Même si Jude avait décidé de respecter ma menace, j'aurais sûrement été la première à craquer au bout de moins de vingt quatre heures. Je suis très tactile, que ce soit avec mes amis, que je câline beaucoup, mais encore plus avec Jude. Lors des hostilités entre Mathers et Eliots, et que nous ne pouvions plus passer autant de temps ensemble, j'avais cru devenir folle. En un mois, j'avais développé une véritable addiction à Jude Montgomery. Et le pire c'est que je l'assume entièrement. Alors que je m'avouais vaincue, Jude posa ses mains sur le rebord de la piscine, m'observant avec un sourire victorieux. « J'étais sur que tu pourrais pas résister ! » Il rit, alors que je levais les yeux au ciel, d'un air faussement exaspéré. « Prétentieux... » Soufflais-je alors qu'il posait son front contre le mien, me rendant soudainement muette. Lorsque sa main vint caresser ma joue je fermais les yeux, me délectant de la sensation de ses doigts sur ma peau. Son souffle vint m'effleurer l'oreille, me faisant frissonner. « T’es belle… » J'ouvrais les yeux et me mordais la lèvre, déposant un baiser léger, aérien, sur son épaule. « Je suis belle, tu es irrésistible ... On est fait pour s'entendre ! » Je riais légèrement de ma propre bêtise, puis plaçais doucement mon visage dans le cou de mon petit ami pour y déposer quelques baiser. « Je rigole ... Quoique, non, tu es vraiment irrésistible. » J'avais dit cela en chuchotant presque dans son oreille..

Depuis que nous avions fait l’amour le soir du feu de camps, j’avais l’impression d’être beaucoup moins hésitant avec Roxanna, surtout dans mes baisers ou mes caresses, car si elle était très tactile, je l’étais aussi, mais j’avais toujours eu une sorte de blocage, m’étais imposé comme des barrières à ne pas franchir pour nous mettre tous les deux, dans une situation embarrassante, ne sachant jamais jusqu’où je pouvais aller. Mais aujourd’hui, c’était différent et j’avais l’impression que la pudeur en moins, nous rendait un peu plus complices, et c’était très loin d’être désagréable. Je souris en sentant ses lèvres se poser sur mon épaule, la pièce était devenue à nouveau très calme puisque nos ne pataugions plus dans l’eau comme des enfants. « Je suis belle, tu es irrésistible ... On est fait pour s'entendre ! » Je ris légèrement, fermant les yeux alors qu’elle réfugiait son visage dans mon cou. Elle était beaucoup plus, que belle en fait. Roxanna faisait partie de ce genre de fille, qui sans même avoir besoin de se maquiller ou de faire trois milles trucs à ses cheveux, elle était toujours absolument sublime…même le matin, avec ses cheveux en batailles et ses petits yeux fatigués mal réveillée, je la trouvais sexy. « Je rigole ... Quoique, non, tu es vraiment irrésistible. », chuchota-t-elle doucement, me faisant ouvrir les yeux calmement alors que je reposais ma main sur le bord derrière elle, m’avançant légèrement pour la caller un peu plus entre le bord et moi-même. Je penchais ma tête pour déposer à mon tour des baisers sur son épaule, « J’ai vraiment de la chance d’être tombé sur toi… », murmurais-je dans un souffle, reculant mon visage pour pouvoir la regarder. « T’es vraiment la fille…la plus incroyable, la plus drôle…la plus sexy que j’ai rencontré… », murmurais-je à nouveau en me pinçant la lèvre, lui offrant un léger sourire, mais sincère…

Je sentis Jude me coller d'avantage contre la paroi de la piscine, faisant reculer mon visage pour le regarder tandis qu'il prenait à nouveau appui contre la piscine. Son visage vint se loger dans mon cou, embrassant doucement mon épaule. Un frisson parcourut mon échine, et je resserrais automatiquement mon étreinte autour de son corps. « J’ai vraiment de la chance d’être tombé sur toi… » Son souffle caressa ma peau avant qu'il ne recule son visage pour me regarder. J'étais étrangement redevenue muette, l'observant en silence avec un léger sourire sur le visage. Je murmurais alors en remontant mes deux mains derrière sa nuque, approchant son visage du mien. « Je suis chanceuse aussi de t'avoir rencontré ... » Jude enchaîna alors, énumérant les raisons qui faisaient que je lui plaisais. Immédiatement, le rouge me vint aux joues. « T’es vraiment la fille…la plus incroyable, la plus drôle…la plus sexy que j’ai rencontré… » Son léger sourire me fit fondre, et je dis à mon tour, tout en caressant sa nuque du bout de mes doigts fins « C'est pour toi, et juste pour toi, et surtout grâce à toi, que je suis comme ça, Jude ... » Et c'était la pure vérité. Il me donnait toujours envie de paraitre plus belle, inspirait chacune de mes bêtises ... Jude était mon tout, et rien ni personne ne pouvait y remédier. J'avançais alors mes lèvres pour prendre les siennes en otage, faisant une légère pression sur sa nuque comme si j'avais peur qu'il ne s'enfuie...

Moi qui avait tellement cru, que jamais je ne pourrais retomber amoureux après Aurore, que jamais je ne pourrais me sentir aussi bien que je pouvais l’être avec elle. Pourquoi avais-je attendu toutes ses années ? Ou non, pourquoi m’étais-je laissé vivre, dirigé par la peur d’avoir mal à nouveau ? Je n’avais retenu que la souffrance que j’avais ressenti en perdant mon ex-petite amie, oubliant les bons, et nombreux moments que j’avais eu avec elle. Je ne voulais plus refaire la même erreur, pas avec Roxanna, pour la simple et bonne raison qu’elle, je ne voulais pas la perdre. Je savais que ça ne ferait que m’enfoncer définitivement si à l’heure d’aujourd’hui, je venais à la perdre. La jeune femme me murmura qu’elle avait de la chance de m’avoir rencontré, et je souris. Tout ça…nous le devions à une seule et même personne : Apple. Et je me sentais mal, d’avoir l’impression de l’avoir perdu, comme si je ne pouvais pas avoir les deux en même temps, l’amour, et une belle amitié comme j’avais avec la jeune femme qui avait l’air de me fuir…J’avais réussi à faire rougir ma petite amie, mais je pensais vraiment tout ce que je venais de lui dire, « C'est pour toi, et juste pour toi, et surtout grâce à toi, que je suis comme ça, Jude ... » Je me pinçais la lèvre, fermant rapidement les yeux en sentant le contact de ses doigts dans ma nuque, doucement, alors que je sentais les lèvres de la jeune femme se plaquer à nouveau contre les miennes, exerçant une pression, resserrant notre étreinte. Je glissais mes deux mains dans son dos pour la coller au maximum contre moi et je brisais le baiser, reprenant mon souffle en ouvrant doucement les yeux pour la regarder… « Billie m’a dit que je devais me trouver une drogue de substitution… » Je ris légèrement à l’avance de la bêtise que j’allais lui dire, bêtise qui pourtant, n’était pas tellement loin de la réalité. Je la regardais, reprenant un peu mon sérieux avant de continuer, « Tu veux bien devenir ma drogue de substitution ? » J’approchais mes lèvres des siennes, pour les caresser doucement avec les miennes, « Tes lèvres…tes caresses…ton sourire… », ajoutais-je calmement, le chuchotant presque à voix basse…

A mon arrivée à Harvard, il y a trois ans de cela bientôt, j'avais banni toute relation amoureuse avec qui que ce soit. Après mon passage par Boston, j'étais partie sur le principe que les hommes n'étaient que des êtres fourbes et malintentionnés, des personnes incapables de sentiments. J'avais été élevée par une femme, battue par un homme. J'avais dansé pour des hommes, et une femme m'en avait sauvée, Holly. Comment pouvais-je décemment faire confiance à la gente masculine ? Mais au fur et à mesure, en sympathisant, par pure amitié, avec certains hommes, je me suis rendu compte qu'il existait du bon en certains. Et Jude n'avais fait que confirmer la chose dès le premier soir ou nous nous étions rencontré. C'était le premier à avoir su faire battre mon coeur et ressentir les choses différemment. Le premier, et j'espère, le dernier, à me faire découvrir les joies de l'amour.

C'était impossible pour moi de résister à l'attraction de Jude sur moi, et ça avait empiré depuis la nuit du feu de camp. Beaucoup plus libre de mes mouvements, je m'étais permis de l'embrasser sans retenue, et ses mains dans mon dos qui me plaquèrent contre son torse m'indiqua que c'était loin de lui déplaire. Il nous fallu encore une fois un certain temps pour parvenir à séparer nos lèvres. « Billie m’a dit que je devais me trouver une drogue de substitution… » Je le regardais alors, intriguée, pendant que mon petit ami semblait rire intérieurement de ce qu'il allait me dire. Il s'arrêta alors, et j'étais toute ouïe. « Tu veux bien devenir ma drogue de substitution ? » J'esquissais un sourire, sourire qui s'agrandit jusqu'à devenir un rire. « Au moins je saurais contrôler pour t'éviter l'overdose ... Enfin j'espère.. » Dis-je en souriant légèrement de ma bêtise. Comme si Jude pouvait faire une overdose d'amour. Enfin... C'était impossible, hein ? Ses lèvres caressaient les miennes, me faisant sourire de nouveau. Je mourais d'envie de l'embrasser. Encore. « Tes lèvres…tes caresses…ton sourire… », Je frissonnais, et approchais à mon tour mes lèvres des siennes en souriant, illustrant ses propos en caressant la peau de son dos, faisant descendre mes mains jusqu'en bas de son dos, à la limite de ses fesses. J'approchais ses lèvres sans pour autant les atteindre, un fin sourire sur mes lèvres roses, et je soufflais, à mon tour : « J'accepte avec joie le job de substitut, monsieur Montgomery.. »

Même si ça avait été un peu déstabilisant, difficile à gérer jusqu’à l’autre nuit, après le feu de camp, j’étais tout de même conforté dans l’idée, que j’étais comme privilégié, et que certains moments que je pouvais passer avec la jeune femme, étaient des moments qu’elle n’avait passée avec personne d’autre, le sentiment de me dire qu’elle m’avait choisi, moi et uniquement moi pour se lancer. C’était une sensation agréable, peut-être la sensation qu’il me manquait dans ma vie pour me donner une raison de rester bien envie sur cette Terre, la sensation d’être indispensable à la vie de quelqu’un d’autre, m’empêchant directement à faire des bêtises car je ne voulais pas qu’elle souffre. Et même si on pourrait croire qu’elle ne pourrait pas sentir ce sentiment elle aussi venant de moi, c’était faux. Car si beaucoup de filles étaient passées par mon lit avant, c’était tellement différent. Comme disent souvent les filles, qui font très attention à la différence entre les deux : j’avais baisé, d’autres filles, mais j’avais fait l’amour à Roxanna. Je vis bien que ma proposition de devenir ma nouvelle drogue lui fit plaisir, au vue de son énorme sourire figé sur son visage, « Au moins je saurais contrôler pour t'éviter l'overdose ... Enfin j'espère.. » Je ris légèrement, une overdose d’amour ? Je n’étais pas totalement sûr que ça existait, et quand bien même, cela ne m’aurait absolument pas déranger de mourir de ce genre d’overdose, quand même beaucoup plus classe que de mourir d’une overdose de médocs. Approchant à nouveau ses lèvres des miennes, je la regardais faire, faisant attention à chaque petit mouvement qu’elle pouvait faire, frissonnant légèrement en sentant le bout de ses doigts parcourir mon dos de cette manière. Merde, comment est-ce que je pouvais avoir des frissons dans cette eau – dans cette pièce – aussi chaude ? Gardant ses lèvres à quelques millimètres des miennes, elle murmura alors, « J'accepte avec joie le job de substitut, monsieur Montgomery.. » Je souris, je pinçais la lèvre en descendant mon regard sur les siennes, placées à une distance assez faible pour me donner envie de les prendre d’assaut sans prévenir, ce que je fis en glissant mes mains sur sa taille. Je déviais alors mes lèvres sur sa joue, rejoignant assez rapidement son cou, descendant sur son épaule puis remontant mes lèvres à son oreille pour lui mordiller légèrement le lobe de celle-ci, soufflant alors, « Je t’aime… » Je ne savais pas combien de fois j’avais dû lui dire ses mots en un mois, et je ne m’en lassais pas, surtout quand c’était elle, qui me les murmurais à l’oreille…

Je regardais Jude d'un de ces regards qui veut tout dire. Ce regard qui vous embrase, vous dit d'une façon sans détour "je te désire". Et ce genre de regard, je lui en lançais à la pelle, toute la journée, à chaque fois que nous passions un moment tous les deux. Dans le fond, j'étais un peu effrayée par cette sensation. Car si aujourd'hui je suis si souvent attirée par ses lèvres, ses bras, ses mots, est ce qu'à force d'en abuser maintenant, plus tard je finirais par me lasser ? J'osais croire que non, voyant notre histoire comme unique en son genre. Dès le premier soir, j'avais su me confier à lui, et vice-versa. Une sorte de lien s'était noué entre nous dès le premier regard, et si je ne sais pas si on peut appeler cela un coup de foudre, en tout cas, je fut instantanément attirée par lui, c'est indéniable. Chacun de ses sourires me prenaient en otage, à telle point que je ne pouvais plus en décoller mon regard. Comme celui qu'il me faisait, maintenant. Son regard resta un instant bloqué sur mes lèvres, que je pinçait avec un léger sourire alors que je lui disait que j'acceptais avec joie de lui servir de substitut à la drogue. De toutes manières en un sens c'était déjà chose faite depuis que nous sortions ensemble et qu'il avait arrêté. Ses mains sur ma taille, il attrapa de nouveau mes lèvres dans un baiser manquant de me faire défaillir. Je sentit son visage se diriger vers ma joue, mon cou, me faisant frissonner délicieusement, puis vers mon épaule ... Mes jambes se resserrèrent autour de sa taille pendant qu'il remontait ses lèvres à mon oreille, qu'il mordit légèrement, me faisant légèrement souffler contre sa peau. Je sentis mon corps s'embraser rien qu'au contact de ses mains sur ma taille, de ses lèvres sur ma peau. Jude me souffla doucement les plus belles paroles qui soient: « Je t’aime… » J'attrapais son visage du bout des doigts pour le tourner face au mien, répétant alors comme en écho à ses paroles, alors que je rapprochais une nouvelle fois mes lèvres des siennes dangereusement « Je t’aime aussi Jude… Tellement ... » J'attrapais sa lèvre inférieure entre les miennes, faisant redescendre doucement ma main le long de son torse, dessinant le contour de chacun de ses muscles en m'en délectant.

Je la sentais à chaque fois resserrer un peu plus notre étreinte, alors que je glissais mes lèvres sur sa peau, lui murmurant que je l’aimais. Combien de temps avais-je vécu, sans dire à quelqu’un ses deux petits mots, qui peuvent provoquer tant de réaction chez une personne ? Le frisson, l’euphorie, cette envie de crier en monde entier à quel point à cet instant précis, on se sent bien. Ce voyage, avait été l’apothéose : j’étais au soleil, loin de cette ville qui pesait tellement lourd dans mon passé, avec mes amis et la fille dont j’étais dingue, sans avoir à passer ma vie dans mes bouquins de cours et surtout, sans ressentir le manque de la drogue une seule fois. J’avais pourtant été dans pas mal de soirées, mais pas une seule fois, j’avais senti ma main trembler, ou ma gorge devenir sèche, mon pouls s’accélérer, pas une seule fois, je m’étais senti tellement mal que je m’étais mis en colère en un quart de secondes. Pour la première fois depuis des années et des années, je m’étais senti libre, et non pas emprisonner par cette envie de me défoncer dès que je pensais à un souvenir douloureux ou au fait que je n’avais plus de famille. Ses doigts glissèrent sur mon visage, le faisant légèrement remonter pour la regarder alors qu’elle approchait à nouveau ses lèvres des miennes, que je ne quittais pas une seule seconde du regard…« Je t’aime aussi Jude… Tellement ... » Je souris, la regardant s’approcher encore et attraper ma lèvre inférieure, glissant ses mains sur mon torse doucement. Je resserrais légèrement mes doigts sur sa peau, fermant les yeux pour me délecter de ses caresses alors que mon cœur battait à mille à l’heure et qu’une vague de frissons mêlaient à une vague de chaleur m’envahit de la tête aux pieds. Je baissais un peu mon visage, pour pouvoir capturer ses lèvres, l’embrassant doucement et langoureusement alors que je descendais mes mains dans le bas de son dos, à la limite de ses fesses, brisant notre baiser pour déposer mes lèvres sur son épaule et murmurer calmement, un léger sourire sur les lèvres, « J’veux qu’tu restes collée à moi comme ça toute la vie… » Je ris légèrement et je posais mon front contre le sien en la regardant, me pinçant la lèvre, chuchotant dans un souffle, « …même si…ça me donne très envie de toi… »

Jude était l'incarnation de tout ce que je recherchais chez un homme : Compréhensif, affectueux, il avait su me découvrir telle que je suis, et non pas telle que les autres me voient. Je détestais cette image que les gens pouvaient avoir de moi. Et pourtant je devais vivre avec, surtout depuis que mon "job" à Boston avait été révélé il y a peu. Mais peu m'importait tant que Jude me voyait différemment, et c'était le cas. Je le voyais rien qu'à sa façon de me regarder, sa façon de me désirer ... Je n'étais pas qu'un bout de chair comme un autre, une de ces filles qu'on prend pour une nuit pour ensuite changer le lendemain. Et de ce fait, j'en oubliais tous ces ragots qui pouvaient circuler dans mon dos. J'avais capturé les lèvres de Jude en douceur, saisissant seulement sa lèvre inférieure entre les miennes, le caressant doucement, sensuellement. L'atmosphère dans la piscine devait y jouer pour beaucoup, mais j'avais terriblement envie de lui ici, maintenant. D'autant plus lorsque ses mains descendirent jusqu'en bas de mon dos, à la limite de mes fesses... Instinctivement, je rapprochais d'avantage mon bassin de celui de Jude. Sa façon langoureuse de m'embrasser me faisait perdre la tête, et je m'accrochais doucement à lui, plantant à peine mes ongles dans le bas de son dos, alors que ses lèvres dérivaient vers mon épaule. Je fis pencher ma tête sur la droite pour offrir ma peau à sa merci. « J’veux qu’tu restes collée à moi comme ça toute la vie… » Je ris en choeur avec lui et plongeait mon regard dans le sien alors qu'il posait son front contre le mien. Mon regard oscillait entre ses yeux et ses lèvres. Bon dieu ce que j'avais chaud ! « …même si…ça me donne très envie de toi… » Automatiquement, mon coeur se mit à battre à ses paroles, et je me rapprochais d'avantage de lui, plaquant ma poitrine contre son torse en descendant une main jusqu'à sa cuisse..« Je serais pas contre de rester comme ça toute ma vie ... » Je reprenais ses lèvres contre les miennes, jouant avec sa lèvre inférieure entre mes dents, puis reculais, passant rapidement ma langue entre mes lèvres avant de murmurer en collant mon front contre le sien : « Déjà que d'un rien j'ai très envie de toi ... Je te laisse même pas imaginer comme ça... » Allez hop, c'était dit. Apple m'avait parlé du fait qu'elle était devenue accro, après avoir perdu sa virginité ... Maintenant je la comprenais. Surtout que, de plus, j'étais amoureuse de Jude..

Je la sentais se rapprocher petit à petit de moi, ne faisant qu’augmenter mon désir. C’était incroyable à quel point, en quelques secondes, la température pouvait grimper d’une manière impressionnante. Même si l’atmosphère de la pièce l’était déjà, je savais que c’était principalement dut au fait qu’elle soit…aussi proche de moi… Ses doigts glissaient encore et toujours sur ma peau, alors qu’elle était entièrement collée à moi. Je me pinçais la lèvre, descendant mon regard vers ses lèvres alors que sa main se glissait sur ma cuisse…« Je serais pas contre de rester comme ça toute ma vie ... » Je ris légèrement alors qu’elle approchait encore ses lèvres des miennes, m’embrasser à nouveau en capturant ma lèvre inférieure avec ses dents, me faisant frissonner encore un peu plus… J’ouvrais les yeux alors qu’elle posait sont front contre le mien, mon cœur battait de plus en plus vite alors que j’avais l’impression de me consommer sur place tellement j’avais chaud. « Déjà que d'un rien j'ai très envie de toi ... Je te laisse même pas imaginer comme ça... » Je me pinçais la lèvre, alors ça, c’était la phrase de trop pour m’achever, j’en avais beaucoup trop envie. En plus de ça, j’avais toujours eu comme fantasme de pouvoir faire ça dans une piscine aussi classe, ça pouvait paraitre con, mais je n’avais pas tant l’habitude de ce genre de lieu aussi classe. Je glissais mes mains sur ses jambes toujours nouées autour de ma taille, que je resserrais un peu plus afin d’approcher encore un peu mon bassin du sien, puis je passais mes doigts dans ses cheveux pour les mettre en arrière afin de dégager son cou, me penchant pour y déposer des baisers. Le fait qu’à tout moment, on pouvait nous surprendre rendait la chose encore plus excitante, même si avec les lumières éteintes, les gens devaient penser que la piscine était fermée. Je ris légèrement, déviant mes baisers à sa mâchoire… « C’était une mauvaise idée de m’attirer ici…faire l’amour dans une piscine, c’est…un fantasme… », murmurais-je doucement en remontant mes lèvres au coins des siennes, caressant doucement ses cuisses sous l’eau…