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{ it's a shame we're not soulmates }
crédit/ tumblr ✰ w/@"Willa M. Cavendish"  

il y a bien un truc qui cloche chez moi c’est pas possible. tout ce que je touche se barre en courant. j’dois consulter, me remettre en question, modifier mes conduites. c’est moi le problème, pas les autres. néanmoins, quand je te fais part de cette pensée, tu me contres et pas de n’importe quelle manière. tu m’aimes comme je suis. help. j’ai le coeur qui sprinte comme un malade sous mon pec' gauche. « tu dis beaucoup de bêtises willa » j’accorde mon rire au tien et je finis par m’excuser pour mon comportement sur la toile. enfin, ma petite pique sur ton beau là. par contre, impossible que j’aille lui présenter des excuses, c’était pas méchant de toute manière, c’était juste de la jalousie mal placée. zen. le calme revient. tu me prends dans tes bras et je frissonne. ça te le fait pas toi ? tu arrives à exécuter ce geste sans arrières-pensées ? pas moi. « si tu le dis » il n'y a rien de mal à donner un câlin s’il est donné en toute amitié. j’vois, où tu veux en venir. t’as réussi à flanquer au placard la petite alchimie qu’il y avait entre nous, respect. « boire ? j’pensais plus à quelques joints, faisons un combo » c’est moi où tu viens d’esquiver ma dernière question ? c’est quoi le problème encore ? le père de ton gosse t’a emmerdé ? bref, je ne vais pas forcer de suite. je me relève, j’embarque mon vélo endommagé d’une main et je retrouve le trottoir en ta compagnie « tu veux visiter un des commerces de mon beau-père ? un d'entre eux est une boutique de prêt. genre, les gens viennent vendre ou mettre en gages des objets tu vois. bah sous ce magasin, j’ai emménagé le sous-sol depuis que j’suis arrivé ici.. on pourrait être tranquille, et même jouer au ping-pong, au babyfoot, c’est la caverne d’ali baba ! » la dernière fois que j’ai invité une fille à aller dans cette planque, j’me suis mangé un vent, mais avec toi, c’est différent. j’sais que tu me fais confiance, je le sais.. j'suis pas un pervers, juste un ermite chelou. « faut juste prendre le bus, c’est sur boston.. »

Moi ? Je suis du genre à dire des bêtises ? Surement pas, je suis la fille la plus sérieuse sur terre. Et je ne me permettrais pas de jouer avec toi Phineas, surtout avec ce que je t'ai fait. Mais bon, bizarrement, tu sembles moins troublé avec une petite discussion. Je vous dis, dans la vie, y'a rien de mieux que de communiquer. Alors pourquoi tu ne dis pas à Beau que tu t'es mise à boire en plein milieu de la journée ? Parce que je ne veux pas lui faire de mal. Je préfère ne rien dire et partager ce secret avec Phineas. Est-ce une bonne idée ? Surement pas, mais j'ai envie de boire dès qu'on me rappelle mon fils. " tu fumes toi ? " que je dis surprise avec le sourire aux lèvres. Ma foi, si ça peut me changer un peu de l'alcool. " ça m'arrive très très rarement, alors ne me retourne pas la tête. " je suis sensée aller attaquer mon bizutage moi, mais au lieu de ça, je m'en vais fumer avec le gars qui s'appelle la tentation. Willa tu n'es qu'une conne. " je serai ravie de voir le commerce de ton beau-père. " il m'explique qu'on doit prendre le bus et c'est ce qu'on fait. Pauvre Phineas qui se balade avec son vélo mort dans le bus mais ça me fait rire. Je peux pas m'empêcher de faire une photo de lui. Une fois arrivé à Boston, je l'aide à descendre son vélo et le bus repart. " qu'est-ce que tu vas en faire ? " dis-je les sourcils froncés en détaillant son vélo complètement fichu. Oh le connaissant, il va le réparer à sa façon, et retomber encore une fois, c'est écrit sur sa tête qu'il n'est pas utile de ses dix doigts. Enfin, sauf pour autre chose erm.

✧. ❛ love on top. i know nothing's perfect but it's worth it after fighting through my tears and finally you put me first. it's you.

