Ils ont vécu en Espagne une grandes partis de sa vie, elle adore les espagnols, leur langue, leur culture, leurs plats, toutes les petites choses qui font de l'Espagne son endroit préféré au monde. Un chef d'oeuvre architectural, une pépite de la culture et surtout : un diamant de l'art contemporain. elle adore aussi sa petite maison avec ses papas d'amour qui la dorlotées à la fin de la journée, les baignades avant de reprendre les cours, les soirées passées au coin du feu à se raconter des histoires qui font peur. elle adore aussi sa soeur, sa petite soeur d'amour, un an les sépares mais elle se sent si proche d'elle, elle lui murmure ses secrets et ses rêves avant de se coucher. ensemble elles re-dessine le salon avec des bouts de charbons avant de se faire gronder par un papa, pas content. c'était comme des grandes vacances qui ne se finissait jamais; comme emporter par le chant des oiseaux et l'odeur de la paella. elle était peut-être trop jeune, idéalisé trop de choses, jeter paillette et souffler de la poudre magique sur trop de ses souvenirs. peut être que ce n'était pas si bien que ça, peut être que la suite était trop nulle pour donner autant d'importance à ce qui a été. c'était une gamine curieuse, qui aime un peu trop les choses, de manière un peu trop intense, porter par la passion et l'envie d'en découvrir encore plus. des yeux pétillants et un rire cristallin. son rire est un médicament, disait ses parents, ils vous redonnent le sourire. elle dessinait, beaucoup, danser, beaucoup, chanter, beaucoup, ce genre de gamine qui vous chamboule en tout point.

Adolescente, elle était envoutante. passionnée et passionnante par tout ce qui l'entourée, les gens aiment l'écoutée, elle était le centre de gravitation des gens qui l'entourée. la population lui montée à la tête, comme la reine des abeilles, elle se sentait devenir indispensable pour tout le monde. ça lui a été fatale quand le déménagement a été annoncé. Rentrée aux Etats-Unis, car le père d'un des papas aller mourir. Dire adieu à sa couronne, à son peuple, comment faire ? comment réagir ? comment se retourner ? promettre de ce reparler, mais comprendre que cela n'allait jamais se faire, car ce n'est que le début d'une vie, ce n'est qu'un fragment d'existence. et elle ne brillera plus jamais comme quand elle dansait sur sa musique préférée.

Elle a perdu cette étincelle quand elle a grandi, peut être quand ils ont démanger, quand elle a pris l'avion pour la première fois, qu'elle a senti le vent froid de New York sur ses épaules et a perdu le gout du soleil. quand elle a perdu sa soeur, dans les larmes et les crises de nefs répétitif, comme une crise d'adolescence qui n'a jamais fini. elle s'est rappelée avoir priés pour retourner à valence, alors qu'elle n'a jamais été religieuse. La crise d'adolescence avait frappée, les questions se sont soulevées, les voix on monter. il n'y avait plus le chant des oiseaux pour apaiser les tentions, plus le bruit de la mer pour calmer les nerfs. Cette ville nous bouffez, cette terre nous consumer. Zora déteste la ville, l'odeur du béton, les rues bondées, les métros et bus remplis de gens qui puent, les couleurs fades et terne, les visages éteints. Il fallait qu'elle s'échappe, et vite, retrouvée son Europe.

Demain cela ira mieux, on aura de nouveau du courage dans les chaussettes, on pourra de nouveau penser à demain.
Demain n'est pas encore fait, on peut encore se battre, montrer qu'on en a dans le bide et dans les tripes.
Demain je peux encore être courageuse, encore être celle qu'on n'attend pas, celle qui bouleverse la situation.
Demain je peux être Frida Kahlo comme je peux être Lara Croft.
Demain je te montrerais, de quel bois je suis fait, en tout cas, pas de celui qu'on peut bruler avec aisance.

Dix-sept ans à peine et arpente les rues, seule, la tête dans les nuages. Londres, puis Paris, puis les musées, puis l'amour, puis la vie. Elle avait grandi, de la fillette amoureuse de la popularité, toujours entourée, besoin de dire ce qu'elle pense haut et fort, à la féministe déterminée, solitaire, qui remplit sa mémoire de beau souvenir et de trophée personnelle. elle avait de l'ambition, elle voulait re-dessiner le monde. elle ne retrouvera jamais son monde, son Valence à elle, son îlot d'amour, alors elle aller re-dessiner tout un univers ou tout se déroulerait comme elle le voulait. Dans un comic elle serait la méchante qui prépare un plan diabolique pour changer le monde, juste pour elle, dans un shonnen elle serait la fille un peu trop rêveuse, amoureuse du personnage principale avec de trop gros rêve dans la tête, et dans cette vie ? Dans cette vie elle serait l'artiste qui restera à jamais vivante grâce à ses créations.

Boston est la ville aux Etats-Unis dont elle est tombée amoureuse. Ses cafés, sa culture, sa population, elle aime tout ce qu'il y a dans cette ville. elle aime aussi les personnes qu'elle y a rencontrées. elle a l'impression de construire quelque chose, d'avoir déjà battit les premières briques du monument qui va la survivre. ici est née son amour pour les grandes villes, ici est née son amour tout cours, pour les gens qui l'ont frappé avec la flèche de cupidon. elle ne cherche plus à être populaire, ni même à plaire à tout le monde, elle cherche juste des personnes qui lui survivron, des personnes qui se rappelerons d'elle quand elle aura quitté ce monde.