Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityGet Wild -1/2 Hot ( forcément je me branle tout seul alors....) - Page 2
I LOVE HARVARD
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    Get Wild -1/2 Hot ( forcément je me branle tout seul alors....)
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    Lien du postLun 25 Jan 2016 - 21:36
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    Annalay / Janvier 2016
    Elle ne semble pourtant pas réceptive à ma demande détournée et reste plantée là sous le jet, le regard insistant. Alors soit, si tel est son bon plaisir, la boite est retournée pour me permettre de continuer ma lecture assidue et ô combien ludique et pénétrante. « Vous pouvez utilisez des... " « Ce que t’es con. » «...tampons la nuit jusqu'à 8h. » Et tandis qu'elle fait les derniers centimètres, j'hausse le bras, tendu de façon à ce qu'elle et ses charmes viennent se coller à moi. Mais la bataille ne dure puisque très rapidement c'est sur le tissus détendu que ses griffes viennent se crocher et dévoilent au passage lorsqu'elle se rétracte un bout des inscriptions que j'ai, durant des jours, camouflées. « Am … » Par réflexe mon bras s'abaisse à la sensation du tissus qui file le long de mon derme mais malheureusement, les yeux sur ce qu'elle vient de découvrir, je constate moi aussi le visage défait que le bandage a bien glissé en totalité. Je suis pour le coup profondément aigri car quelques jours de plus et jamais elle ne l'aurait su. Même Leanne a su garder le secret malgré leur rencontre quelque peu malencontreuse et pour ce geste, jamais je ne pourrais assez la remercier. Alors lorsque ma brune se recule et me repousse, ma première pensée est de l'agripper malgré le dégout qui se traduit dans ses yeux.

    Mais je n'en fais rien cependant, par crainte de la voir encore plus se braquer. La boite est mise précipitamment de coté et les paumes défaites, je fais un pas vers elle avant qu'elle n'ait l'idée d'exiger que je ne laisse.   « J'peux t'expliquer... » avant que tu ne prennes l'initiative de me virer pour un simple tatouage et une histoire au refrain démodé.   « C'est rien » et honteux, tente de minimiser les faits par gestes lents, prenant le temps de retirer l'amalgame de tissu pendant à mon coude maintenant que la vérité lui est apparue. Étrange ressentit que cette piqure mordante de culpabilité, dérangeante situation alors que nous nous étions presque promis de ne plus garder le moindre secret depuis ce soir où nous nous sommes presque officiellement déclarés. Balayant la tête d'un mouvement, j'en suis même à regretter cette nuit passée et dans un soupir de dépit, tente vainement de me justifier: « Une connerie que je fais depuis des années... »

      
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    Lien du postDim 31 Jan 2016 - 1:58
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    Annalay / Janvier 2016
    J’en ai encore le souffle coupé. Même s’il tente du mieux qu’il le peut de camoufler les faits, ils sont là, réels, et tatoués dans sa peau. Le prénom de son ancienne pétasse. Et je ne saurai dire lequel des deux j’exècre le plus. Ou plutôt des trois, puisque c’est moi qui lui ai mise dans les bras, la première fois. Nerveusement, mes prunelles fixent le sol, réalisant que je n’ai foutrement pas envie de croiser les siennes dans l’instant, au risque de me voir le heurter, gifler sa peau, acte que je n’ai jamais réitéré depuis le jour où, à mes doigts, il a arraché cette bague qu’un peu plus tous les jours, je hais. Un rire coléreux s’échappe de mes lèvres quand j’entends le bruit de la boite escampée sur le côté. Et quand il fait un pas vers moi, j’en fais un en