Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility« Used to. » Anna et Clay. - Page 4
I LOVE HARVARD
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
AccueilAccueil  
  • RechercherRechercher  
  • MembresMembres  
  • S'enregistrerS'enregistrer  
  • ConnexionConnexion  
  • -45%
    Le deal à ne pas rater :
    PC Portable LG Gram 17″ Intel Evo Core i7 32 Go /1 To
    1099.99 € 1999.99 €
    Voir le deal

    « Used to. » Anna et Clay.
    Page 4 sur 5 Précédent  1, 2, 3, 4, 5  Suivant
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postJeu 20 Oct 2016 - 9:31
    taggercitereditionsupprimeradresse
    " Used to "
    ft. ANNALYNNE & CLAY

    La proximité. L'envie. L'interdit. La fierté. Je déraisonne au rythme des secondes, j'ai peur de lui mais surtout de nous, je nous sais capables du meilleur comme du pire, et ce qui se trame en mon intérieur, reste la meilleure façon de le dire. Je suis à l'envers, ne me complais plus dans ce rôle que l'on m'a si souvent donné. Je me voudrai humaine, bien moins construite à force de haine, j'ai des besoins de lui dire, bon sang, combien … Combien se meurt de fois ces mots sur mes lèvres et qui ne veulent s'éparpiller, ça et là. C'est sur ma bouche que brûle mes je t'aime, c'est dans mon sang, c'est dans mes veines. Mais je suis incapable de lui démontrer, même si j'ai eu le cran de lui demander il y a quelques jours de ne pas me quitter. Aujourd'hui, j'ai ses paroles qui me hantent, et c'est pour toujours qu'elles semblent présentes. Il est des choses, que l'on ne peut effacer. Même si j'ai cru nous offrir cette possibilité, en nous perdant dans cette prison doré, cette baraque qu'il a toujours détesté. Bon dieu, mais à quoi je pensais … ? " Tu éludes ma question... " Et l'envie de l'embrasser m'obsède. " D'une façon qui n'est pas pour me déplaire. " Et je flanche, à ma manière.

    Il y a cet instant, ce laps de temps que je ne parviens pas à définir, celui là même où mes prunelles se perdent dans la contemplation des siennes. Je devrai pourtant voir les actes suivants venir, mais j'en suis incapable, faute de mon inclinaison en sa faveur, aux aléas mièvres de mon coeur. A cette passion, dévorante aussi bien qu'entêtante. Son pantalon tombe sur ses chevilles dans un bruissement succinct, et c'est mon souffle que je retiens. " C'était plus bas..." Anna, sérieusement, tu envisageais quoi ? Mes paumes s'éloignent de lui, une bonne fois pour toute, quand je m'essaie à ne pas observer ce qu'il vient de dévoiler. Parce que je suis parfaitement consciente que ce n'est ni ses cuisses, ni ses mollets que je vais m'abandonner à regarder. La contenance que j'avais réussi à retrouver semble courir à sa perte, et il n'en faut pas plus au bordel de mes pensées pour se mettre dans un nouvel complètement détraqué.

    Tout semble se chambouler, et je m'idéalise à sa merci, une nouvelle fois, si bien en marionnette qui se laisse contrôler. Sachant pertinemment que je l'ai toujours fait. Me voulant farouche et revêche alors qu'il n'en que servitude et ambition de pallier à toutes les attitudes. Mon père qui me veut héritière, mariée, prête à gérer une entité. Ma mère qui recherche cette perfection qu'elle n'a jamais pu, ne serait-ce que du bout des doigts, frôler. Mes clients qui m'espèrent salope et putassière. Et les autres … pour lesquels rien importent. Puis juste là, Clay, face à moi, à vouloir me bousculer, me pousser dans des retranchements jamais rencontrés. J'en crache un soupir, déclinant – malgré moi – un regard en aval, alors que ça me fait presque mal. « Parce que ça te manque … ? » Prononce ma voix, provocatrice plus que toutes les autres fois. « De me voir à genoux devant toi ? » Et je me garde pour moi, le fait que cette position, il est vrai qu'elle me hante encore, c'est con. Pour tous les moments passés à l'avoir en bouche, à le dévorer, l'adorer … Ma main s'échappe, dérape. Accroche son derme de mes ongles, espère arracher un frisson, avant d'asséner une autre provocation. « T'es un grand garçon. » Je me sais dans cette situation, celle d'avoir sur toute la ligne, dans notre histoire, tort, mais je n'y peux rien, je lutte contre mon propre corps. Je ne m'abaisserai pas, parce que ployer serait aussi difficile que d'avouer, à quel point lui a pu me manquer. « Mademoiselle Malcolm ? » Me rendre à l'évidence qu'il est terminé, notre aparté, parce que de l'autre côté de la porte fermée, Amélia, semble s'impatienter.

