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I LOVE HARVARD
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    « Any way you want it. » anna et clay.
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    Lien du postMar 17 Nov - 23:28
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    Any Way you Want It
     
    Annalynne & Clay / Aout 2015
    Je ne saurai vraiment déterminer ce que je cherche à faire en invitant Clay chez moi, ou plutôt chez eux, peut-être leur montrer ce que ça fait de graviter dans un monde qui se rapproche plus de la réalité, surement aussi que j’espère le faire enrager, ce père qui m’a bien trop souvent délaissé. Mais ce qui reste le plus dans mon esprit, c’est qu’aujourd’hui je lui donne un nouveau droit, à mon colocataire, et à cette pensée je ne peux pas ignorer mes sourcils froncés dans mon propre reflet, pinçant mes lèvres, un instant, je réfléchis, je me demande si ce n’est pas une connerie. Puis il y a cette impression qui me taraude celle de nous constater plus qu’amis ou que deux individus cohabitant. Dans la cuisine tout à l’heure … Non, ce n’était rien, rien d’important. Et de toutes les façons, elles s’arrêtent mes question lorsque je le vois arriver derrière moi, ajuster le fard de mes paupières, et lui dictant de ne pas se moquer de la tenue que je vais arborer. Pour moi un peu trop cintrée, mais pour eux, qui semblera des plus parfaites, et je sais, qu’ils en seront satisfaits. Quand je lui demande de fermer ma robe, il répond dans un premier temps par la négative, et prends naissance en moi un nouveau questionnement, celui de définir si je vais trop loin, après tout, ce n’était qu’une robe, ce n’est pas comme si c’était un exploit de sa part d’accéder à ma requête à mes yeux des plus obsolète. " T'as besoin de moi maintenant." Je lève les yeux au ciel, faussement excédée, pas la peine de préciser, je pense, que je suis bien loin de répondre par un oui à cette réplique qui m’agace un minimum, et d’ailleurs c’est ce que mes prunelles tentent de lui faire comprendre tandis que les siennes s’attardent sur mon dos, je m’apprête à lui dire de ne pas tergiverser plus longtemps, qu’on ne fait pas attendre mes parents, mais finalement ses doigts s’attèlent à répondre à ma demande.
    Le fait est que je n’avais pas réalisé, que c’était une bêtise de lui faire cette requête, surtout après nos échanges précédents, je suis capable de me contrôler avec les hommes, qu’on en doute pas, je me joue d’eux bien plus qu’ils arrivent à s’amuser de moi, à provoquer une minime réaction, un n’importe quoi, mais au moment où il m’effleure, que je le sens se permettre de parcourir du bout de ses doigts les traits qu’un jour j’ai fait tatouer, je frissonne, malgré moi. Aliénée le temps d’une seconde, je tais un soupir quand petit à petit il remonte. Bouton après bouton, il accélère et intérieurement je le remercie, ce couillon. Seulement je le fais trop vite car sur l’attache de mon sous vêtement il s’arrête et revient chercher mes iris des siennes, et j’affectionne son expression, me laisse surprendre par son approche de moi, par son corps qui se colle alors que je ne le dicte pas, j’en avale difficilement, je crois … Quand ses doigts sur ma nuque écartent une partie de mes cheveux qui sont en train de s’échapper de mon chignon, encore j’accuse un frisson, accueille son souffle sur ma peau avant qu’il ne prononce presque trop arrogant " Et ça te fait quoi de dépendre d'un homme?  " C'est dérangeant, surtout quand c'est autant ... je me comprends. Il achève sa besogne tandis que j’esquisse un brin de sourire a son égard, toujours dans le miroir, avant de me retourner, et de me permettre de l’observer, de la tête au pied. Je dois dire que l’effort me plait, la montre aussi à son poignet. « Ca aurait pu être plaisant. » Oui, aurait. « S’il avait mis une chemise, comme je lui ai gentiment demandé. » J’affiche un nouveau sourire porté vers la mesquinerie, et mes mains sur ses hanches se permettent de se poser, parce que tout de même c’est dans la gueule du loup que je vais le jeter. Deux de mes doigts s’aventurent sous le tissu, négligemment et je lui dis presque trop naturelle. « Tu es ... Potable. » Mensonge détourné, il est presque prêt à faire son entrée dans la haute société, et je m’éloigne un peu, histoire de ne pas faire augmenter cette tension qui semble s’éparpiller dans toute les pièces à présent, ça pourrait devenir gênant. Attrape mon parfum hors de prix, m’en mets, et avant de quitter la pièce afin d’aller enfiler bijoux et chaussures, je lui lance railleuse. « Par contre, devant mes parents, faudra arrêter de bander, ça pourrait être mal interprété. » Et je retourne dans le salon, en riant. J’attrape mon sac à main, trouve à l’intérieur des boucles d’oreilles or et argent, me perche ensuite sur des talons, et le vois revenir dans le salon. Par habitude je lisse de mes paumes ma robe fourreau par souci de perfection, je sors les clefs de la dernière voiture qu’au paternel j’ai empruntée, en les laissant balancer entre mes doigts. « Tiens, conduire ça te détendra. » Et je lui lance en espérant qu’il les attrape à la volée. « J’ai la Porsche en ce moment. » Espérons que ça vide son esprit, et que par la même occasion, ça fasse du bien au mien, parce que si son corps le trahit, rien n’est plus vrai que le mien aussi s’est retrouvé un tant soit peu tiraillé.

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    Lien du postVen 20 Nov - 23:54
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    Any Way you Want It
     
    Annalynne & Clay / Aout 2015

    « Ca aurait pu être plaisant. S’il avait mis une chemise, comme je lui ai gentiment demandé. » Faudrait pas trop m'en demander non plus, tu comprends. Pour tenter de déchiffrer ce qu'elle semble sous-entendre, j'observe mon reflet derrière elle et me trouve pour le moins élégant. Mais peut-être pas suffisamment ou alors nos définitions de ce mot diffèrent totalement. Encore une fois elle s'approche d'un peu trop près et se permet de glisser ses doigts sous l'étoffe qui me permettait de dissimuler ce que je me répugne à lui dévoiler, c'est à dire mon attirance. Un peu offusqué, ma première réaction est de tiquer au contact lorsqu'elle se permet d'effleurer ma hanche. C'est finit de m'allumer... « Tu es ... Potable. » " Seulement? " que je formule tout en suivant des yeux sa silhouette qui s'éloigne déjà. Pour toute réponse à ma supplique, elle se retourne après s'être aspergée de parfum, que j'imagine hors de prix la connaissant, pour conclure sur ce qui va me faire réagir. « Par contre, devant mes parents, faudra arrêter de bander, ça pourrait être mal interprété. » Je rechigne à son annonce et siffle un "merde" silencieux entre mes dents serrées en basculant la tête mollement. Elle l'a donc remarquée ma trique malgré mes efforts pour la dissimuler. Et avant que je n'ai le temps de répondre - parce qu'il m'en faudra des secondes pour dépasser cet état de honte - elle quitte la salle de bain.

