Cette fille était d'une douceur à couper le souffle, d'une intelligence remarquable et affectueuse.. Ses mots résonnèrent dans sa tête quand ses parents lui avait annoncé très clairement qu'il allait se fiancé et se marier avec elle. Sans compter qu'il voulait une descendance.. Cette idée si parfaite à son esprit au premier arbore, venait de voler en éclat et pour son plus grand désarrois, elle lui prouvait chaque jour que sa place n'était pas ici. Zita avait le sens de l'accueil chaleureux. C'était certain. Arrivant peu à peu près des bordures qui séparaient la plage du bitum, le jeune homme venait le frôler en ne quittant plus des yeux la vue superbe qu'il avait en face d'eux. " Tu as envie de me couper l'appétit, c'est ça ? " Maintenant, la jolie Cabot se la jouait à pleure de peau. Son caractère l’horripilait de plus en plus, comment allait-il faire pour la supporter pendant les années à venir ? « Peut être bien.. » Disait-il en regardant les vagues se rabattement sur le rivage, pour par la suite se retirer. Remarquant qu'ils s'approchaient tout deux des cabanons installés, Enzio suivit le mouvement, quelque peu nostalgique. La dernière fois qu'il s'était pointé ici, le jeune Eliot était un gosse fragile et sans problème. Une époque qu'il regrettait. " C'est parfait ici. On pourra même profiter du coucher de soleil. Romantique n'est ce pas ? Ça devrait suffire pour jouer la comédie." Soupirant, lassé par l'ironie de la jeune femme qui lui montait à la tête comme la chaleur quotidienne de Rio, il ne rétorqua aucune phrase, préférant commander une simple glace à la menthe. Les choses simples avaient toujours été son fort. Une fois qu'il paya les aliments commandés, ils s’installèrent tout deux avec sur un banc prévue à cet effet, face à la mer. « C'est romantique, ouais, mais le faire avec toi, je m'en serai bien passé. Et puis, ne soit pas trop dégoutté Zita. Il va même falloir que tu t'y fasse. Oui, ma chère femme, on va devoir coucher ensemble et donner naissance à des gosses que tu le veuilles ou non. » Les mots étaient enfin sortis de sa bouche, pile au moment où elle commençait à entamer un bout de glace. Peut être que la jolie brune pouvait s'étrangler, ça lui éviterai d'avoir ses pulsion meurtrières dès qu'elle ouvre sa fine bouche pour le provoquer. Énervé ? Oui. Blessé par les propos de la jolie Cabot qui ne cessait de lui rabâcher qu'il l'a dégouttait, donnant un bon coup au morale du jeune homme. Sa fierté l'obligeait à partir au quart de tour froidement et sèchement.  

Apparemment ils ne se connaissaient pas ou du moins que de vue, aux dires de Walter et à l'acquiescement d'Isaline. L'échange fut poli mais sans plus, ce qui amusa Camille. Elle connaissait bien Isa et elle savait bien que les effusions à la première rencontre n'était pas vraiment son genre. Et sans grande surprise, c'était également le cas de Walter. C'est fou comme ça change d'Harvard ici. Et bizarrement, ça ne me gêne pas plus que ça de me trouver au milieu de ces ... gens. Tu sais, ce genre de classe sociale et moi d'habitude ... dit-il en se tournant à nouveau vers elle, haussant légèrement les épaules. Elle lui sourit car oui, décidément, Walter n'arrêtait plus de la surprendre. Lui qui était si guindé habituellement, le voir ainsi se mêler à la foule, c'était agréablement surprenant. Avant de l'appeler, elle aurait même juré l'avoir vu en train de danser. Oui c'est assez dépaysant... j'adore déjà cet endroit ! dit-elle en regardant avec émerveillement les danseuses et les costumes plus beaux les uns que les autres. A son tour, Isaline prit la parole pour annoncer qu'elle partait rejoindre Leyna à la plage. Elle remarqua tout de suite son regard insistant, et même le petit clin d'oeil qu'elle lui lança, ce qui la fit lever les yeux au ciel. Ça y est, elle sentait déjà le futur interrogatoire. D'accord, à tout à l'heure lui dit-elle avec un sourire avant qu'Isa ne demande à Walter de ne pas la perdre. Une nouvelle fois elle leva les yeux au ciel, faisant un dernier signe à son amie qui s'éloignait. Tu vas faire la baby sitter ? dit-elle en rigolant en réponse à ce que venait de dire Isaline. Oh regarde ! s'exclama-t'elle en montrant du doigt l'un des blocos particulièrement beau qui passait près d'eux. Sans s'en rendre compte, elle avait agrippé le bras de Walter avec naturel, avant de se tourner vers lui avec un grand sourire. Soudain, elle sentit son téléphone vibrer dans la poche de son short, et elle lâcha le bras de Walter. C'était Isa évidemment, qui la charriait déjà en lui promettant de la cuisiner sur le Eliot. Elle lui répondit rapidement avant de ranger l'engin.

Le seul moyen que j'avais à ma disposition pour sire que j'étais loin d'apprécier le fait de me marier et de me prendre à mon cher et tendre fiancé. Le risque de lui montrer mes mauvais côtés était bien évidemment qu'il prenne la poudre d'escampette, rompant le contrat entre nos deux familles, chose qu'il devra bien évidemment assumer. Enfin connaissant mon père, je suis certain qu'il me trouvera très vite un autre prétendant, peut être pire que lui ou peut être mieux - bien que cette option soit impossible au vu de mon dégoût pour le sexe opposé - Je souffrais avec le poids de ce mariage, cette impression de ne plus contrôler ma vie empoissonnait mon quotidien et la seule chose qui rendait ça un peu plus facile à vivre était de casser les pieds à Enzio comme je l'ai toujours fait avec les mecs s'approchant trop de moi et désireux de m'asservir. Seul Josh, avait su me convaincre de bien me comporter avec lui lorsqu'il avait été d'une gentillesse exemplaire après l'attentat à la bombe de l'année passée. En tant que fille capricieuse je lui avais; en toute impunité, demander de régler ma glace que nous dégustions face à la mer. J'étais admirative, en admirant les vagues s'écrasaient sur le rebord de la plage quand la voix colérique d'Enzio parvint à mes oreilles " C'est romantique, ouais, mais le faire avec toi, je m'en serai bien passé. Et puis, ne soit pas trop dégoutté Zita. Il va même falloir que tu t'y fasse. Oui, ma chère femme, on va devoir coucher ensemble et donner naissance à des gosses que tu le veuilles ou non. " J'avalais de travers ma glace ce qui eu pour effet de me geler l’œsophage. Je veux peut être bien sacrifier de ma personne en acceptant un mariage mais des gosses non certainement pas. Je redoutais déjà la nuit de noce et si en plus nous devions reproduire l'expérience de consommer notre mariage pour que je devienne mère, sûrement pas." Il en est hors de question. On adoptera s'il le faut. " Je n'avais peut être pas trouver de solutions pour le mariage mais je ferais tout pour en trouver des tas afin de ne pas tester l'expérience de la maternité. Je trouvais maintenant ma glace très fade, à devoir encore voir le rêve d'une vie parfaite s'envolait en fumée.

Camille s'extasiait sur les alentours, apparemment autant honnête dans ses propos que je l'avais été. Oui, cet endroit permettait vraiment de changer d'air et évidemment de voir les personnes qu'on connaissait sous un autre angle. Certaines étaient fidèles à elles-mêmes tandis que d'autres pouvaient parfois surprendre de leur comportement. J'essayais tout du moins de ne pas sortir de la première catégorie. Isaline s'adressa à Camille en la prévenant qu'elle allait rejoindre quelqu'un d'autre. Je lui souhaitais poliment une bonne journée avant de me retourner vers mon amie. Elle avait littéralement le sourire aux lèvres, et semblait vraiment vouloir partager sa bonne humeur. Oui et en plus je ne serai même pas payé, dis-je en levant les épaules. Balayant presque ma réponse, Camille agrippa mon bras en s'extasiant sur l'un des blocos qui passaient près de nous. Tout était vraiment somptueux, je comprenais vraiment pourquoi il s'agissait d'un des plus beaux moments de l'année ici. Quelques personnes au bord de celui-ci saluaient la foule et je me pris au jeu en saluant en retour, un sourire sur les lèvres. Lorsque je retournais la tête vers Camille, elle semblait absorbée sur son téléphone, ayant presque déjà oublié ce qu'elle venait de voir. Alors qu'elle le rangeait dans sa poche je la taquinais et passais ma main derrière sa nuque. C'est ton mec qui s'inquiète ? T'es en sécurité avec moi, dis-je avant de retourner la tête vers le reste de la foule.

La glace dans une main, Enzio commençait à la déguster avec lenteur afin de la savourer. Un goût présent et une fraîcheur qui faisait plaisir à sentir avec toute cette chaleur. D'ailleurs, c'est à ce même moment que la jeune femme eut la réaction qu'il espérait bien. Toujours dégoutté de lui, laissant son égo prendre une fois de plus en prendre un coup. Il en est hors de question. On adoptera s'il le faut. " Enzio plissa les yeux en entendant le mot "Adopter". Elle était pas possible cette fille, il fallait vraiment qu'elle aille se soigner. Ce qui se trouvait entre ses jambes étaient tout à fait apte à faire naître la vie, le jeune homme allait certainement pas faire autre chose que le concevoir. D'autre parents avaient bien plus besoin d'enfant qu'eux parce que justement, ils ne peuvent pas les créer. « Je te jure que si tu opte pour cette option, je me trouve une maîtresse. » Disait-il sèchement. Si elle ne voulait pas consommer, comment allait-il faire ? Rester frustré et un jour il explosera et se jettera sur la première venue ? Peut être qu'elle ne connaissait pas le plaisir que cela donnait, mais Enzio ne pouvait se contenter de sa main bien longtemps. Il fallait qu'elle succombe à son charme d'une manière ou d'une autre mais la gentillesse avec elle n'était pas la meilleur solution. Bien sûr il n'opterai jamais pour une maîtresse, mais peut être que le lui dire la ferai réagir, après tout, on peut toujours essayer. « Dieu m'a fait avec ce que j'ai entre les jambes, je vais certainement m'en servir. Même dans la bible c'est dit qu'il faut procréer ses propres enfants, j'en suis persuadé. » Enzio boudait quelque peu. Même s'il n'aimait pas sa femme, si c'était leur enfant, ce serait de sa graine, et il l'aimerait d'une manière beaucoup plus intense qu'un enfant adopté, bien qu'il ne soit pas contre ce genre d'option. C'est juste que pour eux, il n'en voulait pas. Soupirant, il reporta ses yeux sur sa glace qui fondait à une allure hallucinante.

Même si ma virginité tenait d'une promesse faite à Dieu, elle résultait aussi d'une peur. Au fil des années, j'avais acquis un immense manque de confiance en moi, me faisant penser que jamais je ne pourrais passer cette barrière physique avec un homme, c'est peut être cela qui m'avait aussi éloigné des hommes, les repoussant tous un par un, ce qui m'évitait ainsi de montrer mes faiblesses face à eux. Mon estomac était noué et Enzio avait réussi à remettre en question certains de mes principes en évoquant une potentielle maîtresse." Tu ne connais pas les valeurs d'un mariage il faut croire. Ca se fait à deux, pas à trois. Et puis ça ferait scandale. " Je pense pas que nos parents est prévu cela pour nous, qu'une fille immisce dans notre mariage, ce qui pourrait alimenter les choux gras de la presse. Il cherchait à me faire perdre mon sang froid c'est évident. Pourquoi fallait-il que j'hérite d'un fiancé malin et aussi bon que moi question réparties sanglantes ? Je devais rester sur mes gardes à tout instant au risque de perdre la partie d'échec qui se jouait entre nous." Dieu m'a fait avec ce que j'ai entre les jambes, je vais certainement m'en servir. Même dans la bible c'est dit qu'il faut procréer ses propres enfants, j'en suis persuadé. " Il insistait en m'envoyant à la figure des arguments que je ne pouvais réfuter. Je ne saurais définir à quel point je me sentais blessée et vexée sur l'instant. Me levant, j'allais jeter mon cornet de glace à la poubelle." Je suis encore propriétaire de mon corps à ce que je sache donc si j'ai pas envie, j'ai pas envie. Va donc voir une de ces putains si ça te fait plaisir, je m'en contrefiche. " J'en avais assez entendu aujourd'hui, trop supporter. Je restais planté debout, admirant l'horizon.

