alejandro feat. Orlane

merry x-mas.

La fatigue s'était emparé dans mon corps tout entier après une soirée telle que je venais de passer. Si mon esprit voulait continuer à faire la fête jusqu'au bout de la nuit, mon corps ne répondait plus. C'est ce qu'on peut appeler une soirée fort mouvementée, sur tous les plans. J'avais l'impression d'avoir manger comme pour dix au point que mon estomac ne voulait plus rien voir ni goûter. Repus, c'était le mot idéal pour expliquer mon cas. Et puis il y avait tout cet alcool, coulant à flot, plus encore que d'habitude en cette occasion de nouvelle année. Alors il avait fallut que je regagne ma chambre, un moment ou un autre pour me remettre de toutes ces émotions, c'est comme si ma tête allait exploser -et mon ventre aussi. Je ne m'étais pas sentie apte à suivre cette foule en folie jusqu'au petit matin, j'avais droit moi aussi à mes petits coups de mou, décidant de prendre la voie de la raison pour aller regagner ma chambre. Il est tard, sans trop l'être, mais à quoi bon rester si tout était passé et que Morphée m'appelait désormais. J'étais rentrée à l'hôtel, tout sagement, avant de finir ivre et inconsciente. Je m'étais ensuite glissée dans mes draps, ne prenant même pas la peine de passer par la case pyjama. Je n'avais plus la force, ni même le courage de me mettre à l'aise pour cette nuit qui m'appelait, décidant de m'allonger dans mon lit de cette robe scintillante. Les paupières fermées, il ne me fallut que quelques petites minutes avant de m'endormir, prouvant clairement mon état de fatigue. Je me laissais tranquillement portée dans un sommeil profond pour en sortir contre mon grès. Je m'étais levée, ne me posant même pas la question de qui il pouvait bien s'agir, tirant la poignée de la porte vers le bas pour finalement tombé nez à nez avec l'eliot. "Hola Orlane. Je peux entrer? J'ai envie de toi." J'écarquillais les yeux, pas vraiment certaine d'avoir compris ce qu'il avait dit à m'en demander si ce n'était pas mon esprit mal tordu qui me jouait des tours. Cette parole m'avait soudainement réveillée, apparemment j'avais pas imaginé ses propos et il ne suffisait qu'à le regarder pour s'en assurer. "Alejandro, venir frapper à ma porte à une heure aussi tardive? Aurais-tu perdu la tête?" demandais-je ironiquement, quelque peu intriguée de le voir là avec autant de tact. Non pas que j'étais contre cette idée -bien au contraire, mais qu'il me semblait qu'il était sur ma meilleure amie et que nous avions été clairs sur ce point.

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Etonnée, c'était exactement ce que j'étais en voyant l'espagnol devant ma porte à une heure aussi tardive. En réalité, le plus surprenant dans tout ça était la raison de sa venue. J'avais un peu l'impression d'avoir raté un épisode, et je ne m'en plaignais surement pas. "Peut-être bien, je ne sais pas. C'est peut-être noël qui me fait cet effet." Je fronçais les sourcils, gardant tout de même ce fin sourire aux lèvres, comme amusée par la situation. L'eliot était bien le dernier auquel je m'attendais à voir en ouvrant cette porte. "Dommage, j'espérais que ce soit moi qui te mette dans cet état." concevais-je sans retenue, le taquinant d'une certaine manière, autant entre dans son jeu, puisqu'il se trouvait là devant moi. Et sans même attendre que je ne laisse entrer, le beau brun le fit se son propre gré, s'avançant vers moi avec détermination avant de capturer mes lèvres. Il semblait bien certain de savoir ce qu'il voulait. "Me dis pas que c'est toi qui va être sage et me dire de retourner à ma chambre. Surtout que je n'ai plus aucune raison de me priver de toi." Plus aucune raison de se priver de moi? Je venais rapidement à penser que ça ne s'était pas passé comme il l'aurait voulu avec ma meilleure amie. J'étais au courant sans vraiment l'être, certes la blonde m'avait touché plusieurs mots sur sa situation, mais ne m'avait encore rien dit sur sa décision, mais s'il l'affirmait alors je le croyais. "Je n'ai jamais dit que j'allais être sage." Ca ne me ressemblait pas même, surtout qu'il ne m'avait jamais laissée indifférente. Je décidais finalement de me reculer pour le laisser entrer, laissant clairement sous entendre que j'étais loin d'être contre ses projets, refermant ensuite la porte derrière lui. "Tu es sûre de ce que tu veux? Tu sais quels représailles a ce genre de décision." Rien ne restait définitivement caché à Harvard, nous en avions fait les frais la dernière fois. Personnellement, je n'avais rien à perdre, sachant désormais qu'il n'y avait plus rien entre la cabot et lui.  

