Tudo é Permitido
Alejandro Ortega feat. Orlane Joyce-Bianca

mise en page par mad love

En route vers le plancher de danse, Alejandro remarquait bien qu'Orlane avait tendance à osciller vers la gauche, puis la droite. La pauvre devait être étourdie, mais elle ne semblait pas sur le point d'être malade non plus. Du reste, il préférait la voir danser sur le plancher, plutôt que de danser sur le podium et de risquer de tomber, ou encore, de boire. Vous avez déjà entendu une Brésilienne ivre chanter une chanson country américaine du Old South? C'est assez marrant! Oh et Alejandro ne devait pas être mieux. C'est clair, ils formaient un sacré duo!

Ils dansaient comme des fous, quand tout à coup, oups, Orlane perd pied et se rattrape à son cavalier autant qu'il la rattrape juste à temps aussi, travail d'équipe quoi. Sourire amusé sur les lèvres, son regard était plus soucieux, tandis que sa cavalière s'esclaffait et qu'il demandait en retour.

-Ça va?

Alejandro l'aidait à se relever et remarquait le bas de la robe d'Orlane assez relevée. Du coup, quand elle l'entraînait vers le bar, il donna un petit coup de main pour faire descendre le tout. En parler à Orlane et qu'elle comprenne aurait peut-être pris le double du temps! Une fois au bar, il fit mine de ne pas résister au regard de chaton de la Brésilienne.

-Ok, je nous commande 2 shooters.

Un signe de main à une barmaid, car il n'y a pas l'ombre d'un barman dans ce bar et il lui fit signe pour qu'elle se rapproche. Il glisse quelques mots à l'oreille et quelques instants plus tard, ils ont deux shooters d'un liquide qui ressemble fort à du rhum blanc, de la vodka ou encore... de l'eau.

-Salud!

Un petit tchin et hop, il filait son verre de vodka et Orlane remarquera peut-être, ou pas d'ailleurs, que le sien était rempli d'eau. Hey, Alejandro avait quand même payé l'équivalent de 2 shooters! C'est un truc qu'il a appris d'une ex' très (trop) portée sur l'alcool.

-On peut partir maintenant?

C'était son tour d'employer le petit regard, vous savez...

Tudo é permitido
Alejandro Ortega feat. Orlane A. Joyce-Bianca

mise en page par mad love

Plus le temps passait, et plus la soirée devenait difficile. La preuve, puisque je manquais de m'étaler à terre par erreur de ma part. Heureusement que l'espagnol était là d'ailleurs, sinon je serai surement déjà à terre à ne rien comprendre à ma vie. Ou alors je me serrais rattrapée à quelqu'un d'autres, à voir. Soudainement je me mis à éclater de rire, sans vraiment savoir pourquoi. Enfin si, parce que j'étais éméchée et que j'étais prise d'une euphorie depuis le début. "Ça va?" Il semblait se soucier de mon état, ou était-ce juste un moyen de se rassurer. « Ouiiiiii! » m'exclamais-je avec enthousiaste, la musique m'entrainant à nouveau. Mon dieu, on ne devait pas passer inaperçue avec moi dans les parages. Dans le genre discrétion, je crois que c'est un peu foutu. Je sentis alors soudainement les mains d'Alejandro toucher mes fesses, sans penser qu'il le faisait dans mon intérêt. « Bah vas-y, touche moi les fesses. » m'exclamais-je avec un sourire malicieux. Non pas que ça me dérangeait au contraire, bien que ce n'est pas vraiment ce qu'il avait fait. Prise d'une soif intense, je tentais une nouvelle approche pour le convaincre d'aller au bar. "Ok, je nous commande 2 shooters." Apparemment, mon battement de cils avait réussi à le faire craquer, ou du moins, c'est ce qu'il me laissait penser. Il commandait alors deux shooter en interpellant le barmaid, alors que je ne me doutais pas d'un seul instant du mauvais coup qu'il préparait. Lorsqu'il me tendait mon verre, je trinquais rapidement avec lui avant de l'avaler d'une traite. Bizarrement, le verre était passé facilement, mais je ne me posais pas plus de questions que ça, persuadée qu'il s'agissait bien d'alcool. Je ne faisais même plus la différence entre de l'alcool et de l'eau, pour dire dans quel état j'étais. Contente d'avoir eu ce que je voulais -ou presque- je lui déposais un bisous furtif sur la joue pour le remercier. « Merci pour la vodka. » dis-je d'un large sourire, alors que je n'avais même pas grillé l'arnaque.  "On peut partir maintenant?" Puisqu'il m'avait offert un verre et avait danser avec moi, j'étais désormais prête à quitter cet endroit. Puis faut se l'avouer, je commençais doucement la fatigue me retomber dessus. « D'accord, mais on va où? » Oui, j'avais un peu oublié ce qu'il avait dit plutôt dans la soirée, dont l'endroit où il comptait m'emmener. Dans tous les cas, ce sera mieux que ma petite tente.

