J'avais finalement rejoint ma petite amie sur le lieu du lâché de lanternes et j'avais quand même hâte de voir comment ça allait s'envoler, si ça allait faire comme dans le Disney Raiponce. Je demandais donc à Billie si elle savait ce qu'elle allait mettre sur le bout de papier qu'elle intégrera dans la lanterne qui s'envolera et visiblement, elle n'en avait aucune idée. Puis elle me demanda à mon tour cette même question. Sourire sur les lèvres, j'avais une petite idée en effet. "Mh, j'ai deux trois trucs en tête ouais.. Mais j'te dis pas, ça se réalisera pas sinon." Le top du top serait qu'on reste heureux comme on l'est depuis presque deux semaines. Ensuite, qu'elle me dise les fameux mots face à face, quand je serai conscient - et qu'elle le voit bien, pas comme la dernière fois où elle pensait que je dormais.

« Non, mais s'il se réalise ce vœu tu le sera bien assez tôt va. » Je levais un sourcil. Il venait de piquer ma curiosité, comment ça j’allais le savoir bien assez tôt si son vœu se réalise ? C’est quelque chose qui doit se passer dans pas trop longtemps alors, ça te concerne évidement mais sur quoi ? Je lui demandais le sourire jusqu’aux oreilles. Qu’est ce qui pouvait bien se réaliser prochainement ? Ca pouvait être tout et n’importe quoi. En lien avec ses études ou bien avec juste lui qui avait une grande opportunité ? J’étais incapable de savoir et je mourais d’envie d’en être informée car tout ce qui lui arrive de bien, je veux le partager avec lui. & là en l’occurrence un vœu ça peut être qu’une chose de bien. Il s’excusa ensuite pour m’avoir laissé à la soirée mousse sans prévenir ni dire au revoir. Mouais, j’acceptais moyennement son simple désolée mais j’avais aucune envie de terminer le voyage sur une mauvaise note alors je prenais sur moi, proposant de se poser ou aller borie un verre. « Comme tu veux, ou on peut rester là et attendre tranquillement comme deux amoureux que nous sommes à ce que ça commence. » Je hochais la tête, ça m’allait très bien, tant que j’étais avec lui et qu’il ne partait pas. Alors qu’as-tu pensé de ce spring break ? T’as passé deux bonnes semaines ? C’était la fin demain et autant savoir ce qu’il en avait pensé, s’il avait aimé ces vacances.

« C’est quelque chose qui doit se passer dans pas trop longtemps alors, ça te concerne évidement mais sur quoi ? » Je ne pus réprimer quelques éclats de rire, il était hors de question que je ne lui dise quoique ce soit. Elle le verrais bien au moment voulu. « C'est exact. Ça doit se passer dans pas très longtemps. » Je me penchais vers elle afin de lui murmurer dans son oreille. « Et ça te concerne aussi... » Me redressant subitement, je laissais un sourire flotter sur mes lèvres. « Mais c'est pas la peine de me poser des questions tu ne seras rien qu'en temps voulu. Tu te souviens du jour au je t'ai emmener dans ce chalet près du lac et que je n'ai pas vendu la mèche ? Et bien là ce sera pareil. » Je tentais de la rendre folle moi ? Non pas du tout (a) «  Alors qu’as-tu pensé de ce spring break ? T’as passé deux bonnes semaines ? » C’était une question assez nostalgique je devais le reconnaître. « Il était très bien...J'ai adoré passé des moments avec toi...et me réveiller tous les matins à tes côtés. » Avec un bon petit discours de lover, je déposais un rapide baiser sur ses lèvres et l'invitais à s'asseoir sur le sable avec moi, alors que j'enroulais un bras autour de sa taille. «  Et toi ? »

