J'étais complètement out, puisque l'autre con d'Eliot (Darwin), m'avait enchainé et son vice-président n'avait rien fait pendant un moment, avant de se dire que peut-être valait mieux arrêter si je ne voulais pas clamser ici. Ouais, bah en attendant, j'avais la tête qui tourne. Commotion cérébrale ? Traumatisme peut-être ? J'en savais rien et peut-être qu'il valait mieux pour moi d'aller à l'hôpital plutôt que la Mather. S'ils étaient tous en train de se prendre le chou, je tentais de ne pas tomber en m'appuyant à Alexys, qui elle même était en train de s'en prendre à eux verbalement. C'était quand Cole nous disait de démissionner que j'ai commencé à rassembler mes forces pour aller le voir en face à face. Et je m'avançais vers lui, le visage en sang, avant de me stopper à quelques centimètres. « Moi démissionner ? Jamais. J'ai pas peur de toi ou de ta maison de moutons pétés de tunes. Vous êtes pas les seuls à en avoir non plus. » Faut pas oublier que j'étais aussi à la tête d'une entreprise multinationale, aux côtés d'un des leurs. Glissant ma main sur ma joue, je regardais mes doigts pleins de sang et je venais l'étaler sur la joue du vice-président Eliot. « Sur ce, bande de gamins capricieux, je vais m'occuper de mes blessures causées par votre bizut à la langue un peu trop pendue. Et rendez-vous pour le round 2. » Je me retournais, rejoignant la fille Carpenter, m'appuyant de nouveau à elle. « Mathers, on rentre ! » que je gueulais à tous les verts. Ouais, il était temps de rentrer avant que je foute l'arme à gauche.

Jonathan vient me voir, pour me prêter son mouchoir, je le laisse faire, regardant simplement ce qu'il se passe sans plus intervenir, cherchant à simplement oublier la douleur. Tate me tape sur le système, à se retourner contre nous, attaquant plus Aymalyne que les verts. Il tient avec qui ce con ? Il s'enfonce de plus en plus dans mon estime lui... Cependant mon attention est détournée de lui quand Alexander s'approche de Cole, Jon et moi, je me redresse et repousse un peu Jon, près à lui bondir dessus. Sage, je n'allais pas lever la main sur elle, mais lui, rien ne m'en empêche, surtout qu'au final c'est lui qui a commencé à porter le premier coup. Je le regarde alors souiller la joue de Cole et ça, c'est un truc qui passe pas non plus. "Tu te prends pour qui ?" Laissais-je alors entendre, d'une voix un peu enraillée par la douleur. Ouais, je le provoque encore, les autres je m'en fiche, mais lui, je cautionne pas ses gestes. J'en ai rien à foutre d'avoir mal, de les entendre prêt à partir. Je réagis bien plus à ce qu'il a dit et fait à Cole que la pseudo insulte qu'il vient de chercher à me faire. langue bien pendu. Je murmure alors à l'attention des deux Eliots à côté de moi. "Je peux le finir ?" Comme ça, il nous prendra plus la tête, il nous fera plus chier. Même si il sera très rapidement remplacé.

@Cole S.-Wildingham @Alexander Strudwick @Tate L.Murray @Jonathan T. Lynch

@Cole S.-Wildingham dit qu'on va aller en taule pour acte de violence alors, je lève les mains d'un air innocent. Perso, j'ai encore frappé personne et je compte pas le faire sauf si l'un d'entre vous me cherche. Et puis c'est quoi ces menaces ? Après tout, son bizut aussi finira en taule s'il y a un soucis. Ca le fait rire @Tate L.Murray moi, je trouve pas ça marrant. C'est même carrément con de sa part de sortir un truc comme ça. Pourtant, ça ne m'étonne pas du tout venant de lui. C'est parce que t'as trompé toutes les meufs que t'as eu que tes potes sont obligés de se comporter comme des connards finis eux aussi ! Je secoue la tête d'un air désespéré. Le temps où je doutais de Zakhar à chaque fois que je n'étais plus dans les parages et encore plus lorsqu'il était en Russie est passé depuis bien longtemps maintenant. Maintenant, ça me saoule plus d'autre chose dans le sens où se sont ses potes, ils sont sensés de comporter autrement avec lui mais bon...! On change pas des cons immatures, que vouez-vous. En tout cas, si Alex comptait partir moi, j'avais des trucs à récupérer dans tous les cas ! Moi je suis venue récupérer des trucs et je compte bien les récupérer avant de partir ! Si t'as besoin de moi Alex, tu m'appelles ou tu passes à la maison. Je passe ensuite devant le petit bizut (@Elis 'Darwin' Kamprad) et ne peux m'empêcher de lui donner un conseil. Dis-moi, tu comptes rentrer chez les Eliots nan ? Alors, il serait peut-être tant de te montrer distingué, poli, réfléchir, intelligent, un brin moins con, classe, droit, respectable... Je m'arrête ou je continue ? Et oublies pas de réfléchir avant de l'ouvrir surtout ! Je lui donne une tape sur l'épaule avant de tracer mon chemin comme si j'en avais rien à foutre de ce qui pouvait se passer ici.