    Alors à la gène occasionnée se mêle l'envie d'en rajouter maintenant qu'il ne m'est plus nécessaire de le cacher. Visualisant mes traits dans le miroir, je pose tout de même - à tout hasard - la question alors que je l'entends de l'autre coté du salon marteler le carrelage de ses talons: " Ça le dérangerait de voir sa fille désirée ? " Putain d'aveu qui m'exaspère quelques secondes après. Je me contredis moi-même en la confirmant muse de mes tourments. Quelques gestes pour plisser les derniers accros du pantalon, un peu de parfum par tradition, et je m'enfonce à mon tour dans le salon. Elle veut me voir plus distingué que je ne le suis maintenant? Soit. Contrairement à elle, je n'ai pas une collection de chaussures sur laquelle hésiter et choisis donc - par élimination - celles du boulot: noires et vernies, sobres, Derbys vintages. « Tiens, conduire ça te détendra. »  A quelques mètres de là je la vois me balancer un trousseau que j'empoigne à la volée « J’ai la Porsche en ce moment. » et mes yeux viennent instinctivement vérifier l'exactitude de ses mots lorsqu'apparait dans le creux de ma paume l'écusson de l'équidé gravé. Encore une fois envieux des faveurs que la vie lui réserve, je ne pense même pas à la remercier puisque de toute façon c'est à moi qu'il incombe naturellement de la conduire. Le premier sur le pas de la porte, je l'invite d'une geste civilisé à quitter l'appartement pour refermer à clefs derrière elle et la suis dans le couloir.

    Ça m'aurait aussi étonné que ce soit un Porsche Cayenne... Une fois dans la rue elle se dirige droit vers un coupé décapotable, le genre d'option qui malgré la région ne sert strictement à rien en cette saison. D'ailleurs, faites-moi penser à lui en faire la réflexion. J'ai beau regarder mon pickup pourtant quasi flambant neuf à coté, inutile de tenter une vaine comparaison. En une pression du doigt - tout comme sur mon véhicule pourtant, je tiens à le préciser - les optiques de "sa" bagnole s'animent de deux ou trois battements lumineux. Et bien qu'écœuré, je vais de son coté à elle, empruntant tout de même un autre chemin, pour la devancer et lui ouvrir la portière. Ne voyez pas çà comme l'attitude dépeinte d'un larbin parce que j'essaye tout simplement d’être galant ce matin. Dès que ses jambes se sont glissées à l'intérieur de l'habitacle, je referme sans un mot la porte, contourne la bagnole en dévisageant les regards des passants trop curieux et prends quelques secondes, le temps qu'il me faut, pour m'accoutumer au luxe et la beauté. Deux trois gosses marchant à coté de leurs bicyclettes se pointent estomaqués. Faut dire que les sportives de luxe ne courent pas les rues dans le quartier. Curieusement, c'est le plus malingre de la portée qui tente un premier contact dès qu'il en a l'opportunité. " Hey monsieur. C'est qui la jeune femme? " Les doigts sur la portière, je m'abaisse pour la regarder au travers de la vitre fumée avant de lui répondre en ricanant " Tu ne l'as pas reconnue? C'est elle qui a joué Maléfique dans le dernier Disney. " Et même s'il n'a visiblement pas compris la blague, il s'éloigne me laissant prendre place dans l'habitacle pompeux. Et mes doigts, prêts à desserrer le frein à main, glissent sur le manche en un geste plutôt insalubre à l'idée de cet acte devenu presque anodin, habitude nocturne quasi quotidenne depuis que je la sais sur le canapé et lorsque je l'imagine me rejoindre - oubliez ce que je viens de mentionner...  Alors la fixant non sans sourire de ma bêtise, je lui glisse mielleusement" Et... çà. Il l'interprèterait comment? "


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    Lien du postSam 21 Nov - 21:52
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    Annalynne & Clay / Aout 2015
    Ma conscience reste quelques secondes bloquée sur lui au moment où je l’entends me dire de l’autre côté ; " Ça le dérangerait de voir sa fille désirée ? " et sur mon visage se fige un sourire disposé à la sincérité, et au plus profond des méandres de mon esprit, nait cette idée que ça me plait de me dire qu’il me désire tout en me connaissant. A l’inverse des autres hommes qui me veulent, comme du vent. Qui m’oublie, une fois la porte du Nirvana fermée. Il aurait pu être comme ceux-là, et ça me dérange de me dire ça. J’en secoue le visage, profite du fait qu’il ne me voit pas, pour être faible, deux secondes, même pas, une seconde, juste ça. Je chasse mes idées, qui possèdent ce fond de stupidité, vulnérabilité que de tout mon être je hais, et sur un ton amusé je me permets de renchérir sur le sujet. « A la vérité, il pourrait te la faire couper. » Et je me mets un peu à ricaner pour moi-même imaginant la gueule que maintenant il doit tirer. Puis … Ça pourrait bien être vrai, pour défendre le plan qu’il a monté, et j’en viens à me rendre compte que ce détail, avec nos conneries, je l’avais oublié. Complétement sortie de ma tête le fait que je suis fiancée. Je me demande si je dois maintenant lui signifier … Mais il sort de la salle de bain, et moi, je le regarde un laps de temps indéterminé, en me disant, que ce n’est pas seulement potable qu’il est. Alors je finis par lui lancer les clefs de la voiture, qu’il observe un instant, comme si je pouvais lui avoir menti sur la marchandise, bien qu’il soit vrai, qu’à mon prénom le mensonge est souvent associé. Tandis que je remonte mon sac à main sur mon épaule, il ouvre la porte d’un geste solennel  et je le soupçonne de sur jouer et de manigancer quelque chose aussi, non parce que Clay ne peut pas être galant sans savoir un truc en tête, n’est-ce pas ? Ou tout du moins, je le crois.

