≈ ≈ ≈
{the start of something new}
crédit/ tumblr ✰ w/pluson

C’était quand même une sensation assez exceptionnelle que de la savoir ma petite amie à présent. C’était rapide mais je m’étais attaché à elle tellement vite que ouais, je n’avais pas envie de la perdre de la manière la plus conne qui soit. Lui souriant, j’acceptais ce statut avec plaisir. Rapidement, je me rendais compte que sa rose était manquante, mon cadeau quand je suis arrivé et par chance, elle n’était pas très loin, juste là, dans le café, à attendre que sa propriétaire daigne se souvenir d’elle. La récupérant, je la lui rendais, non sans railleries. « Je verrai au moment voulu, parce que cette rose t’en voudra toute sa vie maintenant »  Mais qu’importe, encore une fois, c’était pour la taquiner plus que de raison, parce que j’adorais un peu trop la moue qu’elle avait sur le visage à chaque fois que je le faisais. Disons qu’on était tous les deux assez bon public pour ça et c’était juste trop facile. Quoiqu’il en soit, c’était main dans la main qu’on pénétrait dans une supérette dans le but d’acheter un champagne pour madame, une envie pour fêter cette nouvelle. Heureusement, bien qu’on soit dimanche, certaines d’entre elles sont ouvertes tout le temps. Et on était chanceux puisqu’on était tombé sur l’une d’elles. Rayon bonbons fait, on se retrouvait dans le rayon capote. « Pourquoi ça m’étonnes pas » que je disais en riant, la voyant prendre alors plusieurs paquets pour ensuite se rapprocher de moi. Oui, c’était une aguicheuse, clairement. Sa main entre mes jambes, ses lèvres proches de mon oreille et si je m’écoutais, on finirait par coucher ensemble tout de suite maintenant. Mais non, je sais me tenir et je me retenais de bien des choses en cet instant. Du coup, j’ai pas tellement fait gaffe à ce qu’elle a pris comme préservatifs, mais je lui fais confiance pour le coup. Et mon but reste quand même de continuer à apprendre à la connaître. En fond en large et en travers. Je l’apprécie, énormément… et qui sait, peut-être qu’un jour, les sentiments amoureux feront leur apparition. C’était probable, vu l’attachement certain que j’avais pour elle au bout de seulement un mois. Avançant encore dans les rayons, on retrouvait l’alcool. Le champagne. Et ouais, elle gérait cette partie là, puisque je n’étais pas trop calé. Mes dernières requêtes avant de partir ? De la chantilly, pour manger sur son corps. Et des chips, pour me caler gastronomiquement. « Je peux et je le fais » Je rigolais sans retenue, adorant la façon qu’elle avait de réagir. En plus, les chips c’était très bon… pas pour la santé, évidemment, mais gustativement, topissime. Fin de l’escapade, on passait à la caisse et on mettait tout sur le tapis, autant dire que ouais, j’avais hâte d’arriver chez elle. Quoiqu’il en soit, pendant qu’il faisait passer tous les articles, elle tirait sur ma manche, attirant mon attention et ouais, mon regard se liait au sien et je ne pouvais m’empêcher d’esquisser un sourire, glissant ma main dans la sienne avant de venir l’embrasser à l’embrasure de ses lèvres après qu’elle m’ait volé un baiser. Elle était heureuse là, elle était bien et c’était tout ce que je souhaitais. Je n’avais pas envie qu’elle soit de nouveau cette fille brisée par les hommes qu’elle a connu avant. Je voulais qu’elle s’épanouisse, qu’elle soit pleine de vie, de créativité. Qu’elle soit la fille qu’elle ait toujours rêvé d’être. Ce coup-ci, je la laissais payer sans rechigner et une fois que tout était dans un sac, la bouteille de champagne et la rose dans ses mains, on pouvait se mettre en route pour son appartement. Une fois arrivé sur place, elle préfère vérifier qu’on soit bien seuls, ce que je comprends. Alors elle criait le prénom de Suzy, à plusieurs reprises. Aucune réaction, on était alors bien seuls elle et moi, ce qui me fit esquisser de nouveau un sourire. Ça m’arrangeait, évidemment. Posant le sac au sol, je retirais mon manteau, mes chaussures, l’imitant mais sans envoyer valser mes pompes. D’ailleurs, j’ai pas pu m’empêcher de rire en la voyant faire. Finalement, elle venait se glisser contre moi, dans mon dos, et je posais mes mains sur les siens, la tête tournée sur le côté pour mieux la voir. « Tu te rends compte que si on fait ça… on tiendra pas jusqu’à demain, on sera forcément obligé de foutre la promesse à la poubelle » Non mais rien que d’imaginer la chantilly sur ses seins, ça me rendait tout chose. Mais elle rigolait et je savais pas trop si elle était vraiment sérieuse ou pas. Attrapant le sac d’une main, l’autre toujours sur les siennes, je me mettais à avancer, comme tout à l’heure mais avec les positions inversées. Et j’allais en direction de sa chambre, ne serait-ce que pour stocker tous les préservatifs là-bas. Hors de question que sa coloc vienne nous en piquer. « Après, faut voir exactement c’était quoi les termes du contrat. Pas de cul ok… mais on peut se toucher ou pas du tout ? Parce que si on fait ce que tu dis, moi j’ai envie d’imaginer mes mains sur ta peau après, j’ai envie de foutre la chantilly sur ton corps et lécher tout, sans exception… mais sans forcément aller plus loin. Même si, me connaissant, je vais le vouloir très très fort » Sac posé sur le lit, je venais me défaire de son étreinte pour finalement me mettre face à elle, encerclant son visage de mes mains. « J’ai beau vouloir tout ça aussi… j’ai surtout envie de te faire l’amour » Pas une partie de jambes en l’air, je veux la vraie connexion, le lien qui se crée. Le truc qui te rend émotionnel à souhait. Je veux ça avec elle.