Tudo é Permitido
Alejandro Ortega feat. Orlane Joyce-Bianca

mise en page par mad love

Orlane s'était bien vite remise de sa chute. Loin de s'en préoccuper, de cela ou de quoique ce soit d'autre que de s'amuser, elle avait lancé un oui qui l'avait fait éclaté de rire. Au moins, il était rassuré!

Par contre, une fois la belle brune dos à lui, le jeune homme avait remarqué un petit détail et décida d'intervenir pour préserver, comment dire... les apparences? N'en fallait pas plus pour que son ancienne amante réagisse et l'encourage presque avec son petit air plein de malice. Alejandro leva les yeux au ciel.

-Tout de suite les grands mots! Tu devrais me dire gracias, je t'ai rendu service. service.

Comment à la fois préservé Orlane d'une goutte de plus d'alcool, tout en se pliant à ses caprices et en prime découvrir qu'elle est vraiment ivre? En une pierre, le beau brun réussit ces trois coups en faisant boire un shooter d'eau à Orlane. Et le sien? C'était bel et bien de l'alcool qu'il y avait dedans, de la tequila. Si de son côté, la belle brune ne faisait même plus la différence, c'était la confirmation qu'elle était complétement ivre.

-C'était de la tequila en fait, mais de nada.

Il avait ce petit sourire en prime, plutôt fier de son coup et de voir que cela avait fonctionné. Bien, ils avaient dansé, ils avaient bu, autant partir non? Il voulait surtout éviter qu'Orlane fasse d'autres bêtises. Oui, cela écourtait la soirée d'Alejandro, mais bon, rendre service à une... amie est plus important.

-À ma suite au Grand MGM? Mon amie est repartie, il va y avoir une chambre de libre juste pour toi.

Valait mieux qu'il rentre oui, avant que les contrecoups se fassent sortir sur Orlane ou bien pire, qu'elle soit malade. En tout cas, si elle n'oppose pas trop de résistance, Alejandro prenait la main de l'ivrogne la plus sexy de ce bar et l'entrainait à l'extérieur pour prendre un taxi et rentrer à ce fameux hôtel sur le Strip.

