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I LOVE HARVARD
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    « Any way you want it. » anna et clay.
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    Lien du postJeu 16 Juil - 19:26
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    4 heures, c’est l’heure à laquelle je suis rentrée, après une nuit au boulot et quelques minutes à rester avec les filles pour m’amuser. Pour faire semblant, de ne me pas me contenter d’errer dans leur monde dégoutant. Après quelques verres je suis même montée sur le podium et je jure que l’alcool a fait à mon organisme l’effet de l’opium. Sur un rythme endiablé, j’ai dansé, sous les rires d’une dizaine de trainées. Avant de leur dire d’un ton désabusé que « Je dois rentrer. » Elles m’ont dit non, que pour une fois, je me relâchais et je n’avais pas sur mon visage mon masque de sévérité, arrogant et empli de fierté. Pour toute réponse, je me suis contentée de pouffer, à défaut d’exploser d’un rire qu’elles auraient détesté et avec lequel elles auraient pu me faire chier, parler sur moi durant des mois. J’ai pris mes clés et j’ai conduit jusqu’à chez moi qui est chez lui. Un compromis. C’est ce qu’on aurait pu croire, alors que c’était juste une solution pour moi pour ne pas plus dépenser avant la date butoir, mais si j’écoutais ce qu’on peut en dire, c’est ce que j‘avais enfin trouvé pour ne pas sombrer dans l’hystérie à cause de la solitude de ma vie.
    Je suis finalement arrivée à l’appartement, j’ai déposé mes affaires autour de moi avant de m’écrouler sur le divan, sachant pertinemment qu’une gueule de bois m’attendait après les pauvres heures de sommeil que j’allais avoir.

    Réveillée par les premières lueurs de soleil se glissant entre les volets du salon mal fermés, ma main va dans un automatisme se poser sur mon visage quand j’émets entre mes dents ce qui ressemble vaguement à un grognement. Quelques secondes me suffisent pour reprendre à demi mes esprits, entre mes doigts les couvrant toujours, mes iris regardent un peu ce qui se trouve autour de moi. Fringue en tout genre, les siennes et puis … Je me lève afin de me diriger vers la cuisine, trouver un verre, y mettre à l’intérieur de l’eau, une aspirine et revenant sur mes pas, je constate que mes prunelles avaient bien vu ce qu’elles avaient cru voir. Alors pour le punir d’un-je-ne-sais-quoi, juste parce qu’il dort encore et pas moi. A cause de sa négligence à fermer correctement un fichu store, j’avale une gorgée de mon breuvage fait pour apaiser les effets de l’alcool encore trop présent en moi et attrape ce sous-vêtement qui n’est pas à moi.

    Mes pas se font puissants le long du couloir de sa chambre, j’arrive devant la porte, que j’ouvre à la volée, en faisant le plus de bruit possible, c’est vrai, je la fracasse de l’autre côté, sans être à moitié gênée. Heureusement pour moi, il n’y a que la fille allongée à côté de lui qui n’est pas couverte, me laissant donc le bonheur – évidemment – de contempler bibliquement celle que cette nuit il s’est tapé. Jetant sur l’intéressée son soutien-gorge, je me permets de lui préciser en jouant – avouons-le – l’idiote complétement tarée. « Je suppose qu’il est à toi ! » Mhm Anna ça manque un peu de conviction tout ça. « SORS DE CHEZ MOI ! » Oh dans le fond, il ne le prendra pas mal, voyons … grâce à moi, il n’aura même pas à apprendre son prénom.
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    Lien du postSam 18 Juil - 23:52
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    Any Way you Want It
     
    Annalynne & Clay / Aout 2015
    Venue déposer plainte contre l'un de ses prof pour harcèlement sexuel, la cabot au doux minois avait pris place dans mon bureau, mon sanctuaire, avec une désinvolture  digne de sa génération pour finaliser sa déposition. Plutôt habitué à ce genre de témoignages, j'en avais profité déjà pour porter, peut-être trop hâtivement, un jugement * Si tu t'habilles en pouff rien d'étonnant* " Bien commençons, vous dites qu'il vous a à plusieurs reprises fait des propositions. Quel genre? " Mes yeux gravitèrent sur elle au même instant, délaissant mes notes de scribouillard qui me gavaient tant. Il y avait encore quelques mois, j'ignorais que le job de lieutenant se résumait principalement à celui d'un gratte papier. Alors l'écoutant attentivement, je la dévisageais et la cataloguais inconsciemment, griffonnant sur mon papier machinalement un mot qui me revenait tel un refrain quand il m'arrivait de baisser les yeux sur son décolleté plongeant. Salope.