Tu entres dans ton appartement en vérifiant que ta colocataire ne traîne pas dans le coin. Tu es étrangement soulagée qu'elle ne soit pas là pour une fois. Car si elle était présente, d’un, tu aurais probablement dû mettre de côté ton désir et de deux, tu aurais dû lui présenter Pluton. Or, pour le moment, tu n’en as pas vraiment envie. Tu préfères garder tout ça secret, car c’est sûrement bien trop frais. Pis sur le coup, il est vrai que tu es probablement un brin égoïste, mais quand on a un suédois pareil rien que pour soi, c’est sûrement compréhensible. Te réchauffant peu à peu à l’intérieur de ta piaule, tu te plaques très vite contre le brun pour lui chuchoter quelques mots reflétant tes réelles envies. Tu restes évasive et en ris nerveusement pour qu’il décide de prendre les devants s'il le souhaite. Pluton décide de bouger et te traîne jusqu’à ta chambre. « Tu commences à connaître le chemin, bonne mémoire » Quand tu débarques dans ta pièce, tu aperçois quelques rayons de soleil qui brûlent ta couette. Il n’y a pas un bruit, seul le vent qui s’infiltre dans les menuiseries. C’est paisible et silencieux comme tu peux aussi aimer, quand le bruit t’assassine trop les tympans. Le Dunster t’abandonne pour déposer vos emplettes. Tu t’approches alors de ton bureau et y poses tes fesses. L’exaltation s’amenuise. Tu l’écoutes patiemment. Bien évidemment, il réveille tes pulsions les plus primaires en te contant tout ça, mais tu restes pourtant stoïque. Tu le laisses revenir vers toi et tu plantes tes prunelles qui ne cessent de changer de couleur selon le temps dans les siennes. Damn, pourquoi tu te sens si faible et avec une soudaine envie de pleurer ? Peut être parce que tu aurais rêvé d'une première fois dans ce type de circonstances... Et non pas en te jetant vulgairement en offrande... Ta bouche bascule vers une de ses paumes. Tu attrapes son poignet et embrasses le creux de sa main en reportant rapidement ton regard perdu sur lui « J’en ai aussi envie… » Tes doigts se faufilent sous son pull et remontent vers ses pectoraux. Tu te relèves et embrasses sa mâchoire pour t’attarder longuement sur ses lèvres. Tu les embrasses doucement et délicatement. Tu clos tes paupières avant de coller et décoller vos bouches plusieurs fois. Tu sens son rythme cardiaque s’élever et le tien aussi. « J’enlève ton pull, tu enlèves le mien ? » lui demandes-tu en attrapant le bas de son chandail pour le passer au dessus de sa tête. T’ignores si tu vas pouvoir mêler vos jeux coquins pour cette fois-ci. Tu veux que ça soit simple et fort. Tu ne veux que lui et son âme qui se donne à toi, entièrement. Quand le Dunster relève ses bras, tu le débarrasses de son pull et lèves tes bras en retour pour qu’il t’aide à te déshabiller. Désormais ex-aequo, tu mordilles ta lèvre inférieure en dévorant des yeux sa plastique, merde, il te rend sacrément accro « Pluton, j’sais que c’est con, mais je te trouve beau… J’aime ton corps, beaucoup. Il fallait que tu le saches... » Tes doigts serpentent sur ses biceps, ses épaules et chutent le long de son torse pour caresser son bas ventre. Tu sens ses poils qui te guident vers sa virilité et tu t’arrêtes là, hésitant à aller plus loin. Tu veux faire durer cet instant, cette « re-découverte ». Tu le contournes alors, dans ton soutien-gorge et avec ton jean délavé. Tu te baisses en lui offrant ton petit cul et attrapes la Chantilly pour t’en mettre plein la bouche « Mh, bébé, viens ! » Tu lui fais signe en souriant, les lèvres recouvertes de crème « Goûte moi ça » Tes bras s’étirent vers lui et enlacent sa nuque. Tu le smackes et lèches ses lèvres que tu as souillées « T’ouvriras le Champagne ? Avant que je ne puisse plus me retenir de te bouffer en entier… »

≈ ≈ ≈
{the start of something new}
crédit/ tumblr ✰ w/pluson