Tudo é permitido
Alejandro Ortega feat. Orlane A. Joyce-Bianca

mise en page par mad love

On ne peut pas dire que danser arrangeait mes tournoiements de tête. Non au contraire, ça les amplifiait, mais au moins je ne m'étais pas sur le compte de l'alcool mais plutôt de ma folie actuelle. C'était bizarre tout d'un coup, c'est comme si Alejandro s'était triplé, non, même pas, quadruplé. Surement encore un mauvais tour de ma tête auquel j'avais fini par m'habituer pour ce soir. En tout cas, une chose est sûre, il venait littéralement de me toucher les fesses. Bon, techniquement, il m'avait plus donné un coup de main qu'autre chose, mais je ne faisais pas vraiment la différence sur le coup. "Tout de suite les grands mots! Tu devrais me dire gracias, je t'ai rendu service." J'haussais un sourcil, ne comprenant pas vraiment d'où venait son service. « Mais oui, tu peux l'dire ça t'avais juste eu envie de toucher. » Je haussais ensuite les épaules, tout sourire sur les lèvres. Inutile d'essayer de me faire comprendre autre chose, c'est comme ça que je concluais ses faits. Puis c'est pas comme si je le prenais mal. On pourrait même croire que j'avais apprécié, à en voir ce malice que j'affichais sur mon visage. Buvant d'une traite le shot qu'il m'avait donné, je n'avais même pas fait la différence entre de l'eau et de l'alcool. J'étais venue à un point où tout avait le même goût et ne serait pas plus capable de me souler que je ne l'étais. "C'était de la tequila en fait, mais de nada. " Téquila, ou vodka -ou même eau d'ailleurs- n'avait plus aucune différence pour moi. « C'est l'même. » dis-je sans l'ombre d'un doute, persuadée que je venais d'ingurgiter un verre d'alcool. Désormais, l'espagnol semblait bien déterminé à me faire sortir de cet endroit avant que je ne me rue à nouveau sur l'alcool et empire mon état. "À ma suite au Grand MGM? Mon amie est repartie, il va y avoir une chambre de libre juste pour toi." Son amie? J'ignorais de qui il parlait, mais ça n'avait pas vraiment d'importance. J'étais entrain de me dire qu'il fallait que je parte d'ici. J'avais juste envie d'un bon grand lit maintenant, alors je ne cherchais même pas à riposter. Sans plus attendre, il appelait un taxi qui nous menait tout droit à sa suite. Je n'avais même pas vu le paysage défilé, j'avais eu la mauvaise idée de clore les paupières et de somnoler pendant tout le trajet. On dirait que mon petit moment de folie était passé, et que la fatigue prenait le dessus. « J'espère qu'il y a une ascenseur dans ton hôtel. » lui dis-je une fois que nous arrivions à destination. Je ne me sentais absolument capable de plus rien, et encore moins de grimper des escaliers.

Tudo é Permitido
Alejandro Ortega feat. Orlane Joyce-Bianca

mise en page par mad love

Raisonner Orlane était une mission impossible en ce moment et Alejandro se résigna à ce qu'elle pense qu'il en avait profité pour toucher ces fesses. De toute façon, c'était plus marrant qu'autre chose et à voir la tête qu'elle tirait, ce n'est pas la Mather que ça dérangeait.

Tequila, vodka, c'était de l'eau en faite de toute façon et Alejandro aura de quoi se marrer quand il lui racontera ce segment de l'histoire, demain, ou une fois qu'elle sera revenue à elle. À la remarque d'Orlane comme quoi c'était du pareil au même, Alejandro roula des yeux, avec un sourire assez amusé, on se doute pourquoi.

D'habitude, quand une personne comme la Brésilienne a atteint ce seuil d'ivresse, ce n'est qu'une question de temps avant qu'elle ne dévale la pente: somnolence, coma, vomissement, encore plus de divagations, la liste est aussi longue qu'il y a de personnes. Or, même s'il connait assez bien Orlane, il ne sait pas trop comment elle se comporte quand elle est ivre finie. Valait mieux le découvrir dans un endroit sûr donc, comme sa chambre d'hôtel. Du reste, si CS les voit grimper dans le taxi, ça fera un autre article...

En chemin, la belle brune à ses côtés devint bien plus calme. Alejandro jetait des coups d’œil vers elle de temps en temps et vit qu'elle dormait, l'air paisible. Pour le coup, il était quand même un brin rassuré et se préparait même mentalement à la promener dans ses bras, quand elle se réveilla, un peu avant que le taxi n'arrive à destination. Après quoi, ils sortirent du taxi, Alejandro paya son dû et ils se dirigèrent vers le grand hall, les ascenseurs, sa chambre.

-Mais si, t'inquiètes. Ça va, tu tiens le coup?

Une bande de jeunes mecs à moitié déshabillé, dont un était déguisé en fille, passa devant eux et prit un ascenseur. Alejandro opta pour prendre l'autre. Ça sent l'enterrement de vie de garçon. Ils se retrouvaient seuls dans l'ascenseur et le jeune homme restait silencieux, détaillait Orlane d'un regard attentif. Les portes s'ouvrirent, puis, ils purent rejoindre sa chambre.

-Tu devrais boire de l'eau avant de te coucher, un bon grand verre. Oh et j'ai des aspirines aussi si tu veux.

Si Orlane allait se coucher dans cet état, elle risque de ne pas aimer son réveil!

Tudo é permitido
Alejandro Ortega feat. Orlane A. Joyce-Bianca

mise en page par mad love

La musique était devenue désagréable à mes oreilles, tambourinant dans ma tête comme note grave. Il fallait que je sorte d'ici, à moins de devenir folle. Cette soirée qui avait été amusante jusqu'à maintenant devenait plus lourde qu'autre chose. La fatigue était entrain de perdre le dessus, limitant de plus en plus ma patience. Heureusement qu'Alejandro était là d'ailleurs, et me proposait de m'embarquer avec lui. Sans sa présence, je serai surement perdue, cherchant en vain après mon amie pour finir la nuit je ne sais où. Je n'étais pas en état de me débrouiller toute seule, alors l'espagnol avait tout l'air d'un sauveur. Il ne m'avait pas fallut grand chose pour que je ne close mes paupières durant le trajet, me laissant bercer par le bruit du moteur. L'arrêt soudain du taxi m'avait réveillé, certaine qu'on était arrivés à destination. Je me sentais comme vidée de toute mon énergie; c'est à peine si je savais encore bouger le petit doigt. Mais avec un peu de courage, je réussissais à quitter la voiture et à faire quelques pas. "Mais si, t'inquiètes. Ça va, tu tiens le coup?" Je semblais hésitante sur sa question, hochant négativement la tête. « Non, pas vraiment. » Un petit coup de main supplémentaire de sa part pour atteindre sa suite ne serait pas de refus. Je n'arrivais plus vraiment à poser un pied devant l'autre sans menacer de chavirer. L'alcool était entrain de m'avoir. Avec un peu de volonté, je finissais par avancer, me laissant guider par le beau brun puisque j'ignorais où se trouvait sa suite. Je n'osais imaginer l'image que je renvoyais en cet instant. C'est à peine si j'avais prêter attention au passage furtif de garçons ayant l'esprit de fête. Quel bonheur quand j'apercevais l'ascenseur devant nous et qui me faciliterait le déplacement. "Tu devrais boire de l'eau avant de te coucher, un bon grand verre. Oh et j'ai des aspirines aussi si tu veux." Je m'avançais doucement dans sa chambre, ne sachant pas vraiment où aller. « Je crois que je ne suis plus capable de boire quoi que ce soit, même pas de l'eau. Par contre je veux bien une aspirine, même deux. » Rien que penser à tous ces verres que j'avais ingurgités durant la soirée me donnait des nausées. Mon côté euphorique de l'ivresse avait disparu, laissant place à un mal être qui me consumait doucement. Voyant un canapé à quelques mètres de moi, je décidais de m'en approcher pour me laisser tomber dessus. « Qu'est-ce que je ferais sans toi? » C'était bien la question à se poser dans l'inconfort que je me trouvais.

Tudo é Permitido
Alejandro Ortega feat. Orlane Joyce-Bianca

mise en page par mad love

Orlane avait de plus en plus l'air d'un zombie. Alejandro n'osait imaginer la quantité d'alcool que la mather avait bu. D'ailleurs, quand il demandait si elle allait, la belle brune hésita, ce qui en soit, était une réponse, puis admit que non, ce qui inquiétait assez le jeune homme.

-Je suis là, t'inquiètes. Si tu te sens partir, dis-le.

Alejandro marchait près d'elle et restait attentif, même si certains clients de l'hôtel avaient de quoi susciter l'attention, pour des raisons bien différentes. Une fois à la chambre, le jeune homme allait chercher des aspirines et un beau grand verre d'eau. L'hydratation, c'est la clé. Il retrouva Orlane échouée sur le canapé, tel un phoque sur une banquise, image qui prêtait à rire, d’où son sourire.

-La même chose que tu fais après une fête mather j'imagine... Tiens et essaies de vider le verre.

Il ne comptait pas la forcer non plus. Après quoi, le jeune homme passait un bras sous les jambes de la belle, l'autre autour de ses épaules, prêt à la prendre dans ses bras, comme une petite princesse. Bon, pas si petite que ça...

-Accrochez-vous mademoiselle Bianca.

C'est ainsi qu'Alejandro la transportait, sans trop mal et en prenant garde à ne pas cogner la tête ou les jambes d'Orlane quelque part, jusque dans la chambre libre, ou il la déposait sur le lit.

-Tu veux peut-être enlever de tes vêtements pour dormir? Je sais, c'est chiant à faire, mais tu t'en voudras moins demain, crois-moi.

Tudo é permitido
Alejandro Ortega feat. Orlane A. Joyce-Bianca

mise en page par mad love

"Je suis là, t'inquiètes. Si tu te sens partir, dis-le." Je hochais la tête en guise de réponse. Oh, je savais qu'il était là, et heureusement d'ailleurs. Je ne sais pas comment je serai rentrée chez lui, ni encore moins où j'aurais dormi. Je n'aurais même pas été capable de retrouver mon campement, à moins de squatter chez quelqu'un d'autre à l'improviste. Il était temps pour moi que cette nuit se termine et qu'une nouveau jour ne se montre. J'étais à la limite d'être un déchet, c'est à peine si mes jambes arrivaient encore à avancer. Si cet effort paraissait minime en temps normal, c'était un vrai challenge pour moi en ce moment-même. Une fois arrivés dans sa chambre, je me jetais sur le canapé, tentant de fixer un point invisible sur le plafond pour calmer ma divagation. "La même chose que tu fais après une fête mather j'imagine... Tiens et essaies de vider le verre." C'est vrai, j'avais toujours su me débrouiller avant, et dieu sait le nombre de soirées où je suis rentrée en rampant. Disons juste que cette fois, il m'avait aidé à faire des efforts supplémentaires. Me redressant légèrement pour m'assoir, j'attrapais le verre qu'il me tendait. Une aspire, c'est ce qu'il me fallait si je ne voulais pas passer une nuit mouvementée. « Merci pour le verre. » Je portais alors le verre à mes lèvres, en tirant de petites gorgées qui avaient bien du mal à passer. Le finir serait une mission impossible pour moi. Tant dit que je restais immobile, le beau brun m'attrapait de manière à me porter dans ses bras et m'emmener ailleurs. "Accrochez-vous mademoiselle Bianca." Sans broncher, je me laissais portée, m'accrochant à lui pour éviter de glisser. Je n'allais surement pas passer la nuit dans le canapé, et puis il y avait une chambre de libre si j'avais bien compris. "Tu veux peut-être enlever de tes vêtements pour dormir? Je sais, c'est chiant à faire, mais tu t'en voudras moins demain, crois-moi." C'était une bonne idée, sachant que dormir en robe n'allait pas forcément être confortable. « Oui, même si je n'ai pas vraiment le courage de le faire. » dis-je en rigolant faiblement, comme si même rire me demandait des efforts. « Tu aurais quelque chose pour moi dormir? » Un t-shirt, ou quoi que ce soit. J'allais éviter de me la jouer naturiste ce soir.