« C'est exact. Ça doit se passer dans pas très longtemps. » Dans pas très longtemps c’était vague, surtout d’une personne à une autre. Ca pouvait être deux trois jours, une semaine, des semaines mêmes. « Et ça te concerne aussi... » Je le reculais doucement, sans une pointe de méchanceté, au contraire et je le regardais l’air choquée. Ca me concernait aussi ? Là il voulait juste ma mort. « Mais c'est pas la peine de me poser des questions tu ne seras rien qu'en temps voulu. Tu te souviens du jour au je t'ai emmener dans ce chalet près du lac et que je n'ai pas vendu la mèche ? Et bien là ce sera pareil. » Oui je m’en souvenais j’avais du dormir pendant le trajet pour ne plus y penser car je savais qu’il comptait rien me dire. & ainsi ça avait été beaucoup plus vite pour arriver à destination. Mais là c’était un vœu me concernant, c’était pas juste attendre quelques heures pour savoir. Tu veux me torturer hein ? Je croisais alors mes bras sur ma poitrine un court instant avant de les défaire et lui faire mon plus beau sourire. Tu as fait un vœu me concernant et tu me dis que je dois attendre pour le savoir ? Vous savez que vous êtes vache monsieur Di Matteo ? Ai-je droit à un indice au moins ? Je battais des cils pour essayer de l’amadouer mais je savais que c’était peine perdu. Quand il s’y mettait il était aussi muet voir pire qu’une pierre. J’allais pas oublier comme ça en plus, mon cerveau allait pas arrêter un instant de chercher qu’est ce que ça pourrait bien être ce vœu et qu’est ce qui se cache derrière. « Il était très bien...J'ai adoré passé des moments avec toi...et me réveiller tous les matins à tes côtés. » Non il allait pas me faire oublier ça en me sortant de telles phrases même si j’aimais l’entendre me dire des choses pareilles. Je prenais place sur le sable avec lui. « Et toi ? » Je portais mon regard vers la mer. J’ai adoré aussi. Ca m’a fait beaucoup de bien et puis passer du temps avec toi sans nos cours au milieu ni nos maisons c’est que du bonheur. Non que j’ai quelque chose contre nos maisons, mais il était vp et moi présidente et avec nos cours ça faisait encore moins de temps pour se voir tandis que là non. Puis je suis en train de me demander comment je vais faire pour me re habituer à mon lit vide tous les soirs et tous les matins. Deux semaines, soit 15 jours. C’était rien peut être mais c’était aussi beaucoup pour prendre goût à être avec l’homme que j’aime à mes réveils et lorsque je m’endormais. Ca allait être terrible le retour à Cambridge, devoir rester à nouveau seule dans mes draps, sans sa présence à mes côtés.

Sa réaction fut immédiate. Normal qu'elle voudrait évidemment tout savoir maintenant à propos de ce vœu. « Tu veux me torturer hein ? » Je secouais négativement ma tête avec un grand sourire. «  Tu as fait un vœu me concernant et tu me dis que je dois attendre pour le savoir ? Vous savez que vous êtes vache monsieur Di Matteo ? Ai-je droit à un indice au moins ? » Elle se mit à battre des cils et je lâchais un éclat de rire. « Oui bien sur. Je le sais ça. Comme indice tu as le droit à...rien du tout. Tu verras. » Nous prenions ensuite place sur le sable ensemble alors qu'elle me demandait comment j'avais trouvé ce Spring Break. «  J’ai adoré aussi. Ca m’a fait beaucoup de bien et puis passer du temps avec toi sans nos cours au milieu ni nos maisons c’est que du bonheur. Puis je suis en train de me demander comment je vais faire pour me re habituer à mon lit vide tous les soirs et tous les matins. » Je resserrais mon étreinte autour de sa taille avec un sourire. Oui, je me posais aussi cette question. « Tu as les clefs de mon appart', tu peux venir dormir avec moi quand tu veux. » Je n'osais pas lui dire mais j’espérais dans le fond que ce serais permanent. « Puis tu as toujours ton fils pour te faire des câlins quand tu es seule. Moi … J'ai personne. » Je me mis à faire la moue avant de déposer un baiser sur son front.

La grande question qui se posait un peu partout ce soir je pense, c'était de savoir ce qu'on allait bien pouvoir marquer sur le petit bout de papier qui était censé s'envoler avec la lanterne. En général, c'était quand on me demandait de faire un vœu que j'avais l'impression de ne plus rien souhaiter et du coup, je ne savais pas quoi marquer. Au contraire d'Alex apparemment. « Mh, j'ai deux trois trucs en tête ouais.. Mais j'te dis pas, ça se réalisera pas sinon. » Oh, le fourbe. Il avait raison ceci dit. Sourire aux lèvres, je tournai mon visage vers la mer pour l'observer un petit moment, avant de finalement m'exprimer. « On a passé deux belles semaines, hm ?! » Deux semaines de bonheur, pour résumer.

« Oui bien sur. Je le sais ça. Comme indice tu as le droit à...rien du tout. Tu verras. » Fallait s'y attendre, lui demander ça c'était comme demander à un animal de nous dire merci ou quoi, c'était juste impossible. Il allait rien me donner et c'était pas juste, dans ce cas il fallait pas me dire que ça me concerne ou quoi. Il voulait donc bel et bien me faire narguer. Je lui tirais la langue pour le coup partant m'asseoir dans le sable avec lui. Je lui disais alors combien ça allait me manquer de ne plus m'endormir à ses côtés ou bien me réveiller avec lui dormant dans le même lit. Ca m'avait mis bien trop le goût à la bouche et ça me poussait que à le présenter à Matys pour qu'il puisse venir dormir à l'appart. Bon y avait Sacha aussi et ça c'était pas chose gagné mais c'était mon appart autant que le sien, il avait bien invité cette Leevy sans mon autorisation, même si j'ai rien contre elle. « Tu as les clefs de mon appart', tu peux venir dormir avec moi quand tu veux. » « Puis tu as toujours ton fils pour te faire des câlins quand tu es seule. Moi … J'ai personne. » Je lui fis un petit sourire. Je sais mais je sais pas quand tu y es à chaque fois et Matys je dors pas avec, il a sa chambre hein et il partage pas mon lit. Il avait 7 ans, il allait pas dormir avec moi, hors de question, il devait avoir son espace. J'acceptais que quand il était malade ou qu'il fait un cauchemar. Puis c'était pas pareil. Dormir avec mon fils comparé à dormir avec l'homme que j'aime. & c'est différent. J'aurais déjà plus sa garde si je lui faisais ce que je te fais. Je me mis à rire alors que c'était complètement répugnant d'avoir cette image en tête. Beuuuuuuuurk. J'avais déjà dépassé les limites avec mon cousin et mon beau cousin. Tu envisages toujours de prendre un nouvel appartement ? Il m'en avait parlé au chalet mais depuis on en avait pas discuté.

Le lancé de lanternes pouvait être considéré comme un acte romantique, puisque pour beaucoup, ils voyaient la scène d'un fameux Disney dont je tairais le nom. Pour nous deux, Billie et moi, c'était juste une occasion de passer du temps ensemble. On avait quasi fait que ça des deux semaines mais je ne m'en plaignais pas, au contraire. "On a passé deux belles semaines, hm ?!" me disait-elle finalement, après avoir observé l'océan pendant plusieurs minutes. Me collant à elle, sourire sur les lèvres, je ne pouvais qu'acquiescer. "Elles étaient parfaites. Je n'espérais pas mieux. Et puis on en avait besoin.. tous les deux." Je passais un bras derrière elle pour me tenir.

Depuis qu'on était arrivés à Punta Cana, c'était du bonheur non stop. C'était con à dire, mais je ne m'étais jamais sentie aussi bien que depuis qu'on était ici et je savais pertinemment que ce n'était pas dû aux vacances, ou au soleil ou quoi que ce soit d'autre. C'était lui, le fait de me sentir bien à ses côtés et me rendre compte de certaines choses. « Elles étaient parfaites. Je n'espérais pas mieux. Et puis on en avait besoin.. tous les deux. » Je fis un léger sourire en acquiesçant et venant coller ma tête dans le creux de son épaule. C'était une certitude qu'on en avait eu besoin. Ça nous sortait la tête de la misère dans laquelle on s'était plongés à Cambridge. « Et puis, meilleur anniversaire des quatre mois qui puisse exister je crois, » ajoutai-je en rigolant. Quatre, ça n'avait rien de symbolique comme chiffre et pourtant, on avait réussi à rendre ça spécial.

C'était ce soir qu'on faisait le bilan de notre voyage ici, en République Dominicaine. Et franchement, y'avait pas à dire, c'était juste parfait. Elle et moi, on renaissait de nos cendres et on en avait besoin. Installés près de l'eau, on pouvait voir les vagues aller et venir, sur un rythme assez régulier. "Et puis, meilleur anniversaire des quatre mois qui puisse exister je crois," me disait ma petite amie après avoir calé sa tête dans le creux de mon épaule. Je posais ma tête contre la sienne, appréciant ce petit contact qu'on avait. Je repensais à notre anniversaire.. enfin moiniversaire et son je t'aime qui m'avait marqué. Oh ouais, meilleur anniversaire des quatre mois en effet. "Puis on va enchainer avec cinq, six.. parce qu'on le vaut bien." avouais-je en rigolant, tentant de ne pas la faire flipper non plus.