J'essayais de calmer Sage, l'enfermant dans mes bras autant pour la réconforter que pour l'empêcher de foncer à nouveau sur Darwin pour le réduire en miettes. Je ressentais sa souffrance puissances mille et à cet instant, je faisais un effort surhumain pour pas aller cogner cette tête de con à mon tour pour s'en être pris à deux personnes à qui je tenais énormément. Les choses dégénéraient autour de nous, les Eliot se prenaient même la gueule entre eux et ça en devenait vraiment pathétique. Je voyais Alex qui commençait à tourner de l'oeil un peu plus loin, apparemment dans un sale état. Cole faisait son show en montrant une affiche à la con qu'il avait fièrement accroché devant leur confrérie, et rien que de le voir face à moi me donnait envie de lui éclater sa sale gueule. Depuis que j'avais appris qu'il cherchait à s'en prendre à ma fille, j'avais des pulsions de haines qui m'envahissaient dès que j'entendais son prénom. Alors en le voyant là à quelques mètres de moi, autant dire que mes nerfs étaient mis à rude épreuve. J'te la confie dis-je à Lucky en parlant de Sage, avant de m'éloigner pour rejoindre le petit groupe qui s'était formé. J'arrivais pile au moment où j'entendais Darwin marmonner. A ta place j'essaierai même pas. Crois-moi, je meure d'envie d'éclater ta gueule de connard au sol dis-je l'air menaçant. Et si il pensait qu'un tête à tête avec les flics m'effrayait, il se trompait. Alexys s'occupait de ce con et je tournais mon regard vers Cole, glacial. Si seulement il n'y avait pas tout ce monde putain. J'sentais ma mâchoire se contracter, mes muscles se tendre, et l'envie irrésistible de sauter à sa gorge pour fermer sa grande gueule une bonne fois pour toutes m'envahir. Sur ce, bande de gamins capricieux, je vais m'occuper de mes blessures causées par votre bizut à la langue un peu trop pendue. Et rendez-vous pour le round 2. Mathers, on rentre ! Je dévisageais toujours mon demi-frère, puis par pure provocation, j'attrapai son affiche ridicule et la déchirai de tout son long, avant de lâcher les débris à ses pieds. On en a pas finit toi et moi dis-je les yeux assassins en le pointant du doigt. Puis je me tournais vers Alexander à qui je prêtai mon épaule pour l'aider à marcher, prêt à décamper d'ici.

@J. Sage Lewis @Alexander Strudwick @Elis 'Darwin' Kamprad @Cole S.-Wildingham @Alexys C.-Mordachov@Lucky E. Burberry

Pas qu'elle était fière de se faire traiter de pute, mais elle s'en fichait royalement, car elle en avait assez entendu avec eux. Toujours le même refrain en fait, alors ça ne lui disait vraiment plus rien. Et donc que Jonathan se permet de gaspiller sa salive pour une insulte pareille, elle en était blasée, presqu'envie de lui rire au nez tellement c'était pathétique. Faut croire que la seule vraie Eliot parmi eux, était cette jeune demoiselle (Orysia) qui avait aidé Alexander. Cette demoiselle avait tout compris à la vie, tandis que le reste, laissaient vraiment à désirer. Même qu'ils se prenaient le chou entre eux, alors dire qu'ils formaient une belle et grande famille soudée, serait la plus grosse blague de l'année. Belle image de leur confrérie en effet. Ils sont tellement vulnérables qu'on pourrait les diviser assez facilement. Enfin bref, Lucky ne trouva point l'utilité d'être là, ils étaient beaucoup trop faibles pour eux, trop facile à provoquer et lorsqu'Alexander les appelait à se replier, elle fut bien contente. Wade lui confia Sage en pleure et cette dernière vint se réfugier dans ses bras. Lucky lui tapota le dos et lui essuyait ses larmes d'un revers de main. - Ils n'en valent pas la peine que tu verses ces larmes. Ça va aller ma belle. Souffla-t-elle en faisant signe à Ashleigh de laisser son toutou de sœur et de la rejoindre. -Ash tu te ramènes ? On s'casse. Plus vite, ils partiront, plus vite, ils seront tranquilles et plus vite, il n'y aura pas mort d'homme.

