Y'a des moments dans la vie où il faut être courageux, prendre le taureau par les cornes et sauter dans l'arène. Aujourd'hui, l'arène c'est cette galerie, et le taureau c'est ma peur. Et pour une fois que j'ai de la chance, je tombe sur Elia juste devant moi : on va pouvoir mourir de peur à deux, merveilleux. Adieu nos chères roses, on risque de pas revenir vivante de cette épreuve. Pénétrant de le labyrinthe je poussais un cri en sentant quelque chose sur mon visage. Posant ma main sur ma joue, je réalisais ce que c'était. " OHMONDIEU. Elia, y'a des toiles d'araignées ! "
Et qui dit toile.. dit araignées, non? Je vais tomber dans les pommes là. Je suis arachnophobe, ces trucs à pattes me rendent dingue. Je m’accroche un peu plus à son bras, avant de me stopper net, en voyant uen ombre dans un miroir, mais surtout en entendant des bruits.. d'ongles? " Elia, tu entends ça? Dit moi que je suis pas encore folle; Ou plutôt, dit moi que je suis folle que j'ai entendu les bruits dans ma tête, sinon je vais faire une crise cardiaque et fuir en courant, si je retrouve mon chemin. "
CREDIT TO KAIJI FROM ILH

Je savaos déjà que la soirée allait être bien amusante, c'était Halloween après tout, peur, frayeur, et tout ce qui va avec seront de la partie, même dans ce palais des glaces installé dans le parc de Cambridge. J'avais vu Anastasiya et deux cabots entrer dans le palais je n'avais pas tarder à suivre le mouvement. En entrant un rire sadique et strident retentissait dans tout le palais, je suis pas une mauviette mais je dois dire que les battements de mon cœur s'accélèrent à chacun de mes pas, je suis la duchesse de près pourtant, je la vois s'agiter puis se remettre du rouge à lèvres, c'est vrai qu'il fait vraiment sombre ici, en plus son costume de veuve noir n'aide pas vraiment à repérer. Enfin elle s'arrête pour regarder son portable mais il n'a plus de batterie et aussitôt ma remarque sortit une fois que je suis derrière elle, elle se retourne pour me foutre un coup dans l'épaule, j'avais envie de rire, sa tête était juste dans la logique de sa peur et c'est ça qui me faisait rire intérieurement On me le dit souvent c'est vrai. je la regardais elle avait une main sur sa poitrine, juste là où se trouvait son cœur, la pauvre, je lui avais tant foutu les boules que ça ? Tu va pas faire de crise cardiaque j'espère ? la taquiner, j'ai toujours adoré ça.

" OHMONDIEU. Elia, y'a des toiles d'araignées ! " Oui elle aussi elle l'avait senti et ce genre de chose me m'était dans tous mes états par la suite. Je sens constamment quelque chose sur moi après croyait que c'est une bête de ce genre. Le flip total alors là bonjour avec cette toile. Puis je vis une ombre dans un miroir et Oly aussi car elle se stoppa. Je m'arrêtais avec elle jusqu'à entendre des bruits mais pas n'importe lesquels. Des bruits d'ongles qui glissent sur des miroirs et qui ensuite viennent taper dessus. Mon dieu ça résonnait dans tout le labyrinthe et ça me faisait flipper à mort. J'avais horreur de ce genre de bruit, rien que la fourchette qui grince dans l'assiette ça m'horripile alors là c'était le pompom. " Elia, tu entends ça? Dit moi que je suis pas encore folle; Ou plutôt, dit moi que je suis folle que j'ai entendu les bruits dans ma tête, sinon je vais faire une crise cardiaque et fuir en courant, si je retrouve mon chemin. " Je secouais la tête de gauche à droite, hélas elle était pas folle, j'aurais bien aimé mais non. Mettant ma main sur sa main qui tenait mon bras je la regardais. Non je l'ai entendu aussi. Tu crois que c'est quoi ? C'est peut être quelqu'un qui s'amuse à nous faire peur non ? J'étais pas convaincu mais j'avançais doucement. On avance, ça me fait encore plus peur de rester ici au milieu. Si je trouvais quelqu'un qui nous faisait flipper je serais prête à lui sauter au cou.



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Halloween

 

IN

Bon ok, il n’y avait peut-être plu d’électricité et essayer d’obtenir du réseau devenait de plus en plus difficile, mais ce n’était pas pour autant que j’allais foirer mon Halloween. J’étais bien décidé de m’amuser un peu et de faire des petits piques de frayeurs. Trente et un octobre, le jour J. Les cheveux en pétard, les vêtements déchirés avec pas mal de faux sang et de cicatrices –certaines réelles, d’autres fausses- je me tenais devant le palais des glaces. J’aurais pu opter pour la super soirée, mais j’en avais tellement fait que j’avais envie de quitter la routine habituelle. Je n’étais pas un grand froussard, mais y aller seul était loin d’être rassurant, mais je tomberais bien sur des personnes en totale flippe une fois à l’intérieur. Je jetais ma cigarette à l’entrée avant de pénétrer à l’intérieur. Première impression, le drôle de rire que je venais d’entendre était en rien rassurant. Je sifflotais les mains dans les poches, commençant mon petit tour dans le palais des glaces. « Il y a quelqu’un ?! » ça faisait vraiment typique film d’horreur américain.