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{jingle bells rocks}
crédit/ tumblr ✰ w/camion

Savoir qu'elle et moi, on allait pouvoir avancer ensemble dans la vie, comme les deux doigts de la main, ça m'enchantait. Mais vraiment beaucoup. Je sais pas si elle se rendait compte du bonheur généré par son acceptation lors de ma demande en mariage, mais il faut savoir que ça dépassait l'entendement. Mon cœur battait la chamade, mes yeux ne voyaient que sa beauté et mon amour pour elle décuplait de seconde en seconde. Elle était parfaite à mes yeux, telle une déesse venue d'un autre monde, m'autorisant alors à l'aimer, simple mortel que j'étais, quitte à me brûler les ailes s'il le fallait. Ouais, j'étais éperdument amoureux de cette femme qu'était Camila et je ne comptais pas la perdre par une idiotie dont je pourrais être l'instigateur. « Désolé.. ça avait l'air de l'être pourtant dans ma tête » Après tout, j'avais hâte de les revoir moi, mes parents. Mais c'était sans compter le stress que ma toute nouvelle fiancée pouvait ressentir à l'idée de les rencontrer pour la première fois. C'était quand même dingue qu'elle n'ait jamais fait le voyage avec moi jusqu'à Stockholm pour les rencontrer avant. « T'en fais pas, je te protègerai coûte que coûte. Mais... j'avais pas forcément envie d'y aller maintenant. Disons que je ne sais pas ce que ça fait que de faire l'amour à sa fiancée. Et là, je suis très... très, très curieux » Et puis, c'était un moyen détourné comme un autre pour la libérer d'un stress inutile.

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crédit/ tumblr ✰ w/camion

sauf que tout ce stress, il était présent malgré elle. elle ne le contrôlait pas et dieu seul savait à quel point elle aurait voulu garder le contrôle à ce moment précis. mais elle allait rencontrer sa belle famille tout en sachant que les triplés n'avaient pas spécialement un avis favorable sur cette relation. alors ouais, bien sûr qu'elle était fébrile parce qu'elle ne savait pas trop comment agir et qu'elle sentait qu'elle allait être moite pour toute la soirée. et elle essayait de se faire à l'idée qu'ils allaient bientôt devoir partir, qu'elle serait bientôt en chemin pour rencontrer les westerberg et putain, c'était tellement flippant. sauf que pluton, il semblait avoir d'autres idées en tête. "oh, voyez vous ça." elle esquissait un sourire amusée devant les avances que son fiancé était en train de lui faire. gosh, son fiancé. elle avait du mal à y croire tant les choses avaient évolués si positivement entre eux. "et je crois que j'ai trèèèès envie de découvrir ce que ça fait quand mon fiancé me fait l'amour" plongeant ses yeux dans les siens, elle se mordillait la lèvre inférieure avant de doucement venir l'embrasser. oh, elle aurait aimé qu'il puisse réaliser à quel point elle l'aimait. c'était tellement fort que ça la surpassait totalement par moment mais ouais, elle l'aimait avec tellement de force que ça lui en faisait perdre l'équilibre par moment. il était son tout, son amour et elle vivait cette nouvelle union de leur corps comme une première fois. une première fois pour leur nouvelle vie et y avait rien de plus beau que ce moment là.

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C'était sûrement un peu trop osé comme demande mais elle avait accepté et maintenant on était tous les deux fiancés. On allait se marier un jour, et elle deviendrait ma femme, madame Westerberg. Et ouais, même si c'était stressant, c'était clairement un bon stress. C'était de l'excitation, avec pour preuve du changement dans nos vies. De l'engagement. Et dieu sait que l'engagement pouvait me faire peur depuis quelques années maintenant. Alors je prouvais bien des choses à Camila par ce geste et je me rendais compte qu'elle me prouvait bien des choses elle aussi en acceptant cette demande. Et puis, dans ma tête, je me disais que je pouvais faire en sorte qu'elle déstresse un peu avant de rencontrer mes parents pour la première fois. Ouais, notre truc à nous, mine de rien parce qu'on ne pouvait pas le nier, c'était d'être physique, intimement parlant. Alors je lui soumettais cette idée, sans y aller par quatre chemins. Et sans attendre, nos vêtements retrouvaient le sol et ce lit voyait un nouvel ébat entre nous. Ce n'était pas le premier, ni le dernier. Mais bon, quelque part, c'était la première fois de notre nouvelle vie, la vie de fiancés qu'on allait se mettre à vivre jusqu'à ce qu'on soit tous les deux prêts à sauter le pas du mariage, demain, dans un an, dans dix ans s'il le faut. Puis le reste de notre séjour ici se passait parfaitement bien, au point de revenir en janvier à Boston, des étoiles pleins les yeux.