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Kaho Parks & Améthyste L. Wagner

Il se présente en tant que Kaho, un prénom qui nous viens directement de l’Asie, alors que le mien peut très bien sonner caucasien ou américain, j’adore mon prénom, mais j’avoue que j’aurais aimé par moment avoir un prénom typiquement coréen, pour avoir un quelque chose qui me rattache à mon pays d’origine. Je fais un petit signe de tête avec un sourire lorsqu’il se présente, signe que je suis en partie contente de le rencontrer. C’est toujours intéressant de faire de nouvelle rencontre de toute façon, on ne sait jamais sur quoi on pourrait évoluer. Dessiner ? Oh, je suis subjuguée, je l’avoue, j’aimerais bien voir quelques esquisses du jeune homme qui me fait face. « Et tu dessines au fusain ? Crayon ? Pastel ? Peinture ? Seulement des paysages où tu fais autre chose ? » Oui, oui, on pourrait croire que je suis en mode interrogatoire et c’est un peu le cas, mais en réalité, je cherche juste à en apprendre plus sur loin et son potentiel talent. Je ne peux pas juger s’il est doué ou pas en n’ayant rien vu. Je secoue la tête lorsqu’il me demande si je suis ici pour le spring break. « C’est le cas et je pensais parfaire mon bronzage avant de rentrer, mais ce n’est pas grave, je remettrais cela à plus tard. » dis-je en regardant l’horizon au travers de mes lunettes de soleil. « Tu me montres quelques-unes de tes œuvres ? » A moins, qu’il n’y ait que des feuilles blanches pour réaliser ses travaux.