    Au bout de 30 min, notre petit tête à tête échoua sur une conclusion que je me gardai bien de partager avec l'intéressée. Elle me remercia très poliment d'avoir pris le temps de l'écouter et prit congés, se dandinant comme une dinde sur échasses dans le couloir principal desservant les nombreux bureaux d'où quelques têtes sur son passage bourgeonnaient. J'avoue l'avoir tout comme eux observée jusqu'à que sa silhouette ne disparaisse derrière la grande porte du hall d'entrée, mais d'un regard tout à fait désintéressé. Puis revenant à mes dossiers, une petite note visiblement laissée à mon intention attira mon regard. Du bout des doigts je lu le message: une adresse, une heure, un clin d'œil griffonné à la va-vite. Soirée Cabot au Bukowski . Je fus pris d'un fou rire. * Salope mais persévérante * A peine plus âgé qu'elle, je n'étais pourtant pas aussi obsédé bien que l'idée de la serrer m'avait quelques secondes durant effleuré l'esprit. Le bout de papier avait finalement atterri dans le fond de ma poche, passant à un nouveau cas. Les dossiers défilèrent, certains plus barbants que les autres, mon attitude s'en ressentant d'ailleurs fortement lorsque je me mis à jouer à l'équilibriste sur les deux pieds de ma chaise en écoutant pleurer cet homme face à l'adultère de son épouse. A la fin, j'en étais arrivé à lire discrètement une revue derrière un dossier tellement je me faisais chier, l'idée d'aller à ce bar un peu plus tard germant parmi d'autres.


    « Any way you want it. » anna et clay. Corbeau

    Quelques bruits lointains me parviennent, le résonnement sourd de talons nus qui pilonnent le sol... Ça se rapproche, s'unit au martèlement incessant dans ma tete en une cacophonie qui bourdonne. Mais dans mon état, moi et ma putain de gueule de bois, presque tout à cet instant m'indiffère totalement. Une caresse lascive me parcoure l’échine lentement, la lacération d'une manucure qui me serait agréable si je n'étais qu'à moitié éveillé. Ah ouais, j'oubliais, qu'est-je fais de ma soirée? La tête dans le cul, j'en grogne instinctivement car je la sens et la sais à mes cotés, cette inconnue qui m'a dompté jusqu'à ce que nos corps alanguis ne s'écrasent après avoir atteint la volupté. « Je suppose qu’il est à toi ! » J'ouvre un œil, évidemment pas le bon, et vois son ombre perchée au dessus de mon plumard, agitant un bout d'étoffe à ce qu'il me semble rose fuchsia et qui n'est certainement pas à moi. . « SORS DE CHEZ MOI ! » Le ton est monté subitement et de quel droit? Alors je me retourne, grommelle et prends appuie sur mes bras, faisant face à l'hystérique tandis que ma concubine d'un soir me questionne de son regard, moi et mes yeux mi-clos, à peine sevré de ma folle nuit d'ivresse. Je tente vainement de tourner cette pathétique mascarade en dérision, fusillant du peu de lucidité qui me revient au fil des secondes Malcolm et sa verve " J't'avais pas dit, j'habite chez ma mère " L'étudiante soupire, méprisante, pensant certainement que je me fous de sa gueule ce qui est un peu le cas et quitte mes draps. T'as gagné Annalynne, mais seulement pour cette fois. Ce n'est que lorsque la porte claque à l'autre bout du couloir que je me lève, agacé par le  comportement de cette indésirable pour ne pas changer, me dévoile dans le plus simple apparat à ses yeux de gourgandine mal baisée et grogne lorsque me dirigeant vers la salle d'eau je passe à ses cotés " Alors. Heureuse? ".
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    Lien du postJeu 23 Juil - 15:14
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    Sur mon visage se trouve à présent cette expression, celle qui traduit la satisfaction. Je suis on ne peut plus fière de moi et je ne m’en veux même pas. Après tout je me dis que j’en ai tout simplement le droit, ou plutôt je le prends, mais c’est comme ça, que m’a appris à être papa. Quand la fille jongle de son regard – à celui qui l’a ramené jusqu’ici hier – à moi – qui joue un peu les mégères – je jubile intérieurement. Aies envie de rire aussi, lui faire regrette d’avoir passé la nuit ici. Je ne suis pas fanatique, des filles faciles qui parfois son un brin trop hystériques. Mais mon attention première de la poupée se laisse distraire par le regard que me lance son compère. J’avoue me mettre à sourire l’espace de quelques secondes avant qu’il ne lance sa mini-bombe. " J't'avais pas dit, j'habite chez ma mère " Salopard. Et je mords ma langue, c’est vrai, pour essayer de m’empêcher de rajouter quelque chose aux propos énoncés. Cependant, je ne dois pas la mordre assez longtemps, puisque je ne parviens pas à retenir cela « … Qu’il a baisée. » Bien évidemment mon mensonge sonne vrai, face au soupir et à l’agacement de sa jolie conquête, j’en viens à sourire de plus belle avant de la laisser s’éloigner. Me surprenant à penser, que ça lui va bien de jouer  les outrées, quand on sait qu’elle a surement passé la nuit à le chevaucher. Merde … J’ai envie de gerber. Il faut maintenant que je trouve une solution pour sortir de ma tête leur folle union. Alors pour le coup, je bois une autre gorgée du liquide destiné à me faire décuver.