    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postLun 24 Oct 2016 - 20:51
    taggercitereditionsupprimeradresse
    « Used to. »
    ft. ANNALYNNE & CLAY

    Ses doigts se détachent vivement sous l'effet de la surprise, piquée à vif, et n'ose porter le regard sur ce qui vient d'être dévoilé. Dommage parce que j'aurais apprécié la voir ne serait-ce qu'une seconde m'examiner pour en deviner les appétits, jouer de ses doigts sur mes maux, rouler langoureusement le tissus sur ma peau. Au final elle abdiquera et jette son dévolu sur ce que j'offre de plus impudique pour soupirer d'une voix doucereuse le début de nouvelles hostilités. « Parce que ça te manque …? De me voir à genoux devant toi ? » Il est vrai que cela me parait une éternité qu'elle n'ai venue s'y épancher, mais je n'irais pas jusque là parce que pour une simple fellation j'ai toujours moyen de trouver, même s'il me faudra débourser un peu. A son ton, on la devine indocile et se jouant des limites pour mieux les reposer, comme prête à céder alors qu'il n'en est rien. Forte tête qu'il me faut encore travailler, elle revient cependant me flatter, apposant ses doigts de plus bel sur un derme où suintent le musc et les vapeurs de son canasson. « T'es un grand garçon. » Et sur ses mots, elle met fin aux réjouissances durant lesquelles je pensais la faire flancher, un amusement que j'aurais bien fait perdurer. Dans cette atmosphère qu'elle a su plomber d'une seule réflexion, ce qui est d'ailleurs sa plus grande aptitude, nous nous observons, moi cherchant la part de sincérité dans ses dires et elle qui ne fait que de se jouer malicieusement de mes soupçons. Cela ne durera que le temps de quelques secondes puisqu'au travers de la porte exhale la voix tant particulière d'Amélia. " Mademoiselle Malcolm? " Tes esclaves attendent tes ordres...

    Et je ne sais pourquoi cette crainte soudaine mais à la simple écoute de son intonation je m'abaisse prestement et agrippe mon pantalon, le remonte vivement en négligeant l'ecchymose que la ceinture oppresse à son passage. " C'est vrai, j'suis dégueulasse en bouche." Mes doigts s'activent à refermer la boucle, pressé par le temps. " Mais peut-être qu'après une douche et quelques verres de vin, " puisque tu ne tiens à le garder, autant fêter ton écrasante victoire sur mes espoirs avec une bonne bouteille de Chardonnay. Et sur le regard curieux mais respectueux de son intendante elle ouvre la porte, offre à son jugement le curieux spectacle d'un homme et d'une femme tous deux enfermés sans raison, le bruit du verrou trahissant l'inconvenant de la situation.

    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postMar 1 Nov 2016 - 9:21
    taggercitereditionsupprimeradresse
    « Used to. »
    ft. ANNALYNNE & CLAY

    Sur les mots de mon employée ma respiration se syncope, entre déception et soulagement, je reste un temps encore dans la même position. A le regarder, à me demander jusqu'où j'aurai pu aller, sachant à quel point il peut me détester. Mais l'amour à la haine sait si bien se mêler, et de ma fière à ma peine je ne peux me détacher. C'est lui qui marque le retour dans la réalité, lorsque avec des gestes rapides et maladroits il remonte le tissu sur ses jambes, sa plaie. Et ma langue hésitante humidifie mes lèvres à plusieurs reprises alors que je n'ai toujours pas bougé. Il faut ouvrir cette fichue porte Anna, décides-toi. " C'est vrai, j'suis dégueulasse en bouche." C'est fou comme il ne reste que les mauvais mots, les jeux dangereux. Mon affection se perd dans ces souvenirs, ceux où il ne reste que la putain. Là où il n'y avait pas encore de chagrin.

    Il finit de bouclé son pantalon, et biaisé dans toutes mes envies contraires comme complémentaires, je me décide à ouvrir cette porte, parce qu'il n'y a plus rien d'autre à faire. " Mais peut-être qu'après une douche et quelques verres de vin, " Ça me glace le sang, et coupe l'élancée de mes mouvements. Pour deux raisons, et plutôt simple, la première c'est qu'il n'a pas tort, et la chose a déjà été prouvée, une fois alcoolisée je suis dans l'incapacité totale de lui résister. Bien au contraire, je suis même aux aboies, de chaque caresse, le moindre coup de rein, et de ses lèvres qui viendraient mordre mes seins. La seconde … c'est le fait qu'il abandonne, pour de bon. Puisqu'il m'invite à boire, à plonger dans le noir. Il abdique, tire un trait. Ma victoire est amère, puisque dans mon coeur c'est l'enfer.

    Et finalement, la porte est déverrouillée en un bruit sourd, je l'ouvre sur Amélia, et si dans un premier temps elle se permet de nous regarder, une fois moi, une fois Clay, elle jongle, avant d'abaisser son regard, et j'en fronce mes propres sourcils, il ne faut à l'évidence pas être un génie, pour tenter de comprendre, pour deviner, faire l'amalgame parfait en ce qui concerne un homme et une femme dans une salle de bain, enfermés. Pourtant ici nous ne sommes coupables de rien, si ce n'est de notre histoire qui n'aurait peut-être pas du exister. Alors je soutiens son regard, je tends à lui montrer que même dans ma position de faiblesse je reste, sa maîtresse. « En cuisine on se demande ... » Elle s'en devient hésitante. « Si les truffes conviennent à tout le monde ? » A Clay en tant qu'invité, à moi en tant que femme enceinte prête à dégobiller. Je lance une oeillade fuyante à mon compagnon d'infortune, mais ne lui laisse pas forcément le temps de répondre, j'ignore pourquoi, peut-être pas envie de sortir de ce traquenard dans lequel je me noie. « Parfait. » Elle opine de la tête, avant d'à nouveau disparaître, et j'avoue en profiter pour sortir à mon tour et me décaler sur le côté, juste au cas où si lui aussi voudrait sortir un tantinet oppressé. « Le seul morceau de viande que j'ai apprécié dévorer. » Je lui confie, rancunière aussi bien que moqueuse, sans pour autant encore me retourner. Evidemment pas la peine de préciser, que c'est de son sexe que je suis en train de parler. Puisqu'il est assez stupide pour penser que j'ai pu être sincère le jour où je lui ai balancé cela à son sujet. Combien de fois a-t-il dit que j'étais une planche à pain déjà ? « Viens, elle fera une attaque si elle te voit encore avec ces vêtements de roturier. » Et déjà prends le chemin de la chambre parentale. « On ne mange pas des truffes en jean déchiré. » J'espère juste qu'il sait, que je n'en ai jamais rien à faire de son accoutrement, c'est du bougre qui traîne en caleçon que je suis tombée amoureuse, celui là même qui, avant notre « erreur », savait me rendre heureuse.

