Tudo é Permitido
Alejandro Ortega feat. Orlane Joyce-Bianca

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Vers la fin de leur discussion sur la terrasse, Alejandro rappelait à Orlane dans quel état il l'avait trouvé dans ce saloon tout à l'heure et à ce moment, on dirait bien que la scène lui revint en mémoire. Le jeune homme eut un léger rire.

-T'inquiètes, ce qui arrive à Vegas, reste à Vegas.

Ce n'est pas l'Espagnol qui vendra la mèche, même si selon lui, il n'y avait pas vraiment de matière à avoir honte. Quoique s'il avait vu sa sœur dans ce même état, son raisonnement serait peut-être différent, mais elle est une Ortega. Après quoi, le beau brun quittait la terrasse pour aller prendre l'aspirine, ce qu'il fit, puis, il se changea, ce qui se résumait à se retrouver en caleçon en fait. La douche, ce sera pour demain matin, pour le moment, il avait la flegme. Il en profita pour se brosser les dents par contre et boire un verre d'eau, chose difficile mais nécessaire. Avec un soupir, il jetait un œil au cadran. Le soleil allait se lever d'ici une heure ou deux.

Alejandro passa de nouveau à la terrasse et eut un sourire, parce que s'il avait parié, il aurait parié qu'Orlane dormirait et c'était le cas. Pas question par contre de la laisser dehors. En tentant de ne pas la réveiller, il la reprend dans ses bras, comme tout à l'heure et l'entraîne de nouveau dans la chambre lire pour l'y déposer, doucement, puis, la recouvrir tout aussi doucement d'un moins un drap. Après quoi, l'Espagnol ouvrait plus grand la fenêtre et allait se coucher à son tour dans son lit.

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Alejandro Ortega feat. Orlane A. Joyce-Bianca

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Si l'espagnol ne m'avait pas rappeler ce moment, je ne m'en serai pas souvenu de moi-même, ou du moins pas ce soir. C'était assez gênant d'ailleurs bien que je n'avais que me fondra dans l'ambiance du saloon. Bon au moins il y aurait de quoi rire demain matin. "T'inquiètes, ce qui arrive à Vegas, reste à Vegas." C'était une devise qui se rattachait à la ville et qui concernait tout le monde. Ce n'est pas pour rien si Vegas est aussi appelé la ville de tous les pêchés. Je lui adressais alors un sourire, avant qu'il ne disparaisse pour faire ce qu'il avait à faire. J'en profitais alors pour à nouveau contempler les étoiles, pensant à tout et à rien jusqu'à me sentir partir tout doucement. Il n'avait fallut de quelques minutes de plus pour que je m'endorme sur une belle vue. La fatigue repartait vainqueur, comme d'habitude. D'ailleurs, j'étais tellement crevée que je n'avais même pas senti Alejandro me porter pour m'amener dans la chambre libre. Maintenant confortablement allongée, j'allais pouvoir commencer ma nuit, bien que l'aube n'allait plus tarder à se montrer. La soirée avait été longue mouvementée, et il était temps pour moi de reprendre des forces en espérant que le réveil ne serait pas trop difficile.

❉ ❉ ❉

Je ne savais pas quelle heure il était, mais le soleil éclairait entièrement la chambre au moment où j'ouvrais mes paupières. Ca n'avait pas été très facile de faire face à cette luminosité subite, mais je ne me plaignais pas de la nuit que je venais de passer. Je me sentais mieux, même beaucoup mieux. J'étais encore un peu déboussolée de la veille, mais la nuit avait été bénéfique pour moi. Une légère douleur me tapait dans la tête, mais elle était supportable. L'aspirine que m'avait donné Alejandro en prévention m'avait éviter le pire. Avec un peu de courage, je décidais de sortir du lit, réalisant à cet instant que l'espagnol avait prit la peine de me conduire jusqu'ici après m'être assoupie sur la terrasse. Un sourire se dessinait légèrement à cette connotation. Je décidais alors de sortir de la chambre, ne sachant pas s'il dormait toujours ou pas. Je m'avançais alors dans l'appartement, le trouvant étrangement calme tant dit qu'il n'y avait aucune trace du beau brun. Piquée par la curiosité, je décidais d'entrouvrir la porte de sa chambre et d'y jeter un petit coup d'oeil. Conclusion, une masse se trouvait toujours dans le lit.

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Sachant qu'Orlane dormait désormais tranquille dans son lit, Alejandro put trouver le sommeil, somme bien mérité, non? Après tout, il venait d'aider une amie, même si Orlane n'a jamais vraiment demandé de son aide.

