« Je plains la future copine d'Edouard, de tomber sur la féroce Chrissy Roseburry. » dis-je dans un rire, c'était comique de la voir ainsi, avec ses cheveux longs comme ceux de Raiponce. Je lui sers un verre et je m'en sers un aussi, je ne sais plus vraiment ou en suis dans les discussions. « T'as bien fait pour Andréa, je crois que vous serez mieux ainsi. » Et je bois, encore et encore, j'en suis sûrement à mon quatrième verre. Et j'écoute ce que Chrissy me dit, parce qu'elle a raison, Jorden est un con, le reste du monde à raison sur son propos et je suis la seule idiote à avoir cru pouvoir le changer. Et j'ai envie de pleurer, parce que dieu sait à quel point je l'aimais, et dieu sait à quel point il en avait rien à foutre, puisqu'en ce moment même, il doit être en train de baiser avec Alexys Carpenter et je ravale mes larmes, quand j'entends Chrissy me dit que ce n'est pas une perte, parce que c'est que j'essaie de me dire, mais c'est ce que je n'arrive pas à me dire. Alors je finis par poser ma tête sur genoux, parce qu'elle devient trop lourde à force de réfléchir, « J'ai envie de quitter Harvard, changer de pays et imaginer ma vie sans Jorden Alexander Shark. » dis-je, ma tête contre la peau de ses cuisses. Et je sens que je vais fondre en larmes si ça continue, alors je pose mon regard sur les cheveux bouclé de Chrissy, et j'inspire. « Parle moi de quelque chose, n'importe quoi, dis-moi que tu m'aimes, parce que je crois que personne n'est capable de m'aimer dans ce monde. » c'est donc ça avoir le cœur brisé ? Avoir l'impression que le monde s'écroule à cause d'un connard ?

Spoiler:

Et tu ne plaisantais absolument pas hein ? C'était pas une blague ou quoi que ce soit. T'étais peut être la fille la plus innocente au monde mais pas quand il s'agissait d'Edouard. Là, tu pouvais carrément te montrer féroce. « Y aura pas de futur copine, parle pas de ça. » Non mais si Edouard se mettait en couple, c'était ton monde qui s'écroulait, clairement. Et puisque vous viviez ensemble, ça allait vraiment être la cata. Tu pourrais certainement pas supporter de voir une pauvre meuf débarquer tout le temps et lui faire des mamours. Yerk, rien que de l'imaginer ça te filais la gerbe. « Ouais, je crois aussi. » Mais tu voulais vraiment pas en parler. Te faudrait sûrement du temps avant que tu puisses reparler de quoi que ce soit ayant un rapport avec Andrea de toute façon. T'avais encore du mal à encaisser le fait que vous ne vous verriez plus même si c'était plus ton choix que le sien. Enfin peu importe, t'étais pas là pour te morfondre sur ton sort et tu re remplissais ton verre sans mettre de diluant cette fois. Un shooter de téquile ça ne pouvais que te faire du bien non ? « Tu le laisserais gagner si tu faisais ça. Tu devrais plutôt lui monter qu'il est pas grand chose sans la fabuleuse Alaska. » T'esquissais un sourire avant de rire alors qu'elle posait sa tête sur tes cuisses en proie à une déprime énorme. « Moi je t'aime Laska. Enormément même. Et un jour tu trouveras une personne fabuleuse qui te feras oublier ce crétin. » Parce que ouais, elle le méritait et personne n'avait le droit de lui faire de la peine comme ça. Encore moins cet idiot de Shark.

