tw : sang.

@Amy Rockefeller — Les pavés froids sous mes pieds me rappellent la brutalité de la bagarre qui vient de se dérouler. Mon souffle est court, mes muscles endoloris, et chaque coup reçu résonne encore dans tout mon corps. La douleur est lancinante, mais je m'efforce de rester debout, de continuer à avancer malgré tout. La ruelle sombre m'entoure, une atmosphère pesante de violence et de danger. Je sens les regards hostiles qui semblent me suivre dans l'obscurité, mais je ne peux pas m'attarder ici. Je dois rentrer chez moi, mettre fin à cette nuit cauchemardesque. Chaque pas est un défi, chaque mouvement est accompagné d'une douleur nouvelle. Mais je refuse de m'effondrer, de céder à l'obscurité qui menace de m'engloutir. La lumière vacillante des réverbères éclaire à peine mon chemin, mais je la suis, guidé par l'instinct de survie. Mon esprit est embrouillé, tourmenté par les événements récents. La colère et la frustration se bousculent en moi, mais je les refoule, me concentrant uniquement sur le fait de rentrer chez moi. Chaque pas me rapproche un peu plus de chez moi, des soins. Et malgré la douleur, je continue d'avancer, déterminé à ne pas laisser cette nuit sombre et violente me briser complètement. Finalement, je m'effondre sur le sol à bout de force.

tw : sang, perte de connaissance

@Amy Rockefeller — Mes paupières se sentent lourdes, mon corps engourdi par la douleur. La voix d'une inconnue résonne dans mon esprit embrumé, m'appelant à la conscience. J'entends ses mots, mais ils semblent lointains, presque irréels. Un frisson parcourt ma colonne vertébrale alors que je sens quelqu'un près de moi. La présence de l'inconnue est comme un phare dans l'obscurité, une lueur d'espoir dans ma nuit troublée. Je lutte pour ouvrir les yeux, pour me concentrer sur sa silhouette penchée au-dessus de moi. Sa voix est empreinte d'inquiétude, de panique peut-être. Je veux lui répondre, lui dire que je vais bien, mais mes mots se perdent dans ma gorge serrée. Mes doigts cherchent à tâtons dans l'obscurité, trouvant finalement sa main. Sa peau est chaude sous la mienne, un contact rassurant dans ma détresse. Je serre sa main faiblement, un geste de gratitude muet pour sa présence réconfortante. La douleur bat en moi comme un tambour incessant, mais je refuse de me laisser submerger. Avec un effort surhumain, je parviens à murmurer un faible — Merci. à l'inconnue, avant que l'obscurité ne m'emporte à nouveau dans ses bras.