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{jingle bells rocks}
crédit/ tumblr ✰ w/camion

On y était. Stockholm. J'avais promis à Camila de l'emmener avec moi et ce jour était arrivé, dans le simple but de passer les fêtes de fin d'année avec ma famille. Disons que contrairement à elle, j'étais très famille. Alors ouais, sûrement qu'elle allait se sentir de trop mais j'allais faire en sorte qu'elle le vive assez bien, qu'elle se sente intégrée. Après tout, elle était ma petite amie et j'étais heureux avec elle. On trouvait enfin cette stabilité qui nous manquait pendant les mois qui ont suivi mon infidélité. Mais on la retrouvait et ça faisait du bien. Être heureux à ses côtés, c'était tout ce qui m'importait. Et puis surtout, que elle, elle soit heureuse, c'était le plus important. « T'as des envies particulières, du tourisme, des boutiques... trainer dans ma chambre durant tout le séjour ? » que je disais alors à ma petite amie, ma main dans la sienne, alors que nos autres mains étaient occupées à tirer nos valises respectives. Enfin, c'était vite dit. Disons que j'avais pas mal d'affaires à la belle Cabot dans la mienne. Mais qu'importe, on était là, on venait d'atterrir et pour notre première nuit, j'avais réservé dans un hôtel en ville, histoire qu'on soit juste nous deux pour le début, avant d'officiellement la faire rencontrer mes parents.

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est-ce qu'elle était stressée ? ouais, peut être même un peu trop. pluton l'avait invité dans son pays natal pour passer les fêtes de noël. qui disait pays natal disait famille. elle allait donc revoir jupiter et neptune sans trop savoir comment les choses pourraient se passer et faire la rencontre des parents westerberg. et ouais, ça, ça avait le don de la mettre dans un état second. la wildingham, elle avait la boule au ventre, ne savait pas réellement s'ils allaient l'apprécier ou pas et ouais, c'était flippant pour la jolie cabot de devoir se confronter à tout ça. alors même si le vol s'était plutôt bien passé, qu'ils avaient pu récupérer leurs valises sans encombre, cami, elle était stressée. pourtant, elle savait que la première nuit se ferait en tête à tête et qu'elle avait encore presque vingt quatre heure avant de se retrouver face à face avec les géniteurs de son petit-ami mais fallait croire que y avait pas grand chose capable de lui changer les idées à ce moment précis. "je.. comme tu veux. tout me vas." en fait, la cabot, la seule chose qu'elle espérait était que tout se passe bien peu importait les activités choisit. serrant un peu plus sa main dans celle de pluton, elle s'arrêtait soudainement de marcher se tournant vers lui l'air soucieux. "et s'ils ne m'aiment pas ? peut être qu'ils ne voudront pas que je reste et.." non mais est-ce qu'il comprenait au moins à quel point elle paniquait ?

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C'était le bon moment, à mes yeux, pour qu'elle vienne rendre visite à mes parents, qu'elle découvre où j'ai grandi, avec qui, comment et j'osais espérer que ça renforcerait la relation qu'on pouvait avoir tous les deux. Il fallait qu'elle comprenne, je n'allais pas foirer cette fois, je n'allais clairement pas louper le coche et tout foutre en l'air. Je l'aimais, d'un amour véridique. Et il fallait qu'on prouve à mes parents que c'était certainement la bonne. Certes, personne n'égalera Tanja aux yeux de mes parents, qui souffraient encore de cette perte mais voilà, Camila, elle était pleine de vie, elle était radieuse, rayonnante et elle m'aimait, et c'était certainement le plus important aux yeux de mes parents. Et puis, on avait un peu de répit puisqu'on dormait à l'hôtel ce soir, juste elle et moi, yeux dans les yeux. « Ok, alors il y a une ferme à côté de la ville, vraiment sympa et je suis sûr que tu t'y sentiras comme un poisson dans l'eau. Ou une vache dans une prairie » Humour très pourri, je l'avoue. Mais voilà, je tentais de faire en sorte qu'elle se détende mais pas sûr que ça fonctionne. Mais en fait, j'étais surtout pas sûr qu'elle ait entendu puisqu'elle s'arrêtait, parlant alors de mes parents, bien secouée par tout ça. Je lâchais ma valise, sa main, et j'enroulais mes bras autour d'elle pour tenter de la réconforter, à travers nos doudounes contre le froid. « Ce sont pas des monstres, t'en fais pas.. ils sont vraiment chaleureux et ils vont te considérer comme la famille dès que tu auras franchi le pas de la porte, c'est promis. Et puis, s'ils te jettent, je te laisserai pas toute seule, je te laisserai pas tomber Camila, jamais » Et je collais mon front contre le sien, le regard plongé dans le sien.

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c'était sûrement le truc le plus angoissant qu'elle avait du faire dans sa vie. rencontrer les parents de son petit ami. sûrement parce qu'elle n'avait jamais eu de petit-ami avant pluton et que jamais elle ne s'était engagée dans la moindre relation mais voilà. ça restait stressant et elle n'était pas certaine de vraiment réussir à surmonter tout ça sans faire un ulcère. fallait quand même dire qu'elle avait la boule au ventre depuis le moment où ils avaient embarqués à boston et que ça n'avait fait que s'accentuer au moment où ils avaient atterrit. alors ouais, elle n'était pas bien, elle se posait trois mille questions et elle avait l'impression qu'elle allait finir par tomber dans les pommes tant elle était en train de se mettre la pression. mais putain, c'était chaud quoi. elle allait rencontrer les parents de l'amour de sa vie. parce que pluton était vraiment l'amour de sa vie. elle l'aimait d'une force inimaginable et elle avait tellement peur de ce qui pourrait se passer. et ouais, le simple fait qu'il la prenne dans ses bras suffisait à la réconforter au moins un peu. "ouais mais je sais à quel point c'est important pour toi la famille et.. j'ai vraiment envie de leurs plaire." certes, elle avait déjà pu croiser jupiter et neptune mais en tant que meilleure amie de pluton. alos forcément, les choses seraient différentes et c'était justement ce qui l'angoissait. que ça s'passe mal à cause de tout ça. "j'veux juste pas te perdre.." c'était ça la véritable terreur qu'elle avait. celle de le perdre une nouvelle fois sans qu'elle ne puisse rien y faire.

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Camila, c'est cette fille qui réussit, en un regard, à me faire passer du stress au bien être infini. C'était assez indescriptible à vrai dire comme sensation, parce que j'étais profondément amoureux d'elle et les mots ne suffisaient pas pour transmettre tout ce que je pouvais ressentir. Alors mes parents, ils comprendraient, quand mon regard sera porté sur cette fille qui me faisait alors vibrer chaque jour, chaque seconde que je passe à ses côtés. Ils comprendront qu'elle me rend réellement heureux et ils ne chercheront pas plus loin. Tant qu'on ne s'attarde pas trop sur notre passif à tous les deux. Je n'avais pas non plus envie de dire à mes parents tout ce par quoi nous étions passés, les cœurs brisés surtout. Ils n'étaient pas supposés être au courant, sauf si Neptune et Jupiter ont tout cafté mais je pense pas. C'était pas leur genre. C'était nous trois contre le reste du monde. Ils me feraient pas ça. « Tant que tu me plais, c'est le principal non ? Je sais que c'est stressant parce que je redoute tellement de rencontrer ta mère mais... c'est avec toi que je veux passer le restant de ma vie, pas ta famille. Juste toi. » J'essayais de dédramatiser, mais je n'étais pas certain de réussir ma mission. « Tu me perdras pas Camila.. Je t'ai déjà perdu une fois, plus jamais » Parce que dès qu'elle s'était mise en couple avec Lenny, j'ai vraiment cru l'avoir perdue. Elle semblait heureuse et épanouie avec lui, chose qu'elle n'était pas avec moi et.. ouais, j'ai cru l'avoir perdu.

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parce que pour une fois, les choses allaient vraiment bien. comme s'ils étaient de nouveau en osmose après tout ce temps. alors non, elle ne voulait pas le perdre parce qu'elle l'aimait d'une puissance inimaginable camila. et elle savait qu'il était l'homme de sa vie. que c'était avec lui qu'elle serait réellement heureuse et que pour cette raison, elle devait tout faire pour que ça fonctionne réellement. alors ouais, elle savait que l'avis de la famille pouvait être primordial et c'était bien pour ça qu'elle flippait de ce que pourrait donner ce séjour à stockholm. parce qu'elle avait l'impression qu'ils étaient en train de jouer leur relation en fait et ouais, c'était dingue. "ouais mais.. t'es vraiment famille toi. j'sais que tu vas accorder de l'importance à ce qu'ils vont dire." ce qui n'était pas forcément son cas à elle. elle, c'était un électron libre. alors peu importait ce qu'on pourrait lui dire, elle n'en ferait qu'à sa tête. elle était certaine que les choses étaient différentes dans la tête à pluton. "promis ?" qu'elle soufflait doucement. parce que ouais, elle voulait plus le perdre. c'était beaucoup trop douloureux à chaque fois sans lui et elle ne voulait plus avoir à retraverser tout ça. l'embrassant doucement, elle tentait de retrouver un peu de self-control. "je t'aime, je t'aime, je t'aime." qu'elle lui soufflait alors. son stress ne s'était clairement pas envolé mais elle allait essayer de ne pas se laisser submerger par tout ça.

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Je voulais pas qu'elle prenne peur en fait, parce que pour moi, elle n'avait aucune raison de s'inquiéter. Mes parents étaient des amours et tout ce qu'ils voulaient, c'était avant tout mon bonheur, qu'ils soient du même avis que moi ou non. Les seules filles qu'ils ont rencontré, c'était Tanja en tant que petite amie, Anja qui était une de mes amies proches avant que nos chemins amoureux se séparent et puis maintenant... Camila. Alors oui, j'avais eu peu de personne à leur présenter et ça prouvait que c'était celles qui comptaient réellement qui passaient cette "épreuve". Et maintenant, Camila allait le faire, elle flippait et mine de rien, j'appréciais cette pression qu'elle se mettait à elle-même. Ça prouvait que c'était tout aussi important pour elle et ouais, j'en souriais intérieurement. « Et comme ils sont ma famille, ils vont prendre en compte ce que je ressens. Donc si je t'aime, ils vont t'aimer » Et c'était comme ça qu'elle devait prendre les choses, parce que mes parents étaient comme ça, à accepter les gens. Après tout, ils étaient mes modèles et c'était pas pour rien. Ils acceptaient réellement tout le monde et Camila ne serait pas une exception. « Promis juré » que je disais d'un sourire alors qu'elle venait doucement m'embrasser, peut-être un peu plus calme que tout à l'heure, mais pas entièrement, je le savais. Qu'importe, tant qu'elle allait un peu mieux, c'était déjà une grande victoire pour moi. « Je t'aime tout autant si ce n'est plus » Et je l'embrassais une dernière fois avant de me défaire de cette étreinte pour attraper de nouveau sa main, puis ma valise. « Viens, on va à l'hôtel, on sera mieux pour se bécoter comme des adolescents » que je disais d'un sourire en coin avant de rire, me mettant en route avec elle vers les taxis, qui nous emmèneront directement à destination.