    Il finit par se lever et par pur automatisme je clos les paupières quelques secondes habituée – de par mon métier – au nudisme. Quand il arrive à ma hauteur, son grognement encore plus me satisfait, prouve que mon intervention valait le coup, et là, monsieur se permet de me demander " Alors. Heureuse? ". et espère continuer sa route après ça, c’est non sans compter sur ma main qui sur son épaule l’arrête. Mes prunelles détaillent sa peau, jaugent et jugent tout bêtement, vilaine je le fais lentement, s’attardent sur ce qu’il possède de plus masculin, pour finalement revenir se planter dans les siennes provocantes quand de ma voix je me fais mesquine pour lui répondre. « Non, déçue. » Arrogante. Et bien évidemment, je ne parle pas de sa réaction face à mon petit manège mais bel et bien de son anatomie, ainsi que de la taille de celle-ci. Je le devance, du coup, pour sortir de la pièce en haussant les épaules tout en étant encore amusée « Tu me remercieras plus tard, elle était dégueulasse. » Tu devais être bien bourré. Le fait est que je n’ai même pas honte du mot utilisé pour la qualifier. « Et avait l’air collante. » J’œuvre, je le jure, pour son bien, en assumant au cœur de notre guéguerre mon côté immature.
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    Lien du postSam 25 Juil - 2:41
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    Any Way you Want It
     
    Annalynne & Clay / Aout 2015
    J'sais pas à quoi elle s'attendait en venant s'incruster dans mon quotidien mais me voir ramener des femmes ne lui posait parfois aucun problème. Alors pourquoi plus celle-ci qu'une autre? La réponse s'impose d'elle-même: juste l'envie de me faire chier d'avantage ce matin. Elle me détaille et moi, le regard en coin,  la considère avec méfiance, tente de deviner ce qu'elle pense au travers de ses yeux qui chutent bien bas. Je la laisse donc se rincer l'œil si tant est que cela lui plaise avant d'être défié à nouveau d'une parole au double sens  « Non, déçue. » Inutile de jouer à ce petit jeu là avec moi Annalynne, je me sais bien membré puisque chaque trainée ramenée jusqu'en dans mon lit a su prendre son pied. Elle se détourne, hautaine comme à l'accoutumée, avant se réfugier dans la pièce voisine en proférant une autre parole assassine: « Tu me remercieras plus tard, elle était dégueulasse. » " Un trou est un trou M'man " marmonnais-je à haute voix, mes yeux la fixant serpenter dans le couloir. Alors mes deux mains sur ma nuque les bras levés, je prends position, m'exhibant avec fierté les jambes légèrement écartées, dans son dos avant le simuler un coup de reins violent, réaction totalement déplacée tout comme l'était sa remarque avant de grogner: " Avada Kedavra". Mon cannelloni vole mollement mais le résultat est là, elle a bel et bien disparu de mon champ de vision... Ce n'est que lorsque je l'entends rajouter peu d'temps après « Et avait l’air collante »  que je me regarde, visiblement impuissant face à ce genre de créature malfaisante.

    Alors blasé pour la matinée, mes pas me conduisent jusqu'à la salle de bain où j'espère retrouver un peu de réconfort. Les gouttes ont beau perler et emporter avec elles toutes traces des évènements de cette nuit, les paroles d'Annalynne quant à elles résonnent encore. Les minutes défilent et finalement j'en sors, ragaillardi et chope à la volée un boxer parmi une pile de vêtements froissés mais propres et termine par me raser. Une fois les vapeurs condensées sur la vitre balayées de ma paume, se sont les traits d'un autre homme qui se dessinent à mesure que la lame me frôle, plus jeune mais au regard froid et méfiant. * What I've done...* Une pensée alors m'anime et je reviens le pas lourd sur la scène du crime, soulève les draps vivement avant d'apercevoir avec soulagement un emballage de couleur argentée déchiré qui git aux pieds du lit. Vide... et alors que j'inspecte les quatre coins de la pièce, un détail m'échappe cependant: où se trouve-t-il à présent?


