Pour faire plaisir à un homme, la combinaison est simple : Invitez le à dîner des hamburgers. Et je sais déjà que j'ai fait mouche à mon initiative, quand je vois le regard d'Adriel dévier vers la nourriture d'un air intéressé. Il en délaisse même finalement son verre pour s'approcher du plan de travail, détailler tout ce que j'y ai mis, et c'est quand il se tourne vers moi que je suis certaine qu'il est content. Le vrai sourire de morfale. « Je dois t'avouer que là, je suis comblé. » Je hausse les épaules en riant, ravie, alors qu'il ajoute: « On prépare chacun le sien ou tu veux tout faire ? » A mon tour, après une seconde gorgée de vin, je repose mon verre pour mieux m'approcher de lui, et des ingrédients. « Ca ne prend pas beaucoup de temps donc je peux faire pour deux, mais... Je me dis que ça sera plus drôle de cuisiner ensemble.. » Je lève alors les yeux vers lui, esquisse un sourire. « Je te laisse choisir, j'ai dit que je me rattraperais, je le pensais. » Ce soir, t'es roi Adriel, tant que tu n'en abuse pas, mais j'ai confiance en toi.

Je ne pouvais lâcher un verre d'alcool que pour deux raisons : une fille ou de la nourriture. Là, c'était les deux à vrai dire. Quand je voyais toutes ces choses qui n'attendaient qu'à être manger, je me rendais compte que j'avais vraiment très faim. Mais avant de toucher à quoique ce soit, je voulais savoir comment avait prévu Margot de préparer ça. « Ca ne prend pas beaucoup de temps donc je peux faire pour deux, mais... Je me dis que ça sera plus drôle de cuisiner ensemble.. » Elle marquait un point, c'était plus amusant à deux. Puis clairement, j'avais pas envie de rester à côté d'elle à la regarder tout faire en lui dictant ce que je voulais. « Je te laisse choisir, j'ai dit que je me rattraperais, je le pensais. » Parfait, je remontais mes manches, me dirigeant vers l'évier pour me laver les mains rapidement avant de revenir vers elle. « On le fait ensemble. » disais-je en lui souriant. J'attrapais le pain et j'observais d'un peu plus près les ingrédients qu'elle avait déjà sortie. « Il faut savoir un truc sur moi, je déteste la salade. Même si c'est en général le premier truc qu'on pense à mettre dans un hamburger. » Heureusement pour elle, j'étais pas chiant pour la nourriture, j'aimais pratiquement tout.

Allez, ce soir, c’est atelier cuisine. Take that, on aurait pas pu faire pareil au bal, et au fond, je suis plutôt contente que cette idée semble plaire à Adriel, qui se prend au jeu, allant se laver les mains pour annoncer, sûr de lui : « On le fait ensemble. » Mon sourire s’agrandit automatiquement, et j’allais également laver mes mains pour finalement revenir vers Adriel, qui avait déjà le pain en main. « Il faut savoir un truc sur moi, je déteste la salade. Même si c'est en général le premier truc qu'on pense à mettre dans un hamburger. » Forcément, je ris, notant l’information dans un coin de ma tête. « Monsieur n’aime pas le vert, je vois. » Je me penche finalement vers lui, attrapant sa tranche de main en faisant un grand sourire malin pour le mettre dans le grille-pain. « Chauffé, c’est mieux quand même, le pain.» Je règle la puissance au minimum – pour éviter de griller le tout – et je lance les tranches à chauffer, retournant vers les ingrédients. « A mon tour de donner une info allez : J’adore le bacon. Je serais capable d’en manger matin, midi et soir, et je prends toujours le burger avec du bacon ! » Au passage, je commence d’ailleurs à en mettre quelques tranches sur la poele, rassemblant fromage et salade – parce que MOI j’aime – devant moi. « Pour le dessert, j’te dis pas ce que j’ai prévu. Juste, t’aimes quel genre de parfums.. ? » Demandais-je, curieuse.