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je me relève, prêt à décoller d’ici, avec ou sans toi. j’te propose tout de même de me suivre jusqu’à boston, là où je comptais rentrer pour essayer le joujou dormant dans le panier de mon vélo. « ouais j’fume de temps en temps, ça te choque ? » je ricane et relève le tas de ferraille à la force de mes bras squelettiques. « t’inquiètes pas ! je te croyais quand même plus tête brûlée que ça moi ! » depuis quand willa est aussi sage ? je me suis peut-être trompé sur ton compte.. j’suis choqué ! t’es d’accord pour me suivre jusqu’au commerce de mon psychopathe de beau-père ! heureusement, il ne doit pas être présent, comme la plupart du temps d'ailleurs. bref, on emprunte alors le bus et j’en chie comme pas possible pour maintenir ma bécane à mes pieds sans écraser la grand-mère et son mini yorkshire. j’crois que tu m’as aussi pris en photo dans une sale position, tu me le paieras ! le bus finit par nous recracher et on se retrouve au beau milieu du trottoir, à quelques mètres du bâtiment où je compte me rendre. « je vais le manger, logique ! j’sais pas, je le rafistolerais. c’est pas le mien en plus, si ma petite cousine s’en rend compte, elle me brise les noisettes » emboitant le pas avec le vélo endommagé à mes côtés, on parvient très vite à la boutique dont je t’ai parlé. ça ne m’étonne même pas qu’il n’y ait personne et qu’elle soit fermée, c’est plus une couverture qu’autre chose. sortant mes clés, je déverrouille la porte pour nous faire entrer dans une pièce remplie de vitrines renfermant des tas de trésors et de vraies conneries. sérieux, ça va de la bague de mariage, à l'album d'elvis presley dédicacé et même au porte-clé pikachu apparemment touché par mark zuckerberg, le bordel. « voilà, c’est ici que des gens viennent vendre des bouts de leur vie pour obtenir un peu de pognon.. » j’parie que c’est loin de ce que tes parents doivent faire.. on en a jamais vraiment parlé, mais ça se voit à des kilomètres, tu viens d’une famille aisée qui ne côtoie pas le malheur des uns et des autres..

J'explose de rire et je fais non de la tête. Bien sûr que ça ne me choque pas. Phineas est complètement barge, allumé du cerveau, et c'est comme ça qu'on l'aime hein, donc, je comprends tout à fait d'où vient le problème, il fume le petit. " de temps en temps t'es sûr ? " répondis-je en le taquinant gentiment. Car on dirait plutôt que c'est quotidiennement tu vois. Arrivés à Boston, je lui demande ce qu'il va faire de son vélo et apparemment, il n'est pas à lui. Moi je peux le réparer s'il veut, j'ai l'argent qu'il faut. Mais je n'ose pas lui imposer mon aide comme ça. Je ne veux pas me remontrer directement gentille avec lui. Je veux qu'on y aille doucement. On a tous les deux eu des déceptions, notre amitié en a pris un coup, je veux bien faire les choses... On arrive dans le petit commerce de son beau-père et directement, je ne sais pas où poser mes yeux, y'a des objets partout. Certes, il y a des trucs intitules à la survie de l'humanité, mais c'est original. " chacun son truc, je trouve que c'est sympa ce que fait ton beau-père. " pose ma main sur une vitrine pour regarder la peluche à moitié déchiquetée dans sa cage. " y'a des trucs horreur-urbain ici ? genre des objets maudits qu'on a pas le droit de regarder dans les yeux ? ou de prendre en photo sans demander l'autorisation comme la poupée robert ? " je m'amuse à découvrir ce lieu, je pourrais m'y plaire tiens. Je ne sais pas s'il connait l'histoire de la poupée robert mais c'est genre l'histoire la plus connue dans le monde.

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« mais oui, j’suis naturellement taré sinon » je vois où tu veux en venir, tu crois que mon côté désadapté de la société, c’est les pétards qui l’occasionnent hein. bah non. bref, enfin débarqués à boston, je nous guide jusqu’au commerce farfelu de mon beau-père. le bruit de la circulation extérieure cesse lorsque je ferme définitivement la porte derrière nous. voilà, il n’y a plus que toi et moi et c’est quand même chelou de m’isoler en ta compagnie, j’peux pas l’nier. « quoi ? c’est quoi la poupée robert ? j’connais que chucky moi » j’explose de rire et me rapproche de toi en découvrant quelques nouveaux objets dans les vitrines. la plupart des trucs apportés ici, c’est par des drogués pour s’acheter leur dose ou des femmes désespérées qui vendent leur vie pour libérer leur con de mari en taule. « un jour, y a une meuf qui a carrément emmené un carton de vibromasseurs » ok phineas, la ferme. mon rire d’idiot s’estompe et mes yeux s’attardent un peu trop sur ta frimousse qui sondent les objets exposés. j’y arrive pas moi. j’crois que j’ai un problème avec toi, je suis envoûté depuis brighton, faudrait peut-être que tu me remarches sur les couilles pour que ça s'arrête « viens, on va dans ma tanière de ringard » attrapant ta main, je nous dirige vers l’arrière-boutique pour emprunter l’escalier menant au sous-sol. il fait encore jour et les fenêtres donnant sur le trottoir éclairent convenablement la pièce. un canapé orange des années 70 trône en plein milieu, une table basse, une télé, des jeux en fond et pas mal de bazar, dont ma table de mixage recouverte d’un drap, ouf. « hey wiwi, viens voir tonton phineas » m’asseyant sur le sofa, j’ouvre le coffre que j’ai chopé sur une étagère pour sortir un joint tout prêt. « je t’ai trouvé étrange taleur, t'es sûre que tout va bien ? »