Walter semblait apprécier autant qu'elle le spectacle qu'ils avaient sous les yeux, et elle était contente de partager ce moment avec lui. C'était un peu magique comme ambiance, comme si Cambridge n'existait plus pour un court instant où ils pouvaient se créer de nouveaux souvenirs avec toute cette musique et ces couleurs exceptionnelles. C'est ton mec qui s'inquiète ? T'es en sécurité avec moi dit-il en passant sa main derrière sa nuque, l'air taquin. Camille rit un instant, oubliant complètement le sms d'Isaline, bien trop perturbée par cette main douce placée contre son cou. Tout d'un coup, elle se sentait toute chose. Disait-il ça simplement pour la taquiner ? Ou bien essayait-il de savoir si elle avait un mec ? En réalité, cela devait sûrement lui importer peu. Si j'avais un mec je ne suis pas sûre qu'il serait ravi de me savoir en ta compagnie dit-elle en regardant la foule, avant de tourner ses yeux vers lui, un sourire malicieux aux lèvres. Elle regarda son profil quelques instants, gravant ce moment dans sa mémoire. La musique, les danseurs, l'ambiance, ce sentiments que tout était plus léger, plus simple... Walter, et sa complicité.

Je jetais un regard bienveillant sur Camille alors que je la taquinais sur le sms qu'elle venait de recevoir. Elle ne sembla pas non plus repousser le contact que j'avais établi entre nous, et ça me rassurait plutôt. A l'ordinaire, je n'accordais aucune importance aux volontés de la gente féminine, mais à présent je n'avais aucune envie de froisser mon amie, loin de là, même. Si j'avais. Ces trois seuls mots suffirent à gonfler à bloc à nouveau ma confiance en moi, sans que je sache véritablement pourquoi au départ. Je devais certainement sourire bêtement, mais en fait j'étais heureux. Dire que j'avais cru vivre ne serait-ce qu'une courte histoire avec Ariane, ma meilleure amie, voilà que Camille venait chambouler tous les piliers que j'avais pris soin de garder près de moi. Elle détourna le regard vers la foule et je l'imitais. J'étais paisible et serein et ça faisait bien longtemps que je n'avais pas ressenti ça, surtout en la présence de Camille. J'avais toujours eu cette crainte que Faith nous surprenne, et à présent, cette pointe de culpabilité qui m'avait souvent rongée semblait s'être envolée. C'est sûr que c'est difficile de rivaliser avec la perfection, mais les gens s'habituent à force, tu sais, dis-je le plus naturellement du monde, en lui souriant.

Shaira semblait elle aussi heureuse de retrouver une tête connue dans toute cette foule. L'ambiance était toujours à la fête et il y avait tellement de monde qu'ils se faisaient un peu bousculer de temps à autre sur le trottoir. Ma belle ! Comment vas-tu ? Serafina émit un large sourire. Ça va super et toi? Contente d'être de retour au pays? Sa cousine évoqua ensuite le fait que les deux jeunes gens soient mouillés. Oui, disons qu'on est un peu retombés en enfance ! Serafina rigola. Leur attention se porta ensuite sur le beau jeune homme qui se trouvait aux côtés de Shayanes. Il n'avait pour le moment rien dit, laissant surement les deux cousines à leurs retrouvailles. Serafina, je te présente Alejandro, un ami. Alejandro, Serafina, ma cousine. Alejandro serra alors la main de la jeune femme avant de lui faire la bise. Enchanté Serafina. C'est de ma faute si Shayanes est mouillée. J'espère que tu ne m'en veux pas d'avoir riposté aux attaques de ta cousine! Sera lui adressa un sourire amusé. Enchantée de même Alejandro! Bien sûr que non je ne t'en veux pas, elle a l'air de s'être bien défendue en plus. dit-elle à la vue de l'état du jeune homme. Et puis ce doit être bien rafraîchissant par cette chaleur. rajouta-t-elle. Alejandro s'adressa ensuite à sa cousine. Tu vois, on a fini par trouver une Eliot! Même si je crois bien que c'est elle qui nous a trouvé... Oui c'est une sacré coïncidence avec cette foule ajouta Serafina qui était vraiment contente de les avoir trouvé.