Préparer des hamburgers avec elle ne pouvait qu'être bien. Une fois les mains lavés, j'attrapais le pain alors qu'elle me rejoignait, je lui avouais que je n'aimais pas la salade. « Monsieur n’aime pas le vert, je vois. » Je riais légèrement alors qu'elle attrapait mon pain des mains, je la regardais limite avec des yeux de chiens battus avant de la voir le mettre dans le grille pain. « Chauffé, c’est mieux quand même, le pain.» J'attrapais les oignons qui se trouvaient plus loin, relevant les yeux vers elle. « C'était juste pour voir si tu suivais. » Bien sûr, on y croit Adriel. Je la regardais attraper le bacon et j'en prenais aussi, le mettant dans la poêle pour en faire chauffer un peu. « A mon tour de donner une info allez : J’adore le bacon. Je serais capable d’en manger matin, midi et soir, et je prends toujours le burger avec du bacon ! » Cela nous faisait donc un point commun. J'adorais ça, c'était l'un de mes ingrédients préférés et je ne mangeais pas de burger sans, je trouvais le goût vraiment différent sans ça. J'attrapais quelques oignons que je mettais à chauffer, lui souriant. « Il faut avouer que le bacon, c'est la vie ! » disais-je en attrapant deux tranches de fromage que je posais sur mon assiette, avant de venir m'installer à côté d'elle pendant que tout chauffer. « Pour le dessert, j’te dis pas ce que j’ai prévu. Juste, t’aimes quel genre de parfums.. ? » Je fronçais les sourcils, jetant un coup d'oeil vers le frigo avec une envie immense d'y aller pour voir si ce dessert était là. « Je suis pas chiant pour les desserts par contre, étant donné que je suis très gourmand, il y a qu'un goût que je n'aime vraiment pas : la mangue. » avouais-je en croisant les doigts pour que ce ne soit pas un dessert avec ce goût.

Je suis même pas étonnée d’apprendre qu’Adriel n’est pas fan de salade. Aussi bien foutu soit-il, je le vois plus comme un sportif qu’un adepte de la diet. Bah ouais, faut bien qu’il ait un moyen d’entretenir ce qu’il a sous le haut. Chut, Margot. « C'était juste pour voir si tu suivais. » Excuse bidon que le brun me balance quand je lui pique ses tranches de pain. Bien sûr, on y croit Adriel. Puis zou, voilà que je commence à faire chauffer du bacon en parlant de ma passion pour, rapidement suivie par Adriel qui s’en fait chauffer avec des oignons. « Il faut avouer que le bacon, c'est la vie ! » Je hoche la tête en riant, me contorsionnant pour attraper aussi des oignons qui se trouvent de son côté, et je finis par l’interroger innocemment sur ses parfums de desserts. Et je sais qu’il est intrigué, mais mon grand, va falloir patienter. « Je suis pas chiant pour les desserts par contre, étant donné que je suis très gourmand, il y a qu'un goût que je n'aime vraiment pas : la mangue. » Soupir de soulagement que je ne cache même pas. Mangue, pas prévu au programme « Bon ben parfait ! » Que je m’exclame, terminant de faire cuire le tout tout en récupérant nos tranches de pain. Je mets finalement deux steaks à chauffer. « Pas de mangue prévue, promis. » Puis je lui fais un sourire, simplement. Putain, ce que ça fait du bien une soirée aussi.. Classique ? Sans embrouille ? « Et en plus, ça se fait vite ! » Est-ce que je fais l’apologie du burger ? Oui. En quelques minutes à peine on termine le tout, je récupère les frites au four – femme parfaite, uiui - et je vais choper mon verre de vin pour aller installer le tout sur la table basse, affalée dans le canapé. « Les dîners à table c’est trop formel. » Que j’explique avec un petit sourire, avant de boire encore un peu.

On continuait de tout préparer, alors qu'elle faisait tout chauffer et que clairement, moi je glandais. Je préparais juste mes trucs pour que tout soit prêt quand ce sera chaud, histoire de ne pas passer trois ans à tout rassembler. Une fois le tout chauffé, vive la rapidité, je commençais à tout bien installer. « Pas de mangue prévue, promis. » Hallelujah. J'étais clairement l'homme le plus heureux de la planète actuellement. « Et en plus, ça se fait vite ! » Vrai, on avait fait preuves de rapidité -parcequec'estchiant- et j'étais encore plus heureux en voyant les frites. Je ne l'avais même pas vu qu'elles étaient en train de chauffer. J'attrapais mon verre avec une main, mon assiette dans l'autre et.. je la voyais s'affaler sur le canapé. « Les dîners à table c’est trop formel. » Je souriais, la rejoignant sur le canapé, posant le tout sur la table basse. « En fait, t'es la femme parfaite. » rétorquais-je avec un petit sourire un peu plus timide que le dernier. Hum, okay, arrête de la fixer comme ça Adriel, regarde ton hamburger. Oh les jolies frites. « D'ailleurs, j'ai pas eu le temps de te le demander au bal mais... pourquoi t'es blonde ? » Bah oui, elle était rousse de base et je savais même pas pourquoi elle avait fait un changement aussi radicale. J'attrapais quelques frites que je mangeais, la regardant du coin de l'oeil.

J’aime cuisiner, mais j’aime encore plus la rapidité, alors forcément, fast food… Ben c’est le bon filon. Rapidement on termine de tout préparer, Adriel commence à disposer, et je le rejoins avant de … Filer tout simplement vers le salon, ce qui semble d’abord le surprendre. Oui, bon, peut-être qu’il s’attendait un peu à aller à table, mais quand je m’explique… Ben il me rejoint, souriant. Ouf. « En fait, t'es la femme parfaite. » Je tourne les yeux vers lui, avec un sourire timide. « Parfaite, j’ai mes défauts, mais je crois que je m’en sors bien. » Que je rétorque avec un sourire un peu plus affirmé, m’efforçant d’ignorer les battements frénétiques de mon cœur à le voir me regarder comme ça. Mange, Margot. Je pique une frite, pile quand il demande : « D'ailleurs, j'ai pas eu le temps de te le demander au bal mais... pourquoi t'es blonde ? » Ok, automatiquement, je ris entre deux bouchées, haussant les épaules en expliquant le plus naturellement du monde : « J’avais besoin d’un peu de changement, puis ça va bien avec la saison. » Le froid, le clair, ça contraste avec mon roux vif. « T’aimes pas les blondes c’est ça ? » Et c’est après avoir posé ma question, oklm, que je réalise ce que je demande. Tg Margot. Reprends des frites, tiens. Et le burger, oh, un burger. Omnomnom.

Une fois le repas prêt, je l'observais s'installer sur le canapé. Même si j'étais surpris sur le coup, j'étais bien content. Cela aurait peut-être fait trop diner romantique si on s'était mis à la table, il manquait plus que des bougies et des roses, et je partais en courant. « Parfaite, j’ai mes défauts, mais je crois que je m’en sors bien. » J'attrapais mon hamburger, croquant une bouchée, avant de tourner le regard vers elle et de reprendre la parole après avoir avalé. « Cite-moi un seul de tes défauts, parce que là, j'en trouve pas ! » disais-je en lui souriant. C'était vrai, je voyais aucun défaut, là, tout de suite. Il fallait dire que je la connaissais peut-être pas encore parfaitement, peut-être que je ne voyais rien parce que j'étais.. J'étais rien du tout. Passons à autre chose, à ses cheveux. Ca me perturbait depuis hier, et n'ayant pas pu lui demander, c'était le moment. « J’avais besoin d’un peu de changement, puis ça va bien avec la saison. » Pourquoi pas. De toute façon, les filles changeaient souvent de coupe ou de couleur de cheveux, pourquoi pas elle ? « T’aimes pas les blondes c’est ça ? » J’arquais un sourcil, tournant directement la tête vers elle alors qu'elle se concentre direct sur la nourriture. « J'aime les blondes. Mais je te préfère en rousse, même si le blond te va très bien. Tout te va bien en fait. » répondais-je en haussant les épaules.

Jamais de la vie je pourrais prétendre à la perfection, ça serait carrément me surestimer. Et pourtant, Adriel semble pas forcément d’accord avec ma réponse, argumentant entre deux bouchées de son burger : « Cite-moi un seul de tes défauts, parce que là, j'en trouve pas ! » Je pince les lèvres, pensive, avant de balancer tout à trac : « Je ne sais pas nager, je sais pas mentir, je suis super jalouse, je tiens pas l’alcool, eet .. Et je suis une chieuse ? » J’ai débité ça à un flot hallucinant, riant avant de boire une gorgée de vin. Puis le sujet dévie sur ma blondeur magnifique. Ou pas ? D’ailleurs, c’est après lui avoir demandé un peu trop vite s’il n’aime pas les blondes que je me concentre soudainement sur ma bouffe, grignotant en l’écoutant me répondre : « J'aime les blondes. Mais je te préfère en rousse, même si le blond te va très bien. Tout te va bien en fait. » Même pas besoin de miroir pour savoir que je rougis. Il m’aime bien rousse. Je note. . « Je pense que brune ça m’irait pas. Mais merci… » Sourire plus sincère, plus calme, puis je demande avec un sourire en coin. . « Alors, verdict, jusque maintenant, comment je m’en sors pour ce .. bal round 2 improvisé ? » Convaincu, ou non ? Je lui pique une frite pour la manger, en souriant, balançant la tête doucement en rythme avec la musique. « C’est toujours meilleur chez les autres. » Excuse idiote, mais que j’aime sortir, oui oui.

Je réfléchissais tout seul à ses défauts en attendant une réponse, n'arrivant pas à en trouver un seul. J'attrapais mon verre de vin pour en boire une gorgée alors qu'elle répondait. « Je ne sais pas nager, je sais pas mentir, je suis super jalouse, je tiens pas l’alcool, eet .. Et je suis une chieuse ? » Je ne pouvais pas m'empêcher de rire, manquant de m'étouffer avec ma gorgée de vin. Est-ce qu'elle était sérieuse ? « Depuis quand ne pas savoir nager et ne pas tenir l'alcool c'est un défaut ? » demandais-je surpris. Ce n'était pas un défaut, certains y arrivaient, d'autres non. De là à dire ça, il fallait pas abuser. « Pour la jalousie, ça peut-être mignon... » lâchais-je l'air de rien, attrapant une frite. Moi, j'avais bien aimé quand elle avait été jalouse de Lara, quand je voyais que ça la dérangeait tout ça. Bon, la situation était complexe et j'aurais préféré que ça ne se passe pas comme ça, mais c'était mignon. Puis, on parlait ensuite de ses cheveux et j'étais un peu surpris par sa question. « Je pense que brune ça m’irait pas. Mais merci… » Vrai, je ne la voyais pas brune, je n'arrivais pas à l'imaginer. Pas le temps de répondre qu'elle reprenait la parole. « Alors, verdict, jusque maintenant, comment je m’en sors pour ce .. bal round 2 improvisé ? » Je souriais, mordant dans mon burger. Est-ce que je continuais de la taquiner ou est-ce que j'étais sincère pour une fois ? Que de possibilités. « Tu t'en sors vraiment très bien, je n'aurais pas pu imaginer mieux. » répondais-je en lui souriant. Sourire que je perdais très vite quand ses doigts s'approchaient de mes frites et.. Oh, elle avait osé. « C’est toujours meilleur chez les autres. » J'ouvrais la bouche, la regardant d'un air faussement outré. Quoique, là, je l'étais vraiment. « Tu sais que c'est mal ça ? Je pourrais tuer pour des frites. Pour CETTE frite. » disais-je en essayant de garder au maximum mon sérieux.