Tu voudrais que tout le monde soit au courant de notre amour.. mon sucre d’orge ? J’pensais que seule mémé devait le savoir. Je ris. Même plus pour me moquer, mais sincèrement cette fois. Rien que de repenser à cette petite vieille et à ce qui s'était passé en Arizona .. je ne pensais pas en rire un jour, et pourtant. Il n'y a pas de 'notre' amour qui tienne, mon lapin. Il n'y a que toi et l'admiration que tu me portes. répondis-je avec un clin d’œil. C'est vrai ça, il n'y avait rien sur lui qui prouvait que j'avais écris les mots sur son torse moi-même. N'importe qui aurait pu le faire, je n'étais clairement pas la seule à penser que j'étais une déesse (a). De toute façon ça partira pas, va falloir assumer. La meilleure partie de mes écrits du moins. Punaise, rien que de l'imaginer se coltiner cette phrase pour les jours à venir me remplissait de joie. Moi par contre, j'peux pas rester comme ça j'ai un standing à entretenir. J'allais pas passer le reste de la journée avec ses dessins moches sur mon visage, c'est mort. Je reculais d'un pas, un sourire taquin collé aux lèvres. Bon bah .. à la prochaine, Avery le cassos d'Arizona. lançais-je avant de faire demi-tour.

@AVERY C. M-SILVER

OUT

Tu devrais assumer ton attirance pour le magnifique Winthrop que je suis. Elle n'a pas tort : le marqueur ne va pas disparaître ce soir. Demain non plus même s'il frotte pendant dix minutes. Le pauvre devra garder un haut pendant deux jours. Puis madame Wild décide de se défiler. Assume aussi ses dessins. Au moins le temps d'une soirée. Lui aussi aurait dû s'emparer du marqueur et repasser sur ses dessins rouges. Ca aurait été clairement moins discret, mais osef. Ca aurait été juste. Au revoir princesse. Il l'épargne du diminutif. Sourire sur le coin des lèvres il s'éloigne de la jeune femme.

@L. Victoria S.-Wildingham

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