Quand je suis dans une boutique aussi glauque, forcément, je pense à des trucs qui font peur dont la poupée Robert. Et je fronce un sourcil quand j'apprends qu'il ne connait pas l'histoire. " j'crois que t'es pas prêt à l'entendre, tu vas pisser dans ton slip et ne pas fermer l'oeil de la nuit. " je rigole, moi Willa, je rigole maintenant. C'est parce qu'inconsciemment, je sais que je vais prendre une substance qui va me faire flotter dans les airs. J'éclate de rire quand il me parle des vibromasseurs. il est vraiment sérieux en fait ? " et qu'est-ce que vous en avez fait ? vous les avez revendu tous ?" bah je sais pas, ça a peut-être cartonné, j'ai jamais utilisé ça moi... Je suis Phineas qui m'amène dans une autre pièce et je regarde vaguement l'endroit qui est moins impressionnant que la boutique. Je viens m'asseoir dans le canapé près de lui comme il me l'a demandé et je soupire en regardant le vide. " je vais parler si tu me donnes quelque chose à boire. " ou ton joint fera l'affaire surement. J'ai pas prévu qu'on s'inquiète pour moi, j'ai pas prévu de parler encore de mes problèmes, je veux juste me défoncer et partir ailleurs qu'ici...

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« je parle aux fantômes moi, même pas peur » et y a un part de vrai là-dedans, mais je ne vais pas m’étaler sur le sujet. oh enfin, un éclat de rire qui m’avait tellement manqué. et un de plus lorsque j’évoque l’anecdote vibro’ « non, ma mère les a gardé et je l’ai entendu prendre son pied avec mon beau-père pendant plusieurs nuits, les murs de notre appart sont fins » gardant mon sérieux, parce que je ne mentais pas forcément, je te guide dans ma planque pour passer aux choses sérieuses. installés sur le canapé, je prépare le joint, je l’allume au coin de mes lèvres et je fronce mes sourcils en sentant ces émotions négatives te gagner « donc t’es de la team alcool toi, ok » fumant mon pétard, je me relève pour aller taper dans la caisse calée à côté d’une machine à laver décédée. revenant avec deux bouteilles, je les dépose sur la table basse et je m’affale de nouveau dans le sofa. je passe ensuite mon bras autour de ta nuque après que tu aies fait ton choix « c’est bon, t’as pas besoin de me parler, j’suis pas ton mec après tout, j’suis rien » mh, la drogue intervient sur mon cerveau, je commence à me détendre. ma langue va se délier et j’espère qu’elle n’essaiera pas d’aller dans ta bouche. « j’ai rencontré une fille peu de temps après que tu m’aies dit que c’était mort pour que je te retouche » déballais-je en embrassant ta tempe, genre, normal. j’parle d’une meuf et je te fais un petit bisou quoi. « elle me plaît, mais c’est la petite fille de JFK »

