nous allons jouer
w/ @Améthyste L. Wagner
~~~~

Après un effort presque surhumain, aujourd’hui va être une journée de solitude désirée. Plus tôt, j’avais appris à accepter certaines de mes émotions comme absolument normales, et humaines. Pour la première fois de ma vie, j’avais accepté que me faire un ami n’allait pas impacter ma façon de vivre, ou pas même d’étudier. Cependant, aujourd’hui, je ne veux pas être proche de qui que ce soit. La solitude ne fait pas peur, elle est, au contraire, ma plus fidèle amie. Et dans les rues, on ne me voyait qu’avec elle.
J’ai cet air renfermé, exclu de la bulle où eux vivent, dans une réalité certaine, où ils ont les pieds sur Terre. Pour une fois, je me permets d’avoir la tête dans les nuages. J’ai étudié toute la nuit pour rattraper le retard que j’ai accumulé lors de ma belle rencontre avec mon nouvel ami, dont je devais d’ailleurs lui envoyer un message. Je souris, un peu bêtement. Voilà que le monstre sans cœur sourit dans les rues, alors que presque tous les étudiants le détestent et le méprisent. Comme le weirdo.

Les rues sont vraiment sympathiques, je devrais y faire un tour plus souvent. Certainement quand mes études seront terminées. Je ne suis pas un jeune homme comme les autres, je suis juste quelqu’un qui se consacre à l’intelligence qu’il est. Jamais je ne me suis montré plus d’attention que ça. Prendre soin de moi ? Un mythe, une légende.
Les gens autour de moi me dévisage, je mets ma capuche, je n’arrive plus à supporter ces regards sur moi. Je sais qu’il s’agit des étudiants qui me détestent et qui chuchotent à mon sujet lorsque je tourne le dos.
Une fois de plus, je me demande : pourquoi suis-je ainsi ? Pourquoi suis-je cet idiot hypocrite et égocentrique ? J’ai ce réel besoin de changer, d’être un type bien.

Je m’arrête devant une maison de jeux d’arcade. Je penche légèrement la tête et me questionne. Qu’est-ce que ça fait de pouvoir jouer, une seule fois ? Juste être un garçon qui sait se détendre ?
Je souris faiblement, car j’ai cette irrésistible envie d’entrer dans cette maison de jeux, mais en même temps, je me dis que j’ai fini ces histoires de gamin, que j’ai largement passé l’âge de pouvoir m’amuser.
Curieux et à la fois interdit – par moi-même – de vivre les joies d’un bambin, je regarde l’intérieur de la maison, la tête légèrement penchée, et la capuche légèrement baissée.
Puis je la sens me regarder, avec insistance. Je lui lance des regards furtifs, comme pour lui demander ce qu’elle me veut.
Suis-je un bel objet de spectacle ? Elle compte me lancer des cacahuètes ?

Une minute, je l’ai déjà vue quelque part...

credits img/gif: pinterest
code by lumos s.

Ewen Duncan & Améthyste L. Wagner

Ce spring break fut bien amusant, mais il était temps de se remettre à la réalité. De reprendre le train-train quotidien des cours, des devoirs, des contrôles… Tout ce qui pouvait bien me prendre la tête, tellement ce n’étaient pas les études que je voulais faire en premier lieu, il m’arrivait tellement de rêver de Julliard, c’est dans ces moments-là que je maudis ma mère de m’avoir laissée entre les mains de mon père. C’est ainsi, dans ce moment de réflexion que je marche doucement dans les rues de Cambridge en direction de mon havre de paix depuis que je suis arrivée dans cette université. À savoir l’arcade de jeux vidéo. J’avais besoin de m’évader, de me vider l’esprit, de me défouler, de me changer les idées. Le Crew ne se rassemblait pas aujourd’hui, alors il me fallait un autre moyen de divertissement.  

J’arrive enfin à destination, d’où je suis, je peux percevoir l’enseigne située au bout de la rue, instinctivement un sourire prend place sur mes lèvres, cet endroit m’avait manqué quand même. Cela devait bien faire 4 semaines que je n’étais pas venue. Je progresse de plus en plus vite, en faisant attention de ne pas bousculer les gens, ils peuvent me regarder de travers même si je cours, je m’en contre-fiche. Le plus important, c’est que je vais pouvoir me libérer dans quelques instants. Arrivé au niveau de la salle d’arcade, je hausse un sourcil à la présence d’une personne qui reste prostré devant la salle et devant l’entrée pour ainsi dire. La salle, serait-elle fermée ? Etrange, il me semblait bien qu’à ses heures elle était ouverte. Je me rapproche d’avantage et remarque que je l’ai déjà croisé avant quelques parts, mais je ne sais plus où. Mais là, j’aimerais bien qu’il fasse un mouvement de recul pour que j’entre ou je le pousse littéralement à l’intérieur pour l’aider à se décider ? Il a l’air indécis. Parce que la salle d’arcade est bien ouverte, j’aperçois les lumières. « Dis, tu comptes prendre racine devant la porte ? » demandais-je de façon un peu brusque. Oui, quand on a tendance à me priver de ma source vitale, je peux montrer le côté négatif de ma personnalité.

nous allons jouer
w/ @"Améthyste L.Wagner"
~~~~