    Bien vite dans la rue, on se retrouve devant la voiture qu’il contemple quelques secondes, et forcément, il n’est pas le seul à le faire, il me semble que je suis la seule personne ici, à me pavaner dans de tels engins, et être unique, vous vous en doutez, ça me convient. Plus que bien. Il déverrouille la bagnole qui pour moi n’a aucune valeur, et me devance afin de m’ouvrir la porte, instinctivement j’en fronce les sourcils, parce que je n’ai pas eu envie d’amener un majordome à ce déjeuner, mais bien Clay, celui que j’apprécie, que je connais. Mais je lui lance toute de même un sourire étriqué avant de prendre place sur le siège passager. Quand une bande de gamins s’arrêtent à sa hauteur, juste avant qu’il entre à l’intérieur, je tends l’oreille afin d’écouter ce qu’il peut bien se raconter. La question sur mon identité tombe, et j’en suis, c’est vrai, totalement amusée, bien loin d’être une princesse de conte de fée, et pourtant en devenir de reprendre les commandes d’une des plus grandes boite de publicité. Cependant, ce qui m’intéresse réellement, c’est sa réponse, et elle me fait déchanter. Bien vite, pas surprenant, j’aurai bien aimé qu’il évite. " Tu ne l'as pas reconnue? C'est elle qui a joué Maléfique dans le dernier Disney. " Sur fond de « connard » à son égard, je me renfrogne dans mon siège sans rien ajouter lorsqu’il fait son entrée, seulement un regard noir. J’attends donc en silence qu’il démarre, et honnêtement, c’est un effort que je fais, parce que ma langue, elle me démange. Je soupire presque aux vues du temps qu’il met, peut-être que lui donner les clefs était un mauvais concept parce qu’il en tombe amoureux de la bagnole … C’est peu dire puisque lorsque je lance une œillade vers lui, je suis forcée de constater sa main sur le frein mimant un geste qui n’est pas des plus innocents. " Et... çà. Il l'interprèterait comment? " Immédiatement oui, ma réaction ne se fait pas attendre, je me mets à pouffer tout simplement parce que de toutes les façons qu’est-ce qu’on peut faire d’autre face à ça ? Devant la bêtise de ses propos et surtout à l’image de mon père outré se dessinant dans ma tête. « Que tu as trouvé à Maléfique une nouvelle baguette ? » C'est la peine de préciser, que je ne parle pas du frein mais bien de ce que j'ai provoqué dans la cuisine, la salle de bain ? De ma réponse, j’en avoue la facilité, mais faut admettre aussi, qu’elle est tout de même bien trouvée. Ouais, je suis fière des mots que je viens de prononcer, il faut croire que je l’ai trop côtoyé, ouais pour changer je me lave de toute culpabilité. « Démarres, pervers. » Claque ma langue sur mon palais, encore amusée. Mais il le fait, puisqu’à l’évidence nous n’allons pas rester stationner toute la journée. En écho avec les paroles qu’il m’a tenu dans la salle de bain, je me permets de lui demander. « Et ça te fait quoi, de te faire guider par une femme ? » Par moi, cela va de soi. Puisqu’il ignore où se trouve le manoir familial, il va devoir m’écouter. Moi cette perspective, elle n’en finit pas de me charmer. Alors toute heureuse et un brin mielleuse je lui chante la direction à emprunter. « Sors de la ville, direction Rhodes Island. » Là, je lève les yeux au ciel, et me retourne vers lui, afin de jauger sa réaction, sur le temps de route qui nous attend. Le manoir familial, il n’est pas à Boston, de ce fait j’espère qu’il a sa journée et que sur l’accélérateur il est prêt à appuyer, on a un horaire à respecter. Et mon père, faut pas le contrarier.



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    Lien du postLun 23 Nov - 21:36
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    Annalynne & Clay / Aout 2015
    Et parce qu’elle me laisse généreusement le volant, je me permets de partir sur un terrain glissant, prends des devants uniquement dans le but de dérider son quotidien parce que si j’ai bien compris et si elle m’a invité aujourd’hui, c’est uniquement pour la changer d’air une fois que nous serons cloitrés sans son enfer. Les gestes se font de plus en plus lascifs sur le frein et la voir éclater de rire à cette petite mesquinerie, comme je l’avais prédit, est une juste récompense.  «  Que tu as trouvé à Maléfique une baguette » *  braguette ? * Parce qu'on le sait tous, ça rend sourd la branlette.  «  Démarres pervers » C’est un ordre auquel il me faudra bien un jour me plier alors pourquoi faire attendre le bon plaisir de sa majesté? Le contact est facile et lorsque mes doigts entreprennent de tourner la clef dans l’orifice prédestiné, j’avoue ressentir quelque chose pour cette bagnole à l’écoute du moteur qui se met brutalement à ronfler. Peu à peu, mes sens s’accoutument au régime particulier mais malheureusement, Annalynne une fois de plus et en une seule phrase, vient tout gâcher :  «  Et ça te fais quoi de te faire guider par une femme ? » Mes yeux viennent chercher le reflet des siens dans le rétroviseur alors que discrètement sur le volant, toutes mes phalanges se replient à l’exception d’une seule. Geste peu civilisé mais entièrement justifié après quoi j’embraye et calmement prends mes marques, le pied posé sur sur l’accélérateur.

    «  Sors de la ville. Prends direction de Rhodes Island » A sa voix monotone, elle me fait penser à ces systèmes autoguidés, de ce qui ne savent que vous emmerder alors qu’ils ont été conçus dans un tout autre but; celui de nous assister : Global Positioning System. Mais déjà dans mon crane, voilà que je les compare, pense aux avantages et aux inconvénients de ces gadgets, préférerais presque avoir en possession l’un de ces fameux boitiers plutôt qu’une copilote impatience à l’idée de se pavaner dans son musée. Au moins, un GPS ne donne que des conseils avisés, parfois inexactes ou désuets il est vrai. Mais il n’insulte jamais son interlocuteur si celui-ci ne prend pas la peine de l'écouter. Annalynne, elle, bien au contraire, m’engueulera à la première occasion. Et çà même si je me plie à ses directives, parce que c'est sa voiture, son pognon. D’ailleurs… Rhodes Island, ce n’est pas la porte à côté mais s’il ne s’agit que de la direction et non de la destination, en mon for intérieur je me dis que ça peut encore aller.  

    L'impressionnant tableau de bord fait étalage de nombreux boutons, gadgets inventifs à la finition soignée, écrans lumineux et peut-être même tactiles qui sait... Mais dans le doute et puisque je conduis, je préfère lui laisser le privilège d'y toucher. Et tandis que les miles défilent au compteur, d'avantage absorbé par la route et ses dangers que par ceux qu'elle pourrait représenter, je jette un coup d'œil via le rétro de courtoisie pour la questionner sur un détail que je souhaite éclaircir: la raison de cette singulière invitation. Jusque là, je n'ai pas pris le temps de glaner suffisamment d'informations sur ce monde dans lequel elle gravite et souhaite m'introduire pour la matinée, journée... Qu'est-ce que j'en sais. " Et... j'suis censé être quoi à leurs yeux ? " Autant rentrer dans le vif du sujet et me prévenir du rôle qu'elle veut me voir endosser. Parce que je ne suis pas certain qu'elle me présentera comme un simple voisin de palier, ça risquerait de légèrement coincer.   