Je manque de m'étouffer avec ma salive tellement j'étais pas prête d'entendre ça. Berk aah, sa mère a utilisé des gods étrangers ? Genre, c'est personnel ce truc, y'a peut-être pleins de maladie et... mon dieu. Stop. En fait, je sais de qui il vient, sa mère. Ouais, sa mère a du fumé pas mal du bon shit quand Phineas était dans son ventre. Je veux pas lui dire ça, après tout, je ne connais rien de sa famille et je préfère ne pas en rigoler, même si lui, le fait. J'ai demandé de l'alcool. Et sa remarque me fait doucement sourire. Est-ce que tu vas vraiment boire Willa ? Je fixe les deux bouteilles en face de mon nez, je pince mes lèvres puis je me concentre sur Phineas pour retarder le moment où j'enfilerai cette bouteille d'une traite. " ça n'a rien à voir, je ne lui dis pas tout non plus à mon mec. " qu'il le sache, Beau ne sait pas que je suis ici, et il a appris récemment que je picolais en cachette. Donc non, je ne lui dis pas tout. " c'est juste que... j'ai pas envie d'en parler. " distrais-moi phin, donne moi le sourire, rends-moi heureuse, c'est ce que tu sais faire de mieux. Je lève un sourcil quand il me parle qu'il a une fille en vue et directement, ma gorge se serre et ma bouche devient sèche quand il pose ses lèves sur mon front. " oh... c'est chouette. " je fais un sourire forcé et j'essaye de ne pas montrer mon malaise. " ça te pose un problème que son grand-père soit célèbre ? " si ça tombe il est en train de me raconter des salades juste pour voir ma réaction.

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hey, je me suis levé pour que tu picoles, c’est quoi cette arnaque ? bois maintenant, t’as même le choix entre DEUX bouteilles quoi, du jamais vu. j’comprends plus rien. elle n’était pas comme ça la willa que j’ai rencontré, il s’est passé un truc entre temps, c’est pas possible. « donc il y a bien quelque chose qui te chagrine, j’fais des progrès ptin » tirant sur mon joint, une de mes jambes posée sur l’autre, je te rapproche de moi pour te dorloter à ma manière. j’aimerais vraiment savoir ce qui te rend aussi froide, mais je n’en ai pas les pouvoirs. il y a que toi qui peut décider d’en parler ou non. pour l’heure, je viens déposer mes lèvres sur la peau de ton front. pour une fois, je jure que c’était amical, sans arrières-pensées, tu me fais vraiment de la peine et je hais ça. du coup, pour essayer d’éloigner ce qui semble te perturber, je ramène un dossier me concernant. une fille. une rousse. une bombe. « non, vu que son corps a été transpercé t’sais.. » très fin phineas. c’est pas son grand-père qui me dérange, c’est la notoriété que cela a engendrée. la famille de hope est compliquée, sélective, elle ne se mélange pas au commun des mortels dont je fais partie « elle est géniale, complètement débridée, on ne dirait pas qu’elle vient d’un milieu aussi guindé. mais elle m’a fait comprendre qu’un mec comme moi ne serait pas accepté dans sa famille, t’façon on a juste.. » je m’interromps, ne sachant pas si je pouvais poursuivre en te confiant des détails un peu trop intimes. j’sais pas, je me sens comme gêné de parler de ça avec toi, même si t’es en couple et que tu n’en as plus rien à foutre de moi sur un plan plus qu’amical. « laisse tomber, c’est bizarre de te causer de ça hein.. en plus tu l’as déjà croisé si ça se trouve, c’est une eliot »

Oui, il y a bien quelque chose qui me chagrine, mais tu vois, je veux pas en parler alors je réponds juste d'une petite moue. Je pourrais t'en parler car je te considère comme quelqu'un de porche, qui a sa place particulière, mais évoquer ce qui me rend triste ne me rendra pas heureuse pour autant. Toi et tes blagues, toi et ton joint, oui. Je suis surprise qu'il me parle de la fille qu'il fréquente actuellement. Est-ce que ça me fait chier ? Oui, car j'ai l'habitude que Phin n'ait d'yeux que pour moi et ça me plaisait, grosse tepu que je suis. Puis mine de rien, mon coeur a penché entre lui et Beau et ça ne veut pas dire que je l'ai sorti de ma vie du jour au lendemain. Je lève le regard vers lui alors qu'il me prend des ses bras et j'ai un petit sourire jaune. " t'as couché avec quoi. " ça se sent la pointe de jalousie dans ma gorge ? Je déglutis. Ce corps parfait a été profité à une autre. Réfléchis deux secondes Willa, tu voulais garder Phin dans ta vie, et en voilà les conséquences. Tu vas devoir faire avec, le voir avec une autre, tout comme toi tu es avec un autre. Quel bordel dans ma tête putain. Je fronce les sourcils quand il me dit que je dois sans doute la connaitre. J'ai pas envie de savoir, je veux pas demander son prénom, mais vu qu'il y a un blanc, je me sens limite obligée. " t'as vraiment un faible pour les eliots toi ? heureusement que je suis quincy maintenant. " que je dis presque amusée. " comment elle s'appelle cette fille géniale et débridée ? " mes amies eliots sont toutes parties, la maison devient n'importe quoi alors je suis quand même curieuse.

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