    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postMar 1 Nov 2016 - 19:37
    taggercitereditionsupprimeradresse
    « Used to. »
    ft. ANNALYNNE & CLAY

    La servante nous observe mais aussitôt abdique face aux convenances que sa condition implique: le moindre jugement ne lui ait permis. A cela, elle abaisse le regard pour poser une question quant aux mets qui nous seront servis et l'hésitation dans sa voix trahit déjà ses pensées, ce que son imagination lui a suggéré. Si elle savait de quoi il en retourne exactement, il est évident qu'elle en rirait tellement la situation est d'une absurdité. « Si les truffes conviennent à tout le monde ? »  Des truffes? Jamais gouté. Encore l'un de ces éléments que seuls les fortunés ont les moyens de se procurer. Mais je me tairais à ce sujet puisque je ne veux passer pour plus incivil que je ne suis et préfère laisser Annalynne prendre la décision pour nous deux puisqu'après tout je ne suis que l'invité. « Parfait. » Amélia redisparait une fois sa réponse obtenue mais qui sait pour combien de temps au final. Elle nous a déjà surpris une fois alors pourquoi pas deux. Anna lui emboite le pas et quitte la salle d'eau, bifurque de deux pas sur le coté et patiente, attend comme pour s'assurer que moi aussi j'abandonne son territoire. Je n'apprécie pas vraiment que l'on me force la main de cette façon mais il n'y a pas d'autre choix à faire, d'autre chemin à prendre puisque d'après mes précédentes paroles, je me suis en quelques sortes déjà engagé sur une autre voie: regagner les appartements - au plus loin des siens - qu'elle a généreusement consentis à me prêter, une douche que je puisse me décrasser, et qui sait prendre un repas pour terminer peut-être en beauté. « Le seul morceau de viande que j'ai apprécié dévorer. »  Je n'ai pas encore bougé qu'elle tente de m'amadouer de la plus délicieuse façon qu'il soit, par la réminiscence d'un souvenir pernicieux, d'elle agenouillée goutant fiévreusement à ce morceau de choix.  " Pas si alléchant que çà faut croire... " puisqu'elle n'a voulu réitérer l'exploit à l'instant.

    « Viens, elle fera une attaque si elle te voit encore avec ces vêtements de roturier ». Après un laps de temps d'attente, je me décide à faire un pas et scrute mon pantalon certes un peu abimé. Roturier? Je savais que je ne cadrais pas vraiment avec le décors mais de là à jouer au transformiste pour plaire aux domestiques... « On ne mange pas des truffes en jean déchiré. » Chez moi si étrangement. Prendre mon repas en jogging ne m'a jamais dérangé mais il est vrai que je n'ai jamais eu l'occasion de gouter à des aliments si fins, si raffinés. Et à peine suis-je à sa hauteur que je marque un temps d'arrêt, bref pour hausser des épaules, roulant des yeux et grimant mon irritation face à sa moquerie nouvellement inventée. Pourquoi ne m'a t-elle simplement pas précisé d'amener des vêtements âpretés lorsque nous étions sur le départ? " Ouais.... J'ai compris. " Je fais tache ici, inutile de passer par quatre chemins pour me le souligner, c'est un fait dont je suis déjà pleinement conscient.  

    Et sur le chemin de ma chambre à l'autre bout de la bâtisse, l'ayant laissée faire escale dans celle du maitre de ces lieux pour quelques vêtements qui conviendront mieux, je suis saisi par une frustration déroutante dont je connais l'origine. Elle n'a pas dit non pour l'alcool même si ce n'était qu'à la base une plaisanterie et il serait logique et de convenance qu'un verre de vin accompagne le plat délicat qu'on nous prépare en cuisine. J'ai beau accepter son choix, j'en reviens toujours à mes folles espérances alors que je ne suis qu'une distraction passagère. C'était bien précisé dans le contrat que j'ai signé. Pour quelques mois. J'ai gagné d'elle l'exclusité mais à quel prix et pour quelle finalité? Je n'ai fait que perdre mon temps et ai profité d'une femme qui est devenue bien plus pour moi à présent. Ce sont des mois, un gosse, des sentiments naissants sur lesquels je vais devoir tirer un trait et m’assoir. Comment ne pas se montrer amer devant un tel constat... La porte est claquée sans même y penser et déjà je me presse vers la salle d'eau, jette à la volée t-shirt et ce vestige en jean qui finira bientôt dans un sac plastique. Annalynne? Elle sait où me trouver, connait - d'après ce qu'elle dit - mon corps dans le moindre détail alors de ma compagnie pour les cinq minutes à venir, elle peut s'en passer. La porte n'est restée que très légèrement entrouverte lorsque je prends place sous le pommeau et commence, accueille les premiers jets avec une délassante satisfaction: celle de voir mon amertume être drainée au fil des litres écoulés.


