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{the start of something new}
crédit/ tumblr ✰ w/pluson

Pas longtemps… Oui, mais non. Disons que l’envie de rester comme ça en elle était plus fort que mon envie de me protéger. Tant pis, il existe des protections d’après. Comme la pilule du lendemain. J’irai la chercher pour elle s’il le faut. Je me souviens même plus de si elle prend la pilule ou pas. Après, je suis assez clean pour ma part et j’espère qu’elle l’était elle aussi. De toute façon, il allait falloir passer par la case dépistage incessamment sous peu puisque j’adorais tellement ce qu’on était en train de faire que je ne voulais plus mettre de préservatifs. Les sensations étaient bien meilleures, je prenais mon pied et je voulais le prendre comme ça dorénavant. L’embrassant, avec ce rythme un peu plus soutenu, je cherchais à atteindre le septième ciel en même temps qu’elle et ouais, je sentais que ça arrivait et je n’attendais que ça, l’entendre crier mon prénom, sentir son corps se contracter puis se décontracter sous la vague de plaisir qui la submergera. Autant dire que ce qui se passait, c’était exactement ça. Je m’envolais avec elle, je me perdais dans les méandres du plaisir et c’était un réel régal pour le coup. Si bien que par la suite, il me faudrait du temps pour m’en remettre. Toujours calé sur elle, la respiration loin d’être maitrisée, je sentais ses lèvres se poser sur les miennes et je répondais à son baiser, tendre et délicat, mais surtout nécessaire pour sceller ce qui venait de se passer. Le cerveau totalement déconnecté, je recevais son merci, sans trop savoir de quoi il s’agissait.. mais je le prenais malgré tout, parce que mine de rien, je la remerciais moi aussi, de ce début d’histoire entre nous, de tout ce qu’elle m’apportait. Légèreté et confiance, folie mais calme à la fois. « Je crois que c’est pareil pour moi » Parce que dans le fond, j’avais vécu des belles journées en 2017, mais 2018 était synonyme de rupture, de cœur brisé et Louison, elle était doucement mais sûrement en train de recoller les morceaux. « Dis pas ça.. Je pensais ça aussi avant mais, j’ai envie de croire qu’on peut être vraiment heureux toi et moi, sans ombre sur le tableau » Je lui piquais alors quelques baisers encore, adorant bien trop le goût de ses lèvres, qui se mariaient parfaitement avec les miennes. La nuit était tombée mais qu’importe, je me sentais bien. L’environnement autour de nous m’importait peu. Seule elle était dans mes pensées en cet instant et c’était précisément ce que je recherchais : une fille qui me hante, jour et nuit. « Tu commences bien… continue comme ça » lui confiais-je alors, plongeant mon regard dans le sien, frottant doucement mon nez au sien. « T’es l’infirmière de mon cœur.. tu t’en rends pas compte mais petit à petit, tu recolles les morceau et… qui sait, peut-être qu’un jour, il sera de nouveau entier et dédié à toi » Et c’était clairement ce que je recherchais à ses côtés. Me plaçant finalement à côté d’elle, remontant le drap sur nous, je la collais à mon corps pour une étreinte tendre et affectueuse. « J’avais pas envie de bouger de toute façon… mais attends un peu avant la douche, profitons de cette instant. Calme, paisible. Heureux » Et je venais quand même chercher ses lèvres. Bordel, j’étais vraiment accro, il n’y avait pas d’autre raison.

Ton pessimisme n’avait pu s’empêcher de ressurgir dans cet état de quiétude que vous traversiez tous les deux. C’était bien plus fort que toi, cela te dépassait à chaque fois. Tu ne méritais pas d’être heureuse. Ou alors, quand tu te croyais débarrassée de cette malédiction planant au dessus de ta tête, on te coupait l’herbe sous l’pied. Le bonheur ne s’accorde pas avec toi, c’est impossible. Tu sembles vouée à l’échec, à choisir les mauvais chemins malgré que tu puisses connaître leur dangerosité. Néanmoins, en écoutant Pluton te contredire, tu te sens presque capable de rompre avec ce défaitisme. Vos lèvres se dédoublent, vos nez se frôlent, tu planes totalement. Tu profites de cet instant pour lui véhiculer tes intentions enfouies en toi et tu ne peux t’empêcher de sourire face à sa poésie. Tu aimes sa figure de style, tu souhaites qu’elle s’exauce et pour cela, tu te sens prête à batailler selon la fenêtre qu’il t’accordera pour ce faire. « J’espère que je pourrais te rafistoler Pluton, je l’espère… » murmures-tu, encore absorbée par des pensées chaotiques qui se chamaillent. Tu lui proposes ensuite une douche et de passer la nuit ici, parce que tu ne veux absolument pas te retrouver seule, sans lui. Le suédois soulève les draps et vous recouvrent tous les deux. Son corps se mélange au tien. Tu te retournes vers lui, et poses ta cuisse sur sa hanche. Tes yeux sondent son âme dans la pénombre, se sent-il vraiment calme, sa conscience est-elle paisible ? Est-il heureux ? Tant de questions que tu ne t’étais jamais posée jusqu’à présent pour tes précédents amants. Jamais tu ne t’étais préoccupé autant de leur bien-être, c’est louche. C’est trop fort, tu vas te brûler blondie. C’est pourtant trop tard, comme tu le lui as dit, tu l’as dans la peau. Tu t’attaches vite, c’est peut être ça ta malédiction… « Tu as raison, j’suis bien. J’ai tout ce que je veux pour une fois, je dois m’y faire… » Ton coeur bat vite quand il se rapproche, tu te sens si faible. Tu l’embrasses tendrement en perdant de nouveau le contrôle. Ta bouche part à la conquête de son cou et s’échoue sur son épaule. Tu te blottis contre lui et déposes ta frimousse sur son torse. Tes bras tous menus encerclent son torse, c’est lui ton doudou préféré maintenant. Tes paupières s’alourdissent et ta chambre s’efface. La respiration de Pluton t’emporte dans une somnolence incontrôlable, tu vas peut être t’endormir, comme ça, collée à lui, enivrée par son odeur…