Tudo é Permitido
Alejandro Ortega feat.  Orlane Joyce-Bianca

mise en page par mad love

Ce n'est pas tout à fait comme cela qu'Alejandro imaginait sa dernière nuit à Vegas, mais vous savez quoi? Il était heureux d'aider Orlane. Il avait une chance de se montrer bienveillant à l'égard de la Brésilienne. Cela n'avait pas toujours été son rôle dernièrement.

Alors le jeune homme faisait de son mieux pour l'aider. Même s'il n'est pas un mather, il en a connu des virées quand même! Il n'aime pas être complétement ivre par contre et quand on voit ce qui est arrivé au bal, cela se comprend. Un Alejandro déchaîné c'est... quelque chose.

Orlane de son côté avait beau être fatiguée, elle était encore rationnelle et arrivait à suivre ces directives, ce qui était déjà bon. Elle prit l'aspirine, vida (presque) le verre d'eau et fut sage durant tout le trajet dans ses bras, une ivrogne modèle! La belle voulait bien se déshabiller, mais fallait une option, sans quoi... il devina comme elle quel était le soucis.

-Oh, euh... Si, si, je reviens.

Il file et réapparaît dans la chambre une minute plus tard. Dieu merci, il avait loué une suite avec Victoria. Alejandro avait en main un t-shirt noir avec Che Guevara dessus et une chemise blanche.

-Le t-shirt ou la chemise? Le noir et le blanc sont des couleurs qui te vont bien je trouve.

Le beau brun donnait à son "amie"  ce qu'elle avait choisi, puis recula doucement, pas à pas, vers l'embrasure de la porte.

-Tu veux que j'aille te chercher un bol au cas-ou tu... bah vomirais quoi?

En attendant la réponse, il se permettait d'ouvrir un peu une fenêtre.

Tudo é permitido
Alejandro Ortega feat. Orlane A. Joyce-Bianca

mise en page par mad love

J'étais crevée, exténuée. C'était un peu la descente aux enfers après l'euphorie. Les joies de l'alcool ne durait jamais bien longtemps et nous ramenait très vite à la réalité. J'avais abusé, et c'est seulement maintenant que je m'en rendais compte. Je n'étais pas très bien, je me sentais affaiblie et l'envie de dormir se faisant de plus en plus présente. Je redoutais déjà dans quel état j'allais me réveiller demain. "Oh, euh... Si, si, je reviens." Le regard tourné vers lui, je lui adressais un petit sourire. Je savais que je pouvais compter sur lui pour n'importe quoi, et ce même si les choses étaient différentes aujourd'hui. Il revenait aussi tôt avec les mains occupées, me laissant même l'occasion de choisir. "Le t-shirt ou la chemise? Le noir et le blanc sont des couleurs qui te vont bien je trouve." — « Peu importe, tant que ça me couvre. » soufflais-je difficilement avant d'attraper le t-shirt. Sans même attendre que l'espagnol ne quitte la pièce, je ôtais ma robe, sans gêne ni malaise. Oh ce n'est pas comme s'il ne m'avait jamais vue en petite tenue. "Tu veux que j'aille te chercher un bol au cas-ou tu... bah vomirais quoi?" Face à sa question, je me tournais vers lui et hésitais un instant. Pour le moment, mon estomac semblait encore tenir le coup. « Hum, je pense que ça va aller. » Avec un peu de chance, j'éviterai ce mauvais épisode. Puis à force de boire, j'avais fini par m'habituer, au point que tomber malade était peu fréquent. J'enfilais alors le t-shirt qu'il m'avait donné. « Au pire, j'espère que tes toilettes ne sont pas très loin. » Ce serait le plan de secours si jamais j'en arrivais à ce point.