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I LOVE HARVARD
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    « Used to. » Anna et Clay.
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    Lien du postMer 6 Avr - 22:25
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    Mon père m'avait informé, d'un voyage à l'étranger, et bien qu'il avait voulu m'y traîner de force, afin de représenter de manière physique la marque que je vais bientôt posséder, j'ai décliné l'invitation. Etrangement angoissée à l'idée de prendre l'avion. Il paraît que dans mon cas … C'est déconseillé. Ce n'est pas comme si j'avais changé d'avis au sujet de ce qui pourrait naître dans neuf mois, mais éviter un malaise ou je ne sais quoi semble plutôt être un bon schéma. Depuis qu'on l'a apprit, j'essaie, du mieux que je le peux, de survivre à son absence, à nos moments complices qui ne sont que quelques égarements, instants où nous oublions quel mal nous ronge réellement. Cependant aujourd'hui je suis décidée, un peu naïve, je le sais, mais je ressens ce besoin curieux de passer un moment à ses côtés. Comme stoppe notre guerre, ou qu'on s'enlise encore dans cette dernière. Peu importe, tant que c'est ensemble qu'on le fait, que l'espace d'un jour, de deux, on s'adonne à d'autres jeux. De ceux qui ne me feront pas sentir horrible en permanence, de ce qui ne lui donneront pas l'impression d'avoir avec moi, fait n'importe quoi. J'aspire à lui faire oublier ce qu'il ressent, et ce que je devine comme des regrets. Alors j'ai fait mon sac, foutu deux trois affaires dedans, bien que j'en ai des tas, chez mes parents. Avant de m'aventurer dans le couloir, fermer la porte de mon appartement et racler de le sol de mes pieds pour aller vers le sien, décidée, alors que la crainte de me voir le faire en vain gronde en moi. J'en lâche le sac sur le sol, et laisse d'abord courir mes doigts sur le bois, avant j'y serai rentrée comme chez moi. En cette après midi, alors que je retourne une fois vers lui, je ne sais plus de quoi je suis en droit. Puis mes doigts se referment sur ma paume, et j'ai l'impression de me regarder frapper à la porte au moment où je le fais. Spectatrice de cette idiote, en cloque. Et je ne sais pas pourquoi, volontairement, après mon acte, mon index va s'écraser sur l'oeil du judas, de peur qu'il n'ouvre pas, s'il voit que c'est moi. Me demandant si réellement, on en est à ce point là. Les secondes s'effilochent, à chacun de mes pores, s'accrochent. Pour que le dies irea de ma délivrance soit finalement sonner, quand il ouvre, à la volée, et que mon regard va de suite dans le sien, se plonger. « Je .. » Je balbutie, étonnamment, comme une conne, vraiment. Et récupère ma candeur, pour lui lâcher la volonté que j'ai sur le coeur. « T'as pas envie de jouer à Need for speed ? » Ailleurs.
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    Lien du postJeu 7 Avr - 19:40
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    " Et vous l'avez sautée ? " Charles et son élégance légendaire... Je me revautre mollement dans le fond de mon canapé avant de lui répondre, le regard figé sur les canettes qu'il a apportées histoire de remonter un peu le moral de son supérieur sans savoir pourquoi depuis quelques jours je fais preuve d'agressivité envers le monde entier. Il m'a vu il y a quelques temps en compagnie d'une petite blonde avec j'aurais pu la tromper si aisément, celle qui réside à coté. Et depuis, forcément, il s'imagine que je cours après cette étudiante au langage bien trempé et à la démarche chaloupée. Alors " non ", je ne l'ai pas baisée. Mais j'aurais sans doute du, cela m'aurais calmé. Il prend du pack une cannette qu'il me tend quand je la refuse de la main et détourne le regard vers la cuisine en ajoutant " J'ai arrêté " de boire et d'honorer toute salope qui aurait l'indécence d'écarter les cuisses devant moi au risque de se faire engrosser. Je reprends ma vie en main, poursuis la compétition, un esprit saint dans un corps saint, et de grimper les échelons depuis qu'elle a décidé d'éjecter ce que j'ai en elle insufflé.  Et là dessus, je n'ai plus envie de palabrer encore durant des heures dans un tête à tête voué à l'échec. Aujourd'hui est un jour sans.

    Il s'excuse lorsqu'on frappe subitement à la porte et je ne préfère même pas l'écouter d'avantage et me lève pour aller répondre à celui ou celle qui ose perturber ma tranquillité. Sans avoir l'idée d'identifier l'importun, j'ouvre brusquement la porte pour la découvrir là sur mon palier. Annalynne... Je la dévisage un instant avant de me flanquer contre le montant sans l'inviter à rentrer. « Je .. » Est-ce un regret?  Et d'un ton mesuré, je la reprends " Tu? ", histoire qu'elle termine ce qu'elle a commencé avant de me retourner vers l'intérieur de mon appartement brièvement. Charles n'a pas encore bougé mais cela ne sera tarder. « T'as pas envie de jouer à Need for speed ?» J'en fronce soudainement les traits, surpris par sa proposition. Si je me souviens bien, la dernière fois, c'était pour me foutre une branlée. Alors m'accoudant contre la porte le bras au-dessus de ma tête, blasé par ses tentatives maladroites de me recoller ce qu'elle a ébranlé, je soupire: "  Sincèrement, j'en ai pas assez pris dans la gueule récemment? ", avant que Charles n'apparaisse derrière moi, attiré par son timbre de voix. " Désolé, vous attendiez de la visite, je vais y aller". Et fixant Annalynne, c'est cependant à lui que je m'adresse " Soit pas con. Si c'était le cas, je ne t'aurais pas invité. " Mais trop tard. Il insiste, prend sa veste et se faufile entre nous deux avant de me faire ses adieux d'un geste de la main. Soit, il me reste toujours la bière, sa visite n'a pas été sans un quelconque bénéfice. Et pourtant je n'ai pas bougé d'un trait, observe celle qui me fait face avec cette convoitise que j'ai toujours pour son attrait... Et ce sac à ses pieds. " Et tu pars en week-end juste après? "


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    Lien du postDim 10 Avr - 11:48
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    " Tu? " m'as brisée, Clay. Tu me manques, en permanence, et je te promets, que c'est cuisant, parce que je ne suis pas habituée à être dépendante d'une autre personne que moi. J'étais faite pour ne penser qu'à moi, et tu m'as façonnée si bien que j'en suis devenue incapable de faire autre chose que de songer pour deux, envisager un avenir heureux. Et pourtant, il y a cette décision, celle que j'ai prise sans toi. Celle qui nous a mené à ce point là. Au presque non-retour. A ce qui ne s'apparente plus du tout à l'amour. Et c'est désespérée, que je lui donne mon idée. Son corps se décale, de façon minime, son épaule bute contre l'encadrement de la porte, et je soupire, en attendant une fraction de seconde, sa réaction. "  Sincèrement, j'en ai pas assez pris dans la gueule récemment? " Un « non » détourné, qui a le don de me piquer. De façon si vivace que toute la candeur que je me voulais trépasse. J'en ouvre la bouche, essaie de trouver les mots, ceux qui m'échappent comme si je ne les avais jamais appris jusqu'ici. Appréhende mon prochain supplie. Mais mon attention se détache de l'homme qui hante mes jours et mes nuits pour en venir à un second, me rendant compte qu'il était donc occupé, il est vrai que je n'ai même pas demandé. Puisqu'à chaque fois, j'suis convaincue que tout m'est du. " Désolé, vous attendiez de la visite, je vais y aller" Non, à l'évidence, c'est ma présence qui n'est pas désirée. " Soit pas con. Si c'était le cas, je ne t'aurais pas invité. " Et ses paroles ne font qu'accentuer mes réflexions intérieures, il me voudrait ailleurs. J'en pince mes lèvres, et pourtant reste plantée là, devant cette porte qui a cet effet d'aimant sur moi. Son collègue passe entre nous, quitte son appartement, et nous laisse face à face, j'en reste sans mot dire, son regard me brûlant, et le mien l'aspirant, le demandant, une seconde de plus, et me laisse surprendre par son regard qui se pose sur mon sac, et son intonation qui m'interroge. " Et tu pars en week-end juste après? " Je feins une esquisse de sourire, comme celle qu'on effleure au fusain, secouant le visage négativement, en baissant les yeux à mon tour. Je sais, ce qu'il me reste à faire, ramper. M'écraser comme jamais encore Annalynne Malcolm a pu le faire. Le problème c'est que c'est plus compliqué qu'il n'y paraît. Faute de balbutier, je me tais encore, en soupirant, avant de l'affronter à nouveau, me risquer à l'impact que peuvent avoir ses iris azurés. « Je te laisserai gagner. » Prononcent mes lèvres, ma voix innocente, et c'est le départ de ma descente, aux enfers, je ravale ma fierté, et c'est amer. J'amorce le fait que je ne suis pas là pour une guerre, pas devant lui pour reparler de notre connerie. Même si ça va revenir sur le tapis, pour l'instant, j'ai juste besoin de lui. Je m'anéantis lorsque je reprends. « On. » Si tu veux, si tu ne me hais pas tant que ça, s'il y a encore une once de véritable attachement en toi, si tu souhaites essayer, comme on peut le faire depuis quelques temps, mais aujourd'hui je te propose que ce soit loin d'ici. « On part en week-end. » Je précise pour de bon, avant de lui dire, meurtrie. « S'il te plaît. » Parce qu'il me connaît, il saura, que ça me tient à coeur, même si ça torture toutes mes valeurs.


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    Lien du postDim 10 Avr - 17:15
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    Son sac à terre ne présage rien de bon mais c'est vrai que je ne devrais plus m'en faire à présent, ses petits loisirs privés ne me regardent plus dorénavant même si j'éprouve toujours cette angoisse à la voir s'éloigner ne serait-ce que quelques temps. Je ne suis plus allé au Nirvana depuis plusieurs semaines déjà et il m'arrive pourtant d'en ressentir l'inexorable envie, juste pour savoir si elle trouve du plaisir auprès d'autres en riant à leurs vannes pourries. D'ailleurs ma question qui n'était en rien amusante l'a faite sourire bien qu'elle décline son visage vers le bagage un bref instant. « Je te laisserai gagner. » Certainement pas, je n'ai pas besoin de sa pitié. Rebuté, je me suis redressé d'un mouvement presque hostile avant de lui feuler " Parce que tu fais dans la charité maintenant? " Sainte mère Malcolm qui voudrait pourtant voir annihilé quelque chose qui représente bien plus à mes yeux que n'importe quelle fortune. Pas grave, je me suis fait une raison depuis quelques temps et trouverais bien un jour celle qui acceptera de porter ma progéniture. Une femme de ma classe sociale qui n'aura d'autre engagement et qui n'aura honte de se montrer à mes cotés faute se retrouver en première page des "people mag", déchue de son trône. Alors quand elle relève le visage pour de nouveau prendre contact et qu'elle balance un faible « On » que je sais toujours présent malgré nos récents tourments, je la laisse s'exprimer, réprimant l'envie de lui demander à combien de personne s'adresse ce pronom actuellement. Deux ou trois? Parce que même si ce sujet semble clos et que je me suis fait à l'idée que bientôt cette petite complication - comme il lui plait de l'appeler - ne sera plus qu'un souvenir, lui en vouloir stupidement est instinctif. « On part en week-end. » Et j'en clos les paupières, blasé parce que je me sens déjà accepter l'invitation, ne voulant laisser s'échapper une autre occasion de passer un moment seul avec elle, me découvrant faible à la moindre de ses supplications. Encore plus lorsqu'elle termine par une politesse surprenante venant de sa part. Un « S'il te plaît » exhalé qui se perd presque en une doléance. J'en aurais même certainement perdu ma réserve si je n'avais pas posé les yeux quelques secondes sur son bas ventre.

    Et la main sur mon front, remâchant ses derniers mots, je la contemple avant de m'écarter du chemin pour qu'elle puisse quitter le hall. " Rentre... " Après tout, ce n'est pas parce que nous ne partagerons bientôt plus qu'un couloir, un bâtiment, qu'elle doit rester sur mon palier dans l'attente d'une réponse. Elle a fait un effort et j'en suis pleinement conscient. Et l'invitant à pénétrer encore dans mon appartement, je lui laisse le soin de refermer derrière elle pendant que je vais de mon coté trouver de quoi un instant dans le salon m'occuper: ranger ce qu'elle pourrait me reprocher, le pack qu'il a cru bon de laisser à ma portée. Les bouteilles tintent malgré toute la délicatesse que je mets dans le geste et le tout est rapidement disposé sous l'évier pour la voir enfin débouler. La voir reprendre possession de ce lieu est intimidant bien que curieusement apaisant et accoudé sur la table haute me servant de bar, je la détaille avec tout autant de désir que de haine, pour une fois qu'elle ne sait où se mettre réellement, plus vraiment souveraine de ce territoire qu'elle a perdu bêtement. " Si tu veux quelque chose... " Je balaye de la main l'environnement qui nous entoure avant de me diriger vers le canapé, pas encore réellement décidé à la suivre dans sa petite épopée. " Tu fais comme chez toi. Façon, tu sais où trouver ce qui peut t'intéresser. " Réplique venimeuse puisqu'elle sait très bien que même si j'ai voulu faire preuve de politesse à son égard, elle n'est plus réellement autorisée à fouiller là où bon lui chante. Après tout, elle est assez mature pour décider seule de beaucoup de choses, elle saura donc se servir seule un verre d'eau.
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    Lien du postDim 10 Avr - 20:16
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    " Parce que tu fais dans la charité maintenant? " Clay, arrêtes … Je ne suis pas venue pour me battre, ni pour relancer les hostilités. Je suis là pour qu'on tente de s'apaiser. Mais il semblerait qu'il ait décidé de me rendre la tache des plus difficile à réaliser. Soit, je suis décidée, de toutes les façons, parce que j'en ai bien du mal à vivre tout en me faisant, à notre sujet, une raison. Je suis prête à affronter sa haine, à feindre celle qui n'est pas atteinte par cela. Puisque si je dois mener un combat ce n'est que celui de le récupérer, à moi. Je me sais coupable, je l'ai assimilé, et ce n'est pas question de charité, juste que je sais qu'il me voit de moins en moins comme sa copine, mais plus comme cette sorcière a brûler. Alors je me reprends, je m'essaie, à ce qui ne ressemble plus à cette autorité dont j'ai fait preuve si souvent auparavant. Je commence par cette précision, celle qui lui indique que je n'irai nulle part sans lui. Que je veux encore et toujours qu'il fasse partie de ma vie. Que je suis prête à baisser les armes, à ravaler chaque partie d'Annalynne Malcolm héritière d'Omnicom que je suis. Et termine mes dires par ces quelques mots, ceux qui le prient. Face à ses réactions, je ne dis rien, je lui laisse le loisir de faire perdurer ma torture, étant donné de celle que je lui fais subir en refusant d'enfanter la chose qui saurait être l'enfant parfait, si j'avais en moi, un brin d'humanité. Ou tout du moins, une beaucoup plus développée. J'ai remarqué, pourtant, ses paupières closent au moment où je l'ai invité, j'ai eu cette impression qu'il allait me dire oui, sans tergiverser, avant que son regard ne se pose sur l'endroit où grandit depuis quelques jours déjà, un bout de lui, en moi.

    Il en malaxant son front, et je ressens, la détresse dans laquelle je le plonge. Je m'en désole, sans le faire vraiment. L'un envers l'autre, on a tous les deux su être blessant, le jour de cette annonce, les autres où on s'est perdu à débattre, et pourtant je suis là, moi, celle qui fait et fera le plus de mal de tout cela. Toujours, et il n'imagine pas combien je veux toujours de lui avec moi. " Rentre... " Sa voix m'ordonne tandis qu'il s'écarte et s'éloigne de moi. Et rampant comme cette chienne qu'il a su faire de moi, je reste une fraction de seconde sans bouger, puis attrape mon sac avant de le suivre, docilement. Je fais quelques pas, m'avance jusque dans le salon, ce n'est pas comme si c'était la première fois que je venais jusqu'ici, et pourtant, j'ai cette foutue impression d'y être une inconnue. Comme le moindre de ces moments que j'ai passé entre ses murs depuis le 26 mars dernier. L'habitacle n'est plus cet endroit où je me sentais rassurée. " Si tu veux quelque chose... " Non, tu le sais autant que moi. Je me retourne vers lui, l'oeil un tantinet mauvais. " Tu fais comme chez toi. Façon, tu sais où trouver ce qui peut t'intéresser. " Mais de son espace vital, je ne veux rien pour le moment. Rien si ce n'est … Je pose sur le sol mon sac, et en passant mes mains sur mes cuisses couvertes d'un jean délavé, je recherche encore mon courage, qui n'a de cesse de me lâcher. Abandon à répétition par ce con. Alors mes yeux reviennent s'aventurer dans les siens, espérant, contrer, ce mal être incessant. Alliant ce qu'il me reste de bravoure et candeur pour recoller les morceaux de mon coeur. J'avance, un pas, ça tangue, mais je m'en moque, j'y suis, je le dois. Nauséeuse par l'écrasement. Un second, puis trois. Et les autres, avec ça. Jusqu'à faire le tour, oser, m'approcher de sa personne, le même, toujours, que j'ai tant aimé. Sentiment que j'ai encore, je le sais, au plus profond. « Je le sais. » Où trouver ce qui m'intéresse. Malgré cela, je n'ose pas le toucher, à croire que cela devient de plus en plus prohibé. « Et je suis venue le chercher. » Dis oui, et qu'on s'éloigne d'ici, des souvenirs, et que je te fasse un peu plus entrer dans ma vie.
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    Lien du postMer 13 Avr - 11:40
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    « Je le sais. »  Je ne saurais lui mentir en lui disant qu'une part de moi en crève d'envie. Mais l'autre, qui voit en elle aussi cette infime fraction compter ses jours, lui dirait bien d'aller se faire voir ailleurs, pour rester courtois. Mais non, elle a fait l'effort de se trainer jusqu'ici et ce serait la perdre pour de bon si je continuais dans cette direction, sur le chemin de répulsion. Elle fait quelques pas vers moi, que je ne regarde même pas, avant de murmurer de sa voix craintive, un ton si particulier que j'ai encore beaucoup de mal à interpréter vu qu'elle n'en a jamais fait l'usage, ou si peu de fois...  « Et je suis venue le chercher. » Ah. J'en souffle un peu sournois lorsque je comprends ce qu'elle désire réellement ravir ici: ma fierté. J'en décline d'ailleurs mon attention, la reportant sur elle et ses dévorantes ambitions. " Pour où? " Où compte-t-elle une nouvelle fois faire de moi son jouet?  Parce qu'au final je ne peux lui en vouloir d'exiger ce à quoi elle a toujours aspiré et que je n'ai, de mon coté, que des désirs d'un banal affligeant comparés à ses envies de grandeur. S'en est même presque décourageant à la fin que de vouloir comme tout être humain, être aux cotés d'une femme pour qui journées rime avec normalité et non mondanités. Non, elle a bien d'autres desseins beaucoup plus ambitieux la concernant. Mais ce temps qu'elle souhaite me consacrer reste néanmoins très appréciable et plus j'y songe, plus je me surprends à me voir l'accepter son voyage, ce petit tour improvisé qui pourrait au final nous faire à tous deux un peu de bien. " Soit " Si elle y tiens vraiment, je vais encore une fois, l'observant un long moment, céder à son caprice de femme butée venue rechercher un peu de sérénité. D'un geste indolent je me relève, avise de la taille de son sac pour juger de ce que je vais devoir moi-même emporter. Pas grand chose apparemment, elle ne doit vouloir de beaucoup s'éloigner. Et je vais, la laissant sur ma route, en direction de ma chambre, empruntant ce couloir dans lequel j'émets un bref arrêt lorsqu'arrive cette salle de bain où pour la première fois nous nous sommes vus très clairement sous notre plus bel aspect. Autant de souvenirs qui, une fois ce logement vidé, disparaitront d'emblée.

    Charles n'était pas venu sans raison me voir ce matin, il avait eu dans l'idée de me faire changer d'avis sur ma demande de mutation avant que la discussion ne tourne autour de cette petite blonde vu au paint bar, histoire d'alléger l'atmosphère lorsque je le lui avais dit que c'était peine perdue. Clea étant repartie en Australie, mes deux parents allégés du poids de ma mort et Jimenez qui sera ravi de ne plus voir un subordonné lui tenir tête... plus rien ne me retient ici à présent alors que j'ai la possibilité de faire évoluer ma carrière dans une métropole un peu plus grande. Je ne sais où j'ai d'ailleurs laissé ce bout de papier. Il doit certainement trainer dans le salon sur la pile de courrier. Mais rien n'est encore signé, c'est une décision qui demande encore quelques jours de réflexion. J'arrive finalement dans ma chambre, sors d'un placard un sac à dos au hasard et y enfourne maladroitement des rechanges sans savoir de quoi sera fait le lendemain. Slips, chaussettes et T-shirts, cela devrait suffire amplement pour revenir dans cette salle de bain histoire de prendre quelques affaires supplémentaires.  Et stupidement, mes yeux s'égarent sur cette douche face à laquelle je reste figé un bon moment, en souvenir de tous ces instants plaisants.
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    Lien du postDim 17 Avr - 22:58
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    Dans mes songes, je m'approche, j'ose le toucher, lui murmurer encore une fois, au plus près, qu'il est celui que je désire avec moi. Qu'il représente ici et maintenant, la seule et unique personne que je souhaite à mes côtés. Je me fondrai en sincérité, pour lui chanter, à quel point, malgré notre écart, je peux l'adorer. Dans mes rêves, oui, il n'oscillerait plus entre amour et haine, il aurait directement répondu oui à mes attentes, foncé tête baissée peu importe la destination que j'aurai pu lui proposer. " Pour où? " Le seul problème des délires de mon inconscient, c'est qu'ils ont toujours une finalité. Dure, et compliquée. Comme sa voix peut l'être, comme ses prunelles qui m'affrontent et ne semblent avoir qu'une envie, celle de me délaisser. J'en soupire quelque peu, je cherche ma contenance, ma candeur qui n'en fini pas de s'éparpiller ça et là, tout autour de nous, de moi. Alors je serre les mâchoires, pas certaine de si je dois répondre ou pas, me risquer à le voir me dire non, serait pire que toutes les autres solutions. De ce fait je reste un instant encore taciturne, espérant que dans mon silence il va tout de même se décider. Nous donner une chance, une vraie. Non pas comme toutes ces fois, où on a tenté en vain de s'essayer à la normalité, de ne plus penser que je suis en train de nous détruire … " Soit " Que je l'ai toujours fait, depuis le départ, en lui donnant toutes ces conditions. M'aimer, me prendre, sans jamais oublier Omnicom. Sans en perdre la raison. Ce coup ci, c'est de soulagement que je soupire, tout en le suivant du regard alors qu'il s'éloigne dans le couloir.

    En lissant le jean – acte inutile – qui pare mes cuisses, je m'approche du divan, comme si je ne m'étais jamais permise de m'asseoir dedans. Pourtant témoin de bien des nuits que j'ai passé ici. Les premières, en temps que colocataire, et puis quelques autres, durant lesquelles nous avions commencé à jouer sur ce dernier, avant de lui préférer son lit, ses draps. Je me fais violence pour l'attendre, assise, bien docile, les jambes serrées, les mains sur ses dernières, et j'essaie de ne pas être trop crispée. Ne sachant comment me détendre réellement, je me permets, de laisser mes iris papillonner sur ce qui se trouve devant moi, quelques magazines et papiers qui ont été abandonné sur la table basse. L'une d'elle – je le reconnais – vient de sa drh, et c'est sourcils froncés que j'entrevois les lettres constituant l'objet de l'écrit. Si seulement … Ce papier avait été mieux rangé, mieux rentré. Jamais je n'aurai pu constater cette abomination qui en une fraction de seconde provoque mon aliénation. « Demande de mutation. » Pauvre con. J'en mords mes ongles, sans aucun contrôle. Imagine ma mère – comme elle a su tellement de fois le faire – passer derrière moi, afin de heurter ma tête et stopper ce toc qui pouvait la déranger. Alors ma paume s'éloigne de mes lèvres, s'en devient tremblante lorsqu'elle s'approche du papier. Depuis le 26 mars, je n'aurai jamais cru craindre à nouveau des lettres imprimées. C'est ma faute. C'est un abandon. C'est logique, et ça me fait mal, c'est profond. Mais avant de pouvoir lire la ville demandée, je me fais surprendre par le bruit de ses pas sur les carreaux, j'en laisse mon butin sur le côté, afin de relever mes prunelles et de le regarder. Sous un autre angle, d'un autre air … Il est comme le vent, il file, tout le temps, et c'est d'entre mes doigts, qu'il va glisser cette fois. « Tu es prêt ? » Parce que je divague, parce que j'enrage. Que je me contrôle, pour qu'on puisse s'en aller. En terrain presque enclin à la neutralité. « Le chauffeur est en bas, on a un peu de route. » Je sais pas pourquoi je m'explique, je devrai lui ordonner. Mais je me sais – beaucoup plus – être la coupable à condamner, c'est bien pour cela, que je termine en beauté, sous peine de le voir, comme une proie, s'envoler. Chasseuse non assurée. « On va chez moi. » Pas au bout du couloir, mais bien au manoir.
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    Nous y avons passé d'agréables moments vraiment mais tout ceci fait partie d'un passé révolu à présent. Alors mes pas reprennent le chemin du salon, cheminent jusque là mollement sans savoir encore notre destination. C'est elle qui mène pour ne pas changer et je me fais encore une fois mener par le bout du nez si ce n'était par autre chose que je n'ose m'avouer.  Elle est toujours là assise où bon nombre de fois je la trouvais à peine éveillé, patientant les phalanges repliées devant cette putain de pile de courrier que je n'ai pris le temps de ranger juste avant qu'elle ne vienne s'y vautrer. « Tu es prêt ? » J'entrevois déjà un bout du papier et prie pour qu'elle n'ait eu l'audace de fouiller, rehaussant la courroie de mon sac un peu sur mon épaule avant d'acquiescer d'un bref " Oui " . Mais pourtant je reste planté là, attendant qu'elle daigne se bouger pour lui emboiter le pas lorsqu'elle annonce la suite des festivités, ce qui me fait de moins en moins sourire, je peux vous le garantir. « Le chauffeur est en bas, on a un peu de route. » Évidemment, une excursion qui n'a rien de très discrète puisqu'elle veut encore s'afficher clairement avec son jouet derechef. « On va chez moi. » Et j'en renverse la tête, aux éclats. Chez son père. De mieux en mieux vraiment parce qu'elle le sait pertinemment. " Tu te fous de moi? " Je doute que mon visage ait été oublié, effacé de leurs mémoires, qu'ils m'aient pardonné mon léger écart de conduite ce jour où j'ai prétendu devant tous l'avoir prise, souiller le nom des Malcolm dans une débauche assurée en la baisant sans le moindre regret.  Un mensonge qui m'a valu un expulsion presque immédiate et j'entends encore la flute de sa mère s'écraser à ses pieds. Jouissance que fut le son cristallin du verre explosé parmi le silence de leurs esprits étriqués. Croire qu'une telle femme ne se laisse aller de temps à autres à quelques plaisirs purs et immoraux....C'est juste se voiler la face par de nobles mais faux idéaux. D'ailleurs, je ne lui ai jamais demandé si avant moi, avant que je ne brule son boudoir de princesse friquée et que nous ne partagions ma garçonnière qu'au fil du temps elle a su bouleverser, si un autre avait eu la chance de partager ses nuits comme je l'ai fait.

    J'en lâche brutalement mon sac à terre pour la dévisager, crachant d'humour noir: " Tu veux peut-être que je le leur dise, c'est çà? " Que je leur lâche notre petit secret, que je leur avoue dans quel état je l'ai mise pour me faire lapider à la mode des huppés, durant l'une de leurs chasses à cours où je tiendrais le rôle du gibier.  Quoiqu'il me serait plaisant de me venger de son insensibilité sur quelques uns d'entre eux, tous les mêmes à mes yeux à défaut de la faire d'avantage souffrir elle.   " Alors qu'est-ce qu'on attend.... " Et la bande de nylon entremêlé à la main, sur mon dos vient se caler à nouveau mon bagage, l'invitant à se lever d'une paume lui présentant la porte d'entrée.


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    Si je craignais le faire fuir au moment de lui annoncer la suite de notre week-end improvisé, au moins, grâce à son rire, j'ai le loisir de constater que ce n'est pas l'effet redouter qui résulte de ma révélation, mais plutôt ses airs qui tendent à me faire penser, qu'il se paie ma tête. Chose que par dessus tout, je hais. Après tout, cela ne fait pas des mois, qu'il demande à connaître un peu mieux cette partie de moi ? Lui faire comprendre comment et pourquoi Omnicom et mon père ont volé toute l'innocence qu'on m'a livré à la naissance. " Tu te fous de moi? " Tu peux dire non, à défaut de te moquer de moi. Alors que je viens tenter de recoller – encore une fois – les morceaux de ce je ne sais quoi. Notre histoire que j'ai moi-même faite exploser, en étant trop féconde et sans savoir comment m'en faire pardonner. C'est une chose à laquelle je ne me suis jamais adonner. Le pardon, on ne le connaît pas dans notre éducation. On ne le donne pas, par rancœur, et on ne le cherche pas, assumant nos actes, pour l'honneur. Le choc bruyant que provoque son sac lâché sur le sol, réanime un tant soit peu mes sens, et j'en serre la mâchoire, laissant filer sur ses papiers maudits mon regard. " Tu veux peut-être que je le leur dise, c'est çà? " Directement, il récupère toute mon attention, parce que je le sais capable de le faire réellement, s'ils avaient été là, leur cracher, vil et sournois, notre secret à la gueule afin de me briser, comme je l'ai émasculé au moment où j'ai décidé que jamais je n'enfanterai. Et lorsqu'il reprend en assurance, une seconde, j'en retiens une nausée. Envie de vomir soudaine dont je ne peux affirmer l'origine. L'alien qui grandit en moi, ou son père qui m'indique de la main la sortie comme si je ne la connaissais pas.

    J'en récupère à mon tour mes affaires, fais plusieurs pas, accusant mes élans vomitifs, quand à son hauteur, avant de filer complètement de l'appartement je lui précise, un brin, perfide. « Jubile pas. » Parce que tu ne pourras ni te venger d'eux, ni de moi. « Ils ne seront pas là. » Parce que j'ai eu la naïveté de penser que tu pourrais apprécier un séjour la-bas en devant te contenter de moi. Sans regarder réellement s'il ferme l'appartement, et s'il prend par la suite le chemin pour le suivre, je m'engouffre déjà dans les escaliers, une paumes sur mes lèvres tremblantes, écoeurée à l'idée de le voir s'en aller. M'échapper. Alors que je marche dans notre hall d'entrée comme dans le couloir de la mort, mes pensées vagabondent vers cette discussion qu'on a eu il y a quelques mois, celle où m'avait avoué son passé, son désir de partir en laissant de côté ceux qu'il aime … Il me l'avait dit, qu'il l'aurait fait, même si j'avais fait partie de sa vie à ce moment là. Tout en gardant un œil sur moi. Cela paraît si obsolète à présent. Notre finalité est celle de nous quitter, je ne sais même pas à quoi j'ose penser. Cependant quand je passe la porte du bâtiment, j'en ressens un étrange sentiment léger. Retirant mes doigts de ma bouche avant de me retourner. Me heurtant au regard de Clay. « Tu peux toujours reculer. » Et ne pas venir, puisque j'ai l'étrange impression que malgré notre affection bien planquée dans nos combats incessants, il se veut loin de moi, de tout ce que je peux représenter dans son présent. « Sait on jamais, si t'as d'autres choses à gérer. » J'en trésaille parce qu'énervée, constatant que même s'il aurait pensé le faire en vain et je l'aurai même conforté, j'aurai cru qu'il se battrait. Pour moi, avec ou sans enfant. Mais j'ai sous estimé l'homme que je pensais connaître, et sa capacité à me blesser est bien plus grande que celle à m'aimer. Le chauffeur prend finalement mon sac, et s'attarde sur Clay, ne sachant pas comment se comporter, tandis que je file sur la banquette arrière, la porte étant restée ouverte.

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    Lien du postLun 25 Avr - 23:21
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    Et elle qui me passe devant, je la toise sournoisement avant qu'elle ne déblatère quelque chose qui me surprends. « Jubile pas. Ils ne seront pas là. » Un bref arrêt et la tête basse quand je détaille une dernière fois mon habitat avant de lui emboiter le pas, je lâche un " dommage " qui n'est que l'expression de ma déception alors que j'aurais pu rendre ce week-end si jubilatoire. Ce ne sera donc qu'entre elle et moi. Elle s'engouffre sac à la main dans le couloir lorsque finalement je me décide à la suivre, contemple ce que je laisse derrière moi tout en refermant la porte, songeant à ce que nous allons bien pouvoir faire pour nous occuper une fois là bas. Pas grand chose certainement quoiqu'il me serait agréable de retrouver l'assiette d'une selle comme autrefois, lors de mes virées d'adolescent se prenant pour un cowboy en herbe dans les canyons de Nocolèche. Mais seul évidemment et pas avec une femme qui s'apprête à rendre toutes les trente secondes faute de son état... qu'elle renie en plus de cela.  Au pire, je la laisserais se vautrer dans la piscine de ses parents, préférant quant à moi retrouver la compagnie des animaux qui, sur ce domaine, est bien plus appréciable que celle de leurs propriétaires. Je ne pense même pas avoir besoin de sa permission pour en monter un, il me suffira de me montrer suffisamment déplaisant et con pour qu'elle souhaite me voir loin d'elle.

    Les clefs tournent jusqu'en butée et mes phalanges sur la poignée, je vérifie une dernière fois que tout est bien fermé pour me diriger vers le chemin qu'elle a elle-même emprunté, descendre les escaliers pour terminer dans le hall d'entrée. A peine au-dehors qu'elle se retourne pour m'entrevoir, la suivant comme son ombre. « Tu peux toujours reculer. » Bien sûr. Évidemment. Je suis de ceux qui renoncent au premier obstacle rencontré.   « Sait on jamais, si t'as d'autres choses à gérer. »  C'est sans doute parce que je me sens, là sur le coup, bien visé, piqué par ce que je tente de lui cacher depuis quelques temps que je comprends immédiatement ce qu'elle veut y sous-entendre. Ou peut-être n'est-ce qu'une étrange coïncidence qu'elle ne me demande si quelque chose de plus important mérite d'avantage mon attention. " Rien qui ne saurait attendre encore quelques jours " C'est le délais que je me suis imposé, ayant très clairement annoncé à Jimenez qu'à la fin du mois un autre pourrait me remplacer. C'est encore une fois son homme de main, esclave attifé d'un costume endimanché qui la déleste de son bagage pour juste après me questionner du regard tandis qu'elle pénètre à l'intérieur de l'habitacle. Et je lui confie non sans réserve mon sac. " Foutue limousine... ". Il n'y comprend rien, trop professionnel pour concevoir qu'un homme de mon rang social puisse en avoir plein l'cul de ce genre de frivolités, bien trop heureux de son propre sort derrière le volant de la berline métallisée. Il finit par soigneusement déposer mon bien dans le coffre sous mon regard cependant méfiant avant de se diriger vers la place qui lui est dument réservée. Quant à moi.... Et bien, j'hésite toujours à regagner celle qu'elle m'a gardée à ses cotés même si je me suis bel et bien déjà - verbalement - engagé. Un dernier regard en amont sur les fenêtres de mon appartement et je vais la rejoindre, m'engouffre à mon tour dans l'habitacle tout en prenant soin de rester à une distance raisonnable. Je n'ai pour l'heure qu'une seule hâte: retrouver la nostalgie d'une écurie où je trouverais bien de quoi m'affairer, bien loin de ce que nous nous étions une fois décrit du temps où nous étions tous deux affamés.

    La berline démarre et s'engage rapidement sur les routes nous conduisant au sud du pays.  Les mains sur les genoux parce que je ne trouve rien d'autre de mieux à faire, mon regard s'égare sur le paysage teinté par cette vitre fumée. " Et qu'as-tu prévu de faire de ton coté? " Encore un peu amer et ne sachant plus vraiment comment l'aborder, parce que je ne vois toujours pas de rapport entre son domaine et ce qu'elle m'a un peu plus tôt proposé. Need for Speed.... Peut-être en voiture de golf sur les hectares que comptent sa propriété, une étrange idée qui me fait sourire et déride mes traits un peu crispés.



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