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    Lien du postMer 25 Nov - 17:19
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    Annalynne & Clay / Aout 2015
    Sa réaction face à ma phrase au sujet de se faire guider par moi ne se fait pas attendre et c’est bien évidemment sans me censurer que je pouffe un peu lorsque ses mains resserrent leurs emprises sur le volant et qu’il se permet un nouveau geste obscène à mon égard,  ouais, encore je souris. Lui intime de partir, en le traitant de pervers et aussi en constatant que sa fierté ne trouve son égale que dans la mienne, et en un haussement d’épaule finalement, je clos sur la discussion, et lui laisse le loisir de démarrer … De tomber amoureux de la cylindrée, parce qu’il est clair que là, je ne peux pas en douter, c’est de l’amour, ouais, tout ce qu’il y a de plus sincère. Il la caresse presque mieux que ce que j’ai déjà pu l’imaginer cajoler ces femmes qu’à l’appartement il se permet de ramener. Et cette pensée, j’en chasse la vision de ma conscience, puisque déjà je sais, que je n’ai pas franchement envie de ne cogiter que sur ça tout le long du trajet, alors que je peux me vanter d’aujourd’hui ne l’avoir qu’à moi. Mais qu’on se le dise, c’est une faiblesse dont je ne risque pas de parler, vous savez, cette façon étrange que j’ai de l’apprécier. Et de savoir qu’à vivre dans son appartement il n’y a pas que des mauvais côtés.

    A défaut de le taquiner un peu plus, je me contente de lui donner la direction à prendre et lui permets de se faire à la voiture en gardant le silence sachant pertinemment que pour l’instant rien de plus est à ajouter, néanmoins sur mes lèvres se trouvent toujours ce petit sourire en coin, et mes prunelles vont finalement se perdre sur les bâtiments que nous croisons au dehors tandis qu’on s’apprête à quitter la ville. Je n’y vais pas souvent, au manoir familial, ou plutôt j’essaie au maximum de l’éviter, mais je suis certaine qu’aujourd’hui cela va différer, que je ne vais pas m’y ennuyer et non plus subir les mondanités dans lesquelles ils veulent à tout prix me plonger. Ce n’est pas que ça me déplait, bien sur que non, c’est dans ces conditions que j’ai été élevé, mais les choses sont devenues moins drôles depuis quelques années. Depuis son idée. Dans mon esprit tournent toutes les situations possibles, toutes les réactions que pourraient avoir mon père au sujet de notre collocation, à Clay et moi, cela va de soi. Déjà les kilomètres défilent, et ma main par automatisme tortille un peu mes cheveux qui à présent ne sont plus noués dans ce chignon de fortune que j’avais pu tenter, et s’impose à ma tête une idée que je n’avais pas réellement envisagée, et si, Alan était présent ? " Et... j'suis censé être quoi à leurs yeux ? " Celui qui va prouver un peu plus que je cherche la guerre auprès de mes parents. Je sors de ma torpeur en battant des paupières et lui lance un regard. Réalisant peut-être un peu que pour contrer à mon ennui et à cette vie qu’ils tentent de gérer à ma place, je vais lui imposer quelque chose qu’il ne risquerait peut-être pas d’apprécier. Ou bien m’en servir de cobaye pour les emmerder. Je devrai regretter, m’en vouloir de m’en servir comme un pantin … Mais je ressens en rien tout ça, non, les regrets c’est très peu pour moi, cependant, j’hésite quand même à lui répondre. Et je fouille dans mon sac afin de trouver une paire de lunette de soleil que j’ai surement payé trop cher et de me les poser sur le bout du nez. « Juste toi. » Sans même jouer à quoi que ce soit. Juste lui, ouais, ça me semble parfait ça. On est ami, lui et moi, même s'il me désire, n'est-ce pas ? Et si Alan est là - cela se répète à l’intérieur de moi - ? Que je ne suis une nonne il n’y a personne qui le croit. Mais c’est clair que ça ne plaira pas à papa.

    Mes mains s’activent à nouveau dans mes affaires, pour sortir de mon sac, dans la poche arrière. Un anneau orné d’un diamant, quelque chose de discret et que certains qualifieraient magnifique à souhait. Je le passe à mon doigt, sans rien préciser sur la non-valeur qu’il possède à mes yeux mais combien il peut importer aux leurs. C’est l’avenir d’Omnicom dont il est question, et je ne suis pas certaine que Clay puisse comprendre qu’en plus d’être cette femme vénale qu’il a rencontrée, il y a l’héritière qui prend les décisions. C’est subtil, et si con. Mais c’est comme ça que ça fonctionne. Nous roulons toujours dans la même direction, et bien que silencieux, le voyage est ponctué de mes indications, au sujet du trajet, mais aussi, des personnes qu’il va rencontrer. Un briefing qui me semble obligatoire afin de ne pas trop le jeter dans la gueule des loups et de le voir se faire bouffer. « Ma tante est alcoolique, tu la reconnaitras vite, toujours un verre de gin à la main. » Il commente et je souris, certains l’amusent plus que d’autre et je ne peux qu’approuver, et plus le temps passe, plus je me dis que ça peut être simple la vie. On est presque trop en harmonie, et la liste des personnes que je soupçonne présentes n’a de cesse d’augmenter au fil de mes pensées, et d’ailleurs parfois je me permets de les récapituler sur mes doigts. « Interdiction d’approcher Meredith. » Que je lui précise en soulevant un peu mes lunettes pour ancrer mes prunelles dans les siennes. Ma cousine qui aimait un peu trop, mes prétendants lorsqu’on était ados. « Faudra faire gaffe à Garreth, il est fan de chasse et un peu taré. » Et je n’aimerai pas voir Clay être embarqué dans un des délires du fils de je ne sais plus qui. Parce que oui, en dehors de ma famille, j’imagine qu’il va y en avoir du monde pour nous tenir compagnie. « Ah et, t’aventures pas dans les écuries s’il te plait. » Que ce soit celles de voitures ou de véritables équidés.
    Alors que je remarque des paysages qu’à présent je connais et pour cause j’ai passé du temps à me cacher dans ce qui ne ressemble plus vraiment à une forêt à présent que mon âge est un peu plus avancé, l’écran de la voiture annonce un appel, et le son qui va avec évidemment. « Demeure Malcolm. » Et j’ai la gerbe à penser que c’est le majordome qui va me réprimander. Je clique pour décrocher. « Mademoi … » Je me permets même de le couper. « Dites à père que nous sommes presque arrivés. » A quelques minutes de débarquer. « Nous ? »  Mais pour toutes réponses, j’appuie juste afin de raccrocher. Tournant le visage vers Clay je soupire afin de lui préciser. « Tu vois ce parc devant lequel on est en train de passer ? » Arboré, géant, et qu’on traverse depuis quelques minutes. « C’est le jardin. » Il n’est plus la peine de le guider, je suis certaine de pouvoir affirmer qu’il a compris jusqu’où on va aller. Et déjà on aperçoit le manoir au loin, qui me donne encore plus des idées de mes parents dans son esprit dépeint en tant que châtelain.

