Si tu veux mon avis, l’après bataille était plus intéressante que la bataille. Je fis un léger mouvement de tête pour lui faire comprendre que c'est une évidence. Je pris en main le paquet de farine et de sucre en souriant. Les rouges qui voudront cuisiner auront bien du mal avec si peu d'ingrédients. Comment ça t’as gagné ? J’suis la dernière à t’avoir mis l’œuf sur la tête, donc j’ai gagné ! Bon okay, mais j'ai jamais dit que j'abandonnais ou quoi que ce soit. Donc techniquement, c'est pas fini .. sauf que j'vais pas recommencer à lui jeter de la farine bien que les paquets soient en ma possession. Je ne répondis rien histoire de ne pas m'enfoncer et déposa les deux paquets à l'endroit adéquat. J’aurais peut-être du laver ma robe et la laisser sécher pendant qu’on range, parce que j’me vois mal traverser Cambridge habillée comme ça.. J'lui aurai bien proposer de piquer des vêtements de filles, mais aucune filles n'habitent dans cette confrérie. Ouais t'aurai dû .. Je lui souris tout en récupérant les derniers ustensiles sur la table. Mais si j'te prête une veste tu pourras cacher ta robe et tu passeras niquel. Dans tout les cas elle aura vraiment l'air d'être une clodo .. Mais c'est l'mieux que j'puisse lui proposer. T'as même l'honneur de choisir la veste.

Je n’avais plus du tout pensé à ma pauvre robe qui avait subit un sort bien malheureux entre les mains d’Avery. Du coup, j’allais me retrouver un peu conne à traverser Cambridge en mode crado avec une robe complètement dégueu. Ouais t'aurai dû .. Je finissais une partie de la vaisselle et je me tournais vers lui, Mais si j'te prête une veste tu pourras cacher ta robe et tu passeras niquel. Je souris en coin et j’hochais la tête, T'as même l'honneur de choisir la veste. – « Mais quelle générosité.. », disais-je en riant légèrement alors que je m’avançais vers lui. « J’vais monter remettre ma robe alors, faut que j’rentre Tamara m’attend pour qu’on aille manger ensemble ce soir.. » J’enroulais mes bras autour de lui pour venir me blottir contre Avery, « Merci pour ce.. rancard, c’était vraiment bien.. » Je relevais la tête pour le regarder, « Estimes toi chanceux, d’habitude je laisse à peine les hommes m’embrasser dès le premier rendez-vous.. » Et là, on peut dire qu’on s’était pas contenté de deux ou trois baisers.