La nuit fut sans doute trop courte au goût de l'Espagnol et même si les rayons du soleil filtraient par les rideaux, il dormait encore. Honnêtement, il était quand même assez crevé. Au matin, à peu près ou Orlane se réveillait et allait jeter un coup d’œil dans sa chambre, il dormait sur le côté, la tête contre un bras qui serrait l'oreiller, le visage tout paisible, les draps au niveau de la taille, il devait être assez mignon à voir. Alejandro bougea pour se retrouver sur le dos, sa main glissant de façon nonchalante vers son ventre. Les rayons du soleil vint le titiller et après une profonde inspiration, il ouvrit doucement les yeux et aperçut une silhouette en face, dans le cadre de porte. Du coup, le jeune homme se réveillait un peu plus, comme surpris de voir quelqu'un. Se redressant, assit dans le lit, il y vit plus clair et se souvint qu'Orlane avait dormi dans la suite, dans la chambre d'à côté. Le beau brun se passa une main sur le visage.

-Excuses moi, j'ai un peu fait le saut en apercevant une fille dans le cadre de porte.

Oh vous inquiétez pas, il se souvenait de tout ce qui est arrivé hier et très tôt aujourd'hui. Alejandro se passait une main contre une épaule, qu'il bougeait doucement, avant d'inspirer de nouveau, puis de s'étirer en un bâillement. Enfin, il écartait les draps et s'assoyait au bord du lit, l'air de se motiver à en sortir.

-Tu... Ça va, tu as bien dormi?

Enfin, il se levait et allait ouvrir les rideaux pour illuminer la chambre et voir Vegas en cette belle journée ensoleillée. Au moins dans le désert, il ne pleut jamais, ou presque. Alejandro aperçut une robe de chambre de l'hôtel, noire, alors il la prit et l'enfila.

-Tu restes pour prendre le petit déj'? Il est offert par l'hôtel de toute façon.

Alors une personne de plus ou de moins.

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Le réveil s'était fait tout en douceur et de manière agréable. Ca faisait du bien de dormir dans un lit et d'éviter ce matelas gonflable qui se trouvait dans ma tente. Une nouvelle journée ensoleillée s'annonçait aujourd'hui. J'avais pris mon temps pour sortir de mon lit, méritant bien de rester encore un peu pour récupérer de la veille. Oh, je me souvenais parfaitement d'hier soir, et me retrouver ici ne m'avait pas étonnée. Je savez parfaitement où j'étais, et surtout je me rappelais qui était la personne qui m'avait apporté son aide. Je décidais d'ailleurs de voir où se trouvait l'espagnol, s'il dormait toujours ou non. Ne voyant aucun signe de vie dans la suite, je me permettais de jeter un petit coup d'oeil dans la chambre d'Alejandro, veillant à ne faire aucun bruit. Je l'apercevais alors, dormant toujours paisiblement tant dit que je souriais en coin. Et alors que je m'apprêtais à refermer la porte pour le laisser tranquille, je le vis bouger, se réveillant tout doucement. Il fut d'ailleurs surpris de me voir là, d'où sa réaction soudaine tandis qu'il réalisait à qui il avait affaire. "Excuses moi, j'ai un peu fait le saut en apercevant une fille dans le cadre de porte." Il faut croire que la discrétion n'était pas mon point fort. J'ouvris alors entièrement la porte, je n'avais plus à me cacher pour éviter de le réveiller, puisque c'était déjà fait. « Je suis désolée, je ne voulais pas te réveiller. Je voulais juste m'assurer que tu étais bien dans ta chambre puisque je ne te voyais pas. » Pour une fois que j'étais la première à me réveiller, à ce malgré la soirée mouvementée que j'avais passé hier. Le beau brun se motivait alors à se redresser et à sortir de son lit douillet. "Tu... Ça va, tu as bien dormi?" J'acquiesçais de la tête, un léger sourire se dessinant sur mes lèvres. « Oui très bien, mieux que si tu m'avais laissée dormir à la belle étoile. Et toi, bien dormi? » A en voir comment il dormait il y a encore quelques instants, une réponse négative m'étonnerait vivement. "Tu restes pour prendre le petit déj'? Il est offert par l'hôtel de toute façon." Je ne donnais pas tout de suite une réponse, paraissant hésitante sur sa proposition. « Je ne sais pas, je voudrais pas abuser de ta hospitalité. C'est déjà bien gentil de ta part de m'avoir amenée ici, tu n'étais pas obligé. » Une certaine manière de le remercier de s'être occupée de moi et de s'être assuré que je rentre saine et sauve. « D'ailleurs, je voulais m'excuser d'avoir écouter ta soirée. Ca fait longtemps que tu es à Vegas? » Il n'était pas sensé être là, puisqu'il avait décidé de ne pas participer au summer camp pour s'occuper de son projet.

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Le hasard avait voulu qu'Alejandro se réveille au même moment ou Orlane l'observait par l'embrasure. Ou peut-être s'était-elle attardée à le regarder un brin trop longtemps? Le résultat est le même et maintenant au moins, le beau brun est réveillée, tout comme son invitée surprise. Pas encore tout à fait éveillé, Alejandro fit une réponse assez directe.

-Ou voulais-tu que je sois?

Honnêtement, les possibilités ne manquent pas, ne serait-ce que dans l'hôtel, mais l'Espagnol se disait que c'était assez évident que vu l'heure à laquelle ils se sont couchés, qu'il serait au lit. Après, il se ressaisit et retrouve sa politesse d'usage.

-Si... je crois par contre c'est la première chose que je ferai, ou presque, quand je rentrerai à New-York: me recoucher.

Parce que ce matin, c'était pénible quand même. Une fois debout, il réalisait qu'il avait faim, entre autre chose et il se dit que cela devait être le cas d'Orlane. Son amie joua de politesse, disant ne pas vouloir rester plus que nécessaire. Alejandro agita sa main.

-Je n'étais pas obligé, mais j'ai tendance à croire que si j'étais dans le pétrin, tu serais parmi les premières à m'aider.

En tout cas, c'est ce qu'il espérait. Sourire en coin, il prenait le téléphone de chambre et demandait au service de chambre d'apporter un petit déjeuner de viennoiseries pour deux personnes, jetant un coup d’œil vers Orlane. Elle n'avait plus trop le choix de rester maintenant, ce qui n'empêcha pas la belle de s'excuser.

-2 jours, 3 maintenant. Je n'y étais encore jamais venu. C'est l'endroit idéal pour se changer les idées, aucun doute là-dessus. Et toi? C'est quand même loin de Phoenix, non?

Moins que New-York ou Boston, c'est certain. Alejandro se leva, tout en écoutant son amie et se dirigeait dans le salon pour s'y asseoir en attendant le petit déj'.

-Tu peux aller prendre une douche en attendant le petit déjeuner. J'irai après, ça va m'aider à me réveiller.

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"Ou voulais-tu que je sois?" Justement, je n'en avais aucune idée. Je ne connaissais pas la suite, et il aurait a pu tout moment s'éclipser ailleurs pour je ne sais quelle raison. « Je ne sais pas. » répondais-je tout simplement, préférant clôturer le sujet. L'espagnol n'était pas encore tout à fait réveillé, ce qui exprimait la manière directe et quelque peu agressive qu'il avait utilisé pour me répondre. "Si... je crois par contre c'est la première chose que je ferai, ou presque, quand je rentrerai à New-York: me recoucher." Sa nuit avait été courte, aussi courte que la mienne. C'était les contraintes de Vegas qui ne laissait jamais place à un long sommeil. « Je n'en doute pas. Tu repars quand à New-York? » demandais-je par curiosité, histoire de savoir jusque quand il serait en ville. En attendant, je ne savais pas quoi faire face à son invitation. J'étais bien tentée de rester, mais je ne voulais pas l'envahir plus longtemps. "Je n'étais pas obligé, mais j'ai tendance à croire que si j'étais dans le pétrin, tu serais parmi les premières à m'aider." Il n'avait pas tord, j'aurais fait la même chose sans hésiter, quitte à revoir mes plans. « Je suppose que c'est comme ça qu'agisse les amis. En tout cas je te revaudrais ça un jour. » C'était une promesse que je lui faisais. C'était la moindre que je pouvais faire pour le remercier de s'être occupé de moi. Quoi qu'il en soit, l'espagnol semblait bien décidé à ce que je prenne le petit-déjeuner avec lui puisqu'il se munissait du téléphone pour passer une commande. Je n'avais donc plus le choix et je restais avec plaisir. "2 jours, 3 maintenant. Je n'y étais encore jamais venu. C'est l'endroit idéal pour se changer les idées, aucun doute là-dessus. Et toi? C'est quand même loin de Phoenix, non?" J'ignorais qu'il était ici depuis plusieurs jours, mais j'étais contente d'au moins le croiser un peu des vacances. Certes, les conditions n'étaient pas les meilleures, mais je ne me plaignais pas. « Han d'accord! Et tu es venu avec qui? » demandais-je intriguée, puisqu'il y avait deux chambres, et non une. Surement m'en avait-il parlé hier soir, mais j'avais oublié ce petit passage. « Oui, c'est un peu loin de Phoenix, mais on a fait une petite escale jusqu'à Vegas pour plusieurs jours. On est arrivés avant-hier. » D'où ma présence ici, et la sienne au même moment. Curieux hasard, mais comme on dit, le hasard fait souvent bien les choses. "Tu peux aller prendre une douche en attendant le petit déjeuner. J'irai après, ça va m'aider à me réveiller." C'était une bonne idée, puis ça me permettrait de me mettre un peu plus en forme. « Ok, je file vite à la salle de bain. Par contre je n'ai pas de vêtements de rechange, je vas devoir remettre ma robe d'hier. » dis-je en haussant les épaules. Ce serait toujours mieux que rien.

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La pauvre Orlane fit un peu les frais de l'Alejandro du matin, mais ce fut vite passée. Elle lui demanda ensuite quand il repartait pour New-York et le jeune homme jeta un coup d’œil à l'heure qu'il était, se remémorant qu'il partait aujourd'hui.

-Aujourd'hui, en soirée. Demain, je reprends le travail. Pas de repos pour les vertueux.

Le jeune homme crut noté un ton un brin résigné quand la belle brune fit remarquer que d'après elle, les amis agissaient ainsi. En effet, le contraire serait surprenant. Il n'y a pas beaucoup de personnes qu'Alejandro considère comme des amis, des vrais. Orlane en faisait désormais partie.

-J'en suis certain.

Vu comment la vie semble même s'acharner sur leur cas, cela ne fait même aucun doute. Après quoi, la commande était passée et Orlane n'avait plus le choix maintenant. De toute façon, il aurait fini par la convaincre, il s'était juste permis un raccourci. D'ici à ce que le déjeuner arrive, ils discutèrent encore un peu dans le salon.

-Victoria Wildingham, une amie. Et toi?

Si les deux chambres à coucher ne suffisent pas à prouver leur statut d'amis... De toute façon, il ne se fait pas trop de soucis avec Orlane, qui a un esprit ouvert et qui n'est pas du genre à colporter des ragots. Après quoi, il apprit depuis quand la Brésilienne était en ville.

-On est arrivé pratiquement en même temps alors, c'est fou.

Juré, ce n'était pas fait exprès! Trêve de bavardage, il imagine que son invitée, tout comme lui d'ailleurs, avait envie de prendre une douche. Gentleman, il la laissait y aller la première et tentait de trouver une solution à tout.

-Il y a des peignoirs propres dans ta salle de bain je crois. Tu peux toujours en enfiler un et mettre ta robe que pour partir.

Elle fait comme elle veut. Une fois Orlane partie sous la douche, il ne fallut pas longtemps pour entendre cogner à la porte. C'était le service aux chambres, avec le petit déjeuner. Alejandro les fit entrer, les remercia, puis installa le tout sur la terrasse dehors, sachant qu'Orlane affectionnait ce lieu. Alejandro était toujours là ce qu'elle sortit et répondait à quelques textos sur son téléphone.

-La douche a l'air de t'avoir fait du bien. Je vais prendre la mienne après le petit déj finalement. La vue de ce repas m'a donné faim je t'avoue!

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Alejandro Ortega feat. Orlane A. Joyce-Bianca