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    Lien du postJeu 26 Nov - 2:10
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    Annalynne & Clay / Aout 2015
      « Juste toi. » J'essaye à travers le rétro de voir si, sous ses faux airs de madone qu'elle se donne, il ne s'agit là que d'ironie. Mais impossible. Trop tard car déjà elle se réfugie derrière une paire de Gucci hors de prix. Récapitulons les choses... Je dois rester moi-même puisque c'est ce qu'elle souhaite mais alors pourquoi m'avoir demandé de m'habiller de la sorte si ce n'est pour jouer un rôle d'apparat. Bref, je laisse mes réflexions de coté pour me replonger sur l'asphalte qui défile tandis qu'elle me fait un léger briefing sur les membres qui composent sa grande et belle famille. « Ma tante est alcoolique, tu la reconnaitras vite, toujours un verre de gin à la main. » A son annonce, je ricane à mon tour. Annalynne a le don de faire les présentations mais qu'à cela ne tienne, si sa tante a un léger problème de boisson, je devrais pouvoir bien m'entendre avec elle. C'est sans doute pour cette raison d'ailleurs, puisqu'elle connait mes démons, qu'elle commence par cette dernière histoire d'éponger d'avance mes humeurs et mes appréhensions. Les yeux voguant rapidement sur le décor, je l'aperçois les énumérer un à un en se touchant du bout de son index ses différents doigts. Je ne savais pas que nous étions attendu par autant de monde mais l'accoutrement de snobinard branché qu'elle voulait me voir endosser prend alors de son sens. Et moi qui pensais que j'allais devoir me soumettre uniquement qu'à son père. Non, c'est plutôt à sa famille toute entière. Puis ses paroles se font soudainement plus douces et plus belliqueuses. « Interdiction d’approcher Meredith. » Tiens donc. Et pourquoi cela? Je ne dis mot et la regarde soulever discrètement ses solaires histoire de juger de ma réaction. Alors j'hausse stupidement les épaules, laissant sous-entendre que je ne comprends pas de quoi elle parle tandis que déjà dans mon crane se fait l'amalgame. Est-il question de calmer mes ardeurs ou plutôt d'éviter, comme il me plait de les appeler, l'une des ses excitées, l'une de ses " folles du cul ", ce que je me garde bien de prononcer par égard envers sa cousine que je ne connais... « Faudra faire gaffe à Garreth, il est fan de chasse et un peu taré. » Comme quoi dans la famille, aucun n'a été épargné. L'argent ne fait pas tout à l'évidence et si Annalynne est parvenue à échapper aux tares héréditaires, c'est uniquement parce qu'elle n'est une Malcolm que par le nom. Je n'ai jamais osé poser la question d'ailleurs sur les raisons de son adoption. Et pourtant, ce n'est ni par manque d'audace ni par indiscrétion, j'ai juste estimé que cela ne me regardait pas. «  Ah et, t’aventures pas dans les écuries s’il te plait. »    La liste qui se voulait au début exhaustive se transforme au fil des minutes en une énumération de mises en garde. Alors je lève une main au dessus du volant pour la couper une bonne fois pour toute dans son élan. " Dis-moi plutôt ce que j'ai le droit de faire, ça sera plus simple. " Si je ne la connaissais pas aussi bien, je dirais qu'elle a peur de mes réactions ou qu'elle pourrait en avoir honte. Mais alors à quoi bon me dire de jouer mon propre rôle dans cette étrange représentation? Elle sait très bien que pour suivre des instructions, je suis un vrai con non? Le Nirvana en est un flagrant témoignage.

    Sur ce, c'est un appel qui vient couper notre conversation. D'un bref regard, j'entrevois sur l'écran serti dans le tableau de bord - Et merde, si vous pouviez voir la finition en noyer vernis ... je reste toujours devant en admiration - un nom qui vient se répéter tel un écho monotone dans tout l'habitacle. « Demeure Malcolm. » Je ne touche à rien car il n'est pas dans mes attributions de décrocher pour elle, encore moins de répondre à l'appel. Je me contente juste de la....de nous conduire, et c'est déjà largement suffisant. Mais c'est avec un sourire que je l'imagine y répondre, sourire qui s'efface très vite lorsque celui qui se trouve à l'autre bout du "fil" la reprend sans appel sur un détail important: « Nous ? ». Elle raccroche aussitôt sans prendre le temps de répondre à la question. Je vais donc être le parasite non annoncé de la journée, celui qui n'a pas sa place dans cette société. Quelques secondes durant, l'idée de faire demi-tour me traverse l'esprit mais ce serait puéril de ma part et pas trop mon style que de courber l'échine et de renoncer. Et malgré tout le respect que j'ai pour cette bagnole, mes doigts viennent se resserrer sur le cuir du volant à mesure que nous nous rapprochons de la destination. « Tu vois ce parc devant lequel on est en train de passer ? »Un peu las de n'être qu'un objet rapporté, je ne prends même pas la peine de regarder. « C’est le jardin. » Le préciser ne faite que rajouter un peu d'avantage à mon mal être et je regarde machinalement au dehors, ralentis même jusqu'à m'arrêter en plein chemin boisé avant d'à nouveau la toiser: " Rappelle-moi....Pourquoi je suis là. "

    Quelques secondes durant, statiques au beau milieu de l'allée et pourtant en vue du manoir à la fin du chemin, je l'écoute puis finalement reprends la route sur une centaine de mètres, dépassant très lentement l'immense portique que je fixe, circonspect. Je ne pourrais dire si c'est de l'excitation ou de la crainte mais j'imagine ce qu'à pu ressentir Ian Malcolm ..... merde un autre - lorsqu'il a traversé dans sa jeep blindée les portes du parc pour la toute première fois. Et me remémorant ce film de mon enfance, je murmure à mon tour le début de sa réplique un sourire nerveux aux lèvres " Y'a quoi là-dedans? " à l'idée de découvrir par delà cette clôture les monstruosités de la nature, dont un à l'état de fossile j'en suis quasi sur. La voiture continue sur quelques mètres et s’arrête après avoir contourné la fontaine qui orne la place centrale. Et déjà à l'idée de devoir couper le contact, je ressens de l'appréhension à sortir le premier. Alors mes yeux s'égarent par delà le pare-brise, cherchent ce dont je ne suis pas certain de vouloir faire la connaissance, quand j’aperçois à l'entrée de l'immense battisse l'un de ses nombreux esclaves qui semble venir à notre rencontre. " J'dois t'ouvrir avant lui ou pas?" parce que là je ne suis plus trop certain savoir faire la différence entre snobisme et galanterie.