    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postMer 2 Nov 2016 - 17:51
    taggercitereditionsupprimeradresse
    « Used to. »
    ft. ANNALYNNE & CLAY

    " Pas si alléchant que çà faut croire... " Je t'en prie Clay, comme si tu pouvais en douter. Pour toutes les fois où je suis allée et venue sur ce dernier, à épancher une soif bien compliquée à éradiquer. En main, en bouche, en moi … Je l'ai aimé un peu plus à chaque fois. Et l'envie ne m'a pas manquée il y a quelques secondes à peine de recommencer. Céder à cette tentation qui me fait encore perdre la raison. Sauf que non, ce n'est pas contre lui, mais je ne le pouvais pas, pour toutes les choses qu'on a pu se dire depuis le jour où j'ai décidé de ne pas garder cet enfant, tous ces mots qui restent, qui ne veulent s'effacer. Ce sont des morceaux bien compliqués à raccommoder.

    Puisque cette atmosphère me pèse encore, j'opte pour une tout autre discussion, sans penser à l'impact qu'elle pourrait avoir sur lui, il est vrai. En même temps, j'ai l'impression de ne plus savoir comment me comporter en sa présence, tantôt défensive, jusqu'à ce que je frôle l'arrogance. C'était plus simple avant, tu ne trouves pas ? Quand on acceptait autant l'un comme l'autre de nous maltraiter. On était malsains, on l'assumait. Un flic bedonnant, une planche à pain, c'était ça les prémices de notre première venue ici. Parfois je me dis qu'on aurait du arrêter plus tôt, avant que ça ne devienne plus vrai. " Ouais.... J'ai compris. " Et en un soupir il passe devant moi, quand j'expire un faible « Je déconnais ... » qu'il n'entend même pas, puisqu'il est loin déjà. Bien que je vais lui trouver des vêtements non déchirés, je ne voulais pas qu'il le prenne à ce point mal. Ce n'est plus la même longueur d'ondes sur laquelle on se permet d'être branchés.

    Et comme je le devine dans la chambre d'amis, ces « appartements » du jour, proposés alors qu'il avait contre moi, au début de la journée, une haine encore plus poussée, je me dirige pour ma part vers celle de mon père afin de trouver quelque chose dans laquelle il pourrait entrer. Clay n'a assurément pas la même carrure que mon paternel, plus grand, plus musclé … D'un corps pour qui pourrait me forcer à me damner. Un supplice à lui seul, albâtre si savamment sculpté. Alors mes mains ouvrent penderie et à force de recherches je tombe sur un polo en cachemire pouvant convenir, ou tout du moins je l'espère, suivi d'un pantalon que je soupçonne en satin, pas sûre qu'il apprécie, mais mon père ne possède pas de jogging ou autre chose dans ce genre là.

    Les vêtements en main, je sors finalement de la pièce pour emprunter le chemin qu'il a lui même arpenté tout à l'heure. C'est tout à mes pensées que j'avance, toute à mes délires que je me morfonds dans mes silences. Il ne voit même pas à quel point il m'a bousillée. Perdue j'entre dans la chambre sans y penser, je dois même me rendre à l'évidence je n'entends même pas, de primes abords, l'eau couler. Ce n'est qu'une fois bien à l'intérieur que je réalise vraiment, la porte encore ouverte, et ce que j'aperçois. J'en déglutis, malgré moi. Démiurge qui de mon point de vue ne fait que s'esquisser, sauf que je n'ai aucun mal à imaginer le reste pour l'avoir trop de fois contemplé, embrassé, caressé. A quel point je voudrai être en droit de le revendiquer une autre nuit, sans croire qu'il peut me détester aussi fort que ce que je peux le dégoûter. En délaissant les habits sur le lit, je me permets plusieurs pas, en direction de cette salle qui m'attire plus que de raison. Et justement, c'est le cas, je déraisonne, quand sur la porte se posent mes doigts. Voyeuse si peu dissimulée, et de ma langue sur mes lèvres c'est d'un savoureux spectacle que je me délecte. Tentée, tiraillée, captivée … et lorsque je le crois relever le regard, c'est rapidement que je fais demi tour, tourne le dos, et sauve ma peau. Soupire pour me remettre des émotions et de la fièvre engendrée. La main sur le visage, déboussolée. « J'ai de quoi te changer. » Encore faut-il qu'il accepte de les porter, il serait capable de me dire que les tissus font gay.


    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postMer 30 Nov 2016 - 21:55
    taggercitereditionsupprimeradresse
    « Used to. »
    ft. ANNALYNNE & CLAY

    Ne serait-ce que pour un temps, quelques minutes qui vont bientôt céder la place à de nouveaux heurts, j'en laisse de coté toute animosité, blasé sous l'effet cuisant de ce jet qui tatoue mon derme d'une couleur plus prononcée et l'embaume d'une effluve musquée. La mousse, tout comme ma rancœur, coure le long de ces muscles endoloris que j'ai par répulsion du mal à regarder. C'est çà qu'elle a rejeté, un tout qui la blesse à défaut de savoir raisonnablement l'aimer, d'être en mesure de la retenir alors que les jeux sont faits. Les paumes plantées sur la mosaïque, c'est mon front qui vient à son tour se déposer entre ces deux appuis, me délectant agréablement du contraste entre ce parvis et une nuque frappée par les lames, la dynamique, d'un ruissellement à l'image de notre relation: un renouvellement constant de nouvelles sensations. Et contre ce flot, source d'une régression positive, j'abandonne un brame sourd en signe de ma défection avant que ne se fasse entendre parmi cette  ritournelle incessante le léger chant des gonds...  