C'était presque digne d'un film, il manquait juste les pop corns. Ashleigh n'avait frappé personne et avait plus assisté à la scène que vraiment y intervenir vu qu'elle était arrivée un peu après la bataille. Mais c'était pas fini, elle savait que c'était la première baston de l'année mais surement pas la dernière. La guerre venait juste de reprendre entre les mathers et les eliots. La blondinette leva les yeux au ciel quand Cole annonça que les bleus avaient un règlement. Putain c'était pas une confrérie mais une prison leur eliot house en fait. L'anglaise était bien satisfaite de ne pas avoir rejoint cette maison. Ils étaient pas dans une confrérie pour subir un règlement, non mais la blague quoi. Alexander interpella tous les verts pour leur dire de rentrer et Lucky s'occupa de Sage qui était vraiment pas bien. Ash' se dirigea vers le duo et passa un bras derrière le dos de Sage pour soutenir cette dernière. Elle avait le démon de ce qu'ils avaient osé faire à son amie et elle n'allait pas en rester là, croyez moi. Tate ajouta quelque chose et Strauss avait bien envie d'aller le voir pour déposer ses lèvres contre celle de l'eliot, histoire de bien foutre la rage à Cole, à sa soeur et à tous les autres bleus. Elle se retint parce que c'était pas le moment et qu'elle n'avait pas envie de foutre le jeune homme dans la merde et de ne plus le revoir. Oui car c'était pas le stupide règlement de la présidence des eliots qui allait l'empêcher de le voir si elle en avait envie. Elle remarquad'ailleurs le sourire qu'il lui fit et le lui rendit. Allez ciao les coincés lança t-elle bien fort tout en soutenant Sage.

J’essayais de ramener le calme dans mes propres rangs, conscient que les discordes internes nous feraient perdre du crédit devant les verts. Le président affaibli de nos chers rivaux ne semblait pas décidé à se laisser impressionner ou menacer, malgré son état et les coups qu’il venait de se prendre. Il s’avança vers moi, un air de défi dans les yeux et je maintins mon regard sombre planté dans le sien, mâchoire serrée, l’écoutant répliquer avec un une expression de dégoût dédaigneux sur le visage, expression qui s’accentua quand sa main ensanglantée vint se poser sur ma joue, étalant son propre sang sur ma peau. Il jouait la provoc’, clairement, cherchant à me faire perdre mon self contrôle. « Dégage tes sales pattes de là. » réussis-je à articuler entre mes dents, me retenant de fondre sur lui pour lui en coller une. Un coup de plus et ça risquerait de le finir. Hors, les ambulances qui viennent chercher le président mather chez nous à la EH, ça risquait de ternir complètement notre reput’. Cette altercation sur notre porche faisant déjà bien assez mauvais genre. Alors je pris sur moi, et calmer mon acolyte, Darwin, qui trépignait d’aller –le finir- selon ses propres dires. « Laisse le filer. On a ce qu’il nous faut. » soufflai-je en échangeant un regard entendu avec Jon, qui avait suffisamment d’images compromettantes en sa possession, même si Alexys, elle, se ne sentait pas menacer car elle avait touché personne. On avait clairement Alex et Sage en train de se défouler sur Darwin en vidéo… Bon, on avait aussi Darwin qui prenait Alexander comme putching ball, mais avec un bon logiciel de montage vidéo, ce passage pourrait aisément s’effacer… Wade réduisit en miette l’affiche de notre superbe règlement, sa façon à lui de faire comprendre qu’il n’hésiterait pas à l’enfreindre pour que l’on règle nos comptes lui et moi. « C’est bien si tu repiques encore ton année tu pourras de reconvertir dans la confection de confettis… » commentai-je son geste avec un certain sarcasme amusé, refusant de laisser Forbes me faire perdre encore plus mon sang froid. Il avait eu mon héritage, il avait fait chanté Victoria, ma soeur, et maintenant il avait eu Kyla, ma petite amie... Je ne le laisserais pas toucher à ma confrérie. Je les regardais déguerpir en serrant mes poings qui me démangeaient avant de m’engouffrer à l’intérieur en annonçant à mes camarades : « Je vais prendre une douche… A la javel… » Pour enlever le sang de cet enfoiré. « Et après on se réunit et on prépare la riposte… » On n’allait pas laisser passer ça… ça jamais.