arrière, comme si j’allais le laisser faire. M’approcher et me jurer que de toutes les façons, ce n’est pas important, quelque chose comme ça, que ce n’est rien, que ça ne compte pas. « J'peux t'expliquer... »  C’est étrange, mais moi, je ne suis pas certaine de vouloir les entendre, tes explications à la con. « C'est rien » Putain. Mon rire s’étiole un peu plus, devenant plus dégouté que nerveux, anéanti petit à petit, alors qu’il continue de s’avancer vers moi, tandis que j’ai froid. Me réalisant trempée, nue et exacerbée. « Une connerie que je fais depuis des années... » Des années. La sentence est difficile à encaisser. Pinçant mes lèvres, je hoche le visage plusieurs fois, comme si ça allait mieux passer de cette façon-là. J’essaie de trouver un moyen de relativiser, de sortir de l’impasse dans laquelle il vient de me pousser. Un autre ? Je l’aurai viré de chez moi, plus vite qu’il ne le faut pour le prononcer en plus de cela. Alors bordel, qu’est ce qu’il fait encore là ?  A l’inverse de ses mouvements, les miens se font rapides, furtifs, encline au tremblements qui traduisent ma hargne, pour le contourner, et je vais tout aussi brusquement attraper une serviette afin de couvrir une fois pour toute ma nudité. Et éteindre l’eau qui continuait de couler, le dos tourné. « Et y en a eu combien ? » De femmes avant moi, de celles qui ont trouvé grâce pour toi, qui ont été dignes de se retrouver encrées sur toi. « De putains ? Combien ?! » Je me retourne enfin vers lui, affrontant ses prunelles que j’évitais. Je ne saurai même pas dire pourquoi c’est ce que je demande en premier, surement que je n’y aurai même pas pensé sans sa dernière phrase. « Plus de mensonge, plus de secret. » Je lui crache finalement au visage comme un reproche, un rappel d’une mélodie oubliée, de cette nuit où les choses ont changées. Le problème, ce n’est pas le nombre, ce n’est pas le secret, c’est que, plus que moi elles ont pu compter.  

      
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    Lien du postDim 31 Jan 2016 - 17:16
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    Annalay / Janvier 2016
    Ce n'est qu'un mot, trois lettres tout au plus qui ne veulent plus signifier grand chose. Mais j'ai beau tenter d'adoucir la situation, Annalynne semble très vite en tirer ses propres conclusions et mes mots ne servent visiblement qu'à attiser son irritation. Elle me contourne vivement alors je j'essaye de l'approcher, pour aller recouvrir sa féminité. Que n'ai-je pas dit encore une fois... Et sans me faire face, elle cherche encore des réponses qui pourraient d'avantage l'exaspérer. Mes yeux dérivent de son peignoir de fortune pour aller se jucher en hauteur, réfléchissant un instant au nombre de prénoms traduits sur mon corps. La chronologie de ma vie est très vite passée en revue puisque qu'elles sont peu nombreuses a avoir compté au point d'avoir eu l'honneur d'y être implantées. Elles se comptent même sur les doigts de la main: Cassidy, Leanne, Natasha et bien évidemment Amy. Mais cette dernière ... comment dire, n'était pas véritablement un coup de cœur si je puis dire. Je me suis fait tatouer son nom que par dépit, comme pour palier à un manque qu'à cette époque elle aggravait par ses nombreux refus. Puis elle se retourne pour m'affronter, me braver d'une phrase assassine « De putains ? Combien ?! » Je viens de le souligner, inutile de beugler puisqu'il n'y en a pas eu tant que çà avant toi. « Plus de mensonge, plus de secret. » C'étaient mes mots çà. Mais elle est parfaitement en droit de me les recracher. J'avais dit que plus jamais je ne lui mentirais sur des sujets aussi futiles mais j'ai tout de même le droit à un jardin secret.