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    Et la liste des personnes augmente, et celles des recommandations aussi, je fais preuve une fois encore de belles contradictions, comme on en fait peu souvent, en lui disant d’être lui, mais de l’être avec parcimonie. " Dis-moi plutôt ce que j'ai le droit de faire, ça sera plus simple. " Un sourire fait une vague apparition sur mes lèvres tandis que je le regarde à travers mes lunettes. C’est vrai, je devrai plutôt lui dire ça, ou bien le laisser être tout simplement comme il est, de toutes les façons, c’est bien pour cette raison que j’ai décidé de le trainer jusque dans ce manoir aux allures de maison hantée ? Je ne sais plus vraiment, et j’avoue que dans mon esprit, là, tout de suite c’est assez embrouillé. Je n’arrive plus à déterminer ce dont j’ai envie, pourtant j’arrive plutôt bien à nous visualiser en train de faire demi-tour et rentrer chez nous. Cependant je sais qu’il n’y a plus vraiment d’échappatoire, et c’est en fronçant les sourcils que je me permets finalement de lui dire, plus décidée que précédemment. « Laisse tomber, carte blanche. » Et je t’en prie ne bafoue pas ma confiance. De toutes manières, je ne pourrai pas être constamment à ses côtés à surveiller ses arrières. Faut que je me rende à l’évidence, lui dire de m’amener, de m’accompagner, c’était prendre le risque qu’il gâche un déjeuner. Risque que je voulais, alors je ne sais même pas pourquoi j’ai tellement l’impression de vouloir le regretter à présent. Ah oui, c’est vrai, plus ça approche, plus je me dis, que ce n’était pas honnête de le vouloir juste pour ça, chez moi. « Mais ne fais rien qui pourrait m’énerver. » La par contre, je suis on ne peut plus sérieuse. « Je veux dire vraiment. » Et je réalise soudainement, qu’à défaut de leurs créer des tourments, j’ai envie qu’il plaise à mes parents. Merde, ça c’est dément.

    S’en suit l’appel pour vérifier que ma présence à l’événement est toujours d’actualité, coup de téléphone que je me dépêche d’écourter avant de lui signifier que nous sommes bientôt arrivés. Plus que bientôt d’ailleurs, étant donné que je lui révèle que nous sommes en train de traverser ce qui pour nous est un jardin. Ô quelques hectares, trois fois rien, quoi. Alors je ressens qu’il force le moteur à ralentir, et cette fois, mes lunettes je les remonte sur le sommet de ma tête, retenant mes cheveux en arrière et plante dans les siennes mes prunelles, lorsqu’il s’arrête vraiment, et étrangement, son questionnement, je l’attends. Il ne perd pas de temps pour le poser, et moi je pince mes lèvres en pauvre acte manqué. " Rappelle-moi....Pourquoi je suis là. " Un soupire échappe entre mes lèvres, et mes prunelles accrochent les siennes tandis que ma main va sur la sienne restée sur le levier de vitesse, exercer une pression. « Parce que je t’ai battu à Need for speed ? » Alors que je le regarde encore, je mords mon inférieure sans cacher le sourire que je tente de réprimer, et puis, finalement, je me mets à rire et espère qu’il va le faire aussi, et ça me désespère. « Un jour, je te récompenserai. » Et encore, je me contente d’à moitié pouffer. Secouant le visage pour délaisser le sien et regarder au-devant, ce qui nous attend. Il redémarre et plus on s’approche, plus j’essaie de me détendre, de me dire que ce ne sera pas la première fois que je ferai tourner à la catastrophe une de leurs réunions. Oui, c’est ça, il n’y a aucune nouveauté ici. On passe l’entrée et … " Y'a quoi là-dedans? " Je lui jette un regard en biais, reconnaissant un réplique de film que je n’ai pas regardé depuis longtemps, tout en rajoutant. « King kong. » Au moins ce n’est plus à prouver, que parfois on peut être sur la même longueur d’onde. A bon port, il coupe le moteur et déjà le voiturier s’avance pour s’occuper de la voiture que j’ai empruntée. " J'dois t'ouvrir avant lui ou pas?" Mes zygomatiques encore s’activent tandis que je lui précise, « Je n’ai pas besoin d’un chevalier servant. » Arrêtes de vouloir calquer tes gestes sur ces gens. « On sort tous les deux, et tu lui refiles les clefs. » Parce que c’est lui qui va aller la ranger. On exécute les gestes que je viens de citer, et côte à côte on monte les marches qui mènent à l’entrée. Avant d’ouvrir la porte, je glisse mon bras autour du sien, sans y penser. « Tu es prêt ? » Souffle ma voix, pour être certaine qu’il ne reculera pas.

    J’ouvre la porte et ensemble on fait notre entrée dans le hall qui est vide de toute présence humaine. Je ne crois pas me tromper en lui affirmant que « Ils doivent être du côté jardin. » J’imagine déjà un buffet, une table bien apprêtée, les couverts en argents bien qu’on doit faire semblant d’être des petites gens. Alors on s’avance encore et sur les murs de la bâtisse, mes yeux se heurtent avec des tableaux que je ne connais que trop bien, d’ailleurs, je suis sur certains. « Je suis fille unique. » Je précise pour justifier, le fait qu’il n’y a pas d’autres enfants présentés en tant que princiers et miraculés. Forcée de réaliser que le faire entrer dans ma vie de cette façon-là, me mets beaucoup plus à nue que ce que j’ai pu le faire avec les autres avant ça. On traverse l’habitacle sans que je ne précise quoi que ce soit d’autre, dérangée par cette connaissance qu’il acquiert au sujet de ma personne. Et quand enfin derrière les vitres de la véranda on les aperçoit, je lève les yeux au ciel parce que c’est mon père qui en premier nous voit. S’approche de nous et nous accueille comme il se doit. « Annalynne. » M’embrasse sur la joue et me glisse vivement. « On a failli t’attendre. » Reproche détourné, et ne semble que maintenant remarquer Clay. « Comme c’est charmant d’avoir invité ton nouveau chauffeur à partager le repas. » Je serre la mâchoire, sans mot dire, en me contentant de regarder l’intéressé. Qu’il comprenne que c’est maintenant, ouais, Clay, c’est maintenant qu’il faut être toi.

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    Lien du postVen 4 Déc - 15:20
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    Annalynne & Clay / Aout 2015  
    C'est certain, j'aurais du me taire puisque suite à ma question je me prends un sérieux revers. « Je n’ai pas besoin d’un chevalier servant. » On se demande alors pourquoi j'ai été convié à la petite sauterie mais qu'importe puisque maintenant je suis là, autant me taire et en profiter jusqu'à l'excès. Ah non c'est vrai, j'ai encore en tête le bref rappel « Mais ne fais rien qui pourrait m’énerver. » Encore une fois même si elle n'en a eu conscience, elle a tenté de me brider. « On sort tous les deux, et tu lui refiles les clefs. » Mon regard se reporte sur elle, faussement surpris mais indubitablement déconcerté... Et moi qui croyais pouvoir encore quelques temps les conserver. J'ai durant quelques secondes l'envie déraisonnable de les glisser au fond de ma poche comme un gosse qui souhaite plus que tout garder son jouet mais nous avons tous deux passés l'âge de tels enfantillages. Alors je descends, certes le premier, et l'attends devant les marches sans pour autant quitter des yeux l'endimanché à qui je viens de confier les clefs. C'est à regret que je le vois s'engouffrer dans l'habitacle, à ma place qui plus est, pour disparaitre derrière la vitre tintée et la sportive quitte progressivement mon champs de vision. Ce n'est qu'un au revoir, pas un adieu....