Je pense que ça me ferait bizarre aussi de savoir que Thomas à une copine, je veux dire, je serais obligée de la supporter. (ou plutôt elle sera obligée de me supporter), mais même si on n'a pas la même relation étrange et compliqué que Chrissy et Edouard, je ne pense pas réussir à vivre avec Thomas, si il avait une copine. « Tu seras obliger de la voir tout le temps, genre après qu'ils ont baiser elle sortira en petite culotte de la chambre, pour manger des Kellogs. » dis-je en gloussant, l'alcool commencé à faire son effet, ma tête me faisait déjà mal, mais dans un sens positif, pas comme quand on a une migraine, mais genre tous les dossiers qu'ils ont classés se mélangent et ça fait une salade d'infos et d'image drôle et cochonne dans ma tête. « Il est bon au lit Andréa ? Tu préfères Andréa, Edouard ou Macsen ? OU Dorian ? Ou Jorden tient. » dis-je en buvant une autre gorgée, là ça commence vraiment à s'emmêler je riais et puis d'un coup je me rappel pourquoi je suis là, j'ai envie de pleurer alors je m'effondre sur les cuisses de Chrissy. Elle me dit que je ferais mieux de sourire et li prouver que c'est un con, elle a raison, merde alors, il devrait aller se faire, voir. « Le truc, c'est que ça me soûle qu'il soit heureux. Là il doit s'envoyer en l'air avec Alexys et moi, moi, j'ai toujours mon hymen. Il n'a pas bougé. » dis-je la tête contre la peau de sa cuisse gauche, je me redresse pour boire mon verre d'un cul sec. Et me sers un autre, comme Chriss je le bois sans jus de pomme, j'ai l'impression de boire du pétrole, mais c'était aller si vite que je ne sens plus rien. Sa petite bouille, me dit qu'elle m'aime et que je suis géniale et c'est vrais quoi, je suis géniale. Je lui souris doucement, avant d'attraper son visage entres mes mains. « Je t'aime aussi Chrissy, t'es un pilier, t'es mon pilier et sans toi..sans toi, j'suis rien. » puis je me penche vers elle, sans vraiment comprendre pourquoi ni comment pour l'embrasser.

Fallait vraiment penser à lui couper l'entre jambe à celui là. Parce que sans déconner, ça serait une façon de lui apprendre la vie. De lui apprendre à arrêter de jouer avec les gens. En réalité, il te rendais dingue. Dingue parce que tu concevais pas qu'il puisse faire autant de mal à Laska. Et fallait que ça s'arrête. Même si t'avais prévenue la jolie blonde par avance, il n'avait pas le droit de lui faire ça. Pas le droit de lui briser le coeur sans retenue. Et quelque part, t'espérais qu'un jour quelqu'un lui fasse aussi mal que ce qu'il avait pu lui faire pour qu'il comprenne ce que pouvait être cette sensation. Il connaissait pas ce qu'était l'amour sinon jamais il ne se serait permit de lui faire un truc pareil. « J'aurais certainement mis de l'arsenic dans les Kellogs alors crois moi, elle tiendra pas longtemps. » Mh, t'étais vraiment en train de parler de l'hypothétique meurtre de la potentielle copine de ton meilleur ami ? Fallait croire que oui. D'toute manière, tout le monde savait que tu ne serais pas capable de faire un truc pareil même si les pensées traversaient ton esprit. « Mais.. T'es sérieuse là ? » T'ouvrais grand les yeux un peu abasourdi. Elle tenait vraiment à ce que tu dises lequel était une bête de sexe ? Et puis déjà, qui avait dis que tu couchais avec Edouard ? C'était entre vous quoi, personne était au courant. Et au lieu de répondre, tu préférais boire cul sec la fin de ton verre avant de le re remplir. Ouais, ta tête tournais beaucoup trop pour le coup mais c'était trop tard pour faire machine arrière. « On dirait que tu parles de ça comme si c'était un meuble qu'on peut déplacer. Ça arrivera, un jour tu perdras ta virginité et peut être même que tu t'enverras en l'air avec tout les beaux gosses de l'équipe de foot mais précipite pas les choses. » Ouais voilà. Fallait pas qu'elle veuille la perdre juste comme ça, ça serait dommage quoi. Et d'un coup, elle attrapait ton visage et tu la regardais alors qu'elle te faisais une p'tite déclaration d'amour façon guimauve. C'était la suite que t'avais pas prévue, l'fait de sentir ses lèvres contre les tiennes d'un coup. Elle jouait à quoi là ? « T'es bourrée Laska. » Tu murmurais doucement.

Je sais plus vraiment de quoi on parle, ni même d'où je suis. A vrais dire, j'ai l’impression de flotter entre deux nuages quand j'ouvre les yeux et que Chriss est à quelque centimètre de mon visage. Je décolle mes lèvres des siennes, elles sont si douces, si tendres, si sucrée. Quand elle prononce sa phrase de conclusion, je prends ça comme une question et bêtement, je secoue la tête comme pour affirmer. Oui, je suis bourrée, l'alcool que j'ai avalé en masse, monte peu à peu à mon cerveau qui ne dirige plus rien. Je suis un bateau sans capitaine, un avion sans pilote, une armée sans chef. Je ne sais où donner de la tête, entre Jorden qui me trotte, Andréa qui me perturbe et Chrissy à qui j'ai envie de retirais les fringues, là, tout de suite, maintenant. Je me recule et prends un moment avant de me rendre compte de mon geste, je sens encore l'odeur de ses cheveux et sa peau douce et agréable. « Je suis bourrée oui, et pas seulement de talent. » dis-je dans un rire, je ramasse, on verre sur le côté pour le finir en un cul sec et me penche pour l'embrasser une deuxième fois, dans un geste plus précis et plus sûre, plus vif que le précédent. Je ne doute plus, j'ai envie de l'embrasser parce qu'elle représente la douceur incarnée et parce qu'elle l'a dit plus tôt : elle m'aime. Je pose même mes doigts gelés sur la peau de sa nuque, dans un geste délicat en pressant mes lèvres contre les siennes. « Je suis aussi bourrée de qualité, de vodka et de culture Harry Potter. » dis-je dans un gloussement, le front contre le sien.