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    Lien du postMar 4 Aoû - 16:57
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    " Un trou est un trou M'man " Classieux, vraiment, classieux. Dois-je lui préciser que « un con est un con » ? Non, parce qu’il semble ne pas réellement prendre conscience de sa position quand il me dit des phrases du genre. Alors plus pour moi-même étant donné que je m’éloigne, je me permets de murmurer « Gros porc. » avant de l’entendre pour sa part me lancer une incantation des plus cons, provoquant mes iris se levant au ciel de façon exaspérée avant de rajouter que sa dulcinée avait l’air du genre de fille qui s’accroche trop vite et qui demande l’amour dès le matin. Je lui ai rendu un service, et il ne le voit même pas, putain, et moi, avec ma gueule de bois je prends ça pour un manque de reconnaissance certain. Dire que je ne sais même pas, que cet imbécile a voulu me buter d’un coup de rein.

    En soupirant je me dirige dans la cuisine, pose mon verre qui est à présent vide. Ouvre le réfrigérateur d’un geste las cherchant à l’intérieur quelque chose qui ne bousillera pas trop mon estomac. Je le devine pendant ce temps dans la salle de bain, entends couler l’eau et par ce fait son envie de se délester de chaque souvenir infime qui peut lui rester de la soirée. Chose qu’à la vérité, je n’ose même pas imaginer je tiens à mon esprit et surtout à sa sérénité. Mes yeux se perdent dans le frigo sans savoir ce que je veux vraiment, alors au lieu d’en sortir quelque chose, j’entends mon colocataire retourner dans sa chambre. Et moi, je trouve dans cet acte là un moyen d’obtenir quelque chose à manger en plus d’une autre façon de me venger de sa volonté de me tuer. « Tu veux des croissants ? » Payés, évidemment, avec ton argent. Dans le couloir jusqu’à sa chambre, je me mets à rire avant de lui dire d’un ton amusé et faussement dégouté, c’est vrai. Finalement j’ajoute en arrivant à sa hauteur pour ne pas lui faire penser plus longtemps que j’ai un réel élan de bonté. « Quoi que non, tu commences à être bedonnant. » Comme lui je me mets à regarder l’intérieur de sa chambre – ou de son bordel – et lui demande sans vraiment m’en soucier « T’as perdu quelque chose mon grand ? » Ta dignité, au moment où t’as accepté de la sauter, sûrement.
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    Lien du postJeu 6 Aoû - 0:32
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    Annalynne & Clay / Aout 2015
    Ne plus se rappeler et omettre le plus important de la soirée, s'en deviendrait presque frustrant si je n'étais pas aussi obsédé par ce qui rampe dans la cuisine au même instant. « Tu veux des croissants ? » J'en délaisse ma recherche approfondie des lieux pour fixer de mes yeux la porte et le couloir nous séparant. * Elle n'oserait pas... * Sa silhouette, la gueule enfarinée, s'appuie sur le battant, une viennoiserie déjà entamée à la main, avant de me soumettre une remarque dont je me fous royalement. En fait, pas tant que çà réellement. Au même instant, mon regard est venu toiser mon reflet dans la baie vitrée inondant d'une lueur blafarde cette pièce partiellement ajourée. Elle n'a visiblement pas l'habitude de voir un homme musclé de près apparemment. Il est vrai que depuis mon retour j'ai pris du poids, mais les courbes que j'entrevois n'ont rien d'un vulgaire laissé aller.

    « T’as perdu quelque chose mon grand ? » S'en est assez. Son p'tit sourire sournois m'tape sérieusement sur le système à présent. Je m'approche donc, enjambant les quelques tas de fringues ici et là présents pour me planter devant elle, les muscles bandés et le regard méprisant quand de mes doigts j'attrape son visage pour au dernier moment, me retenir d'être violent dans un geste que j'aurais tôt fait de regretter. C'est ce que tu voudrais peut-être: que je me montre plus provocant. Mais cette facette de ma personnalité est bien loin désormais et fait partie du passé maintenant. Alors à l'enragé, je préfère emprunter le visage du type arrogant, mon pouce caressant sa mâchoire, le souvenir d'un marché me hantant soudainement " En parlant de courbes, tu m'as mis au défi de faire quelque chose, te souviens-tu de ce texto... " Je la laisse quelques instants se remémorer les faits, de ses mots qu'il y a quelques jours de cela, elle m'a envoyés sans doute sur un coup de tête. Mes doigts délaissent son menton pour venir agripper son poignet et porter ce qu'elle a dérobé jusqu'à mes lèvres pour mordre dedans avant de lui souffler " Merci de me l'avoir si gentiment proposé. ". Puis mon emprise se relâche lentement d'elle même avant de la frôler, délaissant mon joyeux bordel pour aller moi aussi déjeuner.  
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    Lien du postJeu 6 Aoû - 1:04
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    Afin de le rendre un peu plus fou, je mords à pleine bouche dans ce que je viens de lui voler, je l’avoue. Et à chacune de mes phrases j’espère le piquer un peu plus, n’explique plus réellement mon comportement. C'est juste comme ça, lui et moi, notre façon de fonctionner et si elle me plaisait jusque-là, ce que je retrouve dans ces prunelles lorsqu’il se tourne vers moi n’est plus de l’énervement, ni même quelque chose d’agacer, non, c’est plus profond, plus vrai, me fait presque réaliser que j’ai trop joué. Le problème ? C’est que je ne suis même pas désolée, que c’est de cette façon-là qu’on m’a élevée, je gagne et aurai toujours tout en premier. Au croissant près.