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Oh non, je ne comptais pas refuser son offre. J'essayais juste garder une petite part de raison, histoire de faire genre, mais en réalité ma réponse était déjà toute faite. "Je savais que je pouvais compter sur toi, ma Mather préférée." Ces dires ne pouvaient satisfaire que mon égo et m'arrachèrent d'avantage un sourire. "Tu sais bien que je ne peux rien te refuser. Encore moins ça." affirmais-je en me mordant délicatement la lèvre inférieure. Ma fatigue s'était volatilisée en un coup de vent, plus question pour moi de retourner dormir, plus maintenant que je l'avais fait rentrer. Je préférais cependant m'assurer qu'i était bien sûr de ce qu'il voulait, vu les conséquences que notre dernière nuit avait eu. "Les représailles, je m'en moque complétement. Qu'ils aillent tous se faire voir. J'ai cru qu'en suivant les règles, qu'en ménageant ma réputation, je gagnerais une place enviable, mais non. Je réalise que je me suis beaucoup privé, pour ne connaître que déception en bout de ligne. Je suis libéré de tout cela maintenant." Il ne pouvait me donner meilleure réponse que ça. C'était le feu vert immédiat et je m'en réjouissais à l'avance. "Très bonne initiative. Tu verras, c'est tellement plus plaisant de vivre dans l'insousciance." Ca avait toujours été mon mode de vie. Je profitais de chaque instant, et celui-là était un moment à saisir sans relâche. J'avais rangé mes désirs dans un bon but, mais si sa perception des choses avaient désormais changer, je n'allais désormais plus m'en priver. Désormais au plus proche de mon lit, je voyais le beau brun vouloir en venir au fait, ce que je ne tardais à faire en m'approchant de lui pour l'embrasser. "Il était temps de remettre ça, je commençais à m'impatienter." dis-je d'un sourire en coin, capturant de nouveau ses lèvres et de le pousser sur le li de manière à ce qu'il tombe dessus.

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C'était plutôt à bon à savoir que le beau brun comptait changer de mode de vie et profiter plus pleinement. Je suis convaincue qu'il ferait un parfait insouciant et qu'il apprécierait ce changement radical. Je ne savais pas ce qui l'avait réellement pousser à ne plus vouloir s'en faire pour sa réputation, mais peu importe, je ne pouvais que m'en réjouir. Puisqu'il disait que plus rien ne le retenait et qu'il était à présent libéré de tout, je me portais volontaire pour ouvrir les hostilités. "Je vais avoir besoin de ton aide pour bien apprendre à vivre ainsi." C'est avec plaisir que lui apporterai mon aide. Ce n'était pas bien compliquer de ne se soucier de rien et de faire tout ce qu'on veut. "Je t'y initierai sans problème, d'ailleurs je suis sur que tu t'y feras facilement. Je propose même qu'on commence maintenant." affirmais-je d'un large sourire avant de m'approcher de lui pour les capturer ses lèvres. Ce contact m'avait presque manqué, il embrassait divinement bien que l'on pourrait très vite devenir accro à ses baisers. Je m'étais clairement impatienter de remettre le couvert et je ne me privais pas de lui faire savoir, disons juste que je gardais un bon souvenir de ce moment déjà passé ensemble. "Moi aussi, si tu savais." Tant mieux, parce que maintenant qu'il était là, je ne comptais pas me retenir, pas cette fois. Je le poussais gentiment sur le lit, gardant ce sourire amusé aux coins des lèvres. Ce réveillon de Noël allait s'annoncer plus long que prévu. Attirée par le beau brun, je m'étais d'avantage rapprochée de lui alors que ce dernier venait soulever mon haut pour venir déposer ses lèvres sur ma peau. L'une de mes mains était venue se poser sur la tempe de l'eliot que je caressais du bout des doigts, appréciant la moindre de ses attentions. Je sentais ensuite mon bas glisser le long de mes jambes désormais dévoilées alors qu'à mon tour je venais lui ôter sa veste afin d'apprécier à nouveau son torse bien défini. Je le poussais ensuite délicatement, de manière à ce qu'il se retrouve allongé sur lit pour passer par dessus lui en adoptant le califourchon. Mes lèvres vinrent se frayer un chemin jusqu'à ses lèvres avant de s'échouer dans son cou.

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