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I LOVE HARVARD
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    « Any way you want it. » anna et clay.
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    Lien du postSam 19 Sep 2015 - 16:25
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    Any Way you Want It
     
    Annalynne & Clay / Aout 2015
    Taquine, je garde le regard fixe sur ses mouvements, que je devine à présent que j’ai prononcé mes paroles mensongères un peu plus hésitants. J’en mords même ma lèvre, tandis que sa main semble avoir trouvé l’objet de ses désirs, bien que j’aie insinué que c’était l’un des miens. Ses iris viennent chercher mes propres prunelles avant de se décider à sortir ce qu’il vient d’attraper, se permettant même de préciser " Ah moins que tu ne suces des castors...." Je fronce les sourcils un peu mécontente c’est vrai, mais haussant les épaules tout de même, une façon muette – surement – de saluer sa répartie. Il brandit la télécommande comme si c’était le trophée du jour, et je ris intérieurement devant sa bêtise qui me plait, toujours. Mais au lieu de répliquer au sujet de ce que je suce – ou pas – je préfère et de beaucoup m’éclipser dans la salle de bain.

    Le problème c’est que j’en sors plus vite que prévue, à moitié séchée et pour le coup, pas mal énervée. A pas rapides je reviens dans le salon et le constate toujours avachi dans le canapé, le regard fixe sur la télé. Visiblement satisfait. Et moi, sa satisfaction, je la vomis, au plus haut point. Putain. Prise de court, je n’arrive pas forcément à lui sortir une phrase cinglante et me contente de lui dire – pour la millième fois – qu’il est chiant, je m’en veux presque de me consoler de ma douche écourtée avec seulement ça, de plus il en rajoute une couche quand lorsque sans même me regarder il se permet de me balancer. " C'est à dire? "  Outrée, ou plutôt quelque chose proche du blasée, je reste d’abord sans voix. Comme s’il n’avait pas compris ce dont je suis en train de parler. Mais étrangement, sa provocation a permis à ma langue de se délier, étant donné que je le provoque en répondant « Toi en train de polir ton manche sous la douche, bouffant toute l’eau chaude. » Fais fonctionner mes zygomatiques en continuant « Ça te dit quelque chose ? » puis finalement, je vais m’assoir à ses côtés. Me love dans le canapé tandis que je regarde l’écran en plein chargement, insulte son jouet électronique. Ce n’est qu’à ce moment-là qu’il reporte enfin son attention sur moi. " Parce que toi, c'est vrai.... t'es une pro du joystick " Et là j’ai bien envie d’argumenter en lui disant que je pourrai bien l’étonner. Dans l’utilisation de tous, les joysticks. Mais son mouvement d’approche vers moi, me coupe soudainement le souffle, je crois. " T'as beau être très manuelle, j'en doute pas une seconde mais..." Au moins, je n’ai même pas besoin d’argumenter à ce sujet-là. Son regard me brûle, je me mens, tant ça me surprend, et intérieurement, je me dis, qu’il a toujours juré que sur moi il ne se retournerait pas. J’en doute de plus en plus, Clay, tu vois. " Mais là, faut aussi réfléchir tu vois. " C’est presque dans un automatisme, que je lève mon majeur en sa direction, synonyme muet et tout plein de sourire, que je l’emmerde et lui murmure presque aguicheuse. « Fuck you. » dans l’espoir qu’il ne me dise pas qu’il avait plutôt prévu l’inverse, n’est-ce pas.


    A mes mains il abandonne sa manette et je me redresse afin de suivre ce qui se passe dans l’écran un peu mieux. L’entends se diriger vers la cuisine, lui lance un regard en biais avant de me concentrer uniquement sur mon personnage que je fais avancer. Quelques secondes de jeu plus tard, je l’entends m’indiquer quelque chose à suivre afin de survivre à l’attaque du monstre qui est à mes trousses, ou que je l’évite, dans l’instant présent. Mon erreur est d’écouter son conseil, bien évidemment, mais comme une idiote je ne m’en aperçois pas de suite, étant donné, que bête et disciplinée, je me contente de faire ce qu’il attend de moi. Déclenche en un clic de doigt le détecteur de mouvement afin de savoir si l’alien s’approche oui ou non de moi. Ni plus, ni moins, je me fais bouffer plus vite qu’il ne le faut pour le penser. Serrant la mâchoire, je me tourne vers lui quand je l’entends me dire, fier comme jamais. " Ah oui j'ai oublié de t'le dire, ça l'attire aussi " Le regard assassin, je l’observe se goinfrer de croissant et souhaite l’espace de quelques secondes qu’il s’étouffe avec. Bon pas au point de se tuer, mais juste histoire qu’il s’étrangle un peu, ouais, ça me plairait. Sauf que non, évidemment il avale et me jette toujours au visage l’expression irréellement heureuse de sa face. Et ma langue fourche quand elle crache un « Bâtard. » à son égard.