    Il s’approche de moi, et je ne bronche pas, attends ses représailles, de ses tourments un nouveau détail. De ses démons aussi, même si je n’en ai strictement rien à foutre de sa vie. Dire que je voulais juste déconner au sujet de sa blonde siliconée, me voilà en train d’essayer de le psychanalyser, j’ai presque envie de lui cracher au visage pour lui prouver que je n’aime pas cette influence malsaine qu’il a sur moi. Et tombe son glas, sa main sur moi. Je retiens mon souffle, n’aies pas peur Anna. Resserrant ma mâchoire en une pression infime. Une prévention. Un attention. Un avis de ne pas le pousser trop loin, le bouchon. Doucereux se fait son geste, et je devine que de toute affection il se déleste. " En parlant de courbes, tu m'as mis au défi de faire quelque chose, te souviens-tu de ce texto... " Un rire me monte jusqu’au lèvre, jusqu’aux joues, mais avant de le laisser naitre complètement j’attends qu’il s’éloigne de mon cou. Seulement sa main décide d’attrape la mienne et de la forcer à courber de sorte que le monsieur puisse dans mon croissant, croquer. Me voilà donc encore une fois en train d’envisager de le désigner d’enfoiré. Cependant au lieu de cela, je serre les dents " Merci de me l'avoir si gentiment proposé. " Mes iris levés au ciel pour lui démontrer qu’il me donne la nausée, il me devance en direction de la cuisine, et bon sang, ça a franchement le don de m’embêter, du coup je ne trouve rien de mieux à dire pour lui montrer que c’est toujours moi qui contrôle, mène notre jeu en temps que maitre de ce dernier, il n’est pas né, celui qui saura me dompter. « T’as un problème avec la violence ? » Et je simule un mal de poignet, au cas où, on ne sait jamais, il pourrait se retourner. « Non parce que ça fait déjà plusieurs fois que tu t’amuses à m’empêcher de bouger. » Au bar, chez nous, enfin chez lui, on m’a compris. Peut-être qu'avec ses menottes, il en fait bien des choses avec sa ribambelle de petites sottes. « Je pensais pas que tu les aimais dociles. » Ma main se perd dans mes cheveux quand j’avance vers la cafetière en continuant mon speech sans même le regarder. « Mais bon, un complexe d’infériorité j’imagine. » Je hausse les épaules quand je commence à mettre le café. « Oh et … » cette fois par contre mes prunelles se plantent dans les siennes, de la plus sérieuse des manières. « Je m’en souviens, mais ce serait trop simple pour toi ce matin de faire celui qui ne s’astique pas sur moi tous les jours, tu vois ? » Je lui offre un sourire des plus grands, un tant soit peu provoquant. Mhm quoi ? Je le jure ! Que je suis un ange, parfois. A l’usure.
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    Lien du postJeu 13 Aoû - 14:15
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    Annalynne & Clay / Aout 2015
    « T’as un problème avec la violence ? »  Tu vois bien que non à moins que ne souhaites vraiment te faire plaquer contre le mur à l'instant. Jusque là, j'ai su me contrôler, admirablement même si on prend en compte les faits: de nombreux mois passés à trainer parmi la vermine des baffons sous une autre identité, à régler - à mains nues parfois - les problèmes de Weyland et à faire taire ses obligés. « Non parce que ça fait déjà plusieurs fois que tu t’amuses à m’empêcher de bouger. » Si tu savais Malcolm ce que je pourrais te réserver. Il te suffirait juste de me le demander. C'est que cette pute de Natasha a peut-être eu plus d'impact sur moi que je ne l'avais imaginé. Quelques fois, je me dis qu'il serait temps d'oublier le passé. « Je pensais pas que tu les aimais dociles. » Un rire forcé se déloge de ma gorge tandis qu'elle me devance. En plus d'un an, la ruscoff infiltrée avait été tout sauf un ange. Peut-être pas les premiers mois où nous avons partagé ensemble ce studio poussiéreux mais sur les derniers temps, l'immortelle éthérée s'était transformée en créature aux dents longues et aux griffes acérées. J'en porte d'ailleurs quelques stigmates, plutôt crédible dans son rôle de prostituée masochiste chèrement payée.  " A jamais tu m'auras dans la peau " m'avait-elle soupiré juste avant de me scarifier le dos. Elle est d'ailleurs peut-être responsable du fait que je ne m'attache plus aussi facilement qu'autrefois et qu'aux longues soirées à deux, je préfère les jeux sadiques des femmes fatales. Parce qu'au fond, je l'ai sans doute aimée, elle, et tout ce qu'à cette époque elle a représenté. « Mais bon, un complexe d’infériorité j’imagine. » Je ne relève même pas cette attaque qui à mes yeux est d'un telle futilité, absorbé par l'idée que quelque part, cette vie là me manque et c'est sans doute pourquoi avoir Malcolm dans mes pattes me réconforte. J'ai trouvé en elle une sorte de substitue qui rythme - au gré des crises et disputes qu'elle laisse éclater - mes mornes journées. Sa main sur la cafetière, elle se verse de cette infâme breuvage - dix fois trop fort et dont elle seule a le secret - dans un mug que j'affectionne tout particulièrement. Dès lors, mes yeux ne le quittent pas une seule seconde, de l'instant où ses appendices l'enserrent jusqu'à ce qu'il ne vienne s'apposer sur ses lèvres vermeilles. Machinalement, mon regard se relève vers le sien et en dénote sans surprise l'aspect taquin.
    « Oh et … Je m’en souviens, mais ce serait trop simple pour toi ce matin de faire celui qui ne s’astique pas sur moi tous les jours, tu vois ? »
    Me malaxant la nuque - c'est à se demander ce que j'ai vraiment foutu cette nuit - je vais pour moi aussi me servir une tasse quand j'admets avec ironie l'évidence même: " C'est vrai, ce serait surhumain..... que de bander pour une planche à pain. " Mais à peine ai-je gouté à la mixture que déjà je la recrache, infecte, amère, dans l'évier où je me rince direct. Accoudé sur le plan de travail au dessus des traces de marc diluées, quelques gouttes de flotte perlant à la commissures de mes lèvres, je l'observe silencieusement se repaitre du spectacle alors qu'elle se délecte toujours les lèvres accolées sur le mug dont elle aussi semble apprécier le contact. Elle n'a pourtant rien pu foutre dedans cette fois-ci, je serais prêt à en jurer. A moins que... Non, j'en suis quasi certain. Le premier torchon que ma main rencontre vient s'étaler sur ma peau mal rasée, irrité par le fait quelle puisse m'agresser de si bon matin.  " C'est pas avec une merde pareille que tu t'trouveras quelqu'un. " Alors je la laisse à sa satisfaction personnelle pour aller me vautrer sur le canapé - qu'elle n'a pas encore eu le temps ou l'envie de replier, peu importe - non loin de là, la main tâtonnant sous les  draps enchevêtrés à la recherche d'un objet  qui me permettra enfin de regarder la télé.

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    Lien du postVen 14 Aoû - 13:36
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    Je troque donc ma boisson anti-gueule de bois pour me servir un café tout en continuant de blablater sur les filles qu’il se tape, son tempérament, et le fait que ce n’est pas aujourd’hui qu’il va me voir déambuler dans l’appartement de façon dénudée. Au risque de le décevoir, dans quelques minutes quand à mon tour j’irai me doucher, c’est habillée que je sortirai de la salle d’eau, à ne pas en douter. Ou presque, j’avoue que mon humeur est souvent susceptible de changer. Lunatique comme on ne peut plus en trouver. Nos regards se croisent et me rappellent à quel point je suis devenue un peu accroc à nos petites querelles. Elles rythment mon quotidien à l’inverse de ce que j’ai pu connaitre avant ça, les paillettes de maman et papa, et celle du Nirvana. Sa main sur la nuque je l’observe se rapprocher afin de refaire mes gestes précédents, se servir un café et agrémenter son acte d’une réplique cinglante. " C'est vrai, ce serait surhumain..... que de bander pour une planche à pain. " Je grimace à la suite de sa phrase qu’il veut vexante. Pour le coup, elle l’est, je ne vais pas mentir, mais j’essaie de garder la tête haute tandis que lui bois une gorgée et ne perds pas une seconde avant de la recracher. Bien fait. « Ils ne semblaient pas te déranger le soir où on s’est rencontré. » Ce n’est pas parce qu’il me trouve vilaine qu’on en est arrivé à vivre ensemble aujourd’hui, assurément qu’il a dû avoir envie de moi, et envisager de bander pour cette « planche à pain » là. Et je reporte le mug à ma bouche, me délectant de la chaleur du café dans ma gorge légèrement, par la nuit, enrouée. Un sourire se laisse dessiner sur mes lèvres tandis qu’il essuie les siennes et essaie peut-être de savoir si oui ou non j’ai décidé une nouvelle fois de l’empoisonner à peine la matinée entamée. Mais qu’il se rassure, c’est juste ma façon de boire le café.

    " C'est pas avec une merde pareille que tu t'trouveras quelqu'un. " Mimant le fait d’être outrée, je pause une de mes mains sur mon front au moment de prononcer. « Non, mon dieu, au secours, Clay Cooper pense que je ne suis pas bonne à marier. » Je ris, de moitié, s’il savait que je suis déjà fiancée. « Comment je vais faire pour survivre au peu d’estime qu’il a de moi ? » mélodramatique, à souhait, n’est-ce pas ? En buvant une autre gorgée, j’arrête de me moquer ouvertement de lui, pour le regarder prendre place dans « mon lit ». Et le voilà d’ailleurs en train de fouiller dedans, ce qui m’amène à lui dire dans l’espoir de le voir arrêter son mouvement. « Tu risques de tomber sur mes sous-vêtements. » J’arque les sourcils puis en déconnant. « Ou sur un de mes jouets. » Même si ce n’est pas vrai. Et je finis ma tasse de café pour me diriger comme il doit le deviner dans la salle de bain. Je m’éclipse afin de lui laisser un peu de répit, il ne faut pas croire, ça m’arrive de me soucier de lui. A mon tour je laisse l’eau chaude couler sur ma peau hâlée, esquisse un sourire à l’idée de nettoyer toutes les influences que le Nirvana peut avoir sur moi, ainsi que les vociférations de mon père au sujet de ma prochaine union. Je profite le temps de quelques secondes d’un calme avec une tempête. Fait mousser le savon sur moi, mes cheveux et tout ce qu’il se doit, cependant lorsque je commence à rincer chaque part de moi, l’eau mi brûlante, se transforme en quelque chose de glaçant. M’arrache un cri de surprise et d’énervement. J’éteins plus vite qu’il ne le faut pour le penser l’eau et sors de la douche en grognant. Je le hais, bordel, je le hais et je crois bien que j’n’ai jamais ressenti quelque chose d’aussi puissant, même pas mon amour pour l’argent. Et entourant mon corps d’une serviette, c’est donc dégoulinante d’eau et du reste que je retourne dans le salon. « T’es chiant, genre vraiment. » Je veux le luxe de mon ancien appartement. Mes mains s’enfoncent dans mes cheveux afin d’essayer de les essorer, dompter. Puisque c’est ma chambre le salon, je regarde de loin les affaires que je pourrai me mettre sur le dos, affaires qui se retrouvent bien mince vu que tout à brûlé, à ne pas oublier, et mon lit, sur lequel il est vautré et de toute évidence, en train de jouer, je décide pour l’instant de rester dans cet apparat. Et comme je ne le sens pas très enclin à me donner ce que je veux, j'imagine, qu'il ne voudra pas bouger même si je me mettais à prier dieu. En somme qu'il s’éclipse pour me laisser le temps de m'habiller. Nous voilà donc tous les deux ainsi vêtus. Etant donné que je lui ai dit il y a dix minutes même pas que ce n’est pas aujourd’hui qu’il pourra me voir nue, je prends place sur le divan déplié, regarde quelques secondes l’écran de télévision. M’enfonçant dans mon coussin à ses côtés, je prononce d’un ton lassé. « Même tes jeux, c’est de la merde, sérieux. » Autant que mon café, pas vrai ? Sans lui, le temps serait, à la vérité, des plus ennuyeux.
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    Lien du postSam 12 Sep - 12:03
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    Any Way you Want It
     