Et pas qu'un peu. T'étais d'ailleurs prête à parier que si elle n'avait pas bu, elle n'aurait jamais tentée un truc pareil avec toi. C'était d'ailleurs la raison qui faisais que tu devais la raisonner. Histoire qu'elle ne fasse pas non plus n'importe quoi. Tu riais doucement à sa remarque. Du Alaska tout craché, comme d'habitude. Dans tout les cas, elle semblait avoir comprit qu'il fallait qu'elle arrête puisqu'elle retournait boire un coup. Ouais, enfin elle avait comprit l'histoire de quelques secondes puisque ses lèvres venait à nouveau chercher les tienne d'une façon beaucoup plus certaines que la première fois. Et tu sentais ses doigts se poser sur ta peau alors qu'elle reprenait la parole son front collé contre le tien. « Tu sais pas ce que tu fais.. Tu devrais arrêter. » Bien sûr qu'elle était attirante et évidement que c'était pas désagréable mais, elle était avant tout ton amie et tu ne voulais certainement pas que le lendemain, elle te reproche d'avoir abusée de son état. Parce que ouais, ça pouvait se produire. C'était probable comme situation et tu voulais pas que ça arrive. Puis ça rendrait les choses bizarre non ? Rien que le fait qu'elle t'embrasse, tu comprenais pas. Ouais, peut être qu'il fallait que tu lui demande aussi. Histoire d'être fixée parce que c'était un peu trop étrange à ton goût. « Pourquoi tu fais ça ? »

Je suis revenue à la charge, parce que c'est ce que je voulais. Parce que le goût de ses lèvres était un nectar si agréable que je pouvais y rester coller toute ma vie. Et sa peau était si douce au toucher, que je pouvais caresser ce parti de sa nuque sans jamais me lasser. C'était peut-être l'alcool qui faisait que tout en elle était parfait, même si je le pensais déjà avant, Chrissy est parfaite et pas seulement parce que c'est une princesse, mais aussi parce qu'elle a tout pour plaire. Et cet instant précis, entre deux verres de vodka et une odeur de fleur des bois, je trouvais que tout était parfait chez elle. Je revins à la réalité lorsque sa voix hésitante résonnée dans ma tête. Les papillons qui voler autour de sa tête sont partit et les fleures qui décorer son visage tombé doucement, je me rappel que je suis triste, sans vraiment savoir pourquoi et j'ai encore envie de goûter à ses lèvres goût nuage. Lorsqu'elle me demande le pourquoi du comment, je redeviens la passoire que je suis lorsque je suis dans un état second. « Je ne sais pas Chriss, j'ai toujours voulu le faire. Tout est si parfait chez toi. » je passe une main sur sa joue, la caresse du bout des doigts. « Et j'en ai assez, assez que tous ses mecs te tournent autour, ils ne te veulent pas de bien, moi, je veux ton bien, je veux ton bonheur et je veux que tu soit la fille la plus heureuse du monde, même si t'es obligé d'être avec Nemo toute ta vie. Eux, ils ne veulent que ce qu'il y a entre tes jambes, moi ça ne m'intéresse pas. » je marque une pause. « Si ça m'intéresse, mais juste un peu. Mais ça ne change pas que dans ma tête, c'est toi, avant tout le reste. Et je pense que je vais finir par éclater la gueule à certain parce que j'en ai marre de te partager. T'es à moi, merde. »