    Alors balançant nerveusement la tête vers la douche, j'hésite à lui faire ce plaisir lorsque finalement je me décide à avouer: «  Quatre, contente?  » Alors dans une dernière tentative, je m'incruste entre elle et la porte de la pièce pour m'approcher et lui refuse de ce fait toute possibilité de s'évader. «  Plus de secret...» Mes doigts viennent sur le chemin du premier et sur un ton autoritaire commente les différents tracés. «  La vierge, la première. Cassidy.»Et à mesure que je me rapproche lentement, mon bras s'incline et mon index vient subitement frapper à l'intérieur de mon biceps sur les vagues d'un corps lézardé. «  Le dragon... Leanne ».  Et parce que je ne peux lui tourner le dos par crainte de la voir m'échapper, pour l'avant dernier, je ne prends même pas le risque de le lui présenter. «  Le pitbull dans mon dos, Natasha. » Il ne reste plus qu'un dernier détail, une dernière histoire mais celle-ci, elle la connait déjà. Mon attention figée sur le bras qu'elle n'aurait jamais du toucher, le droit, le temps de juger du tribal inachevé avant de me replonger dans son regard. «  Et Amy. »

      
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    Lien du postMer 3 Fév 2016 - 13:09
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    Annalay / Janvier 2016
    Avoir décidé de rendre ma relation avec lui réelle, et sérieuse, comprenait évidemment que j’acceptais de façon totale son passé. Quoi qu’il puisse avoir fait, qui il ait pu être, et essayer de ne plus prendre en compte les personnes ayant partagées sa vie, avant moi. C’était ça, la convention s’aimer – ou quelque chose qui y ressemble – sans condition. Le soir où on a jugé bon de tout mettre à plat, de définir qu’à deux, on fonctionne un peu mieux. Alors, je patiente pour accepter la sentence, l’évidence du fait qu’elles ont eu le privilège d’avoir assez compté pour qu’il en résulte sa peau par elles, marquée. «  Quatre, contente?  » Non, absolument pas. Quatre … C’est peu et trop à la fois. Alors en train d’étouffer, je tends à lui préciser que je n’ai plus envie de le voir pour l’instant, et que tout autre mot prononcé de sa part pourrait jouer en sa défaveur. Mais il se place dans l’encolure de la porte, et bloque toute sortie envisageable pour moi. «  Plus de secret...» Prolonge et perdure, ma torture. Ses doigts s’égarent sur lui, et mes prunelles suivent leurs chemins. « La vierge, la première. Cassidy. » J’avale difficilement, comprenant ce qu’il en est. Les trois autres vont suivre. Et mes bras se resserrent sur ma poitrine. «  Le dragon... Leanne » Ca se fissure, dans mes entrailles, et je le jure, je déraille. «  Le pitbull dans mon dos, Natasha. » C’est pire, de ne pas savoir à quoi ressemble la fille. « Et Amy. » Au moins je me dis que la douleur est enfin terminée. Le mal que j’éprouve et que j’ai besoin de déjà atrophier. Pourtant, mes iris redécouvrent les dessins, les observent, à nouveau, comme s’ils n’avaient plus la même signification, comme si pour eux je ressentais maintenant plus qu'une seule et unique chose, une aversion. « Ok. Génial. » Je crache sèchement. Mais là, maintenant, j’ai cette sensation de crever à l’intérieur, et que cela écartèle mon cœur. L’envie d’hurler me prend aux tripes, parce que je suis forcée de constater que je souffre et que j’ai horreur de ça, vociférer le fait que j’en ai rien à faire de ses exs, que je ne veux plus l’entendre parler, que j’ai même du mal à le regarder, malgré ça, je reste là, et la possibilité de pleurer me prend, et ma stupide connerie dans la tronche par la même occasion. J’ai horreur de cet impact – malsain, c’est certain – qu’il possède sur moi. « J’apprécierai que tu te décales maintenant, que je puisse aller m’habiller et boire mon foutu café. » Surtout ne pas avoir à le pousser, me refusant d’une manière totale et exagérée à le toucher, n’étant plus certaine que sa peau ne soit réservée qu’à moi. « Clay, dégages, avant que je ne devienne réellement désagréable. » Au sujet de tout ce bordel, que tu provoques dans ma tête. Lui donner mon affection sans condition, pauvre con.