    Annalynne & Clay / Aout 2015
    « Tu risques de tomber sur mes sous-vêtements. » * Alors çà je m'en fous royalement. * Vautré, je continue mes recherches en tâtonnant les ourlets puisque comme d'habitude et rien que pour faire chier, elle aura planqué la télécommande dans les recoins les plus inopinés. J'avoue qu'un certain parfum, odeur agréable et non artificielle, se dissipe à chaque fois que ma main vient soulever le textile sur lequel sa peau satinée a laissé son emprunte olfactive. « Ou sur un de mes jouets. » Mon geste de fige au même instant, la regardant avec étonnement et une pointe de rancune. Ma main vient finalement s'arrêter sur quelque chose de plat et de nervuré, ce qui me fait aussitôt comprendre que je touche au but. Mais avant, je ne peux m'empêcher de l'observer elle, puisque le doute quant à la nature de cet objet persiste. Alors ma main s'engouffrant sous les draps feutrés, je plaisante " Ah moins que tu ne suces des castors...."  plus pour me persuader moi-même sur la nature de ce que mes doigts étreignent que pour me foutre d'elle. Soulagé lorsque la matière plastique émerge du tissu, j'affiche alors clairement ma satisfaction en brandissant d'une main la télécommande en direction de l'écran.  
    Mais ma victoire n'est que de courte durée puisque la pimbêche s'éloigne déjà en direction de la salle d'eau pour s'adonner à ses ablutions. Enfin, pas aujourd'hui je le crains car j'ai pour elle un petit présent. Rien qu'à l'idée d'ailleurs, je scrute curieux ma montre en me demandant combien de temps ça va lui prendre tandis que mon doigt enfonce frénétiquement le bouton qui incrémente les chaines une à une. Après quelques secondes, je baisse rapidement le son histoire d'écouter, mauvais, sa future réaction lorsqu'elle comprendra que sous un jet glacé, je viens de l'entuber profond.  

    Les secondes se transforment en minutes ce qui ne m'inquiète pas tant, non, pas pour le moment. Je me lève alors et me dirige rapidement vers le meuble Tv à la recherche d'une manette. Le bruit étouffé de l'eau frappant la vitre s'arrête brusquement, suivit d'un petit cri saisissant. * Baisée ! *, j'en jubile le poing serré. Un coup d'œil sur ma montre et effectivement elle a mis moins de temps qu'il ne lui en faut d'habitude pour se laver. Alors très vite je ressaute sur clic clac démonté, lance la console à distance d'une simple pression du pouce sur le voyant lumineux, un sourire nerveux aux lèvres qu'il me faut très vite réprimer.  Des pas sur le carrelage résonnent dans tout l'appartement quand la vipère se permet de siffler à mes oreilles  « T’es chiant, genre vraiment. » N'ayant pas quitté le menu principal des yeux, je souris légèrement en la reprenant  " C'est à dire? ", moqueur comme pas deux. Elle reste debout un instant et j'entrevois alors dans son reflet - sur l'écran soudainement sans image - qu'elle est à moitié nue, ou plutôt légèrement vêtue. Puis lorsqu'elle s'allonge à mes cotés afin de se caler, j'en détaille chaque parcelle secrètement, autant que me le permettra cet écran noir où une spirale infernale tourne le temps du chargement. « Même tes jeux, c’est de la merde, sérieux. »  Normal, j'ai pas encore commencé. Et puis qu'est-ce qu'une femme y connait, je vous le demande.... Mon attention est déportée sur elle mais c'est uniquement dans le but de défendre mes idéaux que je lui adresse avec cynisme " Parce que toi, c'est vrai.... t'es une pro du joystick ". Alors je me penche sur elle et souffle " T'as beau être très manuelle, j'en doute pas une seconde mais...", mes yeux s'égarent malgré moi sur ce que sa serviette dissimule avant de renier mon geste en retrouvant le siens puis murmure " Mais là, faut aussi réfléchir tu vois. " Et puisque Annalynne semble s’intéresser à mes occupations, le temps de lancer ma sauvegarde sous mon gamertag et je lui refile le bébé, jette la manette entre ses mains en espérant un instant que Wendy ne sera pas tentée de me contacter, et retourne me ravitailler à quelques mètres de là. Un croissant à la main, flanqué contre le frigo, je l'observe, amusé, quand de ses ongles soigneusement manucurés elle fait pivoter de levier qui lui sert à se déplacer.

    Et comme je connais déjà le jeu par cœur pour y être resté devant durant des heures, en un rapide coup d'oeil sur l'écran, je sais ce qui l'attend dès lors que le sas se sera ouvert. Alors parce que je ne suis pas un chien comme elle semble le croire, je lui donne un conseil d'ami histoire qu'elle puisse évoluer en toute sécurité parmi les couloirs: celui d'activer le détecteur de mouvements. Mais dès que son personnage pose le pied dans la salle voisine, un point lumineux et le son caractéristique associé retentit. Pas de chance, il arrive. Les râles de la créature qui la suit sont de plus en plus bruyants, ses pas de plus en plus pesants et je me marre silencieusement à la voir tenter une fuite que je sais déjà vouée à l'échec. Elle se retourne et la silhouette monstrueuse se dresse avant de se ruer sur elle.... Game over. Accoudé sur la table centrale, j'observe sa moue crispée les bras croisés. " Ah oui j'ai oublié de t'le dire, ça l'attire aussi " et hausse les épaules lorsqu'elle me jette son regard noir avant d’enfourner dans le bec le restant de la viennoiserie.
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