Il y avait beaucoup de bruit autour de nous et je n'étais pas habitué à tout ça mais j'aimais bien. Cet endroit respirait la joie et l'envie de se faire plaisir. J'avais un sourire énorme et je ne quittais pas les attractions autour de moi, des yeux. Ma maman me proposait d'enfin pouvoir jouer un peu mais je voulais lui faire un cadeau et comme j'avais pas d'argent, c'était la solution la plus simple pour moi.

MATYS : Non ... je veux qu'elle soit pour toi

Je la fixais avec un air honnête et je voulais à tout prix choisir la peluche qu'elle pourrait avoir dans son lit ou n'importe où mais qui venait de moi. Je sautillais sur place en attendant qu'elle me dise que je pouvais jouer au tir. Une fille arrivait à côté de nous et elle parlait, parlait et parlait. Je les regardais toutes les deux avant qu'elle ne s'adresse à moi. J'étais un peu impressionné parce que je la connaissais pas du tout. Sur le moment j'osais rien dire, je regardais ses cheveux longs et noir, et le fait qu'elle portait le même tee-shirt que ma maman, m'amusait.

Faut croire que j'fais peur à Mathys vu qu'il ne me répondait pas. Pourtant, je n'étais pas habillée trop bizarrement aujourd'hui, ni même maquillée comme une gothique comme je pouvais l'être certains jours. Peut-être que ce n'était que ma présence qui l'intimidait. Je lui souris doucement, pour le mettre en confiance. J'vais pas te manger, t'inquiète pas. Okay, nous sommes d'accord, c'est la phrase bidon que tous les adultes sortent et c'est à cet instant que j'ai pris un grand coup de vieux. Je deviens vieille, c'est bon. Je retourna auprès d'Elia qui avait l'air d'être heureuse d'être en compagnie de son petit garçon. Bon sang, elle était maman. Ca faisait vraiment bizarre de se dire ça.. " & toi alors comment ça va ? " Je replace mon haut comme il le fallait pour ne pas qu'il retombe le long de mes épaules puis en entendant la question de mon ancienne leadeuse au summer camp, je pinça ma lèvre. Hum.. si j'allais bien. Merveilleusement bien. Ironie naturellement. Le temps que j'ai le sourire, ça va ! Mais disons que j'aimerai bien retrouver Keyla rapidement.. même si je sais que ça ne sera pas aussi rapide que je le souhaite. Mais qu'est-ce que j'avais besoin d'elle en ce moment.. seule elle pouvait trouver les mots parfaits pour me rassurer à cause d'un homme que j'ai croisé dans les couloirs, elle seule pourra me dire que "non c'est pas lui qui est à l'origine de tes cauchemars depuis quatre ans." Mais elle n'est pas là. A cause de moi.

C'est d'un tendre câlin qu'elle répondit à ma curiosité concernant la fameuse récompense hm... quelque chose de plutôt facile. Je pense. Si tu gagnes, je te fais un diner romantique, cuisiné avec mes petites mains avec amour...tu pourras être totalement le roi durant cette soirée..., aaah autant pour moi pour cette fois ci ça restait relativement chaste comparé à d'habitude (bah quoi? faut pas le nier). Mais en tout cas j'aimais beaucoup l'idée quand même et souriant d'un haussement de sourcil à ses mots avant qu'elle ne passe sa main dans mes cheveux pour continuer Mais si JE gagne, tu m'invites à diner dans un restaurant, et tu m'emmènes dans un endroit romantique... Après ce qu'il s'y passerait ne dépend que de ta motivation..., aaaah bah voilà on y revenait! Je riais donc et acquiesçait prêt à relever le défi. "Très bien beauté, ça me va tout à fait, je prend le challenge."

En tout cas mon lancé avait fait son effet et elle me fit sa moue boudeuse avant de m'embrasser avec fougue en me tripotant de tout les côtés (hey tout doux on est en publique), je lui montrais d'ailleurs de se calmer un peu en attrapant ses mains baladeuses d'un sourire coquin "On se calme baby." avant qu'elle ne dise Ne cris pas victoire avant d'avoir vaincu, Romy., elle riait puis repassais à l'attaque pour lancer sa seconde balle mais manque de bol, il restait une boite encore debout Zut..., je lâchais un rire forcé volontairement moqueur pour la taquiner quand elle vint poser ses yeux sur moi Toute façon, je cuisine très bien. Et ça se trouve, tu dégommeras pas tout d'un coup., je m'approchais d'elle, mon visage limite frôlant le sien pour répondre en susurrant "Admire la bête...", un sourire et je me tournais vers les boites pour un nouveau lancé, pleine patate! BAM, l'une des boites eut du mal mais... Elles étaient toutes deux bel et bien tombée! Fier de fit un saut sur place accompagné d'un beau "YES!", avant de me tourner vers ma fiancée pour l'embrasser "Et voilà, le big bosss reste le big boss.", et je m'approchais du gérant du stand, pour lui demander discrètement quelle peluche j'avais gagné avant de voir la mini chose que c'était et donc de grimacer déçus. Je me penchais alors pour lui filer un billet afin d'en avoir l'une des plus grosses qu'il avait et c'est un maxi lapin play boy que je visais. Récupérant mon cadeau, je vins le tendre à ma belle pour lui dire en l'attrapant par la taille "Mais parce que je suis un bon joueur et un fiancé aimant, ce cadeau est pour toi.".

Je le fixais l'air méchante, il m'avait carrément provoquer, mais je ne répondais pas. Il gagna le petit défi que je lui avais lancé. Je me pinçai la lèvre inférieure avant de rire. Je l'embrassais tendrement alors qu'il se vantait être le boss. Je ne pouvais pas mentir, il m'avait battu à plat de couture.. Je mangeais quelques bonbons en attendant qu'il aille chercher sa récompense. Mais je fus bien surprise de le revoir ramener une grosse peluche. Je penchais la tête alors qu'il revenait. J'entourais son cou de mes bras en riant un peu. La peluche était plutôt sympathique. Mais parce que je suis un bon joueur et un fiancé aimant, ce cadeau est pour toi. Mes yeux se mirent à fixer Romane droit dans les yeux, j'étais attendri par le geste qu'il venait d'avoir. Haon... t'es vraiment un amour chéri. Je pris son visage entre mes mains pour l'embrasser, mais pas d'un simple baiser qu'on s'échangeait d'habitude, mais d'un baiser encore plus tendre, plus romantique. J'étais comblée par l'attention qu'il avait eu pour moi. Merci mon coeur. murmurais-je une fois que nos lèvres se séparèrent. Je m'appliquerais avec amour pour t'offrir le meilleur des diners, on se fera une soirée romantique rien que toi et moi... On mangera en dessous des étoiles, puis … je me blottirais dans tes bras... on regardera un DVD... puis... je pourrais passer la nuit avec toi, non ? Je le regardais tendrement alors que je me mettais contre lui, posant ma tête contre son épaule. Ou alors, on pourrait faire ça lors d'un week-end en amoureux, non ? Je passais ma main sur sa joue en le regardant avec une grande tendresse. C'était fou à quel point Romane faisait battre mon cœur.

Non ... je veux qu'elle soit pour toi , me contentant d'un sourire, il pouvait comprendre que j'acceptais, je n'avais aucune envie de le vexer, après tout rien ne m'empêchait d'en gagner une pour lui après. Je rigolais alors à la phrase de Briony, en effet elle n'allait pas le manger & j'espérais que Matys lui répond. Je ne voulais pas qu'il se sente mal à l'aise, surtout qu'avec Bri il n'y avait pas de quoi l'être. Plus gentil il n'y avait pas je crois. Cette fille m'avait vraiment marqué au summer camp & plus j'apprenais à la connaitre plus je l'appréciais énormément. " Je t'assure elle est très gentille " dis je au petit garçon pour le rassurer. Puis quand Bri me répondit si sa allait, je m'attendais un peu à sa réponse. Je ne la connais pas beaucoup, mais étant la meilleure amie de Keyla, une Cabot, j'avais pu entendre plus ou moins ce qui c'était passé entre elles deux. Le temps que j'ai le sourire, ça va ! Mais disons que j'aimerai bien retrouver Keyla rapidement.. même si je sais que ça ne sera pas aussi rapide que je le souhaite., je fis une mini grimance. " Sa fait combien de temps que vous ne vous parlez plus ? Tu as essayé de lui reparler récemment ? ", je n'étais pas du genre à approuver ce que Bri avait fait, au contraire je ne trouvais pas cela correcte, pas digne d'une meilleure amie, mais selon moi on a tous droit à une seconde chance & la jeune Mather montrait vraiment combien elle s'en voulait. Après tout ce n'est pas comme si elle cassait du sucre sur le dos de Keyla now, elle voulait que tout s'arrange entre elles & selon moi c'était une bonne preuve de son amitié. Keyla n'est pas obligé de tout oublier, de redevenir comme avant, mais se reparler petit à petit & ensuite laisser le temps agir. Alors que j'avançais à la recherche d'un stand pour les enfants, j'aperçus au loin Romane en compagnie de Teodora.

J'étais content d'être ici car ça respirait la joie. Je ne saurais pas dire si je voulais y retourner une fois que ça serait finit. Tant qu'il y avait ma maman pour moi c'était important parce qu'on pouvait s'amuser à deux. A trois avec son amie, qui me paraissait un peu étrange mais qu'on me garantissait d'être gentille. Cela m’inquiétait moins mais comme je la connaissais pas plus que ça, je restais distant pour l'instant. J'étais impatient de pouvoir jouer, et du coup je tirais la main de ma maman pour avancer, et avancer encore.

MATYS : On va faire les jeux ?

J'avais peur qu'elles partent dans une discussion qui était plus longue que ce que j'aimais et qu'on puisse pas avoir assez de temps pour faire tous les jeux de mon âge. Pour une fois que je pouvais m'amuser de la sorte, cela me stimulait à toujours avancer au plus que ce que je pouvais faire, pas à pas. Je montrais du doigt le stand de tir, au cas où elle ne l'avait pas vu, et je voyais déjà des enfants faire tomber des boites de conserves ou bien éclater les ballons. Les deux me tentaient bien et j’espérais que ma maman me laisse faire les deux.

Haon... t'es vraiment un amour chéri., d'un sourire et d'un clin d’œil fier je répondais "Ouais je sais." avant qu'elle ne vienne m'embrasser. Merci mon coeur., j'aimais la voir contente comme ça, ça me faisait plaisir de lui faire ce cadeau "Mais de rien.". Je m'appliquerais avec amour pour t'offrir le meilleur des diners, on se fera une soirée romantique rien que toi et moi... On mangera en dessous des étoiles, puis … je me blottirais dans tes bras... on regardera un DVD... puis... je pourrais passer la nuit avec toi, non ?, c'est que j'en avais de la chance, tout ça me plaisait bien et j'en souriais rien qu'à y penser et je dis dans une dernière taquinerie "Je sens que ça va me plaire tout ça... Comme quoi, ça valait sans fois un lapin en peluche.", puis je la pris par la taille pour nous mettre à marcher Ou alors, on pourrait faire ça lors d'un week-end en amoureux, non ?, laissant échapper une petite moue l'air songeur je répondais "Ma fois c'est pas une mauvaise idée, faudra voir si on peut se caser ça quelque part.", avant de poser ma tête contre la sienne et de continuer la balade à travers les stands.

Je me serrais alors contre lui, profitant de regarder un peu la fête autour de nous. Ma foi c'est pas une mauvaise idée, faudra voir si on peut se caser ça quelque part. Je cherchais déjà des endroits où l'on pourrait aller. mais je me sentais flemmarde, et je pensais plus à notre sortie ce soir qu'à ça. je passais ma main dans le dos de Romane sur sa hanche tout en continuant de marcher contre lui. Au fur et à mesure que nous marchions, je commençais à sentir mes pieds commencés à s'endolorir et mon corps qui ne suivait pas mieux. Je commençais à ralentir petit à petit. Chéri... l'appelais-je en posant mon regard dans le sien en lui démontrant ma fatigue avec mon visage qui manquait évidemment de joie. Je me sens fatigué. ça te dérange pas si je rentre ?

On marcha un petit moment l'un contre l'autre comme le plus banal des couples mais elle fini par ralentir en m'interpelant Chéri..., posant mon regard ans le sien, elle continua Je me sens fatigué. ça te dérange pas si je rentre ?, posant mon front contre le sien, je vins déposer un chaste baiser sur ses lèvres avant de sourire et de répondre "Bien sur que non, je te ramène.", la gardant contre moi, on retournais vers les voitures la faisant monter sur le siège passager de mon Audi R8 pour ensuite prendre le volant, démarrant afin de quitter la fête. C'était une courte mais agréable soirée que je venais de passer avec elle et des moments comme ça faisaient du bien. Good bye la fiesta, c'est l'heure de rentrer se coucher!

ça me gênait d'être fatiguée de la sorte, mais la fatigue était apparut soudainement, et je ne pouvais pas faire autrement. Je savais que je pourrais me rattraper lorsque j'aurais accouché du bébé, que nous pourrions faire la fête ensemble et jusqu'à des heures tardives comme avant. je le suivais sagement jusqu'à sa voiture pour qu'il me raccompagne à la maison. Je me ferais pardonner un jour ou l'autre.

OUT