Quelques jours plus tôt, Isa avait invité Camille et Leyna à l'accompagner à un voyage organisé par les Eliot à Rio de Janeiro, pour le carnaval. Oh my god. Le carnaval de Rio quoi !! Camille avait tout de suite accepté et après quelques heures d'avion, les voilà à l'hôtel Copacabana dans une suite présidentielle -s'il vous plait- à défaire leurs valises toutes excitées. Oh mon dieu, ça va être génial!!!! s'exclama Isaline, apparemment aussi excitée que Camille. Celle-ci était d'ailleurs en train de visiter la suite pour la quatrième fois tellement elle n'en revenait pas. Oh la la mais regardez-moi cette suiiite !! s'exclama-t'elle une fois de plus alors que ses yeux essayaient de regarder partout à la fois. Elle sautillait sur place en poussant des petits cris et finit par sauter sur l'un des lits moelleux qui trônait dans un coin de la pièce. Je veux mourir ici ! s'exclama-t'elle hilare. Camille était vraiment contente d'être venue, autant pour Rio que pour passer du temps avec sa meilleure amie. Et elle était heureuse que Leyna soit là elle aussi, comme ça elles pourraient enfin apprendre à faire connaissance toutes les deux ! Ça vous dit d'aller faire une petite promenade? leur demanda Isaline, penchée au balcon. Oui, il faut qu'on aille voir ça de plus près ! Mais avant il faut que je me change, j'ai trop chaud ! dit-elle en rejoignant son amie. La musique résonnait dans les rues et l'ambiance semblait être au beau fixe. Il fallait qu'elles aillent voir ça !

En quelques heures et sans avoir le temps de réfléchir j'étais passé de Cambridge à Rio, changement radical autant niveau culturel, température et j'en passe. Bon au moins Enzio gagne un point en m'offrant ce cadeau de faire parti de ce voyage organisé par les Eliots. On ne refuse pas quelque chose hors de prix même quand on a suffisamment d'argent pour se l'offrir soi même. Et puis il me doit bien ça après tout s'il veut jouer au bon fiancé. Finalement ça a peut être de ses avantages. J'avais quitté Harvard bien vêtue et la première chose à laquelle j'avais pensé en sortant de l'avion était de me changer. Je fis une mine boudeuse en voyant le contenu de ma valise tout de même un peu vide car mon fiancé ne m'avait pas laissé le temps nécessaire pour bien la remplir. Enfermée dans notre salle de bain - oui parce qu'en plus il va falloir que je le supporte dans la chambre que nous partageons - Après une bonne douche et avoir passé un bikini, je nouais un paréo brodé de perle autour de ma taille et rajoutais même une fleur, que j'avais prise dans le bouquet posé dans la chambre, dans mes cheveux. Sortant enfin je voyais bien qu'Enzio faisait sa tête d'impatient " Même pour un festival de rue, une tenue correct est exigée et Rio ne fait pas exception même si en général les filles sont peu vêtues. " De toute façon mon rang ne me permettait aucun écart de conduite possible." J'aime pas être enfermée entre quatre murs, donc autant sortir. " et encore plus rester dans une chambre avec un homme supposé être mon fiancé. Ma main était déjà posé sur la poignet de la porte attendant une réaction d'Enzio.

En voyant la jeune femme sortir enfin de la salle de bain, il ne put sortir une quelconque vanne, non, là, c'était pas vraiment possible. Zita venait de lui clouer le bec, sans même lui avoir sortie l'une de ses phrases désagréable. Non, elle avait réussit en mettant en avant sa plastique de rêve et cela l'avait complètement retourné. Même pour un festival de rue, une tenue correct est exigée et Rio ne fait pas exception même si en général les filles sont peu vêtues. Enzio ne savait pas pourquoi mais il adorait déjà cette ville, rien que pour sa chaleur et ses fêtes.. peut être pour ses costumes aussi.  « Bon, t'es potable, je te pardonne. » Finit-il par dire, en laissant ses yeux se déplacés sur elle. Pourquoi ce genre de fête n'existe pas à Harvard ? Il faudrait vraiment l'instaurer. J'aime pas être enfermée entre quatre murs, donc autant sortir. Il esquissa un sourire en la suivant dans sa démarche. Il étaient temps qu'ils fassent partie de la fête eux-aussi.  « Je te suis. » Répondit-il en la suivant alors qu'elle venait d'ouvrir la porte. Refermant celle-ci à clé, dont il garda l'objet pour les fourrer dans ses poches. Puis, ils sortirent tout deux du bâtiment pour apercevoir déjà les festivités. Les rues respiraient la joie de vivre avec toutes ses lumières, ses couleurs, ses filles dans des tenues légères. C'était encore mieux que dans ses rêves. Un large sourire était visible sur ses lèvres tandis qu'il tourna un instant sa tête vers Zita pour pouvoir voir son humeur.

Kenny avait un mal de chien à quitter sa petite princesse Alessia à Cambridge même dans l'avion il était mal mais il savait que pour sa sécurité et sa santé elle devait rester auprès de Manuela qui se chargerait de venir avec eux à Punta Cana pour le spring break cependant c'est un papa très inquiet qui avait fait le voyage silencieusement. A l'hôtel, les valises étaient rapidement expédier dans la chambre, Anastasiya s'occupait de son rôle de présidente, gérant toute la petite équipe alors Kenny décidait de faire un tour dans la rue juste en bas pour apprécier la musique, l'ambiance. Il faisait beau, chaud, le soleil contre sa peau, le brun fit glisser sur son nez ses lunettes de soleil regardant tout le monde passer, espérant croiser une personne qu'il connaissait même si pour l'heure il trouvait que les demoiselles étaient habillées parfaitement bien. Petit short, petit haut, cela faisait un moment qu'il n'avait pas regardé une femme comme ceci surtout quant il était avec sa fiancée mais cette envie de mater lui passait rapidement soufflant en prenant son téléphone. N'appelle pas encore une fois se disait il. Manuela allait le tuer, il en était persuadé, trois coup de fils en quatre heures c'étaient excessif certes mais pas assez rassurant à son gout.

J'haussais les sourcils en l'entendant dire que j'étais seulement potable. Je crois rêver vraiment, il faudrait vraiment qu'il apprenne ce que c'est qu'un compliment. Il faut vraiment tout leur apprendre aux mecs, mais je n'ai pas mon temps à perdre avec ça. Les hommes de nos jours ne savent plus charmer, guère étonnant que je ne m'attarde jamais sur eux. Pour le coup j'étais énervée, et un peu d'air me ferait le plus grand bien." Je te suis. " J'étais bien obligée de le supporter pour le "remercier" de m'avoir invitée à passer ce séjour avec lui même si ça semblait plutôt logique que je l'accompagne, du moins pour ceux qui nous savaient fiancés, pour nous c'était une toute autre histoire que de faire comme si notre couple était des plus normaux. La danse et la musique avait envahis les rues de Rio et il était impossible de passer à côté de l'ambiance étant donné que nous étions pris dedans à peine un pied posé à l'extérieur. Enzio semblait ravi, c'est sûr que cela devait être le paradis pour lui de voir telle sensualité." Te gênes surtout pas pour te rincer l'oeil. " Je ne suis pas idiote au point de ne pas savoir ce qui lui traverse l'esprit. Tu m'étonnes qu'il était ravi de se trouver à Rio en plein carnaval, la nudité attire toujours, pas besoin d'avoir fait des années d'études pour le savoir.