      
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    Lien du postMer 3 Fév 2016 - 15:27
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    Annalay / Janvier 2016
    « Ok. Génial. » Je le comprends à ses yeux à présent que chaque partie de moi qu'elle affectionnait ce matin même la révulse complètement à présent. Et pourtant me toucher me semblerait être le remède à nos maux car plus vite elle comprendra que je suis toujours celui qu'elle a passé la nuit, plus vite elle les acceptera mes défauts. Alors j'accuse les mots qui s'échappent de ses lèvres sous ce masque poudré de haine sans bouger.« J’apprécierai que tu te décales maintenant, que je puisse aller m’habiller et boire mon foutu café. » Et me pinçant la lèvre inférieure de mes doigts, pensif, histoire d'ironiser une dernière fois, «  Mais je l'ai cassée tu t'souviens...», vaine tentative avortée car elle ne semble plus vraiment disposée à rire aux éclats comme avant. Alors à sa demande, je n'en fais rien parce que nous n'en avons pas terminé visiblement et que je souhaite la voir tirer au plus vitre un trait sur cet incident, allant même jusqu'à regretter cette nuit, ce matin où ces détails n'étaient que l'ombre d'un passé sans la moindre importance.

    « Clay, dégages, avant que je ne devienne réellement désagréable. » Parce que tu ne l'es pas déjà peut-être? Encore une fois si, elle ne souhaite voir la vérité en face, je saurais la faire plier. C'est bien moi qui ait le plus morflé lorsque j'ai du me retrouver face à face avec son passé, à deux reprises d'ailleurs. Que ce soit parmi son monde faussement civilisé qui m'a rejeté sans la moindre élégance ou bien lorsque je me suis retrouvé face à son ex avec qui elle partage toujours, vraisemblablement, autant d'affinités. Mes bras viennent se croiser tandis que je me flanque lourdement contre l'empâtement de la porte, prenant toute la place disponible avant de lui souffler, hargneux. «  Je ne suis pas un chien auquel on ordonne. » Autrement dit, elle ne passera pas sans mon consenti, pas tant qu'elle ne se sera pas adoucie pour un détail si bénin et quel n'aurait, dans quelques jours, jamais eu à découvrir si je n'avais faibli et passé avec elle la nuit. Et la détaillant une dernière fois avec ce regard avide de possessivité envers son corps qui se rapproche, je m'incline vers elle pour susciter d'elle un dernier trait d'agressivité qu'elle regrettera sans doute juste après   « Et? Qu'est-ce que tu comptes faire maintenant? Me pousser?  »
      
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    Lien du postMer 3 Fév 2016 - 18:33
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    Annalay / Janvier 2016
    J'ai comme l'impression de m'enliser alors que je ne cherche qu'à fuir la situation. Lorsqu’il croise ses bras, je comprends directement qu’il ne bougera pas. Que mon mal être n’est pas terminé, et qu’on ne pourra pas passer outre cette discussion, que je ne pourrai pas m’échapper de l’appartement prétextant n’importe quelle raison. «  Je ne suis pas un chien auquel on ordonne. » Non, voyons, tu es comme du bétail qu’on a marqué au fer rouge. Quand je disais que je pouvais être encore plus encline à l’animosité, ce n’était pas un mensonge, mais j’hésite à lui dire le fond de mes pensées n’étant clairement pas certaine de ce qui pourrait en résulter. Tous les deux butés, et plantés sur nos positions, je crains nos fiertés et ce qu’elles sont capables d’engendrer. Alors ruminant, je tourne ma langue dans ma bouche, et mes pupilles encore dérivent sur sa peau, celle qui diffère de l’épiderme que j’ai à plusieurs reprises caressé, embrassé. Camouflant les prénoms de femmes ayant déjà eu ma place, les effaçant à coup d’encre, comme si cela n’importait pas vraiment. J’enrage, me contiens, et soupire lorsqu’il me provoque encore. « Et? Qu'est-ce que tu comptes faire maintenant? Me pousser?  » Mes yeux flanqués dans les siens s’interrogent un instant, le heurter est, je veux bien le concevoir, vraiment tentant. Je l’ai déjà fait, quand j’ai voulu le quitter la première fois, et j’ai constaté ce même jour que je n’aurai pas la force de le faire, le quitter s’entend, aimantée depuis le départ par sa peau, son être, son regard. Je fronce les sourcils, puis non sans un ricanant irrité que je répète, tout de même hébétée. « Te « pousser » ? » Comme si on avait quinze ans, qu’on se la jouait encore enfants. Je plaque ma main sur mon front, glissant sur mes paupières, frottant ses dernières en lâchant un soupir, encore. « Non, je ne vais pas te pousser, même si l’envie de te mettre une claque est vraiment tentante. » Et quand je le contemple à nouveau, ça accentue mes maux. Ca me fait sombrer dans l’hérésie, l’exagération, mais après tout, chacun ses défauts. « Tous tes putains de tatouages ! … » Je recommence à hurler, déraisonnable. Pas tous, juste quatre. « Recouvrent des femmes que tu as connues avant moi. » J’aimerai bien voir sa réaction, si ça avait été l’inverse, savoir que mon propre tribal a effacé Dean ou bien mieux, Alan, même si j’ai horreur de ce dernier, je suis certaine que de lui dire, ça ferait son effet. « Tu veux que je saute de joie ? Ou alors que je te félicite, bravo Clay, j’ai assimilé les prénoms de toutes celles que t’as pu aimer. Tu n’es pas un chien, mais à l’évidence, je me dois d’être la tienne. » Et j’applaudis, ironique, blessée, et toujours bloquée dans cette salle de bain à penser que l’oxygène est en train de me manquer.
      
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    Lien du postJeu 4 Fév 2016 - 0:15
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    Annalay / Janvier 2016
    « Te « pousser » ? » Le mot n'était certainement pas le mieux choisi mais par crainte qu'elle ne dise oui, j'ai banni de mon esprit celui qui d'emblée lui était destiné: " Quitter ". Au moins l'ai-je faite rire un court instant même si ce n'est pas de gaieté de cœur avant de la voir commettre un geste marquant d'avantage son embarras. « Non, je ne vais pas te pousser, même si l’envie de te mettre une claque est vraiment tentante. » Me frapper pour si peu, même si j'avoue l'avoir mérité quelque peu. Alors quand elle abaisse sa main pour m'observer à nouveau, j'ai dans l'espoir qu'elle ait enfin enterré les hostilités mais c'était trop demander. « Tous tes putains de tatouages ! …Recouvrent des femmes que tu as connues avant moi. » Et où est le mal? Mais puisqu'elle ne veut rien entendre, il est peut-être aussi pour moi venu le temps d'hausser le ton et gueule à mon tour, révolté par son manque de compréhension « Excuse moi d'avoir été franc! »  Mais c'est ce que tu voulais depuis le temps. Cependant rien n'y fait et Malcolm nourrit une fureur que je ne saurais apaiser sans disparaitre de la pièce un bon moment.

    Pourtant je m'y refuse catégoriquement, ce serait la perdre assurément. « Tu veux que je saute de joie ? Ou alors que je te félicite, bravo Clay, j’ai assimilé les prénoms de toutes celles que t’as pu aimer. Tu n’es pas un chien, mais à l’évidence, je me dois d’être la tienne. » J'opine de la tête à l'écoute de sa dernière phrase. Si telle est l'image qu'elle se fait d'elle alors que je suis revenu tant de fois la queue entre les jambes pour réclamer son pardon ou tenter d'arrondir les angles à ma façon. Et je n'ai toujours pas bougé de ma position, les yeux noués à ce tissus de mensonges dans lequel elle semble se complaire. « Mais parlons des tiens si tu veux. J'sens que ça va être passionnant.» Je n'ai honnêtement pas plus envie qu'elle de remettre sur le tapis son idylle d'étudiante stupide qui me blesse toujours autant, mais s'il faut en arriver là... « Dean mon meilleur ami » Alors quittant l'empattement de la porte, je vais agripper le mug laissé pour compte sur le lavabo avant de surenchérir « Allan, l'homme de ta vie. »  Le peu de café restant dans la tasse trouve finalement sursis au fond du lavabo tandis que j'énumère l'un des derniers portés à ma connaissance. « Sans parler de mon cousin qui t'a sautée...»  Mes yeux viennent lentement quérir le reflet des siens au travers du miroir avant de me retourner pour la juger face à cette confidence dont elle ne me soupçonnait certainement pas en connaissance. Alors comme pour lui expliquer d'où me vient cette révélation, je rajoute sournoisement « Les téléphones ne sont vraiment pas ton point fort. »
      
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    Lien du postJeu 4 Fév 2016 - 13:52
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    Annalay / Janvier 2016
    « Excuse moi d'avoir été franc! » ta franchise, c’est tous mes pores, qu’elle électrise. Je le regarde, sans le faire, j’essaie de me dire, que ces détails, dans le fond, ils m’indiffèrent. Mais tous les pigments, les plus infimes des segments, ne font qu’accentuer le mal au corps que je ressens. C’est bien pour cette raison, que j’use encore de mots pour nous mener jusqu’à ce qui s’apparente de près ou de loin à une altercation. Incertaine de croire à tous mes dires, je les affirme pourtant avec un aplomb dont il ne peut douter. Et lorsque je me qualifie seule de chienne je ne réalise pas les conséquences qui vont en résulter, j’avoue peut-être que je creuse ma propre tombe, puisqu’incapable encore de deviner ce avec quoi il prévoit de répliquer, m’attaquer. « Mais parlons des tiens si tu veux. J'sens que ça va être passionnant.» Des miens ? Sur le coup, dans mon esprit, ça ne fait pas tout de suite son chemin. Je dois pourtant admettre qu’il a le chic de m’intriguée, que bien que je sois énervée, j’ai envie d’entendre le fond de sa pensée. Moi qui voulais partir, je conviens qu’il a réussi à me piquer assez pour que je me contente d’écouter. « Dean mon meilleur ami » Vexée, j’entends à présent de quoi il s’agit. C’est en le fusillant du regard que je l’observe se déplacer, sachant que je ne plus fuir, qu’il a affronté ses histoires, et que je vais devoir me dépêtrer des miennes. « Allan, l'homme de ta vie. » De façon incontrôlée, je déglutis. Mes prunelles sur les muscles de son dos, oubliant les tatouages pour la première fois depuis qu’ils sont arrivés sur le tapis. Il jette son café, et j’envisage presque de m’excuser, m’approcher, lui dire que j’ai eu mal et que je ne sais pas comment réagir quand c’est le cas, ça signifie juste que je ne maitrise plus rien, et j’ai horreur de ça. Que ce sont mes sentiments pour lui qui s’emparent de moi, qu’ils sont trop forts, parfois ... « Sans parler de mon cousin qui t'a sautée...» Je mordille l’intérieur de ma joue alors que ses yeux me retrouvent, et que son corps en face me revient. Son cousin, information qui n’aurait jamais du être en sa possession. « Les téléphones ne sont vraiment pas ton point fort. » Cette fois ce sont mes deux mains qui viennent prendre mon front, j’essaie de me convaincre qu’il est temps de relativiser, de ne plus parler de notre passé, qu’on est en train de se laisser bouffer par ce qui nous a amené jusqu’ici. J’essaie, j’essaie réellement de faire redescendre mon énervement, je relève la tête, les bras finalement ballant, je le regarde, dépitée. « Tu fouilles mon téléphone ? » Parce que comment il le saurait sinon ? Même si je doute d’avoir parlé ouvertement avec Loukas de ça récemment, je ne vois pas d’où il a pu tirer son information. Alors que je souhaitais partir, alors que l’espace d’une infime fraction de seconde j’ai voulu le quitter, je fais un pas vers lui, le premier depuis que j’ai vu le prénom Amy. Et prononce, lentement, en parfait écho de ce qu’il a pu faire précédemment, lorsqu’il m’a intimé que c’était rien, juste du vent. « Dean, c’est fini, depuis longtemps. » Il le sait, on en a bien assez parlé. « Loukas … Une fois, comme ça, sans importance, sans sentiment. » Je choisis de le placer avant Alan, parce que l’appellation dont il s’est servi m’a plus heurtée. « Alan, ne m’a jamais touchée. » Ou seulement effleuré mes lèvres, quelques fois, pour des clichés, pour paraitre vrais. « Et tu peux détailler tout mon corps, aucun d’eux n’y est. » Railleuse, encore blessée, je hausse les épaules, je me rends à l’évidence, rien de plus ne peut être ajouté. Et déjà, je commence à me détourner.