Ouais, tu savais que parfois tu posais beaucoup trop de question et que ça pouvait vite être super agaçant mais t'y pouvais rien. T'avais toujours le besoin de tout comprendre. Tu voulais toujours qu'on t'explique chaque geste et chaque comportement et si on ne le faisait pas, tu cherchais à l'analyser. Tes études en psychologie y était sûrement pour quelque chose d'ailleurs mais ce n'était pas de ta faute han ? T'y pouvais rien si tu fonctionnais comme ça. Et puis là, t'avais besoin de savoir pourquoi Alaska t'embrassais et pourquoi est ce qu'elle recommençait encore. T'avais besoin de savoir parce que ça te perturbais et que comme à ton habitude, tu avais besoin de réponse sinon, c'était le chaos dans ta tête. « Dis pas n'importe quoi. » Y avait rien de parfait chez toi. Mais t'allais pas t'étendre dessus. Non. Là, t'étais plus interloquée par le fait qu'elle ait toujours voulu le faire. Comment tu devais l'interpréter han ? Et puis elle jouait à quoi ? C'était quoi cette déclaration là ? T'avais presque l'impression qu'elle était amoureuse et tu savais pas quoi en penser. A moins que ça ne soit que de la possessivité ce qui était totalement probable au final. « Je suis à toi ?.. » Tu répétais ses mots comme si ça avait du mal à monter jusqu'à ton cerveau, merci la vodka ouais. C'était définitivement pas ta meilleure pote elle. « Attend, t'es en train de dire que tu veux coucher avec moi ? »

Je ne connaissais pas cette Chrissy qui avait une tonne de question. Ma tête était déjà assez lourde pour supporter mes pensers et il fallait que je réfléchisse à des réponses construite sans raconter n'importe quoi et être censée, ce qui était très dur quand l'alcool tourné déjà dans ma tête. Je pose mes doigts sur ses lèvres comme pour lui dire de se taire, et reste un moment dans le silence, le front plissé comme à la recherche de la raison pour lequel la vie et la mort est si compliqué. Je finis par respirer un bon coup et me donner un coup à boire pour me récompenser d'être si intelligente et je finis par répondre : « Oui, t'es à moi ma petite Chrissy. A moi et a tes parents et à ta marraine la bonne fée, mais pour le moment comme il n'y a personne d'autre que moi, ici, avec toi, t'es toutes à moi. » Je souris faiblement, alors que je regrette la gorgée que je venais de prendre. C'était comme un tourbillon qui venait de nouveau de renverser la moitié de mes affaires au sol. Je la regarde, me concentre dans ses yeux et je trouve du calme et de la sérénité dans le cyclone qu'est ma tête en ce moment même. Elle est la douceur, je trouve en elle la paix. « Si tu insistes, couchons ensemble ! » dis-je en riant, elle me l'avait demandé non ? O u c'est moi qui rêve ? J'ai tendance à rêver en ce moment, quoi qu'il en soit elle prononcé : coucher, avec et moi l'un après l'autre, c'est une demandé non ? Et j'accepte ! De bon cœur, je retire cette horrible sweet shirt dans lequel j'étais emballé, dévoilant mes nichons que j'ai remonté grâce à un push-up. Ma peau encore dorée grâce au Brezil et mon ventre plat que j'exerce à coup d'abdo-fessier tout les matins. Je me jette presque sur elle, embrassant ses lèvres.

T'avais vraiment l'impression de ne plus rien comprendre à ce qui pouvait bien se passer. Sans déconner hein ? A quoi elle jouait là. Sauf que de toute évidence elle aimait pas tes questions puisqu'elle posait ses doigts sur ta bouche comme pour te faire gentiment comprendre que c'était mieux quand tu la fermais. Très bien. Tu levais les yeux au ciel alors qu'elle reprenait une nouvelle fois disant que tu étais à elle. Oui mais non, tu lui appartenais pas. T'appartenais à personne et probablement que ça ne serait jamais le cas. Tu voulais pas être considérée comme un objet qu'on pouvait s'approprier quand on le voulait. Sauf que tu disais rien, elle était bourrée et elle calculait plus ce qu'elle disait, c'était pas de sa faute. « Mais j'ai.. » Elle venait de retirer son pull comme ça et t'ouvrais grand les yeux sans trop savoir quoi faire. Elle interprétait mal, t'avais absolument pas dis ça. Genre vraiment pas. Puis elle te sautais dessus accaparant tes lèvres et tu finissais par la repousser légèrement. Pas comme ça. C'était Alaska, ton amie. Juste ton amie. Et tu pouvais pas la laisser faire ça. T'étais vraiment perturbée pour le coup et tu te redressais même si ta tête tournait affreusement pour t'éloigner un peu. « Tu veux manger un truc ? Ça te fera du bien. Tu devrais manger un peu. » Oui, t'étais en train de paniquer et alors ?