    Nous gravissons les nombreuses marches tandis que je m'imagine pénétrer dans un mausolée, mes yeux admiratifs, contemplant les moulures ornant les saillies. Bourge de bourge. Mais pour une fois, je ne suis pas mécontent de ressentir Annalynne m'agripper ou plutôt glisser son bras autour du mien, femme du monde à l'allure racée et aux habitudes bourgeoises qui ne me laissent pas de marbre. « Tu es prêt ? » Si je dis non - ce qui est le cas - je passerai certainement pour un pleutre à ses yeux, pour un lâche. Sans dire de mot j'observe, réticent, ce qu'elle me permet d'entrevoir en ayant entrouvert la porte principale. Pas un bruit, pas un son ne s'échappe du hall où en silence statuettes de grès et vases élégants gisent de part et d'autre du couloir. Tout y est pompeusement raffiné, aseptisé de la moindre négligence, s'en devient même très vite écœurant. Elle s'avance alors, je lui emboite aussitôt le pas et nous prenons ensemble le corridor alors que je m'aperçois que négligemment, je ne me suis pas essuyé les pieds comme la bien séance l'aurait exigé. « Ils doivent être du côté jardin. » C'est bon, elle ne l'a pas remarqué. Je l'accompagne tandis qu'elle semble devoir préciser certaines choses sur lesquelles je risquerais d'avoir quelques paroles désagréables une fois lancé dans l'une de leurs conversations sophistiquées. « Je suis fille unique. » Mes yeux viennent à croiser les siens, un détail anodin auquel je ne prête aucune importance car inconsciemment, je le sais depuis un certain temps. Annalynne a bien le caractère d'une fille pourrie gâtée, ne sachant pas partager. Il suffit de voir comment elle a pioché dans mes croissants ce matin... Fille unique, pour sur. Et pourtant un détail m'incite à m'arrêter pour contempler une dernière fois tous les portraits. J'ai oublié quelque chose la concernant, un détail pour le moins important mais rien ne me revient sur le moment. Et déjà, je la sens sur mon bras pressée de me plonger dans son monde - sans doute impatiente à l'idée d'exposer son nouvel animal de compagnie.

    Nous reprenons donc le chemin le plus éclairé, traversant sur une vingtaine de mètres toute la bâtisse pour nous retrouver dans une véranda, jardin d'hivers ou je ne sais quoi, où elle se fige un instant à la vue de quelques endimanchés attablés au-dehors. L'un d'entre eux d'ailleurs se lève pour venir à notre rencontre, le plus vieux, homme dont les traits sont gravés avec plus ou moins de réalisme sur pratiquement tous les murs de cette maison. « Annalynne. » Le style costard-cravatte est de toute évidence de mise, et je ne peux que baisser les yeux face à la classe que le vieillard affiche, faisant tache à coté faut l'avouer... J'aurais du la foutre cette chemise.  « On a failli t’attendre. » Après avoir embrassé sa fille, c'est vers moi qu'il décide finalement de se tourner. « Comme c’est charmant d’avoir invité ton nouveau chauffeur à partager le repas. » C'est mon orgueil qu'il vient d'atteindre mais à cela je ne peux rien ajouter, ne suis qu'une pièce rapportée. Annalynne semble attendre de moi quelque chose mais j'ai encore cet écho dans ma tête qui me remet à ma place sans cesse: " ne fais rien qui pourrait m’énerver". Mes yeux s'attardent un instant sur elle lorsque me démange peu à peu l'envie de ne plus me soumettre aussi facilement.  " En fait je ne suis pas son chauffeur. Annalynne a trop de classe pour vous le dire mais.... je suis escort boy " et lui tends une main qui semble soudainement le répugner. Je sais à présent d'où Anna tient ses airs de pincée. Alors effaçant mon sourire, je me redresse et réitère cette poignée de main offerte que cette fois-ci il n'aura pas l'occasion de refuser, quitte à venir la lui serrer contre son gré.  " Son patron. Goisse, Jean. Jean Goisse ", ce qui est un peu le cas depuis que j'ai foutu le pied dans leur bâtisse.

