Cramé. Dès le debut. Bon, il aurait pu choisir une couleur moins rougeâtre, même l'embeter avec du vert. Elle doit être une anti mather à fond. Il en est persuadé. « J’ai au moins la belle gueule. » Mens pas blondinette. Tu vois ses magnifiques yeux ? Personne ne peut y être insensible. Le winthrop plisse les yeux avec un grand sourire avant que la blonde exécute sa demande. Soit le laisser contrôler la situation. T'as vraiment pas intérêt à merder, après ce sera à ton tour ce toute façon. Si elle veut. Ca ne le dérange absolument pas tant qu'elle ne fait pas des dessins trop chelou. L'artiste amateur continue dans sa lancée en traçant une ligne coupant le visage de la blonde en deux. Il n'a définitivement pas un don artistique. L'idée était de reproduire la maquillage d'Avatar.. haha.. c'est loupé. « C'est canon. » lance t-il avant d'exploser de rire. « Je devrais me convertir en lowell. »

@L. Victoria S.-Wildingham @Adrian Ekström

J’ai au moins la belle gueule. J'arquais un sourcil, un petit sourire en coin. Bof. J'suppose qu'avec son p'tit air taquin et ses yeux rieurs, il était pas si dégueulasse que ça. Peut-être même mignon. A la limite. Je fermais enfin les yeux et laissais faire le Winthrop, priant de toutes mes forces pour que le résultat ne soit pas trop désastreux. Sachant à qui j'avais affaire, j'avais de quoi avoir des doutes. Les sourcils froncés, j'attendais que le supplice s'arrête, jusqu'à ce que j'entende un rire que je ne connaissais que trop bien. Livia. Oh mon dieu Vic ! T'es aussi belle qu'une de ces aborigènes des tribus sauvages ! J'ouvris les yeux et lui lançais un regard blasé qui voulait tout dire. Non mais t'as vu ce que je dois subir sérieux ? Pour donner une image plus ouverte des Eliot en ce jour de Homecoming ? J'avais pas dis cette dernière partie, mais je savais que Livia la comprendrait tout de suite. Ça me saoulait d'avoir à me mélanger à la populasse Harvardienne, mais c'était le prix à payer je suppose. Livia avait raison, il fallait donner une bonne image de la Eliot pour notre première action commune à la présidence. Fais en sorte qu'il me défigure pas s'il te plait, j'ai aucune idée de ce qu'il est en train de faire mais j'suis pas confiante. ajoutais-je avec un petit regard à Avery. Il devait assez bien me connaître à présent pour savoir que les foudres s'abbatteraient sur lui s'il faisait le con. Tiens, en parlant de faire le con. C'est canon. Je devrais me convertir en lowell. Son rire sentait le roussi, sérieusement. C'est fini ? J'peux regarder ? J'attendis même pas sa réponse, et fis immédiatement volte-face pour chopper un miroir au passage. Oh. Putain. C'était horrible, j'en aurais poussé un cri si j'avais été le genre à extérioriser. Pour le coup, je décidais de rester digne, même si c'était affreusement difficile. Lentement, je me retournais vers Avery avec un regard noir. Le regard vilain avec sa peinture sur ma face, ça devait être ridicule à voir. Ca va. Chier.

@LIVIA P.-I. BATISTA @AVERY C. M-SILVER @ADRIAN EKSTRÖM

Hé, ni l'une, ni l'autre n'a le droit de se moquer des magnifiques dessins d'Avery. Même si elles sont au pouvoir de la EH, aucune critique n'est recevable. Le garçon ignore d'ailleurs que la brune et à la blonde sont les nouvelles représentantes des snobs. Ca lui est bien égal d'ailleurs. Enfin peu importe la remarque de la brune ( Livia ), le winthrop ne s’arrête pas jusqu'à se marrer tout seul devant la catastrophe. L'inconnue se regarde dans un miroir. Il n'y peux rien si sa grimace le fait rire. Ca va. Chier. Naaan, mais t'es magnifique comme ça. Le rouge lui va tellement bien. « Y a eu des petits fails, j’te l’accorde. Navré. » La sincérité est bouffée par les rires incessants.

@L. Victoria S.-Wildingham @Adrian Ekström @Livia P.-I. Batista

J'l'aurais tué sur place sérieusement. Ça devait être assez évident d'ailleurs, vu le regard que je lui lançais. P'tit con, il avait de la chance d'être en public je ne me serais franchement pas gêné sinon. Mais qu'il continue à rire, qu'il fasse le malin. Je me vengerais bien tôt ou tard. Putain .. marmonais-je entre mes dents. Et puis son rire .. putain ce que son rire de hyène m'énervait ! Bon d'accord, je m'étais bien foutu de sa gueule quand on était en Arizona et qu'il avait du revêtir une chemise de papy. Mais là il y avait clairement de l'abus ! A mon tour. Rira bien qui rira le dernier. Je n'avais aucune idée de ce que j'allais lui faire, mais j'allais bien m'amuser. Enlève ta chemise. ordonnais-je sèchement.

@AVERY C. M-SILVER @LIVIA P.-I. BATISTA @ADRIAN EKSTRÖM

Je taquine, je m’amuse discrètement, avec mon joli petit air sérieux et, comme souvent, je parviens à instaurer le doute en Nemo. Lui aussi, il est en largement capable, dois-je vous rappeler l’état dans lequel il m’a mis lorsqu’il a inventé des méfaits accomplis sous l’emprise de l’alcool par personne d’autre que moi ? Il a été tellement bon à ce petit jeu qu’il m’a fait tomber dans le panneau, mourir de honte, avoir envie de m’enterrer sans poser davantage de questions. Je ne fais, ici, que de lui rendre la pareille. Je m’en charge simplement de manière plus subtile, plus amusante, plus plaisante pour apporter une quantité supplémentaire de sel à notre relation qui, à ce stade, n’en a certes pas besoin. Dans les faits, il parait impossible que je décide soudainement de me vêtir plus que de raison, je « souffre » d’une incapacité à avoir froid, à quelques exceptions près. Je suis en permanence en chaleur, raison pour laquelle il est rare de me voir avec des manches par exemple. Je me vois donc mal enfiler une combinaison d’astronaute pour m’amuser à faire languir Nemo, à le priver de la vue qui lui plait tant lorsqu’il m’observe. « Ok, ok. C'pas grave, j'aurai toujours ta tête de beau-gosse à mater. » Pour l’amour du jeu je pourrais bien faire abstraction de la chaleur et m’offrir une tenue me couvrant des cheveux aux doigts de pied, juste pour voir sa tête et me marrer comme jamais. « Parfait, tu apprendras à aimer autre chose que mon corps fabuleux ! » Je plaisante, conscient de ne pas être le mister perfection anatomique. Son doigt d’honneur, la menace de retrouver le célibat, il y a beaucoup de choses là-dedans qui pourraient me faire faillir, mais j’opte pour un angle d’approche différent, plus provocateur, à mon image. Je pourrais mettre un terme à cette mascarade, ne pas prendre en considération son désir de cacher notre histoire et me libérer de mes désirs les plus étouffants. Je lui laisse quelques secondes, surement semblables à l’infini, envisager ce scénario puis je mets un terme à cette histoire en déviant pour rejoindre le lobe de son oreille contre lequel je me lance dans d’explicites insinuations. « Avec ta langue hein ? » Je ne bouge pas, le sourire perché aux lèvres. « Hm Hm ! » J’acquiesce, innocemment. « Non, c'est vrai que tu as gardé l'existence de ce genre de talents rien que pour toi... » Je recule prudemment, lentement, sans le lâcher du regard. La flamme dans les yeux. « Je garde tout cela en réserve, pour le moment opportun ! » Je me déshabille, suffisamment pour qu’il puisse se lancer dans l’élaboration de son œuvre d’art. Il aura une récompense à la hauteur de ce qu’il m’offrira, Neminem ne tarde d’ailleurs pas à se venger de moi et du suspense que j’ai installé en appuyant parfois plus que de raison avec son pinceau, il me fait frissonner, rire, me dandiner à cause des chatouilles. Rester calme est impossible et il s’en amuse, il va finir par rater son dessin le con ! « TADAAAAAM ! » Je me décale, à la recherche d’un miroir, et me retrouve finalement face au résultat. « Woah ! » Je lâche, surpris, très agréablement surpris. Tout y est, le personnage bien entendu, mais de petits symboles qui attirent mon attention et que seules les personnes qui me connaissent vraiment pourront parfaitement interpréter. La grenade placée au niveau de mon cœur, dont les débris sont là pour rappeler qu’à un moment ou un autre de ma vie, j’étais finalement aussi normal qu’un autre. Les colombes, représentant… Le représentant ! Il est celui qui me pousse vers la lumière, la main tendue qui m’aide à me reconstruire, celle qui me permettra, mètre après mètre, d’abandonner les fonds marins obscurs pour remonter à la surface. Nemo immortalise son dessin, il peut, il doit en être fier, comme je le suis ! « Je ne pouvais pas espérer mieux, bravo, tu es un véritable artiste ! » Je suis tout… Ému ? Interrompu, nous le sommes par un autre garçon qui, semble-t-il, est ami avec mon Neminem. (@Tate L.Murray) Je les observe un instant, silencieux, mais souriant. « Tate, voici mon buddy Graham, et Graham, voici mon buddy et ancien collègue de la présidence bleue, Tateard. » buddy ? Pourquoi est-ce si désagréable de l’entendre me présenter de la sorte ? Je ne suis pas son buddy… Je ne peux cependant pas me permettre de réagir, de pousser une gueulante. J’ai accepté les termes du contrat, je n’ai plus qu’à m’en mordre les doigts. Je tends la main à Tate. « Enchanté Tate ! » Je lui serre la main et, oh, j’ai oublié la peinture. « Désolé, il semblerait que je déteigne légèrement ! » Je plaisante, en lui montrant du doigt le bleu qui recouvre à présent une partie de la paume de sa main. « Salut l'ami, moi c'est Tate, Tateard pour les intimes, je me demande comment vous vous etes connus toi et Nemo? C'est sûrement pas à la salle de sport. » J’acquiesce, un grand sourire aux lèvres en jetant un coup d’œil à Nemo. « Non, en effet… A vrai dire, nous nous sommes rencontrés à une soirée en boite de nuit. » Suis-je autorisé à aller plus loin ? Une semi-vérité plutôt qu’un mensonge ? J’adresse un bref regard à Nemo, pas certain, avant de me lancer. « Il a essayé de me mettre dans son lit, persuadé de pouvoir faire virer un hétéro de bord, mais il a raté son coup.»

Chacun doit être ridicule à un moment donné. S'il ne pensait pas la revoir, il est maintenant heureux de pouvoir se moquer d'elle ouvertement. C'est bon enfant. Rien de méchant. En espérant qu'elle n'ai pas prévu de draguer ce soir. La blonde lui ordonne de retirer son haut. Ca pue la vengeance, mais peu importe. Avery est venu ici pour s'amuser. Ce qu'il n'avait pas prévu c'est que ce soit avec elle. Celle qui l'a gonflé pendant les vacances. Quelques heures avec elle et le winthrop voulait la tuer. « Repete mais avec le sourire s’il te plait. » Il n’enlèvera pas sa chemise tant qu'il ne verra pas eu une once de sourire.

@L. Victoria S.-Wildingham @Adrian Ekström @Livia P.-I. Batista

Répète mais avec le sourire s’il te plait. Je lâchais un petit rire moqueur. S'il croyait que j'allais répondre à ses exigences il se fourrait le doigt dans l’œil. D'accord, j'étais prête à faire des concessions aujourd'hui pour le bien de la eliot house, mais pas à ce point là, et pas pour lui. Victoria Wildingham ne recevait d'ordre de personne. Alors, comme une grande, et parce que j'étais beaucoup trop fière pour faire ce qu'il me disait, j'avançais d'un pas vers lui et commençais à déboutonner sa chemise. Avec un grand sourire, et trop rapidement pour qu'il ait vraiment le temps de protester, je l'ouvris en grand et la retirais de ses épaules. Tu fermes les yeux maintenant. S'il te plait. ajoutais-je avec un sourire triomphal.

@AVERY C. M-SILVER

Le jeune homme obtient ce sourire, mais l'étudiante ne lui redemande pas son autorisation. Ses doigts viennent déboutonner la chemise masculine sans retenus. La blonde garde ce sourire de satisfaction quand elle lui demande de fermer les yeux. Il s’exécute, amusé par la situation dans laquelle il s'est mis. Inutile de demander qu'elle l'épargne d'une atrocité. La princesse ne va pas se priver pour dessiner des conneries sur le corps. « Est-ce que je pourrais au moins connaitre le prénom de celle qui va massacrer mon torse ? » Elle connait sonpré nom, mais lui ignore tout de la jeune femme. Hormis bien sûr son appartenance à la confrérie bleutée.

@L. Victoria S.-Wildingham