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    Lien du postSam 6 Fév 2016 - 1:17
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    Annalay / Janvier 2016
    La révélation concernant Loukas a sur elle le même effet qu'une douche froide, ce qui me satisfait puisque subitement les tatouages ont laissé place à un tout autre sujet de conversation. « Tu fouilles mon téléphone ? » Si seulement il ne s'agissait que de çà, mais elle doit sans doute ignorer que Jefferson traine dans certaines affaires peu recommandables et que même s'il s'agit d'un cousin, il est dans mes priorités de le coincer. Aussi lorsque mes yeux se posent sur les dernières traces de marc de café dispersées sur le marbre qui d'un coup de pression du doigt disparaissent sous un jet, je préfère jouer l’honnêteté: «  Pas le tien. » C'est un vieux dossier d'écoute ressorti pour les besoins d'une enquête qui m'a mis la puce à l'oreille. A l'époque, je ne connaissais que la moitié des numéros que Loukas avait composés mais depuis peu, l'un d'entre eux m'était devenu familier. Alors par curiosité, j'avais remonté l'historique des appels pour m'apercevoir que certains mots échangés étaient sans équivoque concernant une nuit passée dans son appartement. Juste une nuit. Et pour çà curieusement, je ne lui en veux pas puisqu'à cette époque, j'étais le premier à découcher plus d'une fois par semaine.

    Et comme sujette à l'empathie, elle non plus ne semble plus aussi aigrie et fait même un pas dans ma direction, s'élançant dans son argumentation. « Dean, c’est fini, depuis longtemps. » Mais il a compté c'est un fait, inutile de le nier. Et c'est quelque chose que je ne peux considérer comme si aisément achevé car durant des mois tu l'as aimé et je n'ai que notre histoire pour la comparer. Non. Il est vrai qu'il y a eu Natasha pendant presque un an mais rien d'équivalent puisque avec elle, c'était plus destructif qu'apaisant. « Loukas … Une fois, comme ça, sans importance, sans sentiment. » Comme ce que j'ai pu connaitre de mon coté, ce pourquoi ne t'en tiens pas rigueur. C'était uniquement pour me sortir de ce guêpier que je te l'ai reproché. « Alan, ne m’a jamais touchée. » Surpris par cette affirmation, je fronce les sourcils plutôt contrarié à l'idée qu'elle me prenne encore pour un con avant de relever la tête d'un air soupçonneux: « Quoi? Pas même une fois?  » C'est une moquerie à laquelle elle ne répond pas, pas directement tout du moins. « Et tu peux détailler tout mon corps, aucun d’eux n’y est. » Et? Ça y'est, le sujet tabou est de nouveau remis en jeu. Ma main referme le robinet avant de reprendre mes douces hostilités, la rattrapant avant qu'elle ne quitte la salle d'eau, entourant sa taille pour déposer ma joue contre sa tempe et ricane nerveusement de ce qu'il va suivre: « Tu vas peut-être me dire que catho dans l'âme, le gominé n'attend que la nuit de noces pour....» Très explicite, je viens me coller à ses courbes mais réfrène mon élan avant de lui céder un aveu chuchoté «  Rassure-toi, ton nom l'est aussi, de gravé. Mais dans un endroit très particulier. »  
     
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    Lien du postSam 6 Fév 2016 - 2:24
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    Annalay / Janvier 2016
    « Pas le tien. » Une fraction de seconde, je me demande de quoi il s’agit vraiment. Mais puisque la seule chose qui m’intéresse dans l’instant est de passé outre ce sujet, je me satisfais simplement qu’il ne l’ait pas fait, fouiller dans mon téléphone. Me complais dans l’impression que malgré le fait que notre histoire ne soit pas une ode à l’honnêteté, il reste la confiance … rien qu’une once. En dépit de ma jalousie, ma fierté. Je le hais, d’avoir réussi à ce point à user de psychologie inversée, transformer ma colère et ma haine, vers quel quelque chose de plus extrême, plus interne. Cette chose pour laquelle on se pend, dans mon futur mariage, on se ment. Alors je fais un pas vers lui, je me radoucie. A mesure que je parle, observe ses réactions, tout ce qui pourrait me prouver qu’il flanche, que ça le rend aussi malade, le fait qu’il ait pu y en avoir d’autres, avant nous et notre boxon organisé. Notre histoire d’amour étriquée, mal orchestrée. Il ne relève pas au sujet de Dean, et je le remercie, parce que je m’en voudrai, de le blesser, encore, assez ça me dévore. Pour Loukas, c’est pareil.
    Puis … Alan, ses paupières s’expriment pour lui, contrarié et en train d’évaluer ce que je viens de lui confesser. « Quoi? Pas même une fois? » J’éteins un sourire, et me permets de continuer, d’aller jusqu’au fond de mes pensées, lui rappeler que le problème, ce n’est pas le passé, c’est qu’il a voulu un jour le marquer. Marquer Amy, en réalité, je pensais qu’elle n’avait pas comptée. C’est un acte qui m’éprouve et je préfère m’éloigner, me donner le temps de digérer, d’un peu mieux accepter … Je perds le fil de mes idées, lorsque je sens ses phalanges retenir mes hanches, ses bras, se glisser autour de moi, et je le jure, ça me fait quelque chose, là, à l’intérieur de moi, dans ma poitrine, mon estomac, ça me fout en vrac, ça m’étourdis, je me retiens, de venir sur ses paumes apposer les miennes. Par orgueil. Parce que je suis en colère, parce que je suis blessée, parce que ça ne peut pas être aussi simple, Clay. Sur ma nuque, son souffle se perd, et un de mes frissons aussi, juste là, je vis. « Tu vas peut-être me dire que catho dans l'âme, le gominé n'attend que la nuit de noces pour....» En biais, je le regarde, non sans réprimer un nouveau sourire lorsque mon regard se détourne. « Rassure-toi, ton nom l'est aussi, de gravé. Mais dans un endroit très particulier. » Aussi simple c’est un refrain qui tourne en boucle dans ma tête, et attisée un nouvelle fois par ma curiosité, par le fait que de sa présence, je ne pourrai surement pas m’en passer. Je lâche un soupir, qui se veut éloquent, qui se veut contrarié, pour lui prouver qu’il n’a pas gagné, que je compte bien à ce qu’il se fasse pardonner. « Quelques baisers. » J’admets, ne révélant pas un secret, il n’avait qu’à aller sur internet pour le trouver. « Il n’a pas su s’y prendre, parait que je suis compliquée à amadouer. » Malin et malice en ma phrase s’allient. Lui rappellent combien j’ai pu résister, avant de lui céder.
    Je me mets alors à réfléchir, parce que ce n’est pas comme si je ne l’avais jamais vu dénudé, pas comme si je ne m’étais pas amusé plusieurs fois à retirer ses vêtements un à un, et détailler chacun de ses traits, dont j’étais dingue – je le suis toujours, je sais – chacun de ses tatouages, je les connais. Furtivement, mes mains, finalement caressent ses avant-bras, et je me retourne, lui sers un regard suspicieux. « Cooper, je le connais ton corps, par cœur. » N’aimant pas le fait de lui dire en face cela, mais il n’est pas plus vrai, autant ne pas nier. « Alors je crois que je l’aurai vu, si y avait mon prénom. » Une façon détournée, de lui poser la question, de savoir s’il n’est pas en train de mentir. A croire que c’est une crainte qui ne s’estompera qu’avec le temps, entre nous … Le problème c’est que le temps, on en a pas beaucoup.

     
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