Dès que je fais ma superbe liste de défauts à Adriel,  sa réaction ne tarde pas,  le brun manque de s'étouffer avec son vin, tandis que je hausse les sourcils surprise d'un air de dire  "Ben quoi ?" le plus naturel du monde. « Depuis quand ne pas savoir nager et ne pas tenir l'alcool c'est un défaut ? » Je pince les lèvres à cette question, dubitative.  « Ben ... Depuis que si un jour tu te fais bouffer par un requin, je pourrais pas te sauver en mode Wonder Woman. » Ben quoi ? Au fond c'est pas si absurde ce que je dis. C'est certes pas le pire défaut de la Terre, mais ça en reste un. Puis bon l'alcool okay l'exemple était mal trouvé. Tant pis. Par contre je sens à l'expression d'Adriel que la jalousie lui a pas échappé. Yep, t'es visé mon grand. « Pour la jalousie, ça peut-être mignon... » Touchée coulée. Du tac au tac pour détourner son regard de mes joues rouges je réplique : « Et ça peu aussi être diablement agaçant. » Je sais pas du tout jusqu'où peut aller ma jalousie honnêtement. Et j'ai pas forcément envie de le savoir. Je finis ma phrase d'un sourire léger,  avant de demander,  curieuse, comment est ce que je m'en sors jusque maintenant. « Tu t'en sors vraiment très bien, je n'aurais pas pu imaginer mieux. » Coucou mon ego vient de se multiplier par quatre. Bouche pleine , je fais un sourire ravi, secouant mes mèches blondes d'un mouvement de la tête d'un air fier. « Espérons que ça dure alors ! » Et là,  le blasphème : je pique  une frite. Je devrais photographier sa tête là,  tout de suite. On dirait un enfant à qui on aurait volé le doudou. « Tu sais que c'est mal ça ? Je pourrais tuer pour des frites. Pour CETTE frite. » La frite encore dans ma main -enfin ... une partie - j'arrête de mâcher,  fais une bouille angélique et bats des cils. « Tu oserais pas quand même.  » Je me redresse sur mes genoux en prenant soin de ne pas tirer sur ma robe, et j'attrapais une de mes plus beeeelles frites pour lui tendre. « Cette   offrande de paix faite avec amour rattrape-t-elle ma terrible trahison ? » Que je demande en me retenant de rire.

Il fallait quand même le dire, deux de ses pseudos défauts n'en étaient absolument pas. « Ben ... Depuis que si un jour tu te fais bouffer par un requin, je pourrais pas te sauver en mode Wonder Woman. » J'affichais une grimace de type réflexion, avant de vite répondre. « Même si tu savais nager, tu pourrais rien faire sauf venir te faire manger avec moi avec ton petit corps. » rétorquais-je en riant légèrement. Il fallait le dire, elle risquait pas me sauver. Peu importait la situation. Mais mon attention était attiré sur la jalousie. Je ne savais pas si ça me concernait, si c'était en général ou non. « Et ça peu aussi être diablement agaçant. » Je souriais, répondant du tac au tac. « Ca dépend de la personne jalouse. » Je la fixais, un petit sourire en coin. Peut-être que je la fixais un peu trop même en fait. Je détournais le regard, me concentrant de nouveau sur la nourriture. Elle était si belle, c'était tellement trop bien tout ça, tout beau, tout parfait. Une soirée normale sans s'engueuler, se prendre la tête, remettre les soucis sur le tapis. C'était presque trop beau pour être vrai en réalité. « Espérons que ça dure alors ! » Oui, croisons surtout les doigts pour qu'aucun de nous deux ne disent quelque chose de travers. Il fallait l'espérer, clairement. Sauf qu'elle dépassait les limites : elle me piquait une frite. Une de MES frites. Bon, au fond, c'était pas si grave, mais c'était mieux de le faire croire. « Tu oserais pas quand même. » Qu'elle disait, alors que je hochais positivement la tête en guise de réponse. Je la regardais se mettre sur ses genoux, attrapait une nouvelle frite et me la tendre. « Cette offrande de paix faite avec amour rattrape-t-elle ma terrible trahison ? » Je fronçais les sourcils, l'observant quelques secondes. Bon, la frite était belle, elle avait l'air bonne, rien à dire dessus. Mais évidemment, je tiquais sur une partie de sa phrase, c'était plus fort que moi, je ne pouvais pas m'en empêcher. « Elle la rattrape seulement si tu m'aimes vraiment.. » lâchais-je en ne lâchant pas son regard pendant de longues secondes, avant d'attraper la frite et de détourner mon regard, l'envie de l'embrasser devenant beaucoup trop forte. « Je te pardonne. » Que je rétorquais simplement en croquant ma nouvelle frite.