    Une ombre fluette dont je devine naturellement l'identité se meut dans la pièce voisine, aisément perceptible puisqu'elle filtre de ses contours les quelques rayons que laisse passer la vitre de la chambre et projette sa silhouette à même les lattes du parquet. Il ne lui faudra pas longtemps avant de s'annoncer, quelques secondes à peine après avoir coupé l'arrivée d'eau. « J'ai de quoi te changer. » Et alors que je sors de la cabine vitrée pour revêtir momentanément une serviette qui fut, je me doute, accrochée là par l'un de ses valets, la seule question qui me traverse l'esprit concerne la nature de ce qu'elle a bien pu dénicher... Assurément ce ne sera pas du Redskins. Elle a sur moi cet ascendant pour le moment, le petit plaisir de pouvoir me modeler à l'image de ce monde dans lequel elle a erré et je suis malheureusement bien forcé de m'y plier. M'ébouriffant une dernière fois, de ma main droite je pousse ce que ses doigts ont à peine effleuré et fais mon entrée, l'aperçois en train de patienter à coté du lit où les fringues ont été déposées. De visu, je dirais qu'elle a cru me rendre présentable en m'attifant comme un golfeur de ces clubs privés, de ceux qui n'acceptent leurs postulants que sur pédigrée. Et sans marquer de temps d'arrêt je vais juger de la qualité des vêtements, palpant nerveusement le textile avant de les déplier grossièrement. Chez les Malcolm le mot simplicité rime avec démodé... Je ne dirais pas qu'elle a des gouts de chiottes puisque je l'ai tentée mais pour le coup, il est clair que ce sera beaucoup trop étriqué... Un désappointement qui se retraduit sur ma gestuelle d'une oscillation légère de la tête accompagnée d'un rire caustique. " Si je dois porter çà... J'espère que tu me feras la joie de t'abaisser au même niveau. " Porte donc les habits de ta "mère" et non  ceux que tu as sur l'dos... Les manches courtes sont déployées, repliées et réétalées, examinées minutieusement avant que je ne me décide finalement à contourner la literie en direction de mon sac qui y est déposé. C'est un sous-vêtement qui en est soustrait et la serviette autour de la taille je me fixe, me surprends même à bêtement la contempler, bien loin de l'ignorer. " Tu veux p't'être m'aider."
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postSam 17 Déc 2016 - 16:55
    taggercitereditionsupprimeradresse
    « Used to. »
    ft. ANNALYNNE & CLAY

    Avec une volonté dont je ne me déleste pas, je me force à regarder seulement le lit, où les tissus gisent dans l'expectative de le voir sortir et se placer à mes côtés. Et j'en contrôle ma respiration, ma fichue appréhension, caresse mon visage lorsque j'entends la cabine de douche s'ouvrir, quand je le devine, dénudé, en sortir, et j'en ressens les battements de mon cœur s'accélérer. Trop de jours durant lesquels il ne m'a pas touché. Dans mon esprit j'en aperçois ses mains, effleurant ma peau et connaissant les endroits où me faire frissonner … Mais finalement ses pas, et sa présence que je ressens arriver, j'en chasse d'ailleurs mes lubriques pensées avec peine alors que d'un faible regard je me heurte aux dessins de son torse sur lesquels mes griffes ont si souvent su se faire. Je soupire, je vis un terrible enfer. Abysse dans lequel encore une fois je voudrai si bien me brûler.

    De ses mains il attrape les vêtements déposés, et comme j'ai pu l'imaginer, je comprends bien vite que ce n'est pas quelque chose qui lui plaît, mais de toutes les manières c'est de cela qu'il va devoir se contenter. Clay Cooper … Le seul homme au monde capable de cracher sur du cachemire et du satin. C'est une chose à me rendre folle, putain. D'ailleurs son rire me fait à moitié sursauter. " Si je dois porter çà... J'espère que tu me feras la joie de t'abaisser au même niveau. " De mes yeux je l'interroge, parce que ma tenue est certes pas des plus coincées, mais elle me paraissait bien. Même si ce n'est pas du satin, cependant je dois pouvoir trouver dans mes armoires quelques choses qui pourraient se marier avec l'accoutrement que je viens de lui amener. Tissus qu'il détaille encore avant de se décider à aller chercher dans son sac la seule chose que je ne lui ai pas apporté. Boxer en main, il me gratifie d'un regard tandis que je remarque être dans l'incapacité de me détourner de lui et de cette serviette qui saurait le menacer d'à tous moments tomber. Si seulement elle le faisait … " Tu veux p't'être m'aider." C'est un acte manqué qui trahit le cheminement de mes songes débridés. Mes dents qui mordent avec ferveur mon inférieure. Et ma langue qui s'ensuit pour humidifier ces mêmes lèvres en manquent de lui.

    Je ne sais plus où nous en sommes, lui et moi, s'il y a encore une once d'histoire malgré la décision que je m'apprête à concrétiser dans quelques jours, mais malgré cela, je m'approche de sa personne. Attirée comme un aimant, comme si je ne pouvais résister plus longtemps. J'ai des envies de le toucher, de caresser, de mordre et de manger. Ca m'électrise dans mon entièreté, ça me pousse dans des retranchements que je me pensais être capable de ne plus fouler. Mais une fois encore, je suis à son hauteur, et j'en ai une chamade nouvelle dans mon cœur. On ne sait jamais mieux s'aimer que lorsqu'on se hait, et j'en suis intimement persuadée qu'à cette règle aujourd'hui et maintenant nous ne pouvons pas y déroger. Et enfin j'ose défaire toutes barrières, je me fais chienne alors que je me suis heurtée à sa haine. Mes phalanges attrapant le coton pour le délier, je le défais de l'emprise de la serviette et la laisser choir sur le parquet. Lubrique quand mes prunelles éclatées de désir le contemple dans son entièreté. Ongles sur ses hanches qui glissent de trop, effleurent finalement son sexe qu'il serait si facile d'ériger. Mais de ma voix, je contre mes propres volontés. « Si ce n'est que ça, je crois pouvoir me trouver un ensemble en soie. » Et me dérobe en arrière, de deux pas.
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postMer 28 Déc 2016 - 22:21
    taggercitereditionsupprimeradresse
    « Used to. »
    ft. ANNALYNNE & CLAY

    Ma demande d'appui ne tombe pas dans l'oreille d'une sourde puisque déjà ses courbes se rapprochent jusqu'à nous engager dans une proximité qui en ferait hurler plus d'un. N'oublions pas que c'est un manoir hanté par nombre de domestiques qui n'ont aucune idée du lien qui nous unit elle et moi, et qu'au détour du couloir, par un concours de circonstances, par un triste hasard, il serait  bien malheureux que l'on nous aperçoive ainsi, surtout en tenue si légère pour ma part. Il en faut déjà peu pour inciter l'imagination à des pensées très lubriques...  D'ailleurs, j'en suis le premier surpris mais un fin filet d'air me parcourt l'échine, peut-être une cause à effet de sa présence qui inconsciemment m'inspire. Et détenteur de son attention, l'attente ne se fait bien longue avant qu'elle ne me saisisse en griffant le textile de ses ongles. L'étoffe tombe sans le moindre réflexe pour contrer sa chute, mon regard tantôt agréablement diverti sur ce qui vient dans un bruit feutré de tomber et tantôt défiant Anna par pure arrogance et fierté, jaugeant de sa réaction face à ce qu'elle a dévoilé, muet et figé dans le plus simple apparat. Peu à peu l'objet de ses envies trouve un réel intérêt et du spectacle sensuel s'offrant à moi, tandis qu'elle me flatte de ses doigts, je reste sans voix jusqu'à ce qu'elle se rétracte de deux ou trois pas.  

    Face à ce corps en émoi brille un éclat dans son regard grivois. Elle sue le sexe et l'envie par tous les pores, promet un plaisir sans borne au-delà de sa tenue presque irréprochable. Plutôt posé et réfléchis à présent que je suis légèrement refroidit, j'ai pourtant quelques besoins que je me sens contraint de lui confier. " J'crois q't'as pas compris. " Ce ne sont pas là les règles que j'ai voulu t'imposer. Son bras est happé de mes phalanges, faisant fi de la nudité dans laquelle étrangement je me complais. Tous les maux, toutes les épreuves traversées sont chassés en faveur de ses pupilles voilées d'un léger désir pour ce qui lui est exposé. Marquant un silence tout en déposant mon regard amusé sur ce qu'elle a dénudé pour mielleusement la retrouver. " Je choisirais pour toi " dans les affaires de ta propre mère histoire d'être sur ce même pied d'égalité et que je ne sois pas le seul ce soir à me sentir être la risée. Mais ses doigts sont poussés avec justesse sur ce corps qu'elle n'a que trop peu touché, étouffant un soupir de satisfaction à leur contact électrisant lorsque je les contrains des miens à me redessiner, reprendre ce qu'elle a amorcé. " En parlant de bander des plaies... " Il y en a certaines qui nécessiteraient une attention toute particulière, autant de ma part que de la tienne. Alors mes doigts délaissent les siens en faveur des traits de son visage qu'il me plait d'écrouer pour lentement m'y épancher. Ce n'est seulement qu'après avoir agréablement goûté à ses lèvres une dernière fois, de trop peut-être, qu'une plainte singulière émerge dans mon dos. Un soupir pour lequel je me dédis et me raidis, pris en flagrant délit. Mais si l'un de nous deux a pu en entrevoir l'auteur, c'est Annalynne durant quelques secondes et par-dessus mon épaule car déjà les échos successifs s'éloignent. Une eurythmie particulière et rapide mais déjà entendue ici: celle d'Amélia.

    " Vas " avant que la neurasthénique ne se fasse des idées sur ce que nous étions en train de partager. " Je te rejoins après. "  Dans quelques minutes lorsque je me serais changé et aurais revêtu ces fripes de qualité que j'ai encore bien du mal à apprécier du regard.
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postDim 8 Jan 2017 - 15:19
    taggercitereditionsupprimeradresse
    « Used to. »
    ft. ANNALYNNE & CLAY

    Rien ne saurait cacher le désir qu'à son égard, je ressens. Quand encore je regarde ce corps que j'adore, ses courbes qui n'ont de cesse de me manquer, que j'ai apprit par cœur au fil des mois, qu'il me plaît de ressentir sur et sous moi, auxquelles je sais si bien m'accrocher, lorsqu'il se permet de cette virilité me posséder. Et mes phalanges se referment sur elles-même pour ne pas trop prendre conscience que l'avoir en main quelques secondes durant était de ces gestes m'aliénant. De ces besoins qui égoïstement me murmurent qu'envers et contre tout il m'appartient. A ma contemplation il m'arrache de sa voix, aussi j'en relève le regard, délaisse les nombreux tatouages, et la vision de son sexe devenant un entêtant mirage. " J'crois q't'as pas compris. " Mais parce qu'entre désir et raison je suis mitigée, j'accuse la satisfaction de le voir venir me rechercher, parce que je ne l'aurai pas fait, et accueille cette nouvelle proximité dictée par ses propres volontés comme un salut à mes envies de le sentir une énième fois me … baiser. Même si je sais que c'est impossible à concevoir ici, je ne peux nier que l'idée me plonge dans une certaine folie. Et ses prunelles descendant n'arrangent rien, puisque je lutte pour ne pas emprunter le même chemin qu'elles et reste fixée sur son visage qui doucement me revient, dans ses prunelles brillant le même éclat qui se trouve au fond des miennes, je le sais. " Je choisirais pour toi " Une seconde j'oublie de quoi il est question, parce qu'il force mes mains à aller emprunter un pernicieux chemin. Mes paumes avec délicatesse s'apposent sur lui, accompagnées de son soupir qui trouve une réponse dans un des miens. Et je m'enivre du fait que mes caresses lui manquent autant que ce que les miennes peuvent se retrouver désuètes de ne pas pouvoir lui être adressées. " En parlant de bander des plaies... " J'en mords l'un de mes sourires à son intonation, parce que l'idée de l'aider à bander n'est pas pour me déplaire, bien au contraire, elle fait déjà son chemin en mon esprit, et décuple mon appétit envers cette sexualité que je voudrai tendre selon mes lubriques volontés. Je le sais d'ailleurs, de cette capacité, à l'orée. Tandis que ses doigts délaissent les miens afin d'alpaguer mon visage et de le forcer à s'approcher de sa bouche devenue des plus obsédantes. J'en omets tant l'espace que le temps, profite à juste titre de cet instant où il vient à moi, déposant sur ma peau le goût de la sienne.

    J'en perds mon souffle lorsque je m'abreuve de lui, du goût de sa langue qui me semble inchangée. Mes doigts, quant à eux, n'ont assurément plus la nécessité d'être guidés parce qu'à son cuir ils s'accrochent, éraflent son dos, ses hanches, quand j'amène mon être à se tenir encore plus proche du sien. Les secondes ne sont pas assez longues, et ma soif est bien trop grande, alors que j'accroche la chair de ses fesses et qu'une présence nous ramène de force à la raison. J'en ouvre mes paupières précédemment closent, en mordille mes lèvres. Il stoppe son assaut, moi le mien, j'en déglutis, stupéfaite. Mes mains s'éloignant de lui, de mes phalanges qui s'ouvrent et se ferment à plusieurs reprises, je bats une mesure qu'il est idiot de décompter. L'évidence est là ; prit sur le fait. Et je n'ose imaginer les répercutions de notre stupidité si mon père l'apprenait. Amélia a beau avoir comprit dans quel combat nous nous trouvons, ce n'était pas pour autant dans mes plans que de lui faire une démonstration de notre affection. " Vas " Oui, je le sais, je le dois. Pour tenter de rattraper l'énorme connerie à laquelle on vient de s'adonner. " Je te rejoins après. " Ok. Mais avant de partir, de deux doigts, je me permets de souligner l'encre qui habille son pectoraux droit. « Dans la chambre de mes parents dans ce cas. » Parce que mes idées à nouveaux en place, j'en reviens à cette idée de départ qui consister à me faire aussi porter une panoplie pour pallier ce qu'il ressent à l'idée d'enfiler la sienne.

    Alors mes pas me conduisent jusqu'à la lisière de la chambre, encolure sur laquelle mes mains se posent, avant de disparaître, je lui lance un regard en biais, afin de préciser, avec une envie non dissimulée. « Bien que c'est entre mes cuisses, que je te voudrai. » Et efface ma présence pour accélérer mes pas en direction des escaliers qu'elle a déjà descendue de moitié. La hélant d'un ; « Amélia ! » Tonitruant, elle arrête sa course pour finalement me faire face. « Mademoiselle … je n'ai ... » Perturbée j'avoue vouloir de peu la prendre en pitié. Je balaie ses paroles d'une main, parce que d'autres fantômes pourraient les entendre et je ne pourrai alors rien raccommoder. « Stop. » s'il te plaît. C'est sur ta discrétion que je compte à présent, même s'il est rare que je puisse compter sur qui que ce soit ici. Et je modère le ton de ma voix, ainsi que son niveau sonore pour me fondre dans un mensonge qu'elle ne gobera sûrement pas. « La serviette a glissé. » D'un hochement de tête, elle accompagne mes paroles. « Bien sur. » Pas si conne finalement … « Pas la peine de mettre quelqu'un au courant. » Même si je les entends déjà jacassé en cuisine ou lorsqu'ils s'affaireront au ménage demain dans la matinée. « Évidemment. » Et je ne saurai dire si elle va vraiment le faire, mais puisqu'elle tourne les talons, je devine que je ne pourrai rien tirer de mieux, de fait, je rebrousse chemin, non pas pour retourner dans la chambre de laquelle il va bientôt sortir, mais vers celle de mes parents où je vais devoir subir quelques changements.
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postDim 8 Jan 2017 - 22:39
    taggercitereditionsupprimeradresse
    « Used to. »
    ft. ANNALYNNE & CLAY

    « Dans la chambre de mes parents dans ce cas. » Pour choisir parmi les fripes de grand couturier de ta mère, cela vaudrait mieux... Elle use de ses escarpins et quitte cette chambre d'invité mais pas avant de s'arrêter une dernière fois et de souligner un détail sur lequel je ne me fais plus l'idée. Entre ses cuisses, oui, j'irais volontiers mais je ne sais si j'arriverais à m'y répandre avec fierté. C'est une question qui me hante à peine a-t-elle disparu dans le couloir, à la réminiscence de ces coups bas portés dès notre arrivée. Elle veut du moment présent sans être amenée à le regretter, souhaite profiter sans avoir à en supporter les conséquences mais il est un peu tard pour y songer. Après quelques regards posés sur les lieux, à sonder dans les reproductions et photos étalés comment furent ses premières années, j'imagine que quiconque ayant évolué depuis sa plus tendre enfance entre ces murs aurait aussi changé.  

    Ce n'est pas réellement de sa faute si elle en a constamment après le fric et ce constat fait, j'abdique une nouvelle fois en faveur de ces fringues qu'elle m'a choisi. Avec un dégout peu démontré, mes doigts reviennent encore tester la fibre de ce polo en cachemire, une matière noble que jamais je ne me serais imaginé enfiler, surtout pas pour les beaux yeux d'une femme que mon engeance répugne au point de penser à avorter. Mais s'il me faut en passer par là afin d'apaiser cette tension entre nous à présent installée, je veux bien ne serait-ce que pour quelques heures me déguiser. Boxer et pantalon sont enfilés, avec plus ou moins d'aisance puisque vu son étroitesse, je m'y retrouve un peu limité dans mes mouvements. Guindé autant de l'avant que de l'arrière, j'opte pour laisser la dernière pression ouverte et m'abaisse difficilement, dans une première tentative la main portée à cette ceinture non bouclée et me chausse rapidement puisque de l'autre coté de cette demeure m'attend celle qui fut un temps comptait plus que tout à mon cœur. Dernier détail auquel il me faut répondre: le chandail étriqué. Et la lutte s'annonce laborieuse lorsque je me permets de le soupeser, l'étendant sous mon regard offusqué. Comment a-t-elle pu une seconde penser pouvoir me le faire porter? Cette chose, qu'elle qualifie sans doute dans son monde de distinguée, fait deux tailles de moins de ce que j'ai pour habitude de porter... Peut-être pas autant certes parce qu'il est clair que mon dégout joue en sa défaveur mais il est évident que je ne rentrerais pas dedans sans en faire craquer les coutures. Délicatement pourtant, mes avants bras passent au travers du textile, cherchant lentement à le faire glisser. Le résultat n'est pas si déplaisant à regarder lorsque je m'approche de la salle d'eau afin d'en admirer le reflet. " T-shirt de pd... " C'est un polo au col ouvert en v, laissant apparaitre légèrement l'amorce de l'un de mes tatouages, aux manches courtes qui me cinglent les bras et pour le reste n'en parlons pas...  Mais je n'ai guère le choix.

    Une brève inspection avant d'abandonner cette chambre à coucher et je m'engage dans le couloir, détendant une dernière fois le textile, dans cette même direction vers laquelle elle s'est tantôt dirigée et retrace le chemin que j'ai moi-même par deux ou trois fois emprunté. Pas une ombre dans les couloirs. J'imagine que vu l'heure, tous ses serfs sont affairés au rez-de-chaussée à préparer ce qu'elle leur a sympathiquement ordonné. C'est à la porte de cette pièce dont l'entrée est ornée de deux colonnes surmontées de bouquets que je m'arrête, dégarottant inconsciemment ce col pourtant d'ores et déjà entrouvert. Elle est là, devant cette imposante armoire en bois précieux sans oser en découvrir le contenu. Encore cette forme de respect envers des parents qui ne l'ont jamais vraiment aimé pour ce qu'elle était et que je ne comprends... Le tableau est malgré tout touchant: Annalynne Malcolm retombée en enfance et qui croit encore au diable sortant de sa boite, avançant ses doigts tendus.

    Et avant qu'elle n'ai le temps de les poser sur l'œuvre entièrement ciselée, la distance me séparant d'elle est reconduite à quelques centimètres pour lui gronder: " Quand on te dit quelque chose... Ça t'arrive d'écouter? " Surtout quand ce ne sont pas tes parents qui te l'ont demandé? Ma paume s'affale sur la porte en bois à peine entrebâillée, la referme du peu et m'attarde un instant sur elle, très envieux. " La porte, " parce que serait con cette fois-ci d'être pris de nouveau au dépourvu pendant ce jeu d'essayages que je compte bien te voir offrir à ma vue. " Et après... tu pourrais te..." Non seulement elle est détaillée mais également effleurée, d'une caresse dégageant délicatement son épaule de cette marinière brodée.

    Contenu sponsorisé
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas

    Page 4 sur 5 Précédent  1, 2, 3, 4, 5  Suivant
    Permission de ce forum:
    Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum