C'est grâce à Elliot que je peux t'offrir ces boucles d'oreilles, je lui ai promis de le rembourser, mais le voila qui retourne en Australie. Je vais essayer de rester en contact mais on sait très bien que la distance complique fortement les choses. Sheryln ouvre l'écrin et je fixe son visage dans l'attente de sa réaction, elle se pince les lèvres et finir par me dire qu'elle les adore, retirant même les siennes pour les essayer. "T'es magnifique comme ça", répondais-je à son interrogation qui ne méritait pas vraiment que j'ouvre la bouche tant la réponse était évidente. La belle se lève et me ramène à son tour un écrin que je prends un main, me demandant vraiment ce que je vais y trouver. Ouvrant ce dernier, mes yeux se pose sur cette clé munis d'un porte clé avec nos deux noms. Mon regard se pose une nouvelle fois sur Sheryln à qui j'adresse un "Sérieux ?", surpris par ce cadeau. Il ne faut pas s'appeler Einstein pour comprendre qu'elle me demande de vivre avec elle et sans lui laisser le temps de répondre, je pose l'écrin sur la table et vient l'embrasser tendrement avant de lui donner ma réponse qui est évidemment positive: "Avec plaisir ma belle !"

S'endormir et se réveiller à mes côtés chaque jour, c'est surement un des meilleurs compliments qu'elle pouvait me faire. Et ce cadeau, c'est sans nul doute le plus beau que j'ai reçu de toute ma vie, je ne trouve même pas les mots, je me contente de venir trouver ses lèvres et lui afficher un sourire ravi. Ses bras passent autour de ma nuque, les miens dans son dos tandis que je lui réponds: "Il n'y avait pas moyen que je refuse, j'attends ça depuis tellement longtemps ma belle !". C'est un grand pas dans notre histoire, une belle avancée dans notre futur. Je te l'aurais bien demandé aussi, mais avec les récentes conneries que j'ai eu le malheur de faire, je ne savais plus à quel point en était arrivé notre relation. Je crois que j'ai ma réponse, elle est plus forte que ces petits obstacles en travers de notre chemin. "Tu as payé cet appartement toute seule ?", demandais-je, un brin inquiet que mes finances merdiques ne suivent pas. Mon compte en banque, il est seulement alimenté par les petits deals que je fais pour les potes du quartier...

Ce coup là, je ne m'y attendais pas vraiment, mais alors vraiment pas. Je savais que notre relation commençait à évoluer, à devenir plus forte au fil des jours que nous passions ensemble, mais je n'aurais jamais parié sur un tel geste de sa part. "Parce que tu crois que je suis facile à supporter ? Tu vas devoir te taper le Dydy qui regarde les dessins animés...", lui répondis-je avec le même sourire aux lèvres que le sien. Je ne sais pas de quoi sera fait notre quotidien à tous les deux, mais je sais que j'en ai énormément envie, que j'ai envie qu'elle soit la première que je vois en ouvrant les yeux le matin. "Je te promets que je trouverais un moyen de t'aider à payer le loyer ma belle.", complétais-je ses mots. Je trouverais un petit boulot, je ferais plus de deal pour mes potes du quartier, je trouverais quelque chose pour qu'elle n'ait pas à tout payer.

C'est noté, on regardera donc les dessins animés ensemble ! Enfin... Tous les deux dans notre lit, on finirait surement pas se détourner de l'épisode et du film par faire ce qu'on fait si bien tous les deux. Accroché à ma nuque, j'observe le sourire de la femme de mes rêves et accueille son baiser avec le sourire, elle n'a jamais accordé aucune importance à mes finances déplorable et elle ne le fera jamais. Cependant, je ne veux pas qu'elle paye tout et je trouverais un moyen de participer. "C'est le plus beau cadeau que tu pouvais me faire ma belle.", lui dis-je en déposant un baiser sur sa joue. La soirée est plus belle que je ne l'aurais prévus grâce à ce cadeau de Sheshe. "On passe au plat ? Je ne t'y oblige pas, je ne voudrais pas t'empoisonner !".

Ses caresses dans ma nuque me donne des frissons, et il faut vite passer au plat, sinon je sais très bien ce qu'il va se passer... Je vais donc en cuisine et sort la dinde du four qui a vraiment une sale gueule. J'en découpe des morceaux et le fout grossièrement dans une assiette mais j'ai de gros doute quant au goût que peux avoir ce plat. Heureusement, les petits légumes autour ont l'air bien mieux. J'apporte l'assiette et la dépose devant la belle et vient reprendre ma place également. "Eh bien bonne chance !", m'exclamais-je alors que même moi, j'hésite à goûter ce truc. J'en mets un morceau en bouche, et me rends finalement compte que c'est n'est pas fameux. Je jette un œil à ma petite amie en face de moi pour voir ce qu'elle en dira.