Je suis conscient que je gène le passage, mais je suis indécis. Je n’arrive décidément à me décider sur ce que je dois faire. Premièrement par peur de passer pour un gamin, deuxièmement par peur des jugements. A l’intérieur de ce bâtiment devaient se trouver des dizaines, et des dizaines, d’étudiants d’Harvard. Et des enfants qui seraient capables de me défier, de me mettre en colère simplement parce que je n’ai jamais touché un jeu vidéo de toute ma vie. Et que, donc, je n’excelle clairement pas dans ce domaine. Aaah, par pitié, que j’arrive simplement quelqu’un de normal, d’extraverti et d’ouvert.
D’ailleurs, sans revenir réellement à moi, la remarque de la jeune fille m’a fait légèrement sourire. Tiens, je ressemble peut-être à une plante verte, qui sert de décoration à la rue. Comme un de ces panneaux de café qui annoncent le menu du jour.

- Oh, pardon, jeune chaton, ne sors pas tes griffes !


Je lève les yeux. Cette réflexion n’est clairement pas celle à sortir à quelqu’un qu’on vient de connaître, et encore une fois, c’est méprisable, et… Déplacé. Il va falloir que je change ce comportement, et très vite. Je me trouve, moi-même, insupportable, alors qu’en temps normal, je me trouve absolument sans défaut.
Je recule d’un pas et retire ma capuche. Je montre mon visage un peu tendu par une nouvelle rencontre et lui fait signe de la main pour qu’elle puisse rentrer. Je ne vais pas bloquer le chemin vers son Graal plus longtemps.

- Je t’en prie, puisque je dérange.

Mais en réalité, je n’ai pas envie de laisser s’échapper, j’ai besoin de lui poser une certaine question. Je me mets devant elle, puis regarde à l’intérieur de la salle d’arcade.
Je lui adresse, avec le plus de sympathie dont je suis capable :

- On se connaît que de vue, mais c’est comment, là-dedans ? Qu’est-ce qui a l’air si sympa, ici ?


Apprends-moi, mademoiselle qui sort tes griffes pour t’amuser. J’y pense actuellement, je dois me faire de nouvelles connaissances, de nouveaux liens pour accepter l’humain que je suis.
Je souris un peu plus, j’ai envie de jouer, moi aussi.

credits img/gif: pinterest
code by lumos s.

