"Ouais mais non, fin j’sortirai jamais avec un gars tu vois? Y’a que les meufs qui m’attirent vraiment." Les mecs c’était… des cas exceptionnels. Un threesome avec Serah et Hae-Seong, le goût du nouveau avec Zeno quand j’étais un gamin, des soirées chelous pour les quelques autres. Bref, c’tait pas le sujet, j’voulais pas que tu penses que j’préfère les gars parce que sérieux, les meufs, c’est toute ma vie. J’peux pas m’en passer. Que j’en ai une ou plusieurs. J’étais curieux de savoir si on avait des conquêtes en commun mais j’étais trop pressé de tenter cette fameuse soufflette, alors je te coupais la parole. J’me sentais même pas coupable, j’réalisais même pas vraiment mon impolitesse à cause de la sensation d’être désinhibé par l’alcool. Les rôles s’inversent ensuite et… j’te fais un bisou après avoir repris le joint. Un baiser sur tes lèvres, rapide et inattendu. Mais ouais, ça vient comme ça, juste par envie, sur le moment. Et puis je me recule, comme si de rien était. Et c’est toi qui t’avances, pour me voler un autre baiser du même genre en retour. Et tu répètes les mêmes mots que moi. Je souffle un peu sur le joint pour l’éteindre et le poser sur la table de chevet, puis je me penche plus franchement sur toi, mes mains venant se poser sur tes joues alors que je t’offre un nouveau baiser. Un baiser plus franc, plus passionné, plus avenant. Un baiser qui visait à te couper le souffle.

« J'te juge pas, tu fais ce que tu veux avec qui tu veux. » j'étais mal placée pour dire quoi que ce soit, vu que j'avais embrassé des potes à des soirées et voilà quoi, je m'en foutais qu'Elliot ait pu faire ça ou ça avec telle ou telle personne. Il était libre de faire ce qu'il voulait, il avait pas à se justifier devant moi pour me rassurer sur son orientation sexuelle ou whatever. En l'écoutant me nommer les noms des gars qui avec il avait vécu des expériences, je réagissais comme une gamine vis-à-vis de Zeno. Je m'apprêtais à répliquer que j'avais couché avec lui sauf qu'il me laissait pas le temps de finir ma phrase puisque monsieur était trop pressé de découvrir comment faire une soufflette. Oh et puis je m'enfoutais, c'était pas important comme info. Mon état me permettait pas de lui faire des reproches t'façon. Les choses se passaient rapidement, ses lèvres se posaient sur les miennes pour m'offrir un baiser auquel je m'y attendais pas. J'comprenais pas et au fond de moi j'avais pas envie de comprendre j'crois, tout ce que je savais c'était que j'voulais lui offrir moi aussi un baiser auquel il ne s'y attendrait pas et voilà que je plongeais tête première sans me poser de questions. Maintenant c'était à mon tour de lui faire un baiser, semblable au sien. Il en avait eu envie? Moi aussi. Nos lèvres se détachaient et Elliot soufflait sur le joint pour l'éteindre avant de le poser sur la table de chevet. Et il se penchait d'une façon plus précise sur moi tandis que ses mains se posaient sur mes joues et sans plus attendre, il m'embrassait avec fougue, c'était savoureux. Ma main se glissait sur sa nuque pour l'attirer davantage contre moi alors que je poursuivais le baiser et je laissais ma langue découvrir la sienne.   

Je finis par poser mes lèvres sur les tiennes. C’est pas la première fois mais peut-être que tu l’attendais pas ce soir? Qu’importe, j’avais envie et j’me laissais guider par mes envies ce soir. Et après ton petit baiser, oui, je recommençais de façon plus sérieuse cette fois. Mes mains sur tes joues, mes lèvres qui se pressent contre les tiennes avec fougue. Ta langue qui glisse entre mes lèvres pour intensifier le baiser et ouais, ça suffit à me chatouiller le bas-ventre. Mes mains viennent se poser sur tes hanches pour te porter et t’attirer contre moi, assise à califourchon. Mes bras glissent dans ton dos pour te serrer un peu plus, pour coller un peu plus nos corps. Mes lèvres humides quittent les tiennes pour courir le long de ta mâchoire et se perdre dans le creux de ton cou. Des baisers brûlant sur ta peau fine qui m’appelle. Une main qui remonte dans tes cheveux, mes lèvres qui reprennent possession des tiennes. L’ambiance a drastiquement changé, mais c’est pas pour me déplaire. Et je lâche même un "J’ai envie de toi Agathe…", étouffé entre deux baisers hâtifs et avides. Dis-moi que c’est réciproque. Dis-moi qu’on est encore sur la même longueur d’onde ce soir. Comme l’autre soir.

C'était comme une décharge électrique dans tout mon corps, j'étais éméchée et stone. À cet instant c'était comme si le monde arrêtait de tourner et qu'on se retrouvait seul au monde. Là maintenant, y'avait qu'Elliot et juste Elliot qui comptait le plus ce soir,. Ses mains sur mes joues, je gouttais à ses lèvres qui étaient toujours aussi délicieuses et nos langues qui se redécouvraient dansaient ensemble. Nos baisers s'intensifiaient, devenant de plus en plus enflammés. Ses mains venaient agripper mes hanches pour m'attirer vers lui de sorte à me placer en califourchon sur lui. Je me redressais légèrement sans rompre le baiser qui devenait un peu plus fougue que tout à l'heure. Ses bras glissaient dans mon dos de sorte à me rapprocher davantage contre lui, pour sceller nos corps ensemble. Ma main toujours contre sa nuque se frayait un chemin vers sa chevelure et je posais mon autre main sur sa joue. J'avais pas envie de quitter ses lèvres et pourtant, c'était lui qui mettait fin à ce délice pour courir le long de ma mâchoire avant de poursuivre vers mon cou. Je penchais légèrement ma tête sur le côté en profitant de chaque baiser divin contre ma peau. Puis il capturait mes lèvres encore et encore, la température montait crescendo. Entre deux baisers étouffés il me lâchait qu'il avait envie de moi et en entendant ça, mon rythme cardiaque s'accélérait. « Redis-moi ça Elliot.. » je le regardais pendant un bref instant en le défiant du regard avec mon sourire, ce sourire qui voulait dire oui j'te veux maintenant. « Moi aussi, là tout de suite.. » puis dans la précipitation j'lui retirais son haut que je balançais au sol et j'commencais à défaire sa ceinture.