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fallait qu'elle respire un peu. la rencontre ne serait que le lendemain. elle avait encore un peu de temps devant elle pour se faire à l'idée et pour essayer d'être le mieux possible. parce qu'elle voulait à tout prix faire bonne impression. elle ne se laissait pas du tout le choix en fait. et peut être qu'elle se mettait beaucoup trop de pression en fait. peut être qu'il fallait qu'elle arrête de se mettre dans un état pareil. "si tu le dis." fallait peut être qu'elle arrête de penser que tous les gens au monde était comme les wildingham. y avait que sa famille à elle d'aussi intransigeant. le reste des gens étaient normaux, fallait pas qu'elle se fasse autant de souci. "tu ne peux ps m'aimer plus que ce que je t'aime." et sur ça, elle était catégorique. "à peine arrivé que ça veut déjà me pécho" elle esquissait un léger sourire le suivant finalement jusqu'à un taxi, direction l'hôtel. et maintenant qu'ils étaient tous les deux dans une chambre, coupé du monde, elle se laissait tomber sur le lit appréciant sûrement un peu trop les coussins moelleux disposés sur celui-ci. "donc, refait moi un topo du programme." parce qu'il était celui qui avait tout organisé et elle, elle allait juste le suivre dans tout ce qu'il voulait et découvrir l'endroit où il avait grandit. et peut être qu'un jour, elle pourrait lui retourner les choses en l'emmenant à londres qui était de loin son endroit préféré au monde.

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« Je veux toujours te pécho, sache le » Je rigolais alors qu'on se rendait tous les deux dans notre chambre d'hôtel. Chambre d'amoureux avec clairement tout ce qu'il fallait pour passer un très bon séjour. La chambre était même parfaite, pour dire. Tellement parfaite qu'à peine arrivée, Camila s'allongeait dans le lit, sur tous les oreillers, découvrant à quel point ils pouvaient être confortables. Et quand elle me regardait, je fondais d'amour pour cette dernière, complètement amoureux. Retirant mon manteau, je le posais sur le porte manteau et je retirais mes chaussures pendant qu'elle me posait la question sur le programme. « Alors là, je vais te rejoindre dans le lit pour te faire l'amour, et puis on va commander à manger au room-service. Et on avisera demain pour le reste. Je pensais te faire visiter la ville, les endroits que je fréquentais quand j'étais ado... les trucs basiques quoi » Et d'un sourire en coin, je venais me mettre sur le lit à mon tour, à califourchon au dessus d'elle, mes bras de part et d'autre de son visage alors que mes lèvres se rapprochaient dangereusement des siennes. « Sauf si tu préfères qu'on reste ici toute la journée, au chaud sous la couverture, dans mes bras. C'est bien ça aussi » que je disais avant de finalement l'embrasser langoureusement.

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ouais, elle était bien là. enfin posé. enfin tranquille. puis elle était avec l'amour de sa vie alors ouais, tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. elle ne pourrait pas dire le contraire. putain mais c'était dingue ce qu'elle pouvait l'aimer cet homme. elle pourrait le dire haut et fort, elle avait trouvé l'homme de sa vie. ouais, il était l'homme de sa vie, le seul avec qui elle voulait partager le reste de ses jours parce que ouais, elle l'aimait. lui et juste lui. et s'ils s'étaient perdus autant de fois c'était seulement pour le retrouver. esquissant un sourire à sa réponse, elle le regardait venir vers elle, prendre place au dessus de son corps l'emprisonnant sous sa carrure. bordel, avoir ses lèvres à disposition c'était sûrement la meilleure chose au monde en vrai. "j'pense que me faire l'amour c'est une trèèèès bonne idée." puis cami, elle était un peu nympho sur les bords, fallait pas oublier. elle disait jamais non à une partie de jambe en l'air, encore moins avec lui. puis fallait avouer qu'ils étaient pire qu'actif tous les deux dans ce domaine. "je pense même que tu pourrais me faire l'amour toute la nuit" qu'elle murmurait doucement revenant chercher ses lèvres avec douceur. c'était tellement bien de le retrouver en vrai. de ne plus avoir de tension, de problème. de juste être heureuse et amoureuse de lui sans se soucier de rien d'autre à côté. ouais, c'était le pieds.