Ewen Duncan & Améthyste L. Wagner

Je commençais légèrement à m’impatienter alors que le jeune homme ne semblait pas réellement se rendre compte du problème qu’il pouvait provoquer en moi. J’étais légèrement en manque de jeux vidéo, j’en avais vraiment besoin et s’il ne décide pas vraiment et qu’il prend racine devant la porte, je suis prête à lui passer par-dessus, l’enjamber, me mettre à même le sol pour ramper entre ses jambes, du moment que je finisse par pénétrer dans cette caverne d’Ali Baba. Je ne relève pas vraiment sa phrase, je n’ai pas le temps de m’offusquer d’une petite pique, je veux juste assouvir mes envies en ce moment. Puis quelques minutes, plus tard, je le vois qu’il se recule légèrement pour me laisser accéder à mon univers de bonheur absolu. Un sourire apaisé se fait immédiatement sur mon visage, je vais enfin pouvoir me vider l’esprit. Je ne m’attarde pas vraiment sur le garçon situé à quelques pas de moi, ni sur le fait qu’il est retiré sa capuche, ni sur le fait qu’il soit aussi asiatique que moi physiquement, ni sur ses paroles. Non, en ce moment précis, je n’ai qu’un objectif atteindre la première console de jeux que je trouverais. Je m’apprête enfin à passer le pas de la porte, je porte ma main à la poignée de la porte pour la tirer vers moi, mais ma main n’atteint pas son but, elle est stoppée dans son élan et attrape un bras. Comment cela un bras ? Il vient faire quoi ce bras sur ma trajectoire ? Je remonte doucement mon regard jusqu’au visage de l’énergumène qui a osé me freiner. Je remarque ses lèvres qui remuent et connecte donc mes paraboles auditives. Je souffle d’agacement avant de braquer mon regard dans ses iris et de m’avancer dangereusement vers lui quitte à le coincer entre la porte de l’établissement et ma personne. Passant mon bras derrière son corps, j’essaye d’atteindre la poignée de porte. « Ecoute, pourquoi tu n’irais pas de toi-même dans ce lieu et te faire une idée, au lieu de vouloir m’empêcher de prendre mon pied ? » Je finis par attraper la poignée alors que mon corps est pratiquement collé au sien, mais je ne m’en formalise pas vraiment. J’ouvre enfin la porte et le pousse dans l’antre de l’univers du jeu. « Voilà, tu peux faire ce que tu veux maintenant. Tu as de la chance en plus, il n’y a presque jamais personne à cette heure de la journée. » Je lui lance un dernier regard et par en direction de mon jeu favori, mais au passage, je salue la personne qui s’occupe de ce lieu.

nous allons jouer
w/ @Améthyste L. Wagner
~~~~

C'est une fille avec du répondant. Je hausse les sourcils en entendant cette fille me cracher ses mots et paroles en pleine figure. Elle a réellement du caractère et j'ai l'impression de retirer le plaisir de la drogue à quelqu'un de dépendant. C'est terrifiant et… Impressionnant.
Mais elle est trop proche de moi, ça me terrifie. Son corps se colle au mien, et je ne ressens pas cette envie envers elle qu'un autre garçon aurait pu ressentir. Je veux simplement qu'elle recule, qu'elle cesse de parler et qu'elle se décolle de moi. Qui est-elle pour se colle à moi ? D'ailleurs, elle ne peut pas juste me pousser ? C'est quoi ces manières ? J'avais frappé un garçon plus tôt pour un rien, mais plus elle se colle à moi, et plus j'ai ce besoin de crier sur elle.
Elle me fait paniquer.

Je souffle légèrement lorsque je termine finalement dans l'enceinte du bâtiment, car elle s'est simplement décollée de moi. Et ça me fait du bien. J'essuie une poussière imaginaire de mon corps, la poussière de mon angoisse. Mon dieu, que quelqu'un me dise qui elle est.
D'ailleurs, je m'apprête à rétorquer quelque chose sur ça, mais lorsque je relève le regard de mon -beau- corps, elle n'est plus là, elle est déjà partie se faire plaisir sur ces machines.

Je l'observe. Elle m'intrigue. Elle a fort caractère. On me parle, on me demande ce que je veux faire ici, et on me dit de payer. Je paie. J'ai des jetons. Pour les machines. Je ne comprends pas vraiment comment tout fonctionne. On dirait un enfant perdu dans la forêt. Je souris faiblement, car j'ai l'air d'un idiot.
Je marche dans les couloirs de jeux, et j'observe toutes les machines. Un bruit incessant mais qui plaît. Des rires d'adolescents, des cris de joie ou de mauvais perdant du côté des étudiants. Ça m'a l'air super, ici.

Alors simplement, comme je suis perdu, je pars en direction du chaton au fort caractère, qui ose sortir ses griffes et montrer ses jolies dents pointues.
Je penche légèrement ma tête vers elle, sur le côté, en la regardant concentrée dans son jeu.


- Coller les gens comme tu l'as fait, c'est mal, tu le sais ? Dis-je, dans un souffle.

Je regarde le jeu faire, s'animer, vivre sous ses doigts. C'est haut en couleurs, en amusement, c'est vraiment sympathique, et ça me plaît. Je ris, parce que je pense qu'elle gagne. Pour une fois, j'ai l'air d'un gamin qui s'amuse, et j'ai envie de jouer, mais mes mains secouent les jetons dans mes poches.
Je ne sais pas comment jouer, je n'y ai jamais touché.

- Tu veux bien m'apprendre à jouer, le chaton au fort caractère ?

Je ne la regarde pas en posant la question, je suis envoûté par le jeu.
Pourvu qu'elle dise oui, et que pour une fois, j'apprenne à m'amuser comme un enfant.

credits img/gif: pinterest
code by lumos s.

Ewen Duncan & Améthyste L. Wagner

Je ne me préoccupe absolument pas de ce garçon qui servait de plante verte devant la porte. Je voulais simplement entrer et j’avais réussi ma manœuvre, maintenant, c’était à lui de voir s’il voulait rester ou simplement franchir de nouveau le pas de la porte pour partir et ne plus revenir m’importuner, oui cette option me paraissait pas mal. J’avais finalement opté pour un ordinateur que l’on pourrait qualifier de gameur. Mon ordinateur personnel n’avait pas la capacité d’accueillir des jeux vidéo dans sa mémoire, ce qui me chagrinait un peu, il faudrait cruellement que je pense à en acheter un. Restait à choisir entre un pc portable gamer ou un pc fixe avec double écran. Je ne savais pas encore lequel choisir, puis ensuite, il faudrait acheter les périphériques, à savoir souris gaming, casque gaming avec micro intégré, ou simplement un casque et un micro-pied à côté et un bon clavier, cela va de soi. Il faut vraiment que je prenne le temps de réfléchir à tout ceci. Cependant, pour l’instant, je vais simplement m’amuser un peu sur le jeu que j’ai choisi, cela fait un bon moment que je n’ai pas joué, alors autant en profiter un maximum avant que l’endroit se fasse envahir par trop de monde. Après, mure réflexion, je choisis Overwatch, un MOBA qui oppose 6 joueurs à 6 joueurs. L’objectif de la mission était de prendre un point clé ou bien de transporter un train de marchandise, si nous étions en poste d’attaque, sinon dans le cas contraire, il faut défendre la position. On pouvait jouer support, tank ou dps. Mon choix se portait sur un tank, j’appréciais beaucoup de jouer D.Va, Orisa ou encore Chopper. Je regardais rapidement mon téléphone et mon fil Twitter en attendant qu’une partie se lance. Ce qui ne pris que quelques secondes. Le casque sur la tête, mais le son pas très fort pour entendre dans le cas ou une connaissance arriverait pour me parler. La partie se passait plutôt bien, je ne communiquais pas vraiment avec mes mates, préférant rester silencieuse et focus sur ma partie. En revanche, je n’étais pas prête à réentendre cette voix qui m’avait interpelé quelques instants plus tôt. Je jetais un regard en biais vers la source sonore, oui, il était bien là. Il est obligé de venir m’ennuyer ? Genre il n’y a pas une autre personne ? « Et ? Si cela te dérangeait tant que cela, il ne fallait pas te mettre sur le chemin. » marmonnais-je alors que je faisais mon possible pour rester concentré. Visiblement, il avait décidé de s’enraciner à mes côtés, je suis un attrape plante-humaine ou bien ? La partie touchait à sa fin, alors que le mot victoire s’affichait sur l’écran, je le regardais subjuguée par sa demande. Il était sérieux ? J’enlève mon casque pour mieux le regarder. « T’apprendre ? Hum, tu as déjà joué à un moba avant ? Tu joues à quel genre de jeux ? Puis pourquoi tu me nommes chaton ? » demandais-je doucement en le regardant un sourcil levé. Cette situation était assez étrange.    

nous allons jouer
w/ @"Améthyste L.Wagner"
~~~~

Plus sérieux, jeune brune, tu ne fais pas. Quand bien-même je n’ai jamais joué aux jeux vidéo ni même eu l’occasion de regarder des dessins animés comme tous les autres enfants, il n’est jamais trop tard pour connaître le bonheur du petit garçon en soi.
En haussant les épaules, les mains dans les poches de ma veste en jean, je lui fais comprendre que je suis on ne peut plus sérieux.
Je ne me vois pas comme un garçon audacieux, mais je suis certain de prendre au dépourvu et de m’y prendre de la mauvaise manière. J’ai l’impression d’être plus celui qui fait peur que celui qui attire l’attention dans la situation la plus normale.
Je penche légèrement la tête en jurant contre moi-même. Nom d’un Franklin, je dois être plus… Humain ; j’ai cet air de robot. On dirait une machine mise au point pour s’infiltrer parmi les êtres humains. Une sorte d’expérience pour savoir si les machines pourraient mieux vivre parmi les humains.
Au moins, je ne manque pas d’imagination.

- Alors, désolé, je ressemble à un robot. Déjà, je m’appelle Ewen.

Elle me pose des questions que je ne semble pas réellement comprendre. Un… Moba ? Je hausse un sourcil dans un regard interrogatif, puis hausse une nouvelle fois les épaules. Voilà quelque chose qu’elle pourrait m’apprendre.
Je souris faiblement. Elle a un visage doux, et tendre, qui aspire tout de suite la gentillesse. Mais elle a l’air décidée, sûre d’elle, et surtout, une accro aux jeux vidéo. Elle n’hésite pas à sortir les griffes pour atteindre cette salle de jeux.

- Chaton parce que tu as l’air sympathique et que tu sors les griffes si on t’empêche de jouer.

Jusqu’ici, j’espère l’avoir bien cernée.
Je regarde sa victoire sur l’écran, puis la montre d’un léger signe de tête.

- En fait, je n’ai jamais joué. Et j’essaie… D’avoir de nouveaux centres d’intérêts. Et de nouveaux amis. Harvard est grand, et j’avoue que j’ai besoin d’autre chose que d’étudier tout le temps.

Je suis plus que sincère. Alors je la regarde, en lui disant mes mots à travers mon regard. J’aimerai beaucoup être ami avec elle ; son entrain est attirant, et son visage est apaisant. De plus, elle a du caractère, et je suis certain qu’elle fera bonne professeure.
Décidément, mon envie de changer est faite de manière brutale. Je ne sais pas vraiment m’y prendre dans les relations humaines. Alors, en tant que petit robot que j’ai l’air d’être, je fais mes premiers pas dans le vaste monde de l’amitié.

credits img/gif: pinterest
code by lumos s.

Spoiler: