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I LOVE HARVARD
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    Get Wild -1/2 Hot ( forcément je me branle tout seul alors....)
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    Lien du postDim 13 Mar - 10:19
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    Annalay / Janvier 2016

    Une fois l'exaltation sur sa retombée, elle se pointe d'une moue rembrunie que j'apprécie la voir singer, qui quitte son perchoir pour venir faire pénétrer son avant-bras et uniquement celui-là par l'empattement de la porte vitrée. Un doigt, voilà ce à quoi j'ai le droit et ce que je mérite pour ma témérité. Mais je n'ai le temps de la choper qu'elle se faufile déjà tandis que ma paume s'écrase sur la porte sérigraphiée. J'ai manqué mon coup et pour la peine elle s'éloigne déjà non sans cracher quelque chose, un petit détail qui pour moi est d'une banalité sans importance mais pas pour elle visiblement. « N'oublie pas de te la faire tatouer. » Elle repart et comme pour me justifier au travers de la vitre, je râle à son intention " Jamais dès la première fois! " insinuant que j'en ai réellement sauté une autre qu'elle récemment tandis qu'elle disparait dans le couloir. Mais c'est un autre revers qu'il me faut essuyer lorsque je m'apprête à nettoyer toute trace de mon vice car sur les murs résonne l’écho d'un aveu qui me fout subitement hors de moi. « Heureusement ce soir, Dean doit passer. » J'en ai braqué la tête instinctivement, la main figée sur ce sexe, ce corps quel semble vouloir troquer, par pure vengeance et sans remord, contre un autre par lequel elle a déjà été souillée. T'as raison, fait donc toi sauter par celui qui forge toutes les chattes de l'université. Pour ma part, j'ai ma petite idée quant à ma vengeance si elle tient à mettre en pratique cette menace persifflée. Elle sait très bien depuis notre dernière entrevue que si Dean fout les pieds ici, j'aurais du mal à l'encaisser. Encore plus si l'invitation vient d'elle et dans l'esprit de me punir pour cette réaction que j'avoue puérile, elle sera perçue comme une trahison de sa part. Alors terminant de me laver, je rumine sous le jet avant de le couper et de descendre de cette cabine, empoigne la première serviette qui passe à ma portée - ne remarque même pas les petites fleurs de cerisier qui y sont brodées - pour la nouer autour de ma taille et m'engage dans le couloir à sa recherche. C'était gratuitement offensant de sa part et elle sait à quel point ce sujet me déplait fortement pour en être le point névralgique. J'ai toujours eu pour fantasme de vivre quelque chose de partagé, à trois, mais uniquement de façon tangible et à un instant donné avec la personne de mon choix. Non pas quelque chose dans ce style qui s'étale sur des semaines, voire des mois, le temps que ne s'effacent de sa mémoire les brides encore persistantes de leur relation et à laquelle elle pourrait redonner un souffle en le revoyant une dernière fois.

    Aussi quand je la retrouve dans le salon assise sur le canapé, je n'hésite pas une seconde, malgré sa visible réticence, à venir m'installer à ses cotés silencieusement. C'est une scène déjà jouée, il y a bien longtemps pour ne pas dire presque un an déjà. Que m'avait-elle soufflé alors qu'elle était détrempée parce que j'avais osé vider le réservoir?" Tu sais qu't'es chiante? " A deux trois mots près, je sais. Et le regard rivé sur l'écran plat qu'elle a allumé, j'estime lui devoir quelques excuses. Aussi j'adopte la sincérité en lui confessant: " Y'a jamais eu de Jill. Je ne pensais qu'à toi." Mais peut importe les mots prononcés, j'imagine que la redoutable fierté féminine ne pourra y entendre raison. Alors je me redresse et avant de me relever pour m'habiller histoire d'aller bosser, perdant ce sourire qui était venu se figer à la commissure de mes lèvres bêtement depuis quelques secondes, sur un ton beaucoup plus empreint d'amertume et sec, je tiens à la prévenir tout de même que " si tu comptes inviter Dean, assure toi que je sois loin. "
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    Lien du postSam 19 Mar - 1:03
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    Annalay / Janvier 2016

    " Jamais dès la première fois! " Qu'il vocifère tandis que je m'éloigne, et je fulmine en tapant limite des pieds au moment de me déplacer. Je lui crache, alors, pour toute réponse un bobard au sujet de son meilleur ami. Puisque je sais que ça le dérange tellement qu'on soit toujours proches lui et moi, tout en sachant qu'on a été ensemble durant des mois. D'ailleurs devrais-je préciser qu'à moi aussi ça me fait chier de savoir que chez Léanne il va passer des journées ? Et lorsque mon corps s'enfonce dans mon canapé, j'en grogne en rabattant contre moi mes jambes, toutes mes pensées encore dans cette putain de salle de bain. Sur les mouvements de sa main, sur les courbes de son corps, sur ce que je lui connais, et sur ses fantasmes qui ne m'étaient pas destinés. J'en soupire clairement, n'arrive pas à redescendre, et j'en regrette de lui avoir dit il y a quelques minutes à peine ce pour quoi depuis des jours mon cœur saigne. Je t'aime, tu m'étonnes que je n'ai pas eu de réponse claire en retour, puisqu'il est plus doué pour baiser que pour faire l'amour. D'une débilité suprême ma connerie de sincérité. La seule tentative que je trouve à faire dans l'espoir de me calmer, c'est attraper la télécommande pour m'engrainer sur les boutons que je ne m'arrête pas d'enfoncer. Comme si les piles devaient être changées, malgré le fait que c'est à la perfection qu'elle fonctionne, cette putain de télévision. A chaque fois que je zappe, je me répète le prénom qu'il a osé me sortir. Et je n'arrive pas à me tempérer, c'est bien pour cette raison que quand je l'entends refaire apparition, je ne relève pas le regard, faussement prise par l'émission dont j'ignore autant la contenance que le nom. Il vient, rapidement, se poser à côtés de moi, impassible, je mords l'intérieur de ma joue pour demeurer taciturne et écouter ce qu'il pourrait me vendre comme salades pour se dépêtrer du merdier dans lequel il s'est lui même enfoncé. " Tu sais qu't'es chiante? " Automatiquement mes sourcils se haussent quand l'envie de lui hurler un « pardon » me démange. Je suis chiante ? C'est l'hopital qui se fout de la charité, sans détourner mes prunelles, j'ai des désirs totalement déments de le frapper. Parce qu'il ne réalise pas combien il m'a blessée. " Y'a jamais eu de Jill. Je ne pensais qu'à toi." Je me mords plus fort, cachant la naissance d'un semblant de sourire satisfait. Aucune autre fille que moi. Je préfère – et de beaucoup – cela, bien que j'en garde mon silence, et jubile sans trop l'afficher. Puisque ce n'est que lorsque je le ressens se relever que je lui concède enfin un regard et accueille ses nouveaux dires. " si tu comptes inviter Dean, assure toi que je sois loin. " Cette fois, je n'arrive pas à me retenir, c'est beaucoup plus fort que moi, j'en craque un véritable sourire, en direction de l'écran pas encore prête à lui délivrer cette considération que l'on nomme affection, avant de laisser passer ma langue entre mes dents ; et de la laisser glisser sur mes lèvres, conquise par cette jalousie. Je le laisse s'éloigner, feignant toujours autant d'intérêt pour les images, alors que mes songes s'inclinent vers lui, vers cette fille qui n'existe pas, vers cette possessivité, que l'on partage en secret. Mais c'est très vite que mon index se presse sur le bouton de couleur rouge sur le haut de la commande qui sert à éteindre le téléviseur bien trop cher qui trône dans mon salon, stoppe cette stupide émission, sachant pertinemment que dans mon appartement se trouve quelque chose – quelqu'un s'entend – de bien plus intéressant à apprécier de mes iris soudainement éclairés. Stratégiquement, j'attends quelques secondes avant de me déplacer, n'ayant pas l'envie de paraître trop comme cette chienne à ses pieds, prête à le suivre partout, docile et bien dressée. Mes pas me ramènent vers ma chambre à coucher, celle là même qui cette nuit nous a vu encore partager ces moments que pour rien au monde je n'échangerai. Fluette, dans mon lit je vais m'asseoir en cherchant de mes yeux son regard, je me permets de le contempler une nouvelle fois, témoigne cette façon jamais prononcée que j'ai de l'idolâtrer, avant que mes lèvres ne s'ouvrent pour lui confier. « Je bosse, ce soir. » Révélation détournée du fait que je ne compte pas inviter Dean a passer. « Et j'espérai ... » non, je le veux, l'exige en vérité. « Que tu passerais me prendre à la fin du service. » Évidemment, au sens propre comme au figuré. Bien qu'il ait mis entre nous une promesse au sujet de me toucher et de me respecter. Et pourtant ce n'est pas sur ces mots là que je décide de revenir, ce sont sur les derniers, ou presque, intriguée – bêtement, je le sais – au sujet de quelque chose qui un jour pourrait me plaire si cela devait arriver. « Tu te battrais ? » Non pas contre Alan, je ne demande pas ça, il le sait, on a mis le sujet mariage pour l'instant de côté. « Pour moi ? » J'ignore pourquoi, mais sa réponse me semble d'une importance démesurée. Pliant mes jambes, en tailleur, le dos calé dans mes oreillers, je bats des paupières quelques fois, tout en admirant ce qui m'appartient depuis quelques jours et pour quelques mois.


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    Lien du postSam 19 Mar - 20:59
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    Get Wild  
    Annalay / Janvier 2016

    Ma remarque, sans doute déplacée je le reconnais s'il ne s'agit comme d'après ses dires que d'un vieil ami à présent, n'est pas sans provoquer chez elle une réaction. Elle sourit, pas mécontente j'imagine d'avoir su encore une fois me gonfler de la sorte. Et quittant le salon sur ces bonnes paroles, je m'engouffre dans le couloir en direction de la chambre à coucher où sur le lit se trouvent jetés chemise fardée d'un œillet rouge carmin et pantalon. A peine ce dernier enfilé que c'est au tour du textile taché de retrouver sa place sur mon derme tatoué. Débraillé pourtant, je recherche encore des yeux ce qui me manque depuis le début de la matinée lorsque je l'entends se faufiler dans mon dos et me contourner sans un mot avant de s'allonger sur le lit, sur l'amas que forment ses draps froissés, témoins des distractions auxquelles nous nous sommes tous deux donnés. Ses yeux oblitèrent les miens d'une lueur, d'une réflexion empreinte d'un sentiment particulier mais auquel je ne veux répondre et préfère boutonner ma chemise sans lui prêter d'avantage attention.  

    Elle s'est peut-être déplacée jusqu'ici mais le nom de Dean résonne encore là où je lui ai dit que son nom était profondément ancré aussi.  Ami ou pas, je ne le supporte plus pour le moment et le fait de le savoir errer dans mon couloir me déplait toujours autant. « Je bosse, ce soir. » Une à une, les pressions sont refermées tandis que je me murmure autant à moi-même que pour elle: " Tiens... Changement de programme." Il n'y a donc pas que sur moi que le chantage sentimental fonctionne et à l'avenir, j'aurais certainement beaucoup plus de plaisir à en jouer si d'aventure elle se permet encore une fois de me provoquer. « Et j'espérai ...» Annalynne Malcolm espérer... C'est presque trop beau pour être vrai. Aussi mes yeux se sont un instants détournés de leur centre d'intérêt pour suivre ce qu'elle a tant de mal à manifester: un faux-semblant de regret. « Que tu passerais me prendre à la fin du service. »  Les doigts fébriles sur le dernier bouton, je détourne la tête de sa direction pour me concentrer à nouveau sur ma quête jusque là infructueuse visant à retrouver mes chaussures dont j'ai perdu toute trace depuis mon réveil. " Pourquoi? Dean ne peut pas le faire? " Et allant sur le coté - mon coté - du lit, je pose un genoux à terre pour rechercher à tâtons de la main si par le plus grand des hasards elles ne s'y trouveraient. « Tu te battrais ? » J'en ferme soudainement les yeux, le visage à hauteur du matelas ce qui fait - à fortiori et fort heureusement pour moi - qu'elle ne peut me voir. « Pour moi ? » Ça y'est, mes doigts viennent d'effleurer ce que depuis quelques minutes je m’efforçais à rechercher. Et mon trophée en main, je me redresse tout en la dévisageant pour seulement lui glisser une fois assis sur le bord en me chaussant: " Question idiote " Bien sûr que je le ferais, et plutôt deux fois qu'une et cela même si je me savais perdant d'avance. Ce pourquoi d'ailleurs je lutte toujours avec bon espoir contre ce mariage qui se rapproche inexorablement. Les lacets finalement noués, je quitte la fermeté et le confort de sa couche pour lui faire face. Je n'ai plus qu'à faire un bref crochet par mon appart histoire de me dédire de ce qu'elle a si insidieusement entaché et prendre la route de Boston. Alors un peu las, je m'hasarde à une demande masquée "J'y vais" et patiente quelques seconde mais rien n'y fait. Elle reste là les jambes décroisées et c'est encore une fois exaspéré par son tempérament de femme butée que je contourne nonchalamment le pieu après avoir soufflé pour venir lui agripper la main, la redresser et sceller mes lèvres aux siennes une dernière fois avant de la quitter, murmurant au toucher de sa pulpe charnue que j'aime baiser: " Bien sûr que je le ferais."


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    Lien du postMer 23 Mar - 0:50
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    Annalay / Janvier 2016

    A sa petite réflexion au sujet de mon programme qui vient tout juste de changer – alors qu'en vérité dans ma tête il a toujours été le même – je lève les yeux au ciel, soupirant de sa bêtise. Il devrait savoir, depuis notre « diner » à trois, qu'à Dean, je l'ai toujours préféré, que je voulais juste le blesser dans cette inébranlable fierté, comme il a su le faire avec sa Jill inventée. Notre histoire n'a de cesse de se peindre sur ce fond de jeux enclins à la perversité, incapables de mieux fonctionner, cependant c'est en cela que l'on se retrouve le mieux, entre nos guerres et nos affections distillées comme des aveux. C'est en faveur de celles là, que je ne lui réponds pas, et me contente de perdurer dans mes explications, lui sers des espérances qui figent ses prunelles en ma direction. J'ai en moi – presque – l'envie de lui préciser qu'il est inutile de jubiler de l'aspect un peu trop humain de ma personne que je veux bien lui donner. D'ailleurs ça me fait tout de même enrager, mais je poursuis en lui indiquant de quelle manière j'aspire à terminer ma nuit. Ayant complètement omit le détail de son bras et du prénom Amy. Il termine de s'habiller, détourne son attention, et pars à la recherche du reste de ses affaires en prenant le soin de tout de même me lancer une nouvelle réflexion. " Pourquoi? Dean ne peut pas le faire? " Il s'abaisse, et j'en soupire encore, fulmine quand mes dents malmènent ma langue afin de ne pas la voir débuter une autre querelle que j'ai franchement envie d'éviter. Il faut dire que ce matin, nous avons déjà assez donné. Mais malgré mon désir de silence, j'en viens à ne pas savoir me contrôler ; « J'veux pas de Dean ... » Là, on ne peut pas faire plus clair, et comme il me désespère. « Même si lui, n'en a aucune de tatouée. » Il n'aurait assurément pas de mal à me toucher. Mais je me promets que l'erreur des tatouages c'est la dernière fois que je me permets de lui rabâcher.

    Mes songes s'étiolent vers sa jalousie, cet aspect impulsif que j'aime aussi de lui. Et certes c'est peut-être naïvement que je lui demande, néanmoins j'attends une véritable réponse, sûrement pour juger, d'à quel point il est accroché, combien dans son coeur, dont j'ai su briser la forteresse, je mérite d'être marquée. " Question idiote " Prononce sa voix emplie de dureté au moment même où il se relève, ses chaussures en main, ses iris flanqués dans les miens, je me renfrogne n'ayant pas franchement le besoin de me voir traiter d'idiote de manière détournée. Puisqu'il tend à croire que ma question l'est. Pourtant, je la trouve de plus en plus justifiée, alors je me tais, parce que c'est une meilleure réponse que je veux. C'est quelque chose de plus grand, qui me laisserait penser que même contre ma société, il le ferait. Une volonté muette de savoir et connaître à quel point tout ce qu'on vit est vrai. Une demande des plus féminine, qui ne me ressemble pas, qui me fait presque perdre un tantinet de confiance en moi. "J'y vais" qu'il me lance après s'être levé du lit, chaussures aux pieds. Soit, va-t-en. Moi, je ne bougerai pas, l'idiote avec ses je t'aime restera là. Il cède, quand il soupire, irrité par mon comportement, m'attrape la main, et me force sans trop de véhémence à me redresser, ce que docile, je fais. Notre échange prenant bientôt fin, alors que j'en reste insatisfaite encore une fraction de seconde, lorsqu'il rapproche son visage du mien et répond à mon besoin enfantin. " Bien sûr que je le ferais." Sa bouche vient embrasser le sourire naissant de la mienne, soumise, je lui réponds, remarquant que sans mes talons, c'est sur la pointe des pieds que je dois me positionner pour le faire. Hisser contre lui, je m'abreuve de ses lèvres afin de ne pas trop ressentir le manque vivace de sa personne tout au long de la journée. Et quand notre proximité s'achève, je reste encore un peu, ô pas longtemps, lovée dans ses bras, profitant d'un calme que nous méritons de nous octroyer. Galvanisée et guidée par cette nouvelle révélation, aimant lorsqu'il use de plus de paroles que celles auxquelles je suis habituée. De celles qui ont un impact délibéré. Puis mes doigts vont chercher les siens, quand je le devance dans le couloir afin de le ramener à la porte d'entrée. Bien sur qu'il le ferait … quelques mots qui résonnent en ma tête, me rendent si légère, si bête. Comme je pourrai mener bien des batailles pour le garder, complémentaires dans nos idées. Je tourne la clef. Haïssant mon mariage plus que de raison, et les bêtises dans lesquelles on perd du temps, au lieu d'en profiter. Là est le résumé de toute notre relation. Deux cons. « A ce soir. » Lui chante mon sourire, quand il passe du côté du pallier. « T'as pas intérêt d'oublier. » m'oublier. Et je le laisse partir, en m'accordant un énième baiser, avant de le voir me quitter pour la journée.


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