C'est vrai, j'ai jamais appris à nager, et du coup, si un jour un requin le bouffe, j'pourrais même pas sauver sa vie. Vous imaginez la tristesse, genre je dois le regarder se faire croquer au loin? Bon, pour ça, encore faut-il qu'on soit ensemble dans une zone à requins, aka pas à Harvard. « Même si tu savais nager, tu pourrais rien faire sauf venir te faire manger avec moi avec ton petit corps. » Répond aussitôt Adriel après une brève période de réflexion. Et j'affiche une moue boudeuse, visiblement contrariée à l'idée de le laisser crever dans l'eau. « Bon ben voilà un autre défaut, j'peux pas te sauver d'un requin avec mon ptit corps. » Maturité 0 pointé. Puis quand le sujet part sur ma jalousie, je rétorque que je peux aussi vite devenir diablement chiante, mais je pense que sur ce point.. Ce débat est sans issue. « Ca dépend de la personne jalouse. » J'inspire sans un mot, soutient son regard. Arrête de me regarder comme ça, j't'en supplie. Il détourne les yeux, presque à croire qu'il m'avait entendue mentalement, et j'apprends, ravie, que la soirée se passe bien jusque maintenant. Du moins, jusqu'à ce que je lui vole une frite. Trahison disgrâce, j'ai heurté le petit Adriel, qui semble prêt à lancer une guerre. Hilare, et pour éviter le drame, je me redresse sur mes genoux pour mieux lui faire face sur le canapé, attrape une frite de mon paquet, que je lui tend en guise d'offre de paix. Il peut pas résister à ma frite. #weird D'abord, il ne dit rien, et l'espace d'un instant, j'ai cru qu'il allait pas me pardonner. Jusqu'à ce qu'il réponde, brisant le silence bercé juste par la musique dans le salon: « Elle la rattrape seulement si tu m'aimes vraiment.. » J'en reste d'abord bouche bée, le coeur lâchant intérieurement, si bien que je le sens tambouriner jusque mes oreilles. Et je le regarde, muette, figée, me demandant si j'ai bien compris le sens de sa phrase. Puis je me réveille quand il prend la frite, détourne les yeux, concluant sur un :« Je te pardonne. » Qu'est ce que je fais ? Est-ce qu'il attend une réponse ? Est-ce que je vais le bloquer si je répond sincèrement? Est-ce que je vais le vexer si je ne dis rien? Je détourne à mon tour les yeux, murmurant simplement : « Tu la sais déjà la réponse à cette question.. » Avant de retourner manger mon burger, les yeux rivés sur la table. Et puis merde, zut. Je pose tout, me tourne à nouveau vers lui. « J't'en supplie, dis moi ce qui se passe dans ta tête, là. Tu sais la réponse à ta question. N'est ce pas ? » Est-ce qu'il doute ?

J'imaginais une scène dans ma tête, moi en train de me noyer avec un requin autour de moi et Margot, en Wonder Woman qui débarquait dans une superbe tenue. Ouais, fallait croire qu'il était vraiment bon ce vin, il me montait déjà à la tête ou quoi. « Bon ben voilà un autre défaut, j'peux pas te sauver d'un requin avec mon ptit corps. » Je riais, buvant une nouvelle gorgée. Je préférais ne rien dire, ça ne servait à rien de polémiquer là-dessus, ça ne changerait pas qu'elle ne pourrait rien faire. Puis bon, c'était pas ici qu'on risquait de croiser un requin, hein. Le prochain débat sans issue : sa jalousie. On ne serait sûrement pas d'accord dans tout les cas, et comme elle ne disait rien, c'était sûrement que j'avais raison. Ou qu'elle savait juste pas quoi me répondre. On recommençait à manger, mais j'avais du mal à décrocher mes yeux d'elle. Cette robe rose lui allait merveilleusement bien et, il fallait avouer que hier, je n'avais pas tellement pu apprécier la vue. J'avais rien apprécié du tout, sauf l'alcool, très bon. Puis, le drame. La frite maudite. La frite piqué, volé, arraché à son cocon. Bon, elle l'avait juste mangé quoi, mais on rigolait pas avec la nourriture. Surtout avec des frites. Alors je faisais mon petit boudin d'enfant, puis le petit enfant se transformait en grand garçon face à une jolie fille. Et ouais, je posais la question qui fallait pas. La question à double sens. La question étrange. Perdu dans son regard, j'attendais une réponse, un geste, mais rien. Alors je prenais ma frite, je me concentrais sur la nourriture, continuant de manger. Mais Margot, elle, j'avais l'air de l'avoir perturbé. « Tu la sais déjà la réponse à cette question.. » Je ne disais rien, continuant de manger. Est-ce que je le savais ? Elle me l'avait dit, oui, mais tout pouvait changer. Non ? « J't'en supplie, dis moi ce qui se passe dans ta tête, là. Tu sais la réponse à ta question. N'est ce pas ? » Oh, fuck. J'avais pas prévu de me retrouver dans cette situation, pas aussi vite, pas aussi tôt. « Je.. J'en sais rien.. » disais-je en tournant la tête vers elle, me mordillant légèrement la lèvre inférieure. Fuck, je pouvais pas rester sur ces paroles qui risquaient juste de la vexer ou de l'énerver. « Il y a eu beaucoup de choses qui se sont passés, peut-être que tu as changé d'avis, ouvert les yeux, que tes sentiments ont changé.. » avouais-je doucement, ne sachant plus du tout où me mettre. Disparition please.

Comment passer de la rigolade à un sujet beaucoup trop sérieux en dix secondes chrono ? Demandez à Adriel et Margot. Une seconde on riait en parlant de défauts et de frites.. Non, pardon, de LA frite, et juste après, je suis là, dressée sur mes genoux, à essayer de comprendre désespérément ce qui lui passe par la tête. Perdue, déboussolée, je regrette ma question à la seconde même ou je la pose, à vraie dire. Mais c'est trop tard, et je vois bien à l'air perdu d'Adriel que j'aurais du me taire. « Je.. J'en sais rien.. » Je pince les lèvres, passant nerveusement une main dans mes cheveux. Oh. « Il y a eu beaucoup de choses qui se sont passées, peut-être que tu as changé d'avis, ouvert les yeux, que tes sentiments ont changé.. » Je secoue doucement la tête, de façon pratiquement imperceptible, comme si ce qu'il me disait n'avait pas le moindre sens. Et ça n'a pas le moindre sens pour moi. « J'peux pas faire changer mes sentiments aussi facilement, Adriel. » Que je répond le plus honnêtement du monde, levant mes yeux verts vers les siens. Qu'est ce que j'ai dit à propos de ma soeur la dernière fois ? Elle est comme moi, quand elle aime, ce n'est pas à moitié. Allez, Margot, t'as assez plombé l'ambiance. Je soupire, ferme les yeux deux secondes, et les rouvre avec un sourire pour attraper mon verre et boire du vin. « Bref. Oublie ma question. Tu veux mes frites ? » Admirez ce changement de conversation subtile.

Il fallait croire qu'aujourd'hui, c'était moi qui avait fait la boulette. Comme souvent. Les mots de trop, mal placé et voilà que du rire on passait à la discussion sérieuse. J'étais très mal à l'aise, parce que je me sentais un peu con mais en même temps, je lui disais la vérité. Je lui disais ce que je pensais au fond de moi, ce qui me faisait peur. J'avais peur qu'elle ait changé d'avis. C'était plus fort que moi. De toute façon, j'avais déjà eu du mal à croire qu'elle m'aimait, alors c'était plus simple de croire que ses sentiments étaient partis, plutôt que l'inverse. « J'peux pas faire changer mes sentiments aussi facilement, Adriel. » C'était fait, c'était dit. Cela voulait dire qu'elle m'aimait toujours et.. ça me rassurait. Ca me faisait du bien. Même si là, c'était plus la même ambiance qu'au début à cause de ça. Mais elle changeait très vite de discussion. « Bref. Oublie ma question. Tu veux mes frites ? » Je tournais la tête vers ses frites, il fallait avouer que ça donnait envie. « Non. » J'attrapais mon verre de vin, que je finissais d'un petit cul sec avant de me lever pour me mettre devant elle, tendant ma main. « M'accorderiez-vous cette danse mademoiselle ? » demandais-je en souriant. Et oui, on avait pas pu danser au bal, il fallait aussi rattraper cette partie là de la soirée.

Bien sûr, il fallait bien qu’un de nous deux foire. Mais je garde bon espoir qu’on puisse continuer notre soirée sans trop de soucis. Et pourtant, je me sens obligée de clarifier la situation : Non, mes sentiments n’ont pas changé. Oui, je suis toujours déchirée par ces sentiments que je ne peux pas dégager, comme je l’ai dit à Lara au téléphone la semaine dernière. C’est malgré moi, je l’aime. Sauf que je ne lui redirais pas. Pas directement, du moins, et d’ailleurs, à peine ai-je répondu à sa phrase que je change de sujet radicalement, proposant au brun de finir mes frites. C’est délicat, n’est-ce pas ? L’appât de la bouffe. « Non. » Oh. Raté. Choquée déçue. Je fais une moue, attrapant mon verre presque en même temps qu’Adriel pour en boire une grande gorgée, lui terminant carrément son verre pour se lever. Merde, merde, je l’ai bloqué, il va partir. Ou.. Quoi ? Il me tend la main. « M'accorderiez-vous cette danse mademoiselle ? » Danser. Ah oui, à un bal, on danse, huhu, j’ai pas pensé à ce paramètre. « Je pensais que tu chercherais à éviter cette partie-là.. » Sourire au coin des lèvres, j’attrape sa main malgré tout, et me lève pour aller jusqu’au milieu de mon salon. La musique est calme, douce (JAMES ARTHUR SISI JE VEUX), tandis que je m’approche doucement, pose mes deux mains sur ses épaules, timidement. « T’as de la chance, c’est pas un rock acrobatique.. » Dis-je en riant légèrement, m’approchant de lui encore un peu pour commencer à danser. « En fait tu veux éliminer pour le dessert, c’est ça.. ? » Margot, ou l’art de dire de la merde pour enterrer sa timidité.

Il fallait mieux changer de sujet, éviter le sujet des sentiments qui n'était jamais bon avec nous. Elle essayait de me proposer ses frites, mais j'avais une autre idée en tête. Au bal, on avait pas pu danser, alors il fallait aussi rattraper ça. Même si la danse n'était peut-être pas mon point fort, ça restait un point important d'un bal. « Je pensais que tu chercherais à éviter cette partie-là.. » Je souriais alors qu'elle attrapait ma main, se levant pour qu'on se dirige au milieu de son salon. « Tu mérites d'avoir une vraie danse. » rétorquais-je en lui souriant à mon tour. Dieu merci, la chance était calme, c'était un slow et il ne fallait donc pas connaître énormément de pas pour cela. J'étais capable de faire ça, c'était le principal, clairement. « T’as de la chance, c’est pas un rock acrobatique.. » Je riais avec elle, la sentant se rapprocher. Je laissais mes mains glissaient sur ses hanches, la serrant un peu plus contre moi alors qu'on commençait enfin à danser. « En fait tu veux éliminer pour le dessert, c’est ça.. ? » Je souriais, me rapprochant un peu plus d'elle. « Pas tellement, je veux juste être le plus proche possible de toi.. » avouais-je en collant mon front contre le sien, un sourire en coin aux lèvres, continuant de danser.

Parler de sentiments, de nous deux... Ca n'a jamais été notre fort. Parce que chaque fois, on s'y perd, on se mélange, et on finit par se disputer. Et .. Je ne veux pas me disputer avec Adriel, pas ce soir, pas maintenant, j'ai juste besoin de lui, peu importe comment les choses termineront entre nous. Et voilà que dans un élan inattendu, il me propose une danse. Et même si j'accepte, je lui avoue, non sans en rire, que je m'attendais plutôt à ce qu'il fuie à toutes jambes. « Tu mérites d'avoir une vraie danse. » Je lève les yeux vers lui, à la fois touchée et surprise, avant de lui retourner un sourire léger, intimidé. Arrêtera-t-il donc un jour d'avoir cet effet sur moi? Néanmoins, je m'abandonne, je le rejoins, place mes mains sur ses épaules, timidement, pour commencer à danser avec lui, m'efforçant d'ignorer les frissons qui me soulèvent l'échine quand les mains d'Adriel enserrent mes hanches pour nous guider tous les deux. Je me laisse porter par la musique, et damn, c'est difficile de rester de marbre. J'essaie de caler des blagues, des idioties, prétextant qu'il aie voulu danser pour éliminer à l'avance le dessert. Et pourtant, j'sais déjà en croisant son regard que non.. Non ça n'a rien à voir. « Pas tellement, je veux juste être le plus proche possible de toi.. » J'inspire, expire, ferme les yeux en sentant son front se poser sur le mien. Instinctivement, mes mains glissent de ses épaules à derrière sa nuque, rapprochant encore un peu notre étreinte. « Un jour, tu me rendras folle, Rhodes. » Murmurais-je, les paupières, closes, avant de rouvrir les yeux pour le fixer, le coeur battant, et pourtant, sereine. J'en fredonne même, doucement, les mots principaux du refrain de la chanson, mots que je pense plus que jamais à cet instant: Just say you won't let go. J'vais faire une connerie si ça continue, son visage est près, bien trop près, et mes lèvres s'approchent, timides, ne franchissent pas le pas. C'est une vraie bataille que je livre, mentalement. « Est-ce que tu as .. déjà voulu quelque chose, essayé désespérément de vivre sans, sans jamais y arriver..? » Finis-je par demander, mon regard rivé dans le sien.

J'avais envie de cette danse, j'avais besoin de cette danse. Je la voulais prêt de moi, je voulais recoller les morceaux, je voulais pas me disputer avec elle. J'avais besoin d'elle, c'était plus fort que moi, c'était plus fort que tout. Je la laisse se rapprocher de moi, plaçant mes mains sur ses hanches pour la coller un peu plus contre moi. Je la regardais, un sourire aux lèvres, aimant toujours autant sa timidité, ses jours rougies, son sourire léger. Elle me fait rire avec ses pseudos blagues pour se rassurer, mais je préfère être clair, je préfère lui dire la vérité comme toujours, me rapprochant encore plus d'elle pour coller mon front contre le sien, plongeant mon regard dans ses magnifiques yeux verts. « Un jour, tu me rendras folle, Rhodes. » Elle se rapprochait de moi, alors que j'affichais mon sourire en coin habituel. J'aimais ça, j'aimais la voir fermer les yeux, reprendre son calme, essayer de faire bonne figure. « C'est pas déjà fait ? » demandais-je doucement, continuant de la fixer, continuant de danser. Je ne quittais pas ses yeux, écoutant les paroles de cette musique si douce. Ses paroles qui correspondaient à notre relation. Ouais, j'en avais l'impression en tout cas, j'avais l'impression que c'était parfait pour nous, parfait pour ce bordel qui nous entourait. « Est-ce que tu as .. déjà voulu quelque chose, essayé désespérément de vivre sans, sans jamais y arriver..? » Je fronçais les sourcils, perplexe. Pourquoi est-ce qu'elle me demandait ça ? Est-ce que je devais réussir à lire entre les lignes ? Est-ce qu'elle essayait de me faire passer un message ? J'avais l'impression d'être dans un piège. « Je.. je sais pas. Pourquoi est-ce que tu me poses cette question ? » Est-ce que tu ne peux pas vivre sans moi ?