C'était préférable qu'on ne soit que tous les deux, parce que réfréner nos envies les plus primaires alors qu'on se chauffait depuis la supérette, c'était pas vraiment l'idéal pour le coup. Non, oui, clairement, heureusement que Suzy n'était pas là. Et puis, en toute honnêteté, je n'avais pas vraiment envie de la voir puisque j'étais persuadé qu'elle était derrière les doutes de Louison quant à moi. Alors ouais, qu'elle reste loin, c'était bien mieux comme ça. Rapidement, elle se calait dans mon dos, ses bras s'enroulant autour de ma taille et on avançait comme ça, avec le champagne et nos autres emplettes jusqu'à sa chambre. « C'est ma pièce préférée de ton appartement, encore heureux que je connais le chemin » finissais-je par dire, l'air taquin. Non mais oui, quand je venais ici, c'était pour finir dans sa chambre, pas pour rester sur le canapé. Et maintenant, j'étais le seul autorisé alors ça me plaisait encore plus. Bon, ses amies, ses amis mecs pouvaient eux aussi y aller mais sentimentalement parlant, j'étais le seul et ça me suffisait. Une fois dans la pièce silencieuse et illuminée par quelques rayons du soleil, je m'approchais du lit pour y déposer nos achats alors qu'elle venait s'installer sur le bureau. Forcément, tout en discutant avec elle, lui avouant alors mon souhait de ne pas baiser comme des animaux mais bien de faire l'amour, je m'étais approché d'elle, le regard fixé au sien. Mon coeur battait et je ne savais pas si elle avait vraiment envie de ça ou alors pas du tout. Mais en sentant la tendresse qu'elle avait en venant embrasser le creux de ma main, tandis que ses doigts s'immisçaient doucement sous mon pull, je savais que c'était ce qu'elle voulait aussi en cet instant. Ou du moins, ça la tentait fortement. Alors on s'embrassait, calmement, laissant alors ce désir s'emparer de toutes nos pores. Ses mains, elles n'aidaient pas à calmer mes ardeurs, c'est sûr. Hochant doucement ma tête à ses mots, je levais les bras afin de l'aider à me défaire de mes vêtements. De légers frissons parcouraient mon épiderme mais j'étais rapidement réchauffé quand mes yeux se portaient sur ma petite amie. A mon tour, je la délivrais du vêtement qu'elle portait, afin de la voir à moitié dénudée, portant simplement son soutien-gorge pour recouvrir le haut de son corps. Je pouvais pas m'empêcher de sourire avec un léger rire, baissant la tête en feignant d'être gêné. C'était pas vraiment de la gêne mais je trouvais ça cute la façon qu'elle avait de le dire. « T'es belle toi aussi.. ton corps est beau.. toi toute entière, tout me plait » que je finissais par dire doucement, mon visage proche du sien, alors que je montais en température au fur et à mesure que ses doigts me redécouvraient. Chaque forme était alors scrutée, caressée, jusqu’à ce qu’elle s’arrête à mon bas ventre, bien trop proche de mon entrejambe. Mais elle se stoppait, me contournant pour aller au niveau du sac posé sur le lit afin de récupérer la chantilly, s’en mettant alors plein la bouche. Oui, j’ai tout vu… Oui, c’était très sexy. Retenant ma respiration, je venais m’approcher alors qu’elle m’appelait puis je la laissais enrouler ses bras autour de ma nuque, mes lèvre retrouvant les siennes. Dans la finalité, j’avais de la chantilly également mais elle s’occupait elle-même de l’enlever. « Attends, j’ai pas eu assez de chantilly je trouve » finissais-je par dire à la jeune femme, attrapant la bombe pour mettre une pointe de chantilly dans son cou pour ensuite récupérer le tout de ma langue puis de mes lèvres. « La chantilly n’a jamais eu meilleur goût que sur ta peau » Clairement. Me pinçant les lèvres, je m’éloignais doucement pour récupérer la bouteille de champagne. « Tu vas chercher des verres ou à même la bouteille..? Ou à même la peau ? » Même si, en toute honnêteté, c’était pas pratique sur la peau, surtout dans une chambre, mais c’était à son bon vouloir. « Tu te retiens depuis tout à l’heure ? Il faut pas » Une invitation à se laisser aller ? Ouais, clairement. C’est pas parce que c’est pas une partie de baise intense qui nous attend qu’il faut réfréner ses envies.