    Je pose la manette à côté de moi quand je réitère ma première pensée. « De la vraie merde. » et je refuse me dire que je suis de mauvaise foi. Puis je me lève et m’approche de la console, de laquelle je fais sortir le cd, sans avoir même vérifié s’il fallait faire une manipulation avant ça, peu importe, je suis – presque – sure que je n’ai rien cassé. Je m’abaisse afin de chercher un boitier qui me plait, oublie ma tenue, c’est vrai, et mes prunelles se posent finalement sur un titre que je connais. Need for speed. A mon tour de jubiler. J’insère le disque dans l’endroit prévu à cet effet, et attrape la seconde manette avant de me redresser. Je m’approche de lui souriant de moitié, arrive à son hauteur et colle sur son torse ladite manette, mon regard s’accrochant au sien, je me contente de toucher seulement le plastique qui se trouve entre son torse et ma main, et réalise de nos tenues mutuelles que maintenant, il y a un truc de pas net dans notre relation, ouais, un brin malsain, j’en suis persuadée, et ce n’est pas cette constatation qui m’empêche de prononcer. « Si t’arrives à me battre à celui là, t’as le droit de tout me demander. » Et si c’est l’inverse … Aucune idée, mais j’avoue que dans l’instant présent, ce n’est qu’une question de fierté, et de me prouver à moi-même que je suis meilleure que lui dans ce domaine. Puis, même si je ne promets en rien le côté mature de ma réflexion, pour l’exploser, ce con.
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    Lien du postSam 3 Oct 2015 - 16:03
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    Any Way you Want It
     
    Annalynne & Clay / Aout 2015
    Son « Bâtard » me fait presque régurgiter la viennoiserie en un fou rire intempestif. Mais curieusement, alors que je m'attendais à la voir jeter la manette, elle la pose délicatement à coté avant de souffler entre ses dents une remarque que je crois avoir déjà entendue : « De la vraie merde »,  typiquement le genre de réflexion de la mauvaise perdante par excellence. Dieu merci, Wendy n'est pas du même acabit. Quoique parfois, certains de ses mots au micro m'étonnent grandement, particulièrement lorsqu'elle décède d'un headshoot, le coup dont il lui est impossible de réchapper.  
    Puis Annalynne se lève et va en direction de l'écran plat. Elle va éteindre la télé pour mettre fin à mes jeux infantiles, j'en suis certain. Mais non. Au final son doigt effleure sous mon regard attentif le bouton d'éjection du cd et s'empare du jeu avant d'aller fouiner dans d'autres boitiers rangés de part et d'autre du meuble tv. Je dois l'avouer, j'ai beau être un adulte accompli, je n'en ai pas moins les vices d'un adolescent puéril et ma collection de jeux vidéos casés - par ordre alphabétique - suffit à elle seule à le démontrer. Quant à mon attitude présentement, j'accuse les coutures d'une serviette légèrement remontée lorsqu'elle s'est abaissée dans le but d'aller mettre la main là où elle ne devrait.

    Après quelques secondes son index se fige sur l'un des boitiers et le soustrait de son emplacement. Je suis le mouvement, curieux mais inquiet quant au sort qu'elle pourrait lui réserver. Sérieuse sous ses faux semblants, elle ouvre précautionneusement la boite et tire le cd tandis que je grogne à voix basse une mise en garde plus pour me rassurer que pour la réprimer " attention ". A la pochette, je crois reconnaitre l'un des nombreux titres d'un jeu de courses poursuites NFS et ricane à l'idée qu'elle puisse s'y adonner juste dans l'espoir de regagner un peu de mon estime. Mais contre toute attente, elle s'empare de la seconde manette qui git à coté des cd et vient jusqu'à moi, l'air assuré, pour me la flanquer sur le torse. J'en suis à la fois satisfait mais aussi contrarié. Satisfait qu'elle me mette au défis afin que je puisse de nouveau la rabaisser. Et déçu.... Parce que malgré le geste ample et vif, la serviette ne s'est pas dénouée... Nos regards se croisent donc avant que mes yeux ne s'abaissent sur sa main qu'elle plaque toujours avec autant de vigueur sur le bout de plastique nous séparant. « Si t’arrives à me battre à celui là, t’as le droit de tout me demander. » Motivation suprême, elle vient de piquer au vif ma curiosité. Mon attention de nouveau sur ses traits, j'agrippe la manette en m'assurant, méfiant, que ce n'est pas encore un stratagème mensonger. " Ce que je veux...? " A sa réponse elle semble sincère et déterminée. J'ai peut être, après tout, touché tout à l'heure la corde sensible. Et tandis qu'elle reprend place sur l'amas de textiles froissés, je vais régler un dernier détail qui jusque là m'a légèrement offusqué. Accroupi près du meuble tv, j'empoigne le seul boitier vide à ma connaissance pour y ranger mon survival game favori qu'elle a osé laisser en proie à la poussière et rumine pensivement * même pas foutue de savoir ranger *. Après quoi je reviens m'installer, grimpe sur le canapé déployé pour finalement me vautrer à ses cotés.

    Il faut l'admettre, elle a déjà bien pigé les rudiments de la console puisqu'elle est déjà en train de vagabonder sur les différents sous-menus. Mais qu'importe. Cela ne prouve strictement rien, même un gamin de quatre ans saurait s'en sortir. Alors je la laisse nous guider jusqu'à ce que l'écran ne m'autorise à choisir mon véhicule et effleure de mon pied le sien - tentative de diversion que j'avoue apprécier peut-être plus qu'elle - pour d'une rapide pression du pouce prendre le contrôle de l'écran. Baisée, c'est moi le premier. Grâce à Dieu, beaucoup de véhicules sont débloqués, tout du moins ceux qui m'intéressent, et plus particulièrement la 350Z. Une fois le choix validé, il me reste encore à la modifier. Kits larges parés, jantes alu 20 pouces montées, peinture chromée tunée, moteur boosté, nitro équipée, je passe cinq bonnes minutes à me décider pour finaliser d'une pression du doigt le bolide qui va la ruiner et lâcher la manette avant de me relever, car j'imagine qui lui faudra une éternité pour préparer la sienne, le temps qu'elle comprenne... Alors je l'écrase à moitié lorsqu'il me faut passer par dessus ses jambes qu'elle laisse trainer et m’apprête à poser mes doigts sur un nouveau croissant lorsque je me rétracte brusquement, me remémorant ses douloureuses paroles concernant mon ventre. L'effet de la gravité, rien de très sorcier. Néanmoins je ne vais pas m’emparer de la viennoiserie et me rabats sur un simple verre de lait tout en l'observant faire son choix. Au moins, elle n'aura rien à redire sur çà.

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    Lien du postJeu 22 Oct 2015 - 20:35
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    Annalynne & Clay / Aout 2015
    " attention " Un sourire, de mes lèvres, prend possession, et autant maternelle que railleuse j’ai envie de lui répondre « T’en fais pas, ça va aller, mon bouchon. » Personne ne va abimer les jeux du petit monsieur. Quand je me redresse, après avoir insérer le jeu dans la console, je fixe mes prunelles sur lui, de loin, déjà, je le défi. Alors je fais quelques pas, plaque ma main sur lui, ou la manette, en réalité, le provoque et un tant soit peu – je l’espère – lui donne envie de me battre coute que coute grâce à cette phrase prononcée, afin d’un tant soit peu l’allécher. Et comme je l’avais prévu, ou presque, sa main se referme sur l’objet contre son torse, ses iris étincelles d’une nouvelle couleur, emplie de vigueur, ça en fait de moitié rire mon cœur. " Ce que je veux...? " Tout. C’est bien ce que j’ai prononcé, et c’est pour cette raison que je hoche le visage positivement avant de m’éloigner et retourner sur le canapé. N’ayant pas une once de peur en moi, puisque je sais pertinemment qu’il ne me battra pas. Je n’ai jamais perdu, et ce n’est pas contre lui que cela commencera. Impossible, par avance, je m’y refuse.

    Je pince mes lèvres quand il s’approche à son tour des boitiers que j’ai laissé un peu tomber de tous les côtés, après tout, maintenant, il le sait que le ménage n’est pas une de mes première qualités. Peu importe, j’ai tout de même l’impression qu’il a su s’en accommoder, qu’on a trouvé un équilibre un peu ridicule dans notre façon de cohabiter. Il ordonner un peu mieux ce que j’ai abandonné, et ça arrache à mes zygomatiques une raison de s’activer, j’y ai pris gout, je le sais, et putain, je me hais de le réaliser. Quand il vient s’assoir à mes côtés je me permets de lui lancer « Espèce de maniaque détraqué. » Parce que soyons honnêtes, c’est un peu vrai. Sans un regard de plus à son égard, je me concentre sur la console, mordant ma lèvre un instant, pour passer ma langue dessus le moment suivant, me contente d’observer l’écran afin d’arriver enfin au moment où je pourrai choisir le bolide qui va me servir à lui donner une leçon … Son pied, le con. J’en crache un soupir quand je le fusille du regard, perturbée d’avoir perdue le contrôle. Clay, il a l’art de me faire me contredire en moins de temps qu’il ne me faut pour le penser, je n’ai pas pris gout à tout ça, je déteste tout ça. Surtout lui avec sa gueule de mec satisfait, qui me fout carrément hors de moi. Je n’arrive même pas à prononcer quoi que ce soit, me contente de grogner, en tapotant ma manette de mes index le temps qu’il choisisse son tacot, accentuant d’ailleurs mon battement de rythme, histoire de l’enquiquiner, on ne sait jamais, ça pourrait marcher.

    Il termine son choix, et moi je hausse les épaules en ricanant pour la forme, tente de lui faire croire qu’il ne m’impressionne carrément pas. « C’est tout ce que t’as dans le ventre ? » Enfin arrive donc mon tour de choisir et je m’apprête à le faire quand monsieur fait de nouveau des siennes, et là, j’ai franchement envie de lui balancer en pleine tête la manette, au moins ce serait un autre moyen de tout gagner. Après tout, l’assommer reste une possibilité. Elle m’écrase à moitié, et moi je lui dis en geignant comme une gamine pas encore dépucelée. « T’en as pas ras le bol de me tripoter ? » Déconcentrée j’oublie un peu l’écran pour observer de loin ce qu’il fait, envisage de manger, et se replie sur un verre finalement, là encore je pouffe de moitié, constatant que ce que je lui dis fait son petit effet, et c’est non sans me satisfaire, pour dire vrai. Appréciant presque l’influencer. Je déraille, ça y est. Alors je secoue le visage et envoie derrière moi mes cheveux encore trop mouillés. Sélectionne la 206, qui ne paie pas de mine, mais qui ne m’a absolument jamais trahie. Je la modifie à coup de pouce sur les boutons et une fois finie, je regarde celui qui se présente maintenant comme – dans la course – mon ennemi. Mon regard finalement vers lui se redresse et se heurte à  la couleur du liquide qu’il est en train d’ingurgiter. « Tu viens, bébé ? » Qu’on ne s’y trompe pas, ce n’est pas un surnom affectueux, non, c’est bien destiné à lui faire regretter son verre de lait.  
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    Lien du postLun 9 Nov 2015 - 22:16
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    Annalynne & Clay / Aout 2015
    « T’en as pas ras le bol de me tripoter ? » Non, jamais. Annalynne a une définition bien particulière du mot qui me laisse songeur quand à l'ampleur qu'elle donne de mes tentatives d'approche. Je lève donc mon verre à sa santé avant d'en ingérer la moitié d'un trait et l'observe, un peu moqueur, valider un choix complètement stupide concernant la voiture à relooker. Une vulgaire 206, la plus petite et la plus insignifiante du panel proposé. Il s'en suit une suite de modifications avancées, mes yeux tantôt à juger de ses transformations, tantôt de son semblant de sérieux lorsqu'elle presse - experte du joystick - et valide rapidement son tunning avant de me défier pour la dernière fois de la journée. « Tu viens, bébé ? » Je ne saurais dire si je suis plutôt amusé qu'elle jongle ainsi entre pronom affectueux et désir de me rabaisser ou bien vexé mais ses paroles sont aussitôt dénaturées car c'est à sa poitrine que mon regard vient d'emblée se heurter. Un enfant serait en droit d'exiger de s'y accrocher, moi non - malheureusement - alors sa petite remarque désobligeante, elle peut se la carrer là où je pense. Mais c'est en souriant que néanmoins je me rapproche à nouveau d'elle, buvant le restant de mon verre pour tirer un trait sur cette appellation que j'imagine dans son cerveau désopilante et essuie machinalement du revers de la main toute trace à la commissure de mes lèvres. Une serviette? C'est vrai. J'aurais du y penser avant de commettre l'impair mais les bonnes manières ne sont plus d'actualité. C'est chez moi qu'elle traine ses guêtres et au risque de lui déplaire, je fais encore ce qu'il me plait.  

    Plus hargneuse que précédemment, j'évite de passer au-dessus d'elle cette-fois ci par crainte de représailles et fais le tour pour m'étaler magistralement à ses cotés, me caressant machinalement le ventre une fois installé, un autre geste qui pourrait sans doute prêter à confusion. Mais encore une fois, je suis chez moi et s'il me prend l'envie folle de me promener à poil dans mon couloir le paf à l'air, rien ne saurait m'en empêcher.
    Ma main vient finalement empoigner la manette que j'avais déposée en contre bas, parmi un pan de draps froissés et prends de force le contrôle de notre jeu. Étant le défié, j'estime avoir le droit de choisir le terrain où se déroulera l'affrontement, quoi de plus légitime. Après avoir visualisé brièvement quelques circuits, c'est sur un sprint que mon choix se porte et le valide sans avoir pris le temps de juger de la réaction de ma concurrente. L'écran se part de sa séparation après une minute de chargement et nous voilà sur la ligne de départ, brève vidéo qui met en scène une bimbo. Je laisse alors s’échapper une idée comme une autre: " Elle devrait être en serviette elle aussi ", car il est vrai qu’une femme drapée me fait plus d'effet qu'une mini-jupe vulgaire et étriquée, nettement plus sexy et qui laisse beaucoup plus de place à l'imagination. Mais sa petite 206 dont le moteur grimpe déjà dans les aiguës me tire très vite de mes songes. " Sérieux, tu ne pouvais pas choisir plus p'tit? ". C'est sur un départ loupé que je m'étale sur le flanc sous le coup d'un fou rire stupide.
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    Lien du postDim 15 Nov 2015 - 9:12
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    Annalynne & Clay / Aout 2015
    Qu’on se le dise, le mot « bébé » n’a ici rien d’affectueux, non, d’ailleurs je le trouve pas assez élevé pour l’emmerder mais sur le coup, c’est tout ce que j’ai trouvé en le voyant boire du lait. Lait – bébé. Faut avouer que c’est une référence des moins compliquée. Promis, pour la prochaine, j’essaierai de m’améliorer. En attendant, j’ai fini de choisir ma voiture, et même si elle est le parfait inverse des bolides que j’ai l’habitude de conduire, je sais qu’elle, dans le jeu, ne m’a jamais trahi. Parce que lorsque j’étais enfant j’en ai passé des après-midi à avoir comme seule compagnie les joies des jeux vidéo, peu importe, je ne suis pas de celles qui se plaignent d’avoir été délaissée, et les mouchoirs, je préfère encore les brûler que de voir quelqu’un les sortir en mon nom, aucun intérêt. Je chasse de ma tête ses idées étranges afin de me reconcentrer, j’ai – tout de même – une course à remporter. Certes j’ai rien à gagner, étant donné que c’est moi qui lui ait promis un prix, mais le plaisir de l’exploser à un jeu que je connais fera du bien à mon égo qu’à longueur de journée il se plait à torturer. Mon attention se détourne de lui pour revenir se fixer sur l’écran tandis que mon colocataire – en prenant soin de ne pas me toucher cette fois – revient s’assoir à côté de moi. Et je mords ma langue afin de m’empêcher de répliquer quoi que ce soit d’autre au sujet de la boisson qu’il vient d’ingurgiter. Après tout, ce n’est pas que le sujet m’ennuie, mais disserter pour conclure quel genre de lait il boit le matin, ça n’a pas du tout son intérêt. D’ailleurs je tais ma langue aussi sur le fait qu’il caresse son ventre et que mes prunelles se préoccupent finalement plus de cette action plutôt que de ce qu’il se passe sur la télé. Il reprend sa manette et nous choisit un terrain de course des moins intéressants, ce sera encore plus simple de le battre de cette façon-là.

    Une fille avec des proportions irréelles nous ouvre la marche et pour ma part je lève les yeux au ciel, pas franchement encline à défendre la cause féminine étant donné quel travail je fais, je la trouve pourtant au summum de la vulgarité. " Elle devrait être en serviette elle aussi " J’esquisse un sourire en lui lançant un dernier regard avant le départ et en précisant « Je savais bien que ça t’excitait. » Et mes épaules se haussent tandis que dans un automatisme mes doigts appuient sur les boutons nécessaires afin de prendre un départ en trombe. " Sérieux, tu ne pouvais pas choisir plus p'tit? "  Il se bidonne et moi j’en profite pour déjà prendre un peu d’avance étant donné qu’à l’inverse de moi, il a loupé le départ de la course. Et ça me vexerait presque qu’il ne prenne pas ça autant au sérieux que moi. Mais cela m’importe peu, après tout, je ne vais pas me plaindre de réussir à le battre plus simplement à cause de sa désinvolture. Ma 206 file droit, rapide et dans une trajectoire presque trop parfaite. C’est un chemin que j’ai emprunté plus d’une fois, que je contrôle encore plus que ma vie, et c’est forcément vous donner une idée sur à quel point je le fais. « Le truc c'est que … » Je commence à me justifier, file encore, et souris en me voyant gagnante par avance. « Ce n’est … » Je soupire quand je me vois arriver vers la fin, et quand mon index déjà se prépare à appuyer sur le haut de la manette, prête à laisser s’échapper la nitro afin de me faire prendre un coup de vitesse flagrant. Je lui laisse le plaisir de me rattraper, pendant une fraction de seconde, le droit de jubiler. « Pas la taille qui compte. » Et voilà, c’est à ce moment que je me décide à appuyer, pour mieux lui mettre à l’envers et passer en premier la ligne d’arriver. Mes mains laissent choir la manette sur le côté tandis que je prends le temps de conclure mes pensées. « Mais la façon dont on s’en sert. » Je lui offre un sourire angélique en continuant mes provocations, à répétitions, devant sa mine renfermée. « Oh allez Clay. » Je mords mes lèvres et me lève, envisage une réaction presque trop fille si je n’étais pas dans cet apparat, ouais, je danserai un truc de victoire ou un brin de joie. Je me dirige vers la cuisine, voulant un café. « Un jour, je te donnerai le droit de me dominer. » Et même si c’est à double sens, ça me plait tellement de le torturer.

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    Lien du postDim 15 Nov 2015 - 20:43
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    Annalynne & Clay / Aout 2015
    Et tandis que je me marre couché sur le flanc, j'entends de plus bel le petit moteur vrombissant de sa 206 ce qui rajoute à mon hilarité. Merde, les concepteurs de ce jeu se sont vraiment loupés sur l'effet. Mais très vite je déchante en l'apercevant littéralement immergée dans la course. D'elle, mes yeux se détachent au détriment de l'écran où je l'aperçois déjà prendre les premiers virages avec - ca m'déchire les tripes de l'avouer - une incroyable précision. Alors regagnant de l'aplomb, c'est à mon tour d'accélérer. Sur la longueur je sais mon moteur vainqueur mais ces saloperies de lacets vont l'avantager. La Nissan prend péniblement de la vitesse, trop lourde pour bénéficier d'une accélération fulgurante. Alors pour l'aider à gagner un peu plus de puissance dès le début, le pot d'échappement se pare de quelques couleurs bleutés par à-coups répétitifs. Je viens de cramer la moitié de ma nitro mais c'était un mal nécessaire. Et là, alors que je tente de me focaliser sur l'écran bien que je m'hasarderais bien de temps en temps à jeter un regard sur ses jambes, elle contre-attaque. « Le truc c'est que … » * Ta gueule, je me concentre * Les virages s'enchainent mais la petite Peugeot tient bon, ce qui m'irrite profondément. Tout ce que je souhaite maintenant, c'est me rapprocher suffisamment pour la foutre dans le décors elle et toutes ses foutues espérances . « Ce n’est … » " Silence...". Je la rappelle aussitôt d'un ordre grogné alors que je suis toujours rivé sur les couleurs de ses feux qui à quelques mètres de ma calandre s'amusent à me narguer. « Pas la taille qui compte. »  Dès qu'elle fait mention de proportions, je sais qu'elle ne parle pas que de voitures mais face à sa remarque je préfère garder le silence et m'attends à la chute de ce dicton. La manette est moite à présent, mon pouce enfonçant le joystick, frustré de ne pouvoir la rattraper plus franchement. Quelques mètres de gagné en une seconde, ce ne sera hélas pas suffisant mais je garde espoir jusqu'à ce que malheureusement elle se décide à sortir son dernier atout et c'est la petite caisse à savon qui se met à cracher maintenant des flammes, me largue en beauté pour tracer droit devant jusqu'à sa destination finale.

    Foutu pour foutu, je termine la course bon dernier mais n'en reste pas moins amer et bougon. Elle aurait été bonne joueuse, elle m'aurait permis de recommencer le départ. « Mais la façon dont on s’en sert. » Je l'attendais celle-là... Ma tête se tourne machinalement vers elle et ravale ma fierté, observe sa mine réjouie... " Y'a pas de quoi se vanter  ". Même là, je ne sais plus trouver de réplique cinglante, totalement dépassé et regarde ailleurs - pensif - en jetant la manette par terre. Saloperie de jeu. Faites-moi penser d'aller le revendre dans l'après-midi qu'elle n'ait jamais plus l'occasion de me foutre une telle branlée. « Oh allez Clay. » " Non c'est bon .... " j'ai décidé de faire la gueule pour une durée indéterminée car moi aussi je peux avoir des réactions à la con. Elle se lève alors, le matelas se soulevant légèrement à ma gauche et je l'entends marcher sur le carrelage, écrasant ses talons. " Mets des chaussons bordel " Pour l'engueuler à présent, tout prétexte est bon.

    Après une ou deux minutes de silence, elle reprend histoire de m'achever: « Un jour, je te donnerai le droit de me dominer. » Elle se fout de ma gueule encore une fois parce que je le sais, bordel, que j'ai loupé une occasion qui ne se représentera pas. J'aurais pu tout lui demander - TOUT - si j'avais été un peu plus concentré. Alors moi aussi je me lève et viens à sa rencontre, le pas lourd, avant que sa main ne vienne choper la cafetière. Un peu brutal certes mais il est déjà trop tard quand elle semble réagir, elle est en ma possession et déjà je fais mine de vouloir la vider au-dessus de l'évier, l’œil vif et mal avisé " Et le lot de consolation? J'y ai le droit? " Chantage, attention mes phalanges sont en train de lâcher et bientôt le récipient se déversera entièrement. Je m'abaisse donc vers elle, me penche pour recevoir une quelconque récompense.  

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    Lien du postLun 16 Nov 2015 - 11:13
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    Annalynne & Clay / Aout 2015
    Le voir se renfrogner face à ma victoire est, c’est vrai, des plus réjouissants, d’ailleurs, je ne peux même pas arrêter mon sourire d’être, lui, grandissant. Ses prunelles viennent s’entrechoquer aux miennes et j’essaie du mieux que je peux de ne pas lui cracher au visage trop vite ma victoire. Même si je ne crois pas douté, qu’en réalité, je l’ai déjà fait. " Y'a pas de quoi se vanter  " Un petit peu tout de même, c’est le principe de l’arroseur arrosé. Après tout, quand c’est moi qui me suis faite bouffée par l’alien, me semblais bien qu’il jubilait. Chacun son tour, c’est de bonne guerre, je le promets, mais sa manette se retrouve par terre et j’en viens presque à me demander s’il est juste mauvais joueur ou si je l’ai réellement vexé. Mais peu importe, je suis déjà bien trop perdue dans ma victoire que lorsque je me lève et lui chantonne son prénom j’en zappe qu’il me répond " Non c'est bon .... " comme un enfant qui a perdu lors d’une compétition des plus importantes. J'avoue que je suis à deux doigts, de le trouver mignon ... Et attachant, vraiment. Ca pourrait devenir gênant. Et j’entends de moitié sa demande au sujet des chaussons.

    Mais je me dirige toujours vers la cuisine à la recherche d’un nouveau café et je précise même qu’un jour il sera question de me dominer. Je me trouve plutôt gentille, d’ailleurs, de le faire espérer. Et quand j’avance ma main vers la cafetière, cette dernière m’est subtilisé par mon colocataire encore un peu grincheux, me prend l’envie de lui préciser que ce n’était qu’un jeu. Le voilà donc en train de menacer de jeter le café dans l’évier, et mon regard s’ancre dans le sien, quand je réalise que son côté mauvais perdant pourrait me plaire … Dans un autre contexte, un autre appartement, et surement une autre galaxie aussi. Non parce que là, il se contente juste de m’emmerder, et le foutu récipient, j’aimerai bien le récupéré. J’ai horreur de ne pas obtenir ce que je veux, et je me sens comme cette princesse insatisfaite. " Et le lot de consolation? J'y ai le droit? " Mes paupières se plissent un instant, je jauge intérieurement les possibilités qui s'offrent à moi, je fais mine de réfléchir en pinçant mes lèvres, alors que l'évidence s'impose à mon esprit. Et délicatement mes doigts vont se poser sur son poignet. Et j’ai l’impression de voir dans la pièce s’augmenter la tension. Mes lèvres précédemment pincées envisagent un sourire que je mords avant de ne pas pouvoir le contrôler. De ma main qui l’empoigne, je le force à laisser couler le dit café. Et m’appuyant sur lui, c’est sur l’évier que j’en viens à me caler, le tenant toujours, d’une de mes jambes je le guide pour qu’il vienne contre moi se coller, ne faisant pas de manière sur le fait que je suis pratiquement dénudée, et que l'avoir contre moi me plait. Mes cuisses l’enserrent un peu plus fortement et sur moi le plaquent plus lascivement, quand ma main lâche enfin la sienne pour aller sur son épaule s’amuser, presque trop délicatement, tandis que sa jumelle sur son torse s’aventure un peu à pianoter, cajoler, caresser. Je laisse un soupir échapper de mes lèvres entre ouvertes, et mon visage s’approche du sien, geste presque trop langoureux, et j’incline la tête afin d’aller sur sa joue déposer un baiser, continue un chemin invisible avant d’arriver à hauteur de son oreille afin de lui murmurer ; « C'est vrai, ce serait surhumain..... que de bander pour une planche à pain. » Mon visage lui fait à nouveau face, je relève mes prunelles vers les siennes, et j’arbore un sourire des plus géants, d’ailleurs, je crois même que je rigole un peu, au moment où je l’éloigne de moi. Sautille afin de descendre de l’évier puis m’éloigne de la cuisine où j’espère le laisser sur sa faim, je dois l’avouer. Et je devrai surement avouer aussi, que je ne suis pas certaine de ce qui m’a pris et que résister à ses airs d’enfants pourris gâtés qui n’a pas le droit à son jouet préféré, c’était – tout de même – compliqué.

    Mais je soupire en retournant dans le salon, en prenant mon téléphone en main, et j’ai donc le loisir de voir que mon père a essayé de m’appeler. Je devine par avance que chez lui je vais devoir me pointer. J’imagine déjà un déjeuner en grand apparat, avec la haute et le reste avec ça. Et là mes prunelles se redressent pour croiser celles de Clay, surement encore un peu pantois de ne pas avoir pu profiter de moi, il donne soudainement une toute autre dimension à ce qui pourrait être ma matinée. « C’est pas que je m’ennuie mais ça te dit de rencontrer mon père aujourd’hui ? » Tournant au ridicule la situation, le faisant passer pour un petit copain que je pourrai présenter à Monsieur Malcolm et le reste de la société, je l’invite à faire un pas, dans ce monde qui avant lui n’appartenait qu’à moi.


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    Lien du postLun 16 Nov 2015 - 23:35
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    Lien du postMar 17 Nov 2015 - 10:47
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    Annalynne & Clay / Aout 2015
    Le côté malsain de notre relation – si je peux me permettre cette appellation – me saute un peu plus à l’esprit quand sa bouche s’entre ouvre et qu’il ne laisse s’échapper de ses lèvres charnues sur lesquelles je refuse de m’épancher un soupir de déception qui plus que tout autre chose dans l’instant me plait. Qu’on se le dise cette attente pour lui céder est complétement calculée. Parce que j’ose penser que si un jour je le fais, ce ne sera que plus bon et des plus osé.  Mes iris s’abstiennent de s’aventurer sur lui en contre bas, puisque je sais pertinemment contre quoi il se démène. Je m’éclipse finalement dans le salon, non sans me retourner pour déterminer où se trouve son attention, ses mains sur l’évier, son dos ploie contre la force de émotions et de ce qui aurait pu être nos lascives sensations. Un sourire encore figé sur mes lèvres, une fois arrivée à destination, je la perds, mon expression, car mon père me fait reprendre raison. Et à coup de soupirs, je lui propose de venir et d’entrer dans nos délires. Exhibition mondaine au manoir familial, et l’avoir lui, à mes côtés, me semble aujourd’hui, des plus parfait.

    " Pardon? " Mes pas me ramènent alors un peu vers lui, quand je me dis qu’il pourrait refuser, étrangement cette idée n’en finit pas de me déranger, et je me cherche déjà une excuse afin de justifier la folie dont j’ai été prise pour lui demander de m’accompagner. Peut-être que je pourrai dire que notre précédent tête à tête a embué mon esprit, que c’est sa faute si l’espace de quelques secondes je nous ai pensé amis. Futurs amants. Et je réalise bien que ce n’est pas avec une excuse du genre que je pourrai m’en sortir, alors le dénigrer semble finalement dans mes pensées, la plus brillante des idées. C’est d’ailleurs ce que je m’apprête à faire, lui signifier, que je croyais qu’il ne dirait pas non à un buffet gratuit, lui qui est – à mon inverse – fauché. Je vois alors sa main réarranger ce que son caleçon a du mal à cacher, je mords mon rire, et pour le coup, même l’attaquer sur sa trique pourrait me contenter, tant je suis encore fière de ce que j’ai pu faire naitre en lui, comme envie. Mes lèvres s’apprêtent à parler, mais les siennes leur volent la vedette d’une phrase dont l’intonation me plait, pourrait me charmer.  " Et faut s'travestir comment pour l'occasion ? " Me réjouis, c’est un oui. Cependant, j’en reste con. Je ne pensais pas que ce serait sa première question. Pour l’occasion …

    J’en perds la notion de mes idées quand il se met à nettoyer, me tais sur le fait que je dois surement être le fruit de ses pensées, de ses désirs muets, ceux que son corps le torture à vouloir me les démontrer. " Merde " C’est rapide cette impression qui s’insinue en moi, celle de ressentir aussi sa gêne, et ça me dérange, franchement, parce que ce n’était qu’une blague, quelque chose qu’il aurait du vite oublier. Enfin, je pensais … Putain ça va rester dans le creux de mon esprit, je le sais, combien en quelques secondes à peine il peut me désirer. Et je le remercie de se tirer, pour me laisser dans le salon le loisir de choisir ma tenue et de me laisser envahir par d’autres soucis. Mon père, ma mère, leurs amis. Enfin ce serait bien trop simple de me contenter de ça, il y a encore Clay quelque part en moi, et ça m’écoeure, bon sang, parce que je voulais gagner, mais le gout de cette victoire, il reste amer, malgré moi. Je me reprends en cherchant de mes doigts une robe cintrée, ayant des airs de tailleurs, aux tons poudrés. Quand je mets la main sur le graal de la journée, je me permets de dire bien fort à Clay. « Si t'essayais une chemise pour une fois. » S’il veut bien faire ce que je lui dis, évidemment. Qu'il nous épargne ses t-shirt dégueulasse, pas vrai ? Non, non, je ne suis pas en train d'intérieurement, me moquer. « Et tu n’aurais pas un pantalon en lin ? » Je suis pratiquement certaine de ne jamais l’avoir vu habillé de cette façon là, mais qui ne tente rien …

    Mes phalanges vont quelques secondes se perdre dans mes cheveux, que vulgairement en un chignon j’attache, et descendant sur moi, pour s’aventurer à défaire le nœud préalablement effectué pour qu’à ma serviette il ne prenne pas l’envie de se détacher. L’étoffe me quitte alors, et un frisson incontrôlé parcourt mon corps. De ma main je la pose sur le côté du divan en m’intimant de penser de la ramener dans la salle de bain, pour une fois. A présent dénudée, mes prunelles se posent sur mon choix de sous vêtement, que je passe sans y réfléchir réellement, enfile à la suite de ceux-là, une paire de bas, et au-dessous de tout ça ma robe, qu’évidemment, je suis incapable de fermer de mes doigts. Pieds nus encore je m’avance jusque la salle de bain non sans oublier ma serviette que je pose sur le côté, badigeonne mon visage d’une couche de maquillage plutôt discret, quand je le distingue dans le miroir derrière moi prêt à dire je ne sais quoi, le reflet de mon regard accroche le sien sans me préoccuper du reste et je prononce. « Si tu fais un commentaire sur ma tenue, je te tue. » Parce que je n’ai pas encore détaillée la sienne, mais surtout, parce qu’il n’est pas habitué à me voir aussi … BCBG. Plus à l’aise moitié nue dans le quartier de mon bar mal fréquenté. « Et tu veux bien fermer ma robe ? » Pour un « s’il te plait » plutôt crever.


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    Lien du postMar 17 Nov 2015 - 18:10
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    Annalynne & Clay / Aout 2015
    Plutôt déroutante cette situation. J'ai comme cette curieuse impression de vivre avec elle depuis des années quand je l'entends au travers de la porte depuis le salon me conseiller sur ma façon de m'habiller. « Si t'essayais une chemise pour une fois. » Je m'esclaffe sous le coup de sa proposition. Pour changer c'est çà? C'est ce qu'elle vient d'insinuer, que je m'habille d'ordinaire comme un raté? Plus focalisé sur ma trique pour l'instant que sur ce qu'elle compte me voir enfiler, je trépigne de long en large la fenêtre ouverte histoire de m'aérer quand finalement une fois planté devant le dressing j'ouvre la porte d'un geste franc. C'est en y pensant le moins que sans doute je me débarrasserais de cette protubérance. Mes mains écartent un à un les costumes que jamais diable, grâce à ses horaires de merde, elle n'a pu me voir porter, toujours décontracté lors de nos repos passés ensemble. Curieusement, Annalynne n'a jamais non plus cherché à foutre son nez dans mes affaires, par crainte sans doute de tomber nez-à-nez avec un vêtement n'ayant rien à y faire. Mon sourire se fend jusqu'aux oreilles après réflexion: elle aurait du venir y fouiner du temps où j'étais un étudiant célibataire, dérobant des trophées à chacune de mes partenaires. C'était le bon temps. Je m'arrête machinalement sur un smoking élégant sous emballage, porté en de rares occasions mais un peu trop pompeux pour elle et son père. De toutes façons, elle ne souhaite pas vraiment un mec raffiné à ses cotés sans quoi c'est à un autre qu'elle aurait demandé. Le costard est donc relégué de coté et il s'ensuit une collection de chemises sur cintres toutes différentes les unes des autres, pour la plupart unies. Après çà elle me dira que j'ai des gouts dépassés...    « Et tu n’aurais pas un pantalon en lin ? » C'est mon attention qui se braque vers elle lorsque je la devine crier derrière la cloison. Du lin? Pourrait-elle s'exprimer dans la même langue que moi, ça m'arrangerait vraiment parfois. Un froc est un froc.

    Bref, j'en reviens donc à mon téléphone pour rechercher via le net ce qu'elle évoque sous cette appellation et tombe complètement con, indigné par mon ignorance, sur des représentations par dizaine d'un pantalon des plus banales. Après avoir jeté le mobile sur les draps, je reprends mon introspection cette fois-ci dans la commode et recherche sous mes jeans ce qui ressemblerait le plus à ce que je viens de voir.   " Comme si je regardais l'étiquette à chaque fois que j'en achète un..." J'arrache du tiroir tout son contenu pour déterrer un pantalon couleur sable, teinte qui n'est pas sans me rappeler ces uniformes militaires, formel et indémodable, ça devrait lui plaire. Les deux jambes enfilées, il ne reste plus que le moment le plus délicat à passer: mon entrejambe enflée. Avec minutie et délicatesse, mes doigts referment très lentement la braguette qui me comprime déjà tout en prenant soin de bien la loger. La ceinture bouclée parachève cette étape cruciale quand je me fais la remarque suivante: faudra rentrer la chemise dedans après. Merde. Alors quand vient le moment de se décider, je vais encore une fois de plus la décevoir mais je préfère me saisir d'un t-shirt devenu avec le temps un peu trop moulant qui ne nécessitera pas de venir se loger dans un froc déjà bien encombré. Le tout camouflé d'un pull noir, sobre dont je prends soin de retrousser les manches pour dévoiler à mon poignet une montre racée, ma touche d'élégance.

    Par soucis du détail, j'ai en tête d'aller admirer l'ampleur des dégâts mais quelques bruits en provenance de la salle de bain me réfrènent. Annalynne.... Les deux mains dans mes poches histoire d'étirer le textile - le lin pardon, c'est important de le préciser - au maximum, je vais à sa rencontre et l'observe depuis la porte se peinturlurer les paupières. Des gestes qui peu à peu me font perdre de mon ressentiment envers elle et commence à bouger les lèvres lorsqu'elle m'arrête net « Si tu fais un commentaire sur ma tenue, je te tue. » Pour une fois que je m’apprêtais à lui faire un compliment... Mes yeux quittent alors le reflet des siens pour aller se planter sur l'un des coins quand elle ose demander ce qui va s'avérer être pour moi surhumain.  « Et tu veux bien fermer ma robe ? » Machinalement j'agite la tête de droite à gauche, appréhendant déjà un autre rapprochement. " T'as besoin de moi maintenant." C'est un reproche et non une constatation. Mais voyant qu'elle ne parviendra pas seule à atteindre le système de fermeture, aussi souple soit-elle même dans mes rêves les plus....mmm, mes mains quittent mes poches pour aller à sa rencontre.
    Focalisé sur son tatouage, je prends ton mon temps pour la refermer, effleure même, curieux, les dessins qui dans sa peau y sont ancrés. Après une remontée un peu plus véloce vient le moment de passer l'attache de son soutien-gorge dentelé. Alors joueur et me replongeant dans la réflexion de son regard, je fais mine de buter et ralentis considérablement dans mon élancée, me rapproche d'elle quitte à la coller avant d'écarter quelques mèches qui dans sa nuque sont venues s'épandre et souffle à son oreille. " Et ça te fait quoi de dépendre d'un homme?  " De moi en particulier. Sans attendre de réponse, mes doigts terminent vivement ce qu'ils ont entrepris pour pouvoir me reculer.

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