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I LOVE HARVARD
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    HOW YOU LIKE ME NOW / Anna
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    Lien du postLun 13 Juil 2015 - 20:31
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    Anna & Clay
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    « Comme une image alors, à tout à l’heure. » Ok. Dès qu'elle eut le dos tourné, mes yeux scrutèrent rapidement les aiguilles trottant à mon poignet. 23h30... J'pouvais me la coller derrière l'oreille encore un bon moment. Heureusement d'autres filles arrivèrent sur la scène, toutes plus bandantes les unes que les autres... C'est alors que débarqua cette fille,  belle blonde qui accrocha direct mon regard. Elle n'avait quasiment rien sur le dos, uniquement sa longue chevelure ondoyante jusqu'à ses seins en guise d'obstacle alors que mes yeux redessinaient ses chutes.  

       
       
       
    Le grand jeu. Voilà ce qu’elle lui avait demandé mais j'étais encore bien loin de m'en douter. La barmaid n’allait pas être déçue, et pour faire court, moi non plus. Ce ne devait pas arriver souvent qu’elle réponde positivement à l'une des demande des filles d'ici. Mais pour emmerder celle que l'on désignait l'héritière, elle était prête à vendre son âme et tous ses contraires. La blonde s’avança, lentement, jaugeant le monde et les gens. Sa tenue était parfaite: complètement dénudée mais elle s’en fichait puisqu'elle savait que c’était ce pour quoi elle était payée. Elle n’eut pas à chercher longtemps, m'ayant remarqué bien avant qu’Anna lui ait demandé de me séduire et de me faire frémir d’une danse endiablée. D’un mouvement lascif et presque salace, elle arriva à son but et devant moi se plaça. « Les hommes seuls et friqués ici c’est pas recommandé. » Puis elle commença à se déhancher à proximité, à user de ses charmes pulpeux ayant déjà fait leur preuve plus d'une fois ici. « Dis-moi ce dont tu as envie. » Mais elle s’en moquait éperdument et elle se prélassait. Elle me vendait du rêve et attendait que je prie l'bon Dieu. C'était donc çà le grand jeu...


    Je cherchai alors ma métisse des yeux, me doutant d'un piège frauduleux mais ne l'aperçus pas. Pas mécontent cependant des chaleureuses intentions de celle-la, je la gratifiai d'un sourire audacieux. " J'ai pas encore eu l'temps de commander mon second verre ". " La maison te l'offre. Çà, et tout le reste. " me dit-elle tout en se caressant. A peine eut-elle terminé sa phrase que la belle glissa voluptueusement de son promontoire jusqu'à mes genoux, mes mains volontairement levées à mi-hauteur dans l'unique but de la laisser faire. Toujours plus ardente, ses lèvres effleurèrent mon oreille et me susurrèrent quelques mots tendres. Elle jouait de ses doigts sur ma nuque tout comme... Merde c'était quoi son nom déjà. Peu importe. « Je sais ce dont tu as besoin » Ses doigts vinrent chercher les miens et les glissèrent discrètement là où je n'osai regarder. " Attends." J'étais en train d'enfreindre mes propre règles, hésitant à l'idée que la barmaid m'y prenne et qui d'ailleurs venait de croiser mon regard. " Ta copine. Elle m'attend au virage. " Elle se mordit la lèvre, les yeux fuyants en direction du comptoir.  « Je vois... Viens. » Sans un mot, ma main quitta son estuaire pour être attiré un peu plus loin à l'écart, à l'abri des regards, dans un endroit complètement à part. Elle me poussa alors dans un canapé, me réduisant à l'état d'homme objet, chose que j’acceptai volontiers.

    Et là reprit mon supplice. Bête asservie par la désirable, à l'agonie faute de pouvoir d'avantage succomber avec elle au plaisir véritable, je la laissai m'assujettir de ses envies et répandre sur moi ses obsédants désirs qu'ardemment et secrètement je partageai. Son corps se dressa sur le mien, mes yeux brulants de désir détaillant la moindre parcelle de son être, la dévorant du regard de son ventre jusqu'à ses seins, toujours pourvu de cette même grâce dont elle faisait preuve dans chacun de ses gestes. Puis son corps fuselé se joignit d'avantage au mien, se courbant et cherchant à m'adoucir en de multiples et longues caresses, mes mains s'invitant à ses jeux taquins jusqu'au creux de ses reins, éprouvé de ne pouvoir me confondre en elle quand soudain....
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    Lien du postLun 13 Juil 2015 - 21:25
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    Sans pouvoir m’en empêcher, mon regard dévie plusieurs fois d’affilées vers le spectacle que j’ai moi-même provoquer. Et je me mords la langue, jusqu’au sang, pour ne pas devenir vulgaire envers les clients. Si j’ai pu le penser différent, quelques secondes durant, je réalise que je n’aurai pas dû mettre trop d’espoir dans un être qui ne pense qu’avec ce qui se trouve à l’intérieur de son pantalon, mais au moins, il me donne raison, et une raison encore plus augmentée de trouver une solution pour le plumer. Quand il se lève à la suite d’Amy, j’ai la gerbe qui me prend. Le genre de nausée incontrôlée, presque géant. Et je sers à un ivrogne du soir un autre verre, par routine, singulière habitude que j’agrémente d’un sourire coquin, parce que c’est tout ce qu’ils cherchent ici, assouvir des envies plus viles les unes que les autres, et il ne déroge pas à la règle, celui qui se disait sage. Dommage.

    Je laisse le temps défiler, volontairement, me torture de l’intérieur, en me disant que j’aurai du le deviner, que je le savais, et ce par cœur. Je ne sais même pas ce qui m’atteint, mais quand j’estime que j’ai laissé assez de minutes s’écouler, je m’en vais voir une des autres filles derrière le comptoir pour lui signifier que « J’ai un truc à régler. » Et elle ne dit rien, ou peut-être que si, mais j’avoue que je suis déjà partie, une bouteille du bar à la main, et une idée en tête. Mes talons me supportent jusqu’à l’envers du monde de la nuit, perverti, une nouvelle fois, je m’approche des affaires qui sont à moi. Dans le fond de mon sac, cherche une liasse, et une fois trouvée au milieu de mon bordel organisé, je repars dans la direction opposée.

    Connaitre Amy me permets de deviner de suite dans quel box elle a pu le trainer. Et c’est sans gêne que je fais mon entrée. Me fait remarquer par un applaudissement sonore un peu théâtral, c’est vrai, mais qui me plait. « Sage. » Je me moque, joue les idiotes, incline le visage et regarde volontairement son entre-jambe sans pour autant vraiment chercher à deviner si oui ou non mes prochains mots sont vrais. « T’as besoin d’aller aux chiottes comme ton pote ? » Amy me regarde, amusée, et pour le coup, j’envisage de la baffer, mais je me dis que si je le fais, ça risque d’être compliqué de ne pas passer pour une névrosée. D’un geste habile je lui jette la liasse, qu’elle rattrape au vol d’un parfait reflexe, pétasse. Et me regarde avec ce truc dans les yeux, celui qui me murmure que c’est moi qui avait demandé pour ça, je n’ajoute rien me contente d’attendre que gentiment, elle se casse.

    « Ca va. » Oui, c’est bien ce que je crois, ça ira, des que tu dégageras. Chose qu’elle ne tarde pas à faire, et mon attention se dirige seulement sur l’imbécile heureux qui me dévore des yeux. « Tu me dois 500$. » Prononce ma voix avec un peu trop de reproche au fond de celle là. Et je m’avance vers lui, inquisitrice, je lui tends la bouteille. « Et ça, c’est pour fêter ton record. » Avant qu’il ne puisse s’interroger plus que cela, je continue mon dénouement. « Cinq minutes avant de craquer. » Le plus fort en terme de rapidité. « Félicitations. » Un clin d’œil, une caresse sur sa joue, ma lèvre que je mords, et mon corps qui s’éloigne finalement du décor.

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    Lien du postLun 13 Juil 2015 - 22:59
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    Anna & Clay
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    De ses ardentes caresses, elle provoque en moi un sentiment d'une rare intensité et éveille mon besoin de pleinement la posséder. Je ne peux m'empêcher de la mater, de la toucher, ses courbes, ses reins, cette poitrine qui vogue au grès de ses inspirions qu'elle sait parfaitement mettre en avant avec une telle sensualité.  Totalement obsédé par celle qui devant moi se déhanche, c'est un « Sage » mesquin qui me sort subtilement de ma tourmente. Merde elle n'a pas bien mis longtemps avant de me retrouver... L'autre s'arrête subitement alors qu'elle me travaillait jusque là au corps en de charnelles chevauchées.  « T’as besoin d’aller aux chiottes comme ton pote ? » Je n'ai même pas à me regarder pour savoir que non. N'a-t-elle enregistré que la moitié de mes paroles tout à l'heure? Des femmes faciles et de petite vertu, j'ai eu l'occasion d'en pratiquer plusieurs et ce n'est pas cette danse sans saveur qui me fera grimper en vigueur.  Mais mon sourire s'estompe dès lors qu'elle balance du fric à la blonde qu'elle empoche à la volée. Là, interdit, j'ai comme la drôle d'impression d'avoir été pris pour un con, surtout lorsque, amusée, cette dernière semble l'accepter avec une déconcertante rapidité.  Je la regarde alors s'éclipser avec dégout mais pourquoi donc après tout... j'ai été habitué durant deux années à côtoyer des putes de bas quartiers alors la vénalité de ce métier ne devrait plus m'étonner. Quand bien même je dois l'avouer, c'était un jeu rudement bien mené. Respect.