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Je lui étais bien redevable d'avoir pris soin de moi hier soir. Je n'avais d'ailleurs pas envie d'abuser de sa gentillesse, mais l'espagnol semblait en décider autrement. Si ma présence au petit déjeuner ne le dérangeait pas, alors je restais encore un peu. "Aujourd'hui, en soirée. Demain, je reprends le travail. Pas de repos pour les vertueux." Son départ était imminent, et c'était donc une chance que je sois tombée sur lui hier soir, au risque de le manquer de peu. « T'as vraiment du courage, je ne saurais pas faire comme toi. » Le repos, c'est tout ce que j'aime. Certes, je savais aussi être sérieuse, mais pas pour le moment. J'avais envie de profiter comme je l'entendais et de vivre cette escapade au maximum. Quoi qu'il en soit, Alejandro avait été un peu mon sauveur hier soir. C'est vrai que je me serais débrouillée toute seule s'il n'avait pas été là, mais justement, il m'avait éviter une galère monumentale. "J'en suis certain." Petit sourire sur les lèvres, je n'ajoutais rien de plus à ce sujet. C'est certain qu'il pouvait compter sur moi si les rôles s'inversaient, à moins que je ne sois pas dans un meilleur état que lui à ce moment-là. C'était assez étonnant de savoir que nous étions arrivés ici au même moment, et encore plus de s'être croisés. Mais je ne m'en plaignais surement pas, ça m'avait plaisir de le voir même si j'aurais préféré être plus sobre. En tout cas, il n'avait pas fait le voyage seule, ce qui éveilla ma curiosité. "Victoria Wildingham, une amie. Et toi?" Inconnue au bataillon, je ne connaissais pas la jeune femme qu'il venait de mentionner. « Je suis venue avec une amie, celle qui m'a laissée en plan hier soir. » Et dont j'ignorais toujours où elle se trouvait. Peu importe, elle était assez grande pour se prendre en charge, et elle ne devait pas être bien loin. "On est arrivé pratiquement en même temps alors, c'est fou." Ca paraissait un peu fou, c'est vrai, mais peut-être pas tant que ça. Enfin bref, il était temps pour moi de passer par la case douche, histoire de me débarbouiller un peu de cette soirée arrosée d'hier. Et si je n'avais pas de vêtements de rechange à enfiler, le beau brun trouvait rapidement une solution temporaire. "Il y a des peignoirs propres dans ta salle de bain je crois. Tu peux toujours en enfiler un et mettre ta robe que pour partir." — « Bonne idée, ça fera l'affaire. » Puis c'était toujours mieux que rien. Je m'éclipsais aussi tôt, disparaissant de sa vue pour me diriger vers la salle de bain de ma chambre. Je me glissais sous la douche, prenant le temps de me réveiller d'avantage. Il n'y avait pas meilleur remède que l'eau pour reprendre un peu de poigne, surtout après la soirée que j'avais passée hier. Après un petit temps, je sortais de la salle de bain recouverte par un peignoir et le cheveux humides. "La douche a l'air de t'avoir fait du bien. Je vais prendre la mienne après le petit déj finalement. La vue de ce repas m'a donné faim je t'avoue!" Le petit déjeuner était déjà prêt, et l'espagnol avait déjà pris la peine de tout dresser. « Oui, ça m'a vraiment fait du bien, je me sentais un peu sale. C'est vrai que tout ça à l'air bon, puis ça tombe bien, j'ai faim. » affirmais-je avec un petit sourire avant de m'avancer vers la terrasse, prête à passer à table. « Tu as prévu de faire quoi de ta journée? » Il n'allait surement pas rester là à rien faire jusqu'à ce qu'il prenne l'avion.

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Alejandro Ortega feat. Orlane Joyce-Bianca

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Orlane apprit donc qu'Alejandro s'en allait quand même bientôt et qu'il reprenait le travail dès demain. N'en fallait pas plus pour que la mather mentionne son courage. Effectivement, faut être courageux ou fou pour reprendre si vite, mais il n'avait guère le choix et il avait profité à fond des vacances.

-Heureusement, tu n'es pas moi.

Autrement, ce serait bizarre, ahah! Les deux continuaient de discuter, tranquillement, profitant d'un peu de repos en cet avant-midi déjà avancé, mine de rien. Orlane ne fit pas de commentaire sur Victoria, mais mentionnait l'amie avec qui elle était venue. Une vraie amie celle-là.

-Oui, c'est ce que j'ai cru comprendre. C'est pour cela que je t'ai ramené. J'espère qu'elle te donnera des nouvelles bientôt.

Il n'avait pas eu le temps de la chercher hier et si Alejandro sait prendre soin des personnes à qui il tient, sa générosité ne concerne pas les inconnus. Toutes les coincidences avaient été mises en place pour qu'ils se croisent en tout cas et l'Espagnol s'en amusait. À croire qu'il y avait un dessein à cette histoire. En ce qui concernait la tenue d'Orlane, le beau brun proposait une solution, que celle-ci accepta vite. Après quoi, la Brésilienne filait et laissait son ancien amant seul un moment. On connait la suite, le petit déjeuner est servi et Alejandro décidait de manger; sa douche pouvait attendre. Naturellement, une nouvelle discussion reprit durant le repas.

-Bonne question. Après la douche, tout ça, peut-être aller profiter de la piscine de l'hôtel, faire la farniente un peu, profiter du soleil, dîner au restaurant. Cet aprem, je pense faire mes valises, aller au casino faire quelques parties de blackjack, je n'ai pas eu la chance d'en faire, aller prendre un dernier verre au lobby, puis prendre l'avion.

Alejandro improvisait tout ce programme en même temps qu'il le disait, puisqu'il n'avait rien défini en tête. Après quelques bouchées de son petit déj', c'est tout naturellement que le beau brun retournait la question à la mademoiselle qui déjeunait avec lui.

-Et toi?