    Alors j'attends patiemment que le vieux se retourne, s'étant enfin décidé à rejoindre le restant des convives pour marmonner le fond de ma pensée: " quel con " et me braque vers Malcolm, sa fille, sans le moindre regret d'avoir prononcé cette insulte envers son paternel bien aimé, un sourire cynique aux lèvres " T'es sure que t'es adoptée? " Mais évidemment, je plaisante et cela se voit sur mes traits faussement réjouis. Nous nous présentons tous deux face à la joyeuse assemblée quand j'aperçois un peu foutu de coté un trentenaire bien passé, pantalon et chemise repassée aux cotés d'une petite blonde dans un tailleur noir cintré. Le couple est, tout comme le notre, dépareillé ce pourquoi je l'ai déjà en sympathie. Mais ce n'est pas auprès de lui que je vais prendre place. Je préfère de loin me plonger dans le bain aux cotés d'un jeune aristocrate brossé, costard-cravate tout comme le vieux qui s'est installé en bout de table naturellement comme pour présider.
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    Lien du postVen 11 Déc - 20:56
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    Annalynne & Clay / Aout 2015  
    Accrochée à son bras comme à une bouée de sauvetage, j’accuse les phrases de mon paternel à son égard. Grimace, un peu, et au plus profond de moi, je me rends à l’évidence, je lui en veux. De son peu de considération, et de sa condition de sale con. Mes prunelles restent sur Clay, et en un sens lui supplient de s’animer. Parce que même si aujourd’hui j’ai décidé de me permettre de le garder à mes côtés, pour m’amuser, et rendre ce déjeuner moins barbant, je refuse de penser qu’il pourrait se laisser faire. Refuse de croire qu’il va vraiment m’obéir sur le sujet de ne pas m’énerver, quand c’est mon père qui le fait. Ses iris quelques secondes brûlent mon visage, et au fond de moi, j’enrage, de le voir aussi malléable. " En fait je ne suis pas son chauffeur. Annalynne a trop de classe pour vous le dire mais.... je suis escort boy " Les yeux écarquillés j’en reste sans voix, c’est encore mieux que ce que j’avais espéré, enfin non, c’est pire que ça. Je crois que j’en manque de m’étouffer, je ne suis pas certaine, mais j’ai carrément du mal à respirer. Et mon père … Mon père, ce salop, le considère sans pour autant le toucher, j’en suis sure, il exècre à ce moment précis les bonnes manières et tout ce que cet homme à mes côtés peut représenter. Tandis que je balbutie, il reprend, et en réalité, c’est assez géant. " Son patron. Goisse, Jean. Jean Goisse " Les phalanges paternelles vont serrer celles de mon patron fictif, et j’en reste sans mot dire, choquée. Par ses paroles, c’est vrai, le fait qu’elles révèlent ce qu’il ressent à être ici, je m’en voudrai presque, mais je suis aussi surprise par l’aplomb dont il a fait preuve. Et en résulte le fait que je le regarde comme si je le voyais pour la première fois, découvrant une chose que chez lui je ne connaissais pas, peu auraient osé tenir tête à un des hommes les plus riches du monde. J’en mords ma lèvre, en fronçant les sourcils, sans savoir comment ajouter quoi que ce soit, et mon père, lui, s’éloigne, surement déçu de moi. " quel con " Naissant sur mes lèvres, mon sourire lui dit de façon muette que c’est assez bien résumé. Et qu’après tout, cette insulte est totalement justifiée, alors je ne lui en veux pas, même de moitié. Cependant lorsqu’il se met à sourire lui aussi, je reconnais son expression mesquine et devine une pique à mon encontre arriver, stupéfaite de constater que c’est bien trop que je le connais. " T'es sure que t'es adoptée? " Un semblant de rire s’échappe de ma bouche alors que je secoue le visage, haussant les yeux au ciel pour parfaire mon exaspération à peine pas surjouée. Mais plutôt que de lui répondre au sujet de mon adoption ou non, je préfère – et de beaucoup – revenir sur un point qui lui donnera de quoi réfléchir mais surtout, se taire. « Jean Goisse ? » Je répète comme il a si bien su le dire dans un premier temps. Exerçant une pression sur son bras, synonyme du fait qu’il n’y a pas de quoi le faire, on finit par s’approcher de la table déjà bien pleine. Et mes iris se posent ça et là, signent des bonjours et reconnaissent des personnes que je connais bien, et d’autres moins. Je ne pose pas de réelles objections lorsqu’il décide où on va prendre place, même si par avance, je grince des dents, puisque sans le savoir c’est proche de mon cousin « à éviter » qu’il vient de s’assoir, mordillant ma lèvre, je m’installe apercevant mon père faire de même, et détournant le regard, je croise celui de ma mère qui me sourit, un verre à la main. La situation frappe dans ma cage thoracique, et rappelle à mes souvenirs les aigreurs de ma vie en prison dorée, leur contrôle de ma personnalité. Mes doigts se posent sur une flûte trônant devant moi, pleine parce qu’elle le doit, et l’amènent à mes lèvres qui s’en trouvent chatouillées par les bulles d’un champagne que je n’ai pas de mal à savoir hors de prix. J’écoute sans le faire ce qui se trouve autour de moi, essaie de ne pas brider mon colocataire dans les discussions qu’il pourrait vouloir entreprendre. Mais c’est Garreth qui commence en premier, et finalement, je n’en suis même pas étonnée. « Alors elle t’a choppé dans ses filets ? » Sur fond de "private joke" amicale, et je me demande si j’ai déjà précisé que ce mec, le plus souvent, il me donne envie de gerber ? Je suis presque certaine qu’il a déjà envisagé de me sauter, et qu’il chasse pour compenser. Et à ma pensée, j’en suis à deux doigts de rigoler, alors que je pense Clay parfaitement capable de répondre – après tout, il l’a prouvé – je le devance et permets de murmurer à l’encontre de mon cousin adoré. « Qu’est-ce que tu veux que je te dise, il est doué avec son pistolet. » par pure provocation et un semblant de prétention, je finis par rire et boire une nouvelle gorgée, haussant les épaules avant de préciser. « Garreth – Clayton, Clayton – Garreth. »
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    Lien du postVen 18 Déc - 13:40
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    Annalynne & Clay / Aout 2015  
    « Jean Goisse ? » Il était pourtant bien mon jeu de mots auquel son père n'a visiblement rien compris, trop pincé sans doute pour en saisir toute la subtilité.  Nous nous rapprochons donc de la grande tablée et prenons place mais à peine j'ai le temps de me poser qu'on me propose déjà de boire à leur santé. C'est un autre endimanché, encore un autre larbin - c'est à se demander d'ailleurs combien ils sont à leur suivre inlassablement le train - qui d'un geste lent et courtois abaisse la bouteille de spiritueux sur mon verre. Un mousseux et d'après l'étiquette et des caractères qui y sont estampillés, pas de la moindre qualité. J'ai juste le temps de le remercier en le stoppant de ma main qu'il est déjà loin, pourvoyant aux besoins de la petite blonde au sourire coincé.

    Très peu de femmes sont attablées puisque je peux les compter sur les doigts d'une main seulement. Il y a bien cette tante là bas, à trois couverts plus loin, dont le verre est déjà vide et qui de ses doigts astiquent inlassablement le pied, tic propre de l'alcoolique insatisfaite. La petite blonde en face n'a toujours pas daigné se défaire de ses lunettes de soleil et de ses ongles frappent continuellement la table à chaque phrase sans intéret que prononce son "conjoint". Deux ou trois bonnes-femmes jacassent un peu plus à gauche dans leur coin mais Annalynne n'a pas semblé bon de devoir les saluer. Elles ne doivent donc pas faire partie de la noble lignée. En revanche mon voisin de table lui, souffle quelques mots à propos de tout en martelant de sa flute la nappe et j'en déduis bien vite qu'il ne peut s'agir que du cousin dont elle m'a précédemment parlé jusqu'à ce qu'il se permette une réflexion aux propos me paraissant légèrement déplacés. « Alors elle t’a choppé dans ses filets ? » Les doigts jouant sur le tranchant du couteau de mon service, j'hausse les épaules le regard faussement surpris lorsque Annalynne elle-même se permet de surenchérir « Qu’est-ce que tu veux que je te dise, il est doué avec son pistolet. » Mes yeux viennent lentement se ficher sur elle... Mais qu'est-ce qu'elle en sait, elle n'a jamais été tentée d'essayer, allant même jusqu'à me traiter de " gros porc " ce matin à mon levé. Ne sachant quoi dire puisque je me trouve soudainement plus classe et distingué qu'eux, je reste rivé sur mon verre avant de brusquement tourner la tête lorsqu'elle se permet de nous présenter en utilisant quelque chose dont elle ne devait normalement pas avoir connaissance. « Garreth – Clayton, Clayton – Garreth. » Elle vient subitement de raviver mon intérêt pour la conversation et même si nous sommes en compagnie de la haute société, je ne vais plus pour autant réprimer mon besoin de l'ouvrir sur ce fait. M'accordant un instant sur le di Garreth, je m'adosse contre ma chaise les mains dans les poches « Garreth, le fameux cousin. Annalynne m'a longuement parlé de vous et de votre.... léger problème. » et redressant les doigts, je fais adroitement gonfler mon entrejambe mise en évidence «  Heureusement, nous ne tirons pas tous qu'à blanc. »  Et bien que je souhaitais cette remarque salace voir rester entre nous, ma voisine en face n'a pas perdu une seule de mes paroles et repose sa flute dégoutée. Pour ma part, mes doigts reviennent chercher mon verre, écoute les différentes discussions lorsque finalement, profitant du fait que certains aillent se ravitailler au grand buffet, il me semble bon de prendre congé histoire de parler avec celle qui m'a ici même convié. Alors je me redresse et m'excuse d'un sourire courtois auprès du beau peuple et pose une main ferme sur l'épaule d'Annalynne avant de lui glisser «  Tu m'accordes deux minutes? »     

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