    Une fois la nymphe dégagée, mon attention se reporte sur la nouvelle arrivée qui me lâche alors « Tu me dois 500$. » Je ne cache plus mon étonnement, à la limite de l'irritabilité, trop stupéfait pour me lever. " PARDON? " Compte là-dessus, tu peux toujours crever. Puis comme si cette "dette" ne lui suffisait pas, elle me tend une bouteille dont j'hésite à me saisir, méfiant à l'idée d'un autre piège.  « Et ça, c’est pour fêter ton record. Cinq minutes avant de craquer. Félicitations. » Finalement je l'empoigne vivement, plus par curiosité mal placée que par obligeance, pour en examiner l'étiquette avant de bramer " Et... Faut rajouter combien pour la bouteille? " . Mais elle ne prend le temps de me répondre et me tourne déjà le dos , réaction bien trop lâche à mon gout pour la laisser s'en tirer à si bon compte. En quelques pas je la rattrape, laissant son présent sur le divan, alors qu'elle sortait tout juste du box et la ramène violemment contre moi à l'intérieur. Très vite mon emprise se fait moindre car il me parait évident que dans mon état, je ne saurais expliquer un tel comportement à la direction de l'établissement. " Tu m'as piégé, je ne te dois rien." Mes yeux se détache d'elle brusquement au passage d'une ombre furtive devant la porte, d'une silhouette bien plus masculine que celle des trainées qui pullulent au sein de ce bâtiment. " T'as alerté un vigile... p'tite futée " , paroles que j’agrémente d'un rire forcé.
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    Lien du postLun 13 Juil 2015 - 23:25
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    Je me sens mauvaise jusqu’aux bouts des ongles, aux bouts des doigts. " PARDON? " T’as blessé mon égo, pauvre con. Et je souris encore quand quelque chose de plus ardant me dévore. J’ai des envies de m’amuser, et oui, c’est vrai, j’en oublie presque mon but premier était de le faire payer. Payer pour moi, n’est-ce pas ? Je me suis prise dans mes propres filets, comme une Annalynne qui ne sait plus vraiment comment jouer.

    Et pourtant je ne démords pas de mes idées premières quand je ne prends pas le temps de répondre à son pardon étriqué afin de lui foutre dans les mains la bouteille qu’en réalité je viens de voler. Je suis coupable, mais seulement parce qu’il n’a pas réussi à suivre les règles correctement. Après tout, c’est lui qui les avait dictées dans le fond. « J’serai sage. » Ses mots, pas les miens, il suffisait de dire que c’était le feu au creux de ses reins, qu’il ne pourrait pas rester de marbre face à ce que certains comparent au divin.

    " Et... Faut rajouter combien pour la bouteille? " Cella là je ne l’entends qu’à moitié, étant donné que je ne prends pas la peine de l’écouter, bien décidée à retourner travailler. Non parce qu’avec ces conneries, je vais avoir foutu une nuit de travail en l’air, et honnêtement, cette constatation me déplait. Au plus haut point. Je perds des verres, des pourboires, des histoires d’un soir. Je ris un peu de ma victoire factice quand sa main fait pression sur mon poignet, me bloque et me force à revenir sur mes pas. Mon souffle coupé je reste plaquée à lui quelques secondes avant d’avoir un brin de lucidité dans mon esprit et d’essayer de reculer. " Tu m'as piégé, je ne te dois rien." Maligne, mon regard jauge le sien, se froncent mes sourcils quand je lui réponds avec un petit sourire. « Je t’ai fait économiser, tu veux dire. » Mon sourire s’élargit quand ma voix tarde à se faire à nouveau entendre afin de lui expliquer. « Je vaux le double. » Au moins. Mais tant pis, plus pour moi que pour lui, quand je disais que j’suis en train de perdre ma nuit.

    " T'as alerté un vigile... p'tite futée " Mon regard se détourne pour suivre le chemin du sien et remarquer, c’est vrai, un des vigiles venu se perdre jusqu’ici. C’est en soupirant et grimaçant à moitié. « T’as peur ? » Pour le coup ma langue claquant contre mon palet le provoque, et c’est à mon tour de rire en me forçant, parfait reflet de ses gestes, parfaite poupée désarticulée que j’ai appris à être depuis des années. « Me touche plus où je pourrai crier. » Innocente, je prends un malin plaisir lorsque je hausse les épaules pour lui démontrer que j’en suis vraiment capable et que ce ne serait surement pas bon pour lui. « Je peux aller bosser … monsieur ? » Premier round remporté. Réinventes les règles du jeu.
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    Lien du postJeu 30 Juil 2015 - 16:31
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    Anna & Clay
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    L 'ombre ne fait que passer et c'est à elle à présent que je dois répondre de mes actes  « T’as peur ? » Peut-être, mais tu n'en sais strictement rien. J'ai fort à perdre si d'aventure on me prend à aller dans ton sens, à rentrer dans ton jeu mesquin dont tu mènes si bien jusque là la danse. « Me touche plus où je pourrai crier. » C'est peut-être çà justement l'idée... Elle revient là-dessus d'une mise en garde plutôt superflue puisque je l'ai de moi-même lâchée il y a quelques secondes de cela. Cependant, j'ai comme l'étrange sensation que l'accoster de cette façon n'est peut-être pas cela qui la dérange et vérifier ma thèse me démange. Alors je me penche sur elle, ma joue effleurant la sienne tandis que mes yeux scrutent toujours les alentours " De plaisir, c'est certain." Elle hausse aussitôt les épaules, ce qui ne me rebute à nouveau, se détourne et fait mine de retourner à ses basses besognes tout en rajoutant d'un ton narcissique qui lui colle si bien au visage  « Je peux aller bosser … monsieur ? » Inutile de répliquer à sa demande mais une toute autre pensée me vient, partant du principe qu'elle a essayé de me tenter dans un but précis que je crois à présent cerner, et rajoute, plus sérieux et serein soudain " Avant, j'aimerais savoir.... à quoi tu t'attendais? " A mon tour je me détourne d'elle pour aller quérir ce qu'elle m'a si aimablement offert. Ma main vient effleurer la bouteille, mes doigts jonglant machinalement le bouchon sertit, me redressant d'une allure tout à fait exemplaire. " J'veux dire.... tous les gars viennent ici dans un seul but: matter. J'trouve çà un peu pathétique qu'une femme puisse penser trouver quelqu'un de sérieux dans ce genre d'endroit. Pas toi? " N'était-ce pas ce que tu pensais de moi il y a quelques minutes? Une mec capable de résister aux charmes d'une autre rien que pour toi. Si tu espérais l'exclusivité, tu t'es plantée de gars.

    La bouteille en main, je m'approche d'elle à nouveau et dévisage les nombreuse silhouettes dont seules quelques unes se contorsionnent au rythme lascif de la musique ambiante. Sans lui porter la moindre attention, mes mains viennent lui coller au passage le présent dans les siennes avant de reporter brusquement mes yeux dans les siens. " Après tout, c'est ton job "

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    Lien du postLun 3 Aoû 2015 - 17:48
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    Son visage s’approche du mien, m’effleure et dépasse les limites, et la situation nouvellement tendue, m’excite. " De plaisir, c'est certain." Et ton assurance n’a d’égale que mon arrogance, quand je hausse les épaules avec l’intime conviction que je vais sortir indemne de sa prétention et de notre altercation. Quand je m’entends lui demander si je peux aller bosser, juste pour la forme, juste pour l’énerver, je lui laisse un laps de temps minime pour me donner une réponse, commence déjà à partir afin de lui montrer que de son avis je n’en ai aucune envie, même pas une once. " Avant, j'aimerais savoir.... à quoi tu t'attendais? " S’incline mon visage lorsque sa voix retenti pour demander ça. A quoi je m’attendais ? Mes sourcils froncés, je réalise que le problème se trouve là, je ne m’attendais à rien, désirais simplement passer le temps, envisager de te piquer ton argent. Il attrape la bouteille, et ma voix lui chante ses propres merveilles. « Que tu sois sage. » Ma langue provoque mes lèvres et reptilien devient mon sourire, je voulais jouer, te manipuler. Habituée à tout contrôler.

    " J'veux dire.... tous les gars viennent ici dans un seul but: mater. J'trouve çà un peu pathétique qu'une femme puisse penser trouver quelqu'un de sérieux dans ce genre d'endroit. Pas toi? " Je réalise alors qu’entre nous se déclare une guerre qu’on mènera, je l’espère, de la plus sublime et détestable des manières. « Quelqu’un de sérieux ? » Je joue les surprises quand en moi je le hais de m’avoir trouvé pathétique ne serait-ce qu’une minute, c’est déjà un temps, à mon humble avis, trop élevé. « Tu m’as aidé à passer le temps. » Qu’on se le dise. « Les services, jusqu’à 3 heures, ça peut être chiant. » Et puis, juste pour préciser … « Je te demandais pas de m’épouser. » Non, mon cœur, je suis déjà promise à un autre imbécile invétéré. Faut croire que je me dois de les collectionner.

    Et avec son dédain, il me fout la bouteille gentiment offerte dans la main. " Après tout, c'est ton job " Comme je peux le détester, son style me plait. Enfoiré. Je le regarde retourner complétement en salle tandis que pour ma part, je reprends place derrière mon bar. Les minutes défilent et sa voix résonne encore dans mon esprit, mon job. Quand je me sais être cent fois plus riche que lui, promise à l’avenir de la publicité, j’envisage de me venger. Je m’approche de l’autre serveuse et lui demander un service me semble approprié, elle m’en doit, pour toutes les fermetures que j’ai assuré. « Si tu pouvais faire en sorte que son verre ne soit jamais vide. » Je paierai, j’ai  de quoi, et j’ai envie de vomir à savoir combien pour lui, je vais dépenser.

    [ … ] 2h50. Dix minutes à tirer pour enfin retrouver ma liberté. Et lui toujours là. Dans un foutu mauvais état. J'ai regardé chaque verre qu'il a pu boire, chaque gorgée qu'il a avalé, chaque regard qu'aux filles il a lancé, chaque rire que l'alcool a pu provoqué, me suis délectée de voir son état se dégrader, en bonne peste que je suis. Mes talons me mènent jusqu’à lui, et c’est en souriant devant ses airs de saoulard du soir que je m’abaisse à son niveau. « Après tout, c’est mon job. » Mauvaise jusqu’aux bouts des ongles. Lui prouvant que c’est grâce à moi qu’il est comme ça. « C’est con, on va fermer. Tu crois que tu vas réussir à rentrer ? » Fausse considération, à prendre avec modération. Vends-moi tes salades, je pourrai avoir un élan de bonté et envisager de te ramener. Allez, s’il te plait.
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    Lien du postMar 18 Aoû 2015 - 15:53
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    « Tu m’as aidé à passer le temps. Qu’on se le dise. Les services, jusqu’à 3 heures, ça peut être chiant. Je te demandais pas de m’épouser. » J'en reste muet, pour ne pas dire cir-con-spect.  Alors après lui avoir foutu la bouteille entre les mains puisque de nous deux je suis vraisemblablement celui qui ne peut se retenir de trébucher à la moindre convoitise, je me dirige à présent vers le pôle de tous les vices auxquels je compte bien résister... Mais à quoi bon maintenant freiner mes envies? Il est vrai qu'apparemment, plus rien ne me retient de vouloir épancher certains besoins auprès des catins et de céder aux supplices de certains déhanchés. Alors prenant place dans le fauteuil le plus éloigné possible de là où se trouve l'aguicheuse pleine de fausseté, j'observe et dénote qu'une autre de ses complices vient tenter, à son tour, de me délester de quelques billets. Mais non. Au final elle tient dans ses mains la fameuse bouteille et un verre qu'elle s'empresse de remplir sous mes yeux avant de me l'offrir de ses doigts gracieusement manucurés . * Poule de luxe * Ce sont les trois premiers mots qui me viennent à l'esprit lorsque je la détaille de la tête aux pieds, m'arrêtant sommairement sur les parties les plus attirantes de son anatomie. Son doigt s'égare une seconde de trop dans ma coupe et de ma main en bloque le geste. Il ne manquerait plus que celle-ci s'invite comme l'autre à se repaitre de mon dû. Non, je l'ai assez chèrement payée cette bouteille. Mon regard noir vient percuter le sien, établissant clairement les règles avant de lâcher sa main, qu'elle appose délicatement sur ses lèvres qu'elle se pourlèche vicieusement puis s'éloigne, me laissant seul enfin. L'appât du gain fait qu'elle reviendra plusieurs fois dans la soirée réitérer son manège. Quelle petite obstinée. Arrivé à la moitié de la bouteille, je n'ai plus le courage de la contrer et la laisse me guider, jouer de ses charmes quand mine de rien elle me manipule en continuant de remplir ce que je vide direct d'un trait, et ce avec entrain.

    Quelques heures plus tard, je n'ai plus aucune acuité, parfois affalé sur la table qui me fait face, ayant du mal à supporter mon propre poids...misérable. Une silhouette se peaufine sur le coté mais elle est loin d'être l'objet de mon attention, le regard scotché sur le cul de la bouteille qui est à mon grand regret, plus vide que jamais. Elle se penche sur moi et attise le peu de lucidité qu'il me reste quand son regard se plonge dans le mien: « C’est con, on va fermer. Tu crois que tu vas réussir à rentrer ? » Qu'est-ce qu'elle a dit? Le peu d'amour propre qu'il me reste, elle vient de le couler.  Elle me gratifie d'un sourire que j'aimerai édenter lorsque, sournoise, elle souligne que je ne suis plus en état de tenir sur mes pieds. Moi,le flic qu'on ne fait pas chier, même lorsqu'il est légèrement bourré.
    Ma paume s'étale brutalement sur la table alors que je tente de me relever, vain essai lorsque celle-ci glisse et finit par renverser la flute apposé sur le coté. " Lâche-moi " Je n'ai même plus le réflexe de regarder ce qui vient de se briser à mes pieds, c'est trop me demander.
    Accoudé sur ma table, je tente de la chasser du revers de la main - qu'elle me foute la paix l'temps que je décuve putain - pour finir par faiblir et légèrement m'affaler, n'ayant plus assez d’appui pour me soutenir dans cette position de replis. Les yeux mi-clos, durant un instant, je crois entrevoir au loin l'un des deux videurs qui s’intéresse au spectacle. Alors reprenant contenance la main sur le visage, je tente une dernière fois, très lentement, de me redresser. Je n'ai même pas eu l'idée de la dégager lorsqu'elle a osé poser sa main sur mon bras, sans doute pour m'aider, parce qu'au final cette jeune femme pourrait avoir raison: l'alcool - de moi - à eu raison. Je la toise alors et me rends bien compte qu'il va me falloir de l'aide pour rentrer bien que cela me coute énormément de devoir accepter sa proposition. Toujours appuyé d'une main sur la table, la seconde vient fouiller dans la poche de mon blouson. Merde, y'a rien, seulement mon portefeuilles allégé de quelques biffetons. Pas de téléphone pour appeler qui que ce soit et là, dans ma tête, les chiffres et nombres n'ont plus aucune signification. Alors je lui souffle l’haleine sans doute chargée:  " Heureuse de toi? " Merde, ai-je bien articulé au moins? A m'écouter, j'ai comme l'impression de ne plus bien savoir m'exprimer. Comment en suis-je arrivé là? ... Sa faute à elle, je le sais, mais plus le comment du pourquoi. C'est le tombé de rideau, sur scène, mais aussi dans mon esprit embrumé. Mes yeux s'égarent sur les alentours, sur les podiums à présent désertés et remarque tant bien que mal l'absence de ces filles aux si légers atours. La fête est bel et bien terminée, la beurette a raison, il est tant de s'rentrer. Les premiers pas sont hésitants, chancelants, alors je pose ma main sur son épaule quand j'arrive pile à sa hauteur, puis braque l'encolure vers elle pour lui avouer ce qui me pèse sur l'coeur,  "On y va? "
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    Lien du postLun 24 Aoû 2015 - 21:01
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    Quelques secondes mes prunelles valsent vers le ciel, le temps que je lui laisse afin que son cerveau alcoolisé fasse l’amalgame entre ma présence et son verre jamais vidé.  J’aime à penser que j’ai gagné notre partie, malgré le fait que je ne réalise pas encore bien l’enjeu, ni même l’intérêt, la cause, ne me reste en tête la conclusion, celle qui nous dicte qu’il faut quitter les lieux. Sa main qui se pose sur la table m’arrache un soupir de surprise et j’allie son acte à sa compréhension. Pour le coup, presque effrayée, je calme mon rythme cardiaque quand le verre va sur le sol, s’écraser. " Lâche-moi " Prononce sa voix, tandis que j’incline le visage pour le regarder, sonder ses propres iris, défini si je le crains … ou pas. Mes dents rencontrent ma lèvre inférieure et tant bien que mal, je me décide, pour le second choix. Je ne saurai pas expliquer, et qu’on se le dise, ce n’est en aucun cas un problème de culpabilité. Parce qu’à le voir se battre avec l’alcool qui s’infiltre encore en lui, on pourrait le penser.

    De sa main il m’éloigne ou – tout du moins – essaie, et je grimace avant que son élan ne trépasse. On attire l’attention, et même si on pourrait le penser, je n’aime pas que ce soit le cas, quand je ne le décide pas en tous les cas. Alors je lui laisse du temps, parce que je me sais être son bourreau, mais que je n’apprécie pas l’idée d’en être aussi le fléau, faudrait pas que les videurs se mettent dans la tête l’objectif de le stopper juste parce qu’il a blessé mon égo qui est – disons-le – démesuré. Il se redresse et ma peau rencontre la sienne, pour le soutenir, pour devenir une marionnette pleine de bons sentiments dont j’ai horreur et je vomis à la vérité chaque acte que je suis en train d’effectuer. Dans un coin de mon esprit, même, j’entends difficilement « T’aurais dû le laisser crever. » " Heureuse de toi? " Ouais, clairement j’aurai du. Seulement me voilà en train de le soutenir comme une conne et monsieur ne désire pas se calmer, là, c’est présentement moi, qui suis en train de m’énerver. Ça va, ça va, j’ai compris, j’ai merdé. Alors j’abandonne l’idée de l’aider et soupire quand il tente de marcher tout seul, comme un grand.

    Mon regard se dirige vers les videurs, auxquels je fais un signe de main « Tout ira bien. », je murmure de façon presque muette. Je m’apprête à lui dire de m’attendre quand je le vois se retourner et s’approcher à nouveau de moi, poser sur moi sa main, encore, le truc c’est que je peux assurer, que les problèmes, je les vois de loin arriver, normalement, mais celui là, c’est juste moi qui ai foutu les deux pieds dedans, en étant totalement aveugle. "On y va? " Et je lève les bras en l’air, parce que je comprends bien ce qu’il se passe, là où on va, ce n’est pas chez lui, mais bel et bien chez moi. Je me canalise quelques secondes et puis … « Ok, ok. » Je le soutiens encore lorsqu’on part en direction de ma voiture, j’ai déjà récupérer toutes mes affaires, alors il ne me manque plus qu’à conduire et dormir. Ou tout du moins, c’était le plan de base au début de soirée, c’était sans penser à l’arrivée de … Merde, je connais même pas son prénom, mon père va me buter. « J’ai le droit de savoir le prénom du pébron ? »

    On arrive vers ma voiture ou plutôt celle que j’ai choisi de sortir aujourd’hui, sans même y prêter attention, dans le garage de papa, et je me suis dit, aujourd’hui, celle-là, tant qu’elle roule n’est-ce pas ? C’est juste que quand son assistant a dit d’un air affolé « Vous lui laissez l’aston ? » mon envie, elle a été galvanisée. Et quand je l’aide en entrer à l'interieur de l'engin, je précise tout de même … « Vomis pas dedans. » Please, ce serait pas mal sympa. En route vers chez moi.
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    Lien du postMar 25 Aoû 2015 - 0:30
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    « Ok, ok. » Alors sur ma lancée j'enchaine les pas, pied droit puis pied gauche, toujours dans ce même ordre ( même si la plupart du temps j'dois réfléchir deux secondes pour savoir lequel doit aller en avant), une main prête malgré tout au cas où il m'arriverait de m'affaler même si la beurette tente de m'aider, me soutenant d'un bras autour de son cou. « J’ai le droit de savoir le prénom du pébron ? »  Le mien se tourne naturellement vers elle, et c'est le néant... Déjà que j'ai du mal à rester debout, avouer que j'ai un trou de mémoire serait souligner mon impuissance. Alors à l'aveu, je préfère en détourner la question: " J'te dis l'mien ss..... si tu'm dis l'tien "  que j’agrémente d'un sourire complètement niais. Il est vrai que je n'ai plus les idées claires alors, quand nous arrivons au dehors, le petit courant d'air qui me caresse l'échine au travers du blouson me donne un bon coup de fouet. Je tente de reprendre possession de mes moyens, pris d'un regain d’énergie, délaissant vivement son soutien pour tituber à ses cotés durant quelques mètres et plus loin.... me courber en deux, les deux mains sur les genoux, des relents me prenant à la gorge avant qu'elle ne vienne se repositionner, son bras accroché au mien.

    Quelques pas supplémentaires et je la vois sortir une carte encodée de sa poche, le genre de clef qui vous ouvre les portes des voitures hors de prix, mais aussi hors de la portée d'une simple prostituée - serveuse pardonnez-moi - et s'illuminent un peu plus loin des phares d'un blanc bleuté. Xénon, à ne pas en douter parce que même bourré, je sais en reconnaitre la clarté. J'en ai presque oublié la chaleur qui me ronge de l'intérieur devant une telle pureté et tandis que nous en faisons le tour, j'en souligne les courbes de mon regard fasciné. Finalement, je viens m'écrouler sur la carrosserie nacrée pour qu'elle puisse m'ouvrir le coté passager et m'engouffre maladroitement à l'intérieur de l'habitacle. « Vomis pas dedans. » D'un salut de la main, comme on me l'a appris durant mon école militaire, je lui promets d'essayer, non pas pour elle mais pour la bagnole, par respect. " Bien chef " et m'affale dans le siège baquet, en cuir de ce que j'ai pu constater, les paupières lourdes malgré mon désir d'explorer davantage les entrailles de la superbe cylindrée. Je n'ai plus qu'à me laisser porter mais jusqu'où? J'essaye alors, mes doigts tâtonnant la poche intérieure de mon blouson, de rechercher un document qui prouvera de mon identité. Tout ce que j'effleure c'est une fiole métallique pas plus grande qu'un porte-feuilles, que je sors sans gène dans la berline. Une fois qu'elle a pris ses aises elle aussi au volant, je me permets quand même de lui poser cette question avant de boire une gorgée pour épancher ma soif soudaine, oubliant que l'alcool en est à l'origine. " Tu t'es trouvée un vieux friqué? " Parce que je ne la vois pas du tout conduire quotidiennement ce genre de caisse tout simplement, plutôt une mini 500 rose pimpant, la voiture de pouffe par excellence.

    Elle démarre sur les chapeaux de roue juste après çà, sans doute pressée de se débarrasser de moi mais preuve en est qu'elle ne connait pas le régime du moteur.
    " Femmes au volant... " Réflexion que j'aurais dû garder sous silence. Alors les yeux clos pour m'épargner un autre malaise, je me cale, cherchant durant quelques secondes la position adéquate pour comater la gueule ouverte, quand je crois reconnaitre quelques panneaux de signalisation...Columbia Street, puis ce feu qui ne passe jamais au vert assez vite, ce stop qu'elle grille sans se soucier de la circulation - où par vice, je posterai quelques uns de mes gars dès demain soir si Dieu veut que je m'en rappelle - et ce bar dans lequel j'ai pris des cuites monumentales... On se rapproche, mais d'où? Je ne suis pas sur de le savoir. Et tandis qu'elle prend un virage un peu sec, ma paume s'écrase, par réflexe, sur l'écran tactile qui s'illumine de quelques mots avant d'émettre une série de bip stridents qui me font l'effet d'une bombe à retardement:

    Demeure Malcolm... appel en cours...

    Foutue bagnole connectée par Bluetooth...

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    Lien du postDim 30 Aoû 2015 - 20:42
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    Quand je lui demande son prénom, sur fond de pauvre con … Il me regarde, et je comprends, qu’il y a clairement un problème avec ma question. " J'te dis l'mien ss..... si tu'm dis l'tien " Mon soupir s’accroche à ses lèvres, qui je le devine ne se descelleront pas plus, et je l’accuse d’être un peu trop saoul, et je m’accuse de lui avoir fait ça, haïssant au plus haut point, cette culpabilité soudaine qui pèse sur mes épaules quand je m’entends lui répondre d’un ton las, malgré moi. « Anna. » Sachant parfaitement que cela ne servirait strictement à rien que je lui lance un « à toi. », il ne saura pas, puisque mon alcool a eu raison de lui, pour surement le reste de la nuit. De toute évidence son sourire niais n’augure rien de bon, du coup, je complète pour du vent, mais je le fais, je ne sais pas pourquoi. « Annalynne. » Je choisis l’honnêteté, parce que je m’en veux, et que ce n’est pas souvent que je le fais. Et bras dessus bras dessous ou presque, on file finalement en direction de ma voiture afin – soyons réalistes – de rentrer chez moi.

    On arrive à ladite voiture, celle de mon père, celle que j’ai piquée – ou faussement piquée – pour la soirée. L’alcoolo du soir semble malgré ce qu’il y a comme taux de boisson dans son sang en apprécier les courbes et la couleur, et je le vois directement comme un connaisseur. Non sans difficultés j’arrive à l’assoir à l’intérieur, tout en lui donnant un ordre au sujet de ses futurs hauts le cœur. Comme un soldat, il me répond " Bien chef " et je me satisfais, devinant que c’est surement le mieux qu’il puisse me donner. Alors je ferme la portière avant de contourner la voiture et de m’assoir derrière le volant. Je lui lance un regard, cependant, avant de démarrer et je le vois chercher à l’intérieur de sa veste, et j’ignore le pourquoi, ça devient évident quand il se met à boire une gorgée de je ne sais quoi. " Tu t'es trouvée un vieux friqué? " Me revoilà à nouveau en train de soupirer quand je lui dis « Ce n’est pas tout à fait ça. » Je lève les prunelles au ciel, et démarre en silence, sans ajouter rien de plus, rien de moins, de toutes les façons, je ne vois pas trop d’intérêt à lui donner tout mon curriculum vitae.

    " Femmes au volant... " Après que j’ai loupé la première accélération, et je me permets de le regarder et d’envisager de lui retirer sa fiole, mais je n’en fais rien, puisque rapidement, je me reconcentre sur ce qui se trouve face à nous, la route, en somme, c’est mieux, lorsqu’on conduit. « Ta gueule. » Je lui murmure tout de même, parce qu’il commence sérieusement à me courir sur le haricot, et je jure que là, je reste totalement polie, parce d’autres mots démangent mes lèvres, encore plus quand il s’amuse à tapoter partout. « Je vais le buter. » et non je ne me blâme pas pour le virage trop rapide que je viens de faire, après tout, c’est une voiture rapide, ça va forcément avec. Mes iris se perdent l’espace de quelques secondes sur l’écran qu’il vient de toucher, les mots qui s’y inscrivent, les sonneries qui retentissent dans toute la bagnole, et la nausée que ça peut provoquer en moi. L’heure qu’il est me frappe alors quand je réalise qu’il vaut mieux laisser sonner plutôt que de raccrocher, parce qu’avec un peu de chance, un employé répondra et mes parents continueront leurs nuits comme si de rien était. D’une main je tiens le volant, pour aller de l’autre, chercher la fiole qu’il tient encore en main « Je crois que ça suffit pour cette nuit. » Je crache entre mes dents, mauvaise comme je ne le suis que rarement, ou plutôt comme je le suis souvent. « Mademoiselle Malcolm ? » Un chien répond. « J’ai fait une mauvaise manipulation. » Se calme mon rythme cardiaque et ma voix se fait autoritaire. « Mon père n’est pas obligé d’être au courant. » Je passe une vitesse, nous sait presque arrivés. « Vous êtes certaine que tout va bien. » Voilà que l’autre idiot se met à grogner. « Oui. » plus sec que jamais, avant de raccrocher et de prendre une nouvelle rue afin d’arriver à la mienne, parking souterrain, dérapant et freiner trop fort au moment où j’arrive à la place qui m’est attribuée, pensant aux regards des gens quand demain ils vont voir ce que je viens d’arrêter … Dieu, s’ils pouvaient la rayer, presque, ça m’arrangerait. Je sors et reviens vers sa portière, en l’ouvrant. « Voyage terminé. » Allez descends …
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