En deux trois secondes l'expression de William changea du tout au tout. Je crois même qu'il avait le regard un peu sombre et la mâchoire serrée. J'ai peut-être dit quelque chose qu'il ne fallait pas ? Je l'ai peut-être rappelé de mauvais souvenirs ? En tout cas, cette expression m'intriguait et m'affolait. « Ça va ? J'ai dit quelque chose qu'il ne fallait pas ? » Demandais-je tout de même avant que l'atmosphère ne se détende de nouveau avec mon rire. Je le laissais aller vérifier lui-même de ses doigts ce qu'il en était de mon état lorsqu'il était près de moi. Et il semble convaincu de part son sourire et sa surprise, alors il me serre de nouveau un peu plus contre son torse. Un doux sourire se dessinait sur mes lèvres, c'était à la fois un sourire amusé et résigné. Ne portant plus trop d'importance à la distance que j'essayais de maintenir depuis tout à l'heure. À quoi bon en fait ? Puisque nous partagions cette envie de combler cette distance ? Je l'avais bien sentie dans son regard et c'est encore le cas à cet instant précis. Ses prunelles se perdent dans les miennes tandis qu'il m'offre une réponse positive quant à ma question. Il ne s'adresse plus en mode professeur à une étudiante, mais en mode William à Lucky. « Et si je te le demandais là toute suite ? » Mon sourire montrait tout le plaisir que je prenais à torturer mon amant... Pourtant, mon regard disait le contraire, parce que nous savions tous les deux à présent que cela serait impossible à réaliser. Qu'il mette un frein ou que je lui mette un frein. Nous savions tous les deux que le jeu ne s'arrêtera pas de si tôt et encore moins de cette manière. « Ou si je te demandais plutôt de stopper cette danse et de nous éclipser quelque part où nous pourrions nous prouver à quel point ces vêtements sont de trop sur nos corps ? » Que j'avais glissé malicieusement et minutieusement à son oreille. Mes paroles étaient assez explicitent pour voir briller dans mes yeux, tout le désir qui m'animait pour lui. Je risquerais de me trahir bien assez vite si nous restions ici. Voilà pourquoi je proposais un break un peu plus intime, à l'abri tout regard susceptible de me griller.

@William Bloomberg

Le professeur me confirmant que tout allait bien, je n'insistais pas plus que ça. Petit un, j'aurais tout le temps de découvrir ce qui le tracassait et petit deux, je n'avais pas envie de lui gâcher sa soirée à parler de choses dont il n'avait pas envie d'aborder. Alors je laisse couler, lui offrant plutôt l'un de mes délicieux sourires. Je riais néanmoins à sa remarque à propos de nos talents d'acteurs et je devais avouer qu'il avait raison. En guise de réponse d'ailleurs, je hausse positivement de la tête. Je préfère plutôt lui murmurer à l'oreille ce que mon corps désire ardemment. Le sien. Lui. Me retirant ma robe et ou pas en fait, juste parcourant mes courbes de ses doigts magiques. Me dévorant de ses lèvres au goût de miel. Me faisant prisonnière de son regard envoutant. En clair, j'avais envie de lui. Il s'écarte doucement de mon corps et me fait tournoyer sur moi-même tandis que mes cheveux virevolte en même temps que son geste. « Merci à vous pour cette danse professeur. » Rétorquais-je aussitôt avant qu'il ne lâche ma main pour quitter la piste de danse. Mes yeux le suivent du regard tandis que je me mords inconsciemment la lèvre. Il se retourne pour croiser mon regard, déchiffrant un appel à le suivre, où du moins, à attendre qu'il me send un message du lieu où nous allons de nouveau, nous retrouver. Je jette un coup d'œil à ma meilleure amie avant de quitter les lieux à mon tour. À nous deux cher professeur...

@William Bloomberg

OUT

Je venais de laisser ma meilleure amie Elizabeth et mon cavalier James, pour qu’il puisse apprendre à se connaitre un peu. Je ne savais juste pas que je venais de faire la pire chose qui allait me couter des années de gentillesse et de monde des bisounours. En attendant, je profitais du peu d’innocence qu’il me reste. Pendant les présentations, j’avais repéré Elyas tout seul près de sa table. Je ne doutais pas qu’il était venu accompagner, surtout après sa révélation avec sa fameuse copine « Louve », du coup autant profiter de son moment tout seul. « Où est ta chère cavalière ? » lui demandais-je simplement en m’approchant de lui. Je le regardais n’ayant pas eu souvent l’habitude de le voir dans un smoking, taillé à la perfection. « J’espère qu’elle ne verra pas d’inconvénient à ce que je t’empreinte pour une danse. » Après tout on était que des amis non ? Je lui tendais ma main pour l’entrainer sur la piste de danse dès le début de la prochaine chanson.

Je tenais ma longue robe rouge fendue à l’avant pour m’approcher d’Elyas tout seul à sa table. C’était un crime que de laisser un homme comme celui-ci seul. Quoi que, je venais de laisser James seul, en train de faire connaissance avec ma meilleure. Deux personnes que j’appréciais ensemble. Même si mes pensées étaient tournées vers mon cavalier, Elyas n’en restait pas moins important. Je lui demandais où était sa cavalière par curiosité. Je n’avais pas non plus envie de finir avec un œil au beurre noir le soir du bal. Je fûs cependant surprise du prénom qui sortait de sa bouche. « Blueberry ? Mais qu’à tu fais de Louve ? » J’étais dans le fond contente, au moins, je n’aurai pas eu à me brimer lors de cette danse, à m’obliger un écart convenable. Avec James, nous n’étions pas ensemble et un coup d’œil vers la table de ma meilleure amie pour comprendre qu’ils étaient en pleine discussion. Le winthrop fit une référence telle un Disney. J’adorais tellement.
Tous les deux sur la pistes, je glissais ma main dans la sienne et me laisser porter par la danse. J’étais en confiance dans les bras de mon premier amour, que dansait sur mes talons étaient des plus faciles. « Qui aurait cru que quatre ans plus tard nous danserions ensemble à ce bal ? » lui dis-je en plaisantant. J’avouais que je n’aurais pas forcément parié là-dessus.

Il fallait le dire, sa robe rouge mettais tout ses atouts en avant, sans parler de ses longues jambes qui faisais qu'elle encore plus une allure de mannequin. Pourtant étant à la place d'amis je me retenais de faire une remarque qui aurais pu faire pensé que mes intentions était autres. Je nous dirigeais donc vers la piste de dans et alors qu'elle glissais sa main dans la mienne je portais ma main à ses hanches, prêt à nous faire valser comme des véritable star de cinémas. Tout en commençant à danser je répondais à ses questions rester sans réponses pour quelques minutes.

« Louve avais déjà un cavalier et comme nous ne somme encore qu'amis je me voyais mal faire un caprice... J'ai invité Blueberry parce que c'est une amie à moi. Puis, maintenant que tu en fais pars. C'est vrais, qui aurais cru que 4 ans plus tard on seraient dans les bras de l'autre à danser à un bal. Si tu veux tout savoir, je me rappelle qu'on en avais parlais et je t'avais promis de t'y emmener, je ne suis pas ton cavalier mais j'espère que tu est contente de danser avec moi, Erin.»

Je souris vraiment content de lui offrir un danse, de l'avoir prêt de moi. Je suis vraiment heureux d'être encore ami avec une perle comme elle.  

Tu déposes ton verre vide sur une table et tu jettes un coup d'oeil à droit et à gauche pour voir si tu trouves une tête connue dans la foule. Ton regard se pose sur Idris non loin de toi et un sourire se dessine sur tes lèvres. Tu le rejoins rapidement et ta main vint encercler son poignet. « Driiiiiiiis ! » dis-tu un peu trop jovial. Tu sentais l'alcool te monter à la tête et ça ne présageait rien de bon. « Tu viens danser avec moi diiiiiis. » ok t'imagines déjà la réaction de ton ami. Soit il allait être hyper chaud, soit hyper blasé mais pour te faire plaisir il accepterait. Tu n'attends pas vraiment sa réponse et tu le traînes sur la piste de danse. Tu vois ta meilleure amie en compagnie de Marin et tu ne peux qu'être heureuse de les voir. « ANAN ! » dis-tu sûrement un peu trop fort. Tu fais de grand geste avant de te précipiter dans ses bras, la volant au Winthrop en même temps.

T'étais arrivé à ce bal avec Asra à ton bras, mais elle t'avait rapidement abandonné pour discuter plus ou moins longtemps avec presque chaque personne que vous croisiez. Ça faisait déjà un moment qu'elle était au coin d'un buffet, accompagnée de l'une de ses amies, échangeant une discussion certainement passionnante avec un autre mec. T'avais décidé de faire de même en rejoignant le squad pour fumer un peu d'herbe dehors. Fumette qui vous a tous détendus, défonce recherchée en cette soirée de bal. Le besoin de planer qui te grattait la gorge et que t'as apaisé. En attendant que ta cavalière se décide à revenir, tu peines à te tenir convenablement accoudé à un des bars. Soudain, Noora qui surgit de nulle part, Noora qui te tire par la main, puis toi qui avance dans de petits pas au rythme inhabituel. « Prépares-toi à la danse de ta vie. On m'appelle John Travolta dans l'milieu. » assures-tu avec ce faux air sérieux trahi par un petit rire bête. Déambulant jusqu'à la piste de danse, c'est l'exclamation de Noora qui te fait lever les yeux jusqu'à apercevoir les deux autres joyeux lurons. Elle te libère de son emprise sur ton poignet, et il ne te faut pas plus de quelques secondes pour que tu te mettes à faire ce que tu fais de mieux. Tu débutes par des mouvements totalement random qui n'ont aucun sens en attendant que les autres te rejoignent dans cette danse.

Après tout ce qu'il venait de se passer, j'étais vraiment ravis de retrouver les potos de toujours avec qui une petite fumette était possible. Et c'était d'un grand secours puisque je me sentais beaucoup plus léger. Ma cravate que j'enlevais rapidement, je la nouais par la suite au sommet de mon crane. Un peu à la manière d'un japonnais bien bourré. J'enlevais par la suite quelques boutons de ma chemise à cause de cette chaleur infernale pour par la suite commencer à danser. Du moins ce que je pensais faire. « A la Dirty Dancing ? » J'éclate de rire immédiatement en ne sachant si cette figure était possible. « Je veux bien essayer. » dis-je en haussant les épaules, aimant par dessus tout relever les défis et ce même les plus fous. Bientôt Noora, arrive, entraînant la Quincy avec elle. Je souris en planant de mon côté tandis qu'Idris pointait le bout de son nez. Je l'attrape rapidement par le torse, enroulant mon bras autour de lui et en faisant de même autour du corps frêle de Noora. « Putain les gars, on danse en communion ! Vous sentez les vibrations ? On est connecté sans wifi ! » Je délire complètement, mais vraiment. Pourtant je reste là, à danser comme un niais en les collant à moi comme un parfait cinglé. On se tenait tous dans un certain sens, et c'était marrant.

@IDRIS CALABRESI